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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

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AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

11 juillet 2017 2 11 /07 /juillet /2017 09:42
Le bulletin bagnoletais de propagande municipale de juillet est paru

Le bajomag' de juillet, le bulletin de propagande de la municipalité de Bagnolet, rédigé, tiré et diffusé à nos frais, vient de sortir.

Qu'en dire … ?

Bon, le seul moteur des éluEs municipaux serait d'« améliorer la vie quotidienne » … en page 3. Vaste blague, passons.

De l'info en page 9 : « La Ville vend une part de son patrimoine privé ». Bon, on nous dit qu'une partie des propriétés à vendre est déjà occupée par des locataires. La liste ne sera fournie que sur demande à la mairie. Rien bien entendu sur les critères de cession …

Allons aux pages 14 à 19, on y apprend que Bagnolet est une « ville verte ». Moins il y a de verdure et plus on l'étale … Il y a même une double page titrée « BAGNOLET autrement » : il faut oser, c'était l'appellation de notre association alternative de 1984 à 1997 environ caractérisée par une volonté de se battre pour un cadre de vie de qualité, pour plus d'arbres et moins de béton. Bon, on n'aura pas tout perdu puisque celles et ceux qui bétonnent à tour de bras en sont à se réclamer de Bagnolet « Autrement » …

Bon, à vrai dire, dans ces articles, il est surtout question des plantes sauvages de nos rues. C'est bien mais les « sauvages de ma rue »* ne sauraient cacher les arbres qui disparaissent, au moment où l'on parle de plus en plus de leur ombre et de leur contribution au rafraichissement de nos villes pour contrer le réchauffement climatique. Cela n'empêche pas « l'adjointe-à-pas-d'arbres » de s'exprimer (sur un sujet qui lui est inhabituel) : voilà qui va être convainquant pour celles et ceux qui attendent ne serait-ce que le remplacement des arbres abattus le long des rues. Parler de la nature en ville sans parler des arbres ...

Ah oui, l'adjointe à la propreté (désolés, nous ne lui avons pas – pas encore - trouvé de surnom) qui l'est aussi au tourisme,s'exprime également : il paraît qu'un label « tourisme et sécurité » a été demandé pour le secteur Gallieni … MDR …
Concernant son job, la « propreté » elle nous informe qu'une « expérience » serait lancée « dès cet été ». Tout ça quelques mois après un bajomag centré sur la « propreté » avec un édito « coup de menton » du maire actuel ....

Nous arrivons, pages 24 et 25, aux tribunes des groupes politiques. Toujours aucun respect du principe – simple - selon lequel, les éluEs locales -locaux y traitent des questions sur lesquelles elles -ils ont été éluEs, c'est-à-dire la gestion municipale !

Curieusement M. Nio (PR) ne présente pas d'excuses pour les propos haineux anti-Roms tenus le mois dernier dans sa tribune . Bon, heureusement que Bic-eelv a offert sa tribune à la ldh … pour en reparler...

Page 26 il est question de l'histoire du quartier de la Dhuys : nous y reviendrons.

 

Tiens, je note qu'il n'y a pas un mot au sujet de la maîtrise de l 'énergie (économies et développement des énergies renouvelables …) : pourtant Bagnolet est adhérente d' « Electrons solaires 93 » et de « MVE », l'agence locale de l'énergie et du climat, qui viennent de tenir leurs assemblées générales ces 20 et 27 juin ...

Pierre Mathon.

 

* http://sauvagesdemarue.mnhn.fr/

Le bulletin bagnoletais de propagande municipale de juillet est paru
Le bulletin bagnoletais de propagande municipale de juillet est paru
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7 juillet 2017 5 07 /07 /juillet /2017 15:47
Un élu d'opposition menacé par un cadre communal

Lu sur Facebook ce 4 juillet.

(Rappel : entre la critique qui peut prendre des formes, disons « sans complaisance », et les menaces, il y a une différence ...)

 

Inadmissible !!! 
Le 2 juillet à 20h30, alors que je me trouvais avenue Raspail à Bagnolet,Le directeur du centre social et culturel municipal Guy Toffoletti est venu me menacer devant des témoins !! Il a tenté de m'intimider au sujet d'un statut Facebook où je dénonçais le clientélisme. En effet, je ne trouvais pas normal qu'un soutien actif de l'actuelle majorité se trouve favorisé sur une formation d'environ 8000 euros par rapport à d'autres agents communaux . Je m'interrogeais sur les critères d'une telle décision. 
Je suis un républicain élu d'opposition, ces méthodes ne sont pas dignes d'une démocratie. 
Je réfléchis à saisir les autorités compétentes, pour que la loi du plus fort ne règne pas dans notre ville. Le débat démocratique doit être la seule règle sur notre ville. »

Brahim Benramdan a déposé ce jour une main-courante au commissariat.

Pierre Mathon

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6 juillet 2017 4 06 /07 /juillet /2017 20:18
Dysfonctionnement des cars municipaux : retour sur la pétition des parents d'élèves de l'école Jules-Ferry
Première remarque :

Les incidents, annulations et autres dysfonctionnements du service des cars de la Ville sont légion depuis des années. Quasiment tous les usagers du service des cars témoignent de cette situation. Personne dans la municipalité – élus et cadres – ne peut prétendre l'ignorer.

La nouveauté réside uniquement dans la dénonciation publique (Conseil municipal et pétition sur les réseaux sociaux) des parents de Jules-Ferry de cet état de fait.

De plus, la suite d'incidents du 19 juin et la réaction salutaire des parents d'élèves apparaissent clairement comme « la goutte d'eau qui a fait déborder le vase » tant la situation est dégradée et depuis très longtemps.

(En réponse à l'intervention d'un représentant de bic devant le conseil municipal, du 30 juin 2017l le maire a nié les dysfonctionnements et a affirmé que le chauffeur serait muté « Haro sur le lampiste ». Ndlr pm)

Les autres remarques apparaîtront dans le corps du texte des parents (entre parenthèses et en italique).

« Réformer le service de cars municipaux de Bagnolet avant qu'il y ait un accident grave

(Ce titre est d'une grande justesse compte tenu du danger que représente la situation de ce service. Au-delà, d'autres services également dysfonctionnent ; on le constatera dans l'analyse du texte des parents d'élèves qui suit.)

Le contexte

Le lundi 19 juin a vu un nouveau palier franchi dans la chienlit de la régie municipale des transports de car. Un groupe d'une 40aine d'enfants de CE2 et de CM2 de l'école Jules Ferry s'est retrouvé dans une situation de danger lors d'une sortie scolaire du fait de l'incompétence et de la désorganisation totale de ce service et des fonctionnaires municipaux qui le compose. (Il serait plus précis d'évoquer l'encadrement et la communication entre les différents services de la commune.)

Ce nouvel épisode est à la fois représentatif du "service rendu" que doivent subir les usagers, en particulier les enfants et les professeurs des écoles de Bagnolet (la journée a commencé par un retard de plus d'une heure du car et des enfants qui ont du le retrouver à 10mn de marche du lieu de RDV convenu), mais est également un point culminant qui doit sonner l'alarme : l'enchainement des dysfonctionnements tout au long de la journée est incroyablement longue, tous plus graves les uns que les autres, et pour finir avec un car arrêté d'urgence sur une aire d'autoroute pour poids lourd, lors d'une des journées les plus chaude de l'année, sans eau potable, pendant 3,5 heures.

La demande

Nous, parents d'élèves de Bagnolet, demandons à ce que des engagements et un plan d'action précis et non équivoques soient pris par la municipalité pour mettre fin à l'inefficacité, et désormais au danger, que représente le service des cars municipaux. Il est à nos yeux essentiel que ce service soit d'une fiabilité et d'une sécurité totale, professionnel, ponctuel, et réponde à l'ensemble des exigences de la réglementation tant du point de vue de l'état du matériel et de son entretien, que du professionnalisme, de l'encadrement et de la formation de ses agents.

Nous attendons des engagements sur les objectifs à atteindre et les moyens qui seront mis en oeuvre dans les plus brefs délais (le 30 juin au plus tard), faute de quoi nous envisagerons d'autres types d'actions, y compris juridiques.

Les parents d'élèves,

 

(Ces demandes sont plus que légitimes et l'urgence est évidente. Les parents d'élèves de Jules-Ferry ont le mérite de traduire leur « crise de nerfs » par une action publique.

 

Cependant, ce qui est aujourd'hui inquiétant c'est la réponse du maire aux parents (lors du conseil municipal) qui a choisi de punir le lampiste (le chauffeur) pour s'épargner l'audit complet absolument nécessaire de toute la chaîne.

Cette réponse est de plus très choquante quand on sait que seulement deux chauffeurs sur six travaillent en ce moment. Très gros pourcentage d'absentéisme tout à fait hors-normes !

 


Rappel des faits de la journée par les parents d'élèves :

  • Une sortie était organisée au très beau chateau de Chantilly pour les CE2B et la classe de CM2 - soit 45 élèves

  • RDV était donné à 8h15 pour un départ à 8h30 pour profiter au maximum et sans stress de cette unique grande sortie de l'année (du moins pour les CE2B). (Première erreur du service de la vie scolaire et du service des cars : Rue Jules-Ferry il est impossible de se garer, et ce toute l'année, – encore moins un car de 12 m – pendant un quart d'heure sans perturber la circulation – voie unique – et la ligne de bus ! C'est la moindre des compétences pour ces services est de connaître cette particularité.) Sur la feuille de route du chauffeur il n'y a avait aucun numéro mentionné afin de contacter l'école et les maitresses pour prévenir du retard , (Cette absence de renseignements INDISPENSABLES est récurrente. Et pour cause : aucune « case » sur la feuille de route n'est prévue pour mentionner le numéro de téléphone du « demandeur ». Par ailleurs, les visas du service garage et du demandeur prévus sur la feuille de route restent souvent vierges) les services de la mairie n'étaient pas encore ouverts pour qu'il puisse leur demander . Ne figurait pas non plus l'adresse du château de Chantilly 

    (Lors d'une autre mission, la feuille de route avait été modifiée plus de 15 jours avant le voyage par le « demandeur », une association. Or, le service « associations » qui éditait le document (feuille de route) ne l'a pas transmise au garage. Autrement dit, il y a vraiment plusieurs services qui dysfonctionnent !)

 

  • Les maîtresses avaient réservé ce créneau depuis des mois et s'étaient assuré à plusieurs reprises que le car pourrait être là dès 8h30. 

  • Le chauffeur a indiqué qu'il aurait alerté sa hiérarchie sur le fait qu'il ne pourrait tenir cet horaire du fait de son quota d'heure déjà dépassé ( ? ? ? Ndlr). Il est à noté que 4 chauffeurs sur 6 seraient en congés au mois de juin, probablement le mois le plus chargé en sorties scolaires.

  • vers 9h00, pas de car à l'horizon, les maîtresses tentent de contacter le service des cars de la mairie. Elles obtiennent le numéro du chauffeur qui annonce que la rue Jules Ferry est bloqué et qu'il n'a pas pu passer et qu'il se trouve à croix de chavaux (Montreuil) (Autre manquement grave du service garage : alors que les arrêtés de voirie (travaux ou autres modifications des plans de circulation) sont communiqués systématiquement au garage, ils ne sont pas pris en compte dans l'établissement des feuilles de route... ce qui fut le cas ce 19 juin. Ndlr)

 

  • Entre 9h00 et 9h30 pas de car, le chauffeur ne répond pas au téléphone. (Il est au volant ! Ndlr) Les maîtresses et les parents accompagnateurs finissent par lui parler. Apparemment il est perdu, la rue Jules Ferry était coupé mais il n'en avait pas été informé pas son service. Il s'est donc dérouté sur Croix de Chavaux, mais il ne sait comment rejoindre l'école. (Un véhicule de 12 m ne se faufile pas dans un tissu urbain comme celui des Coutures sans encombre ; il a des contraintes de giration ! Sans parler des contraintes de stationnement ! Ndlr) Les parents et maitresses finissent par obtenir qu'il se rende à Porte de Montreuil et qu'il attend le groupe.

  • Les enfants et les adultes se mettent donc en route, à pied, jusqu'à Porte de Montreuil.

  • Le groupe fini par monter dans le car. Aux questions qui lui sont posées, le chauffeur explique qu'il n'a pas pu passer à la pompe qui était fermée, son responsable n'était pas à l'atelier pour lui ouvrir la pompe, il l'aurait d'ailleurs réveillé en l'appelant. Il est donc incertain qu'il y ait suffisamment d'essence pour faire l'ensemble de la sortie. Les instituteurs et parents ont donc décidé de faire partir le car et d'avancer le paiement pour l'essence au cas il le voyant rouge d'essence s'allumerait (On comprend l'exaspération des accompagnants, toutefois, bien que sur l'entrée de la « réserve » le chauffeur savait parfaitement qu'il pouvait assurer ce petit voyage. Ndlr.)

  • Le car se met malgré tout en route. Il est environ 10h00.

  • Sur le trajet, un des parents sent que le car ne va pas tout à fait droit. Un autre parent va voir le chauffeur. Il était en train de consulter son téléphone, un mail semble t'il ! (Peut-être – certainement - un mail de son encadrement ?... auquel il ne répond pas)

  • Le chauffeur annonce aux parents qu'il ne sait pas qui va payer les péages , Il n'a semble t'il pas de moyens, pas d'instructions sur le sujet. (Ce genre de chose est évidemment négocié en amont avec le « demandeur ». Dans le cas d'une école, soit avec l'école directement, soit avec le service de la vie scolaire … C'est le travail des cadres des services, pas celui du chauffeur. Ndlr.)

  • Tout le monde arrive à bon port vers 11h00, une des maîtresses a appelé la municipalité sur le trajet pour s'assurer qu'une solution soit trouvée au sujet de l'essence. Il n'y a pas eu de réponse claire de la mairie mais tous espèrent que le sujet sera pris en charge et ne ne s'en préoccupent plus

  • la visite commence, la sortie se passe très bien dans ce bijou architectural et ses magnifiques jardins - bien qu'ils n'aient pas pu profiter des jardins, faute de temps

  • Il est 15h30, il est l'heure de repartir. la troupe se met en marche.

  • Les parents s'enquièrent de savoir si il a fait le plein. La réponse est non, mais il "pense que ça devrait tenir"... Dans tous les échanges il se montre vague et non rassurant . (En effet, on comprend assez facilement les raisons : tous les dysfonctionnements rencontrés jusque là ne sont en rien de sa responsabilité ; cependant, il connaît son « obligation de réserve » et ne peut accabler sa hiérarchie. On comprend également l'anxiété des parents... Ndlr)

  • Au bout de 20mn maximum, le voyant de température du moteur indique qu'il est en surchauffe. Un son d'alerte se fait entendre. Stress des parents. (Ce nouvel incident met en évidence un très grave problème d'entretien du matériel roulant. Ce véhicule devait entrer en révision il y a plus d'un mois ! Le chauffeur le sait mais il respecte son « obligation de réserve » et n'en fait pas part aux parents et aux enseignantes... toujours pour ne pas mettre en cause sa hiérarchie. Ndlr)

  • Le car roule ainsi encore une 10aine de km sur l'autoroute et fini par s'arrêter à la 1ère aire d'arrêt, qui se trouve être une aire d'arrêt pour poids lourds (Aire de Survilliers Ouest) (C'est en effet la bonne conduite à tenir dans ce cas de figure. Le chauffeur est parfaitement formé au transport de voyageurs. Est-ce le cas de sa hiérarchie ? Ndlr.)

  • Il n'y a pas de point d'eau potable sur cette aire il fait dans les 35°C . Plus de la moitié des enfants n'ont plus d'eau à ce moment là (Il est dommage qu'il n'ait pas été embarqué - par les enseignants ou les parents … ? - dans le car un gros pack d'eau par cette journée aussi chaude … Ndlr.)

  • Un parent d'élève qui n'était pas de la sortie contacte Monsieur le Maire et le chef de Service, Monsieur Arvis, chef de cabinrt, pour les informer de la situation. il est environ 16h15. 

  • 16h30 Pendant ce temps, le chauffeur informe les parents que d'après lui ça devrait aller et qu'ils peuvent repartir. Refus des parents et des maîtresses. 

  • A 16h50 un car part de Bagnolet pour aller chercher le groupe

  • La municipalité dit que ce car va mettre environ 40 minutes . Les adultes accompagnateurs s'inquiètent de ne pas le voir arriver au bout d'une heure. Les maitresses essayent de joindre la mairie encore une fois . Aucune réponse n'est donnée. A 18H00, le chauffeur du 2ème car appelle un des parents . Il dit qu'il est arrivé mais qu'il ne les voit pas. Vérification faite, il est sur la mauvaise aire, celle de Veimars qui est quelques km après celles de Survilliers.... les instructions précises avaient pourtant été communiquées. 

  • Certains enfants se mettent à pleurer et angoisser. Les mamans téléphonent aux parents dont elles ont le numéro pour les rassurer et que les enfants puissent parler à leurs parents . Il n'y a plus d'eau du tout, depuis longtemps. La tension monte !! Les maitresses sont aussi en permanence au téléphone avec l'école afin que le surveillant général préviennent les parents. La plupart des enfants disent qu'ils ne veulent plus faire de sorties . Que c'est toujours pareil tout au long de l'année. Les maitresses aussi.

  • 19h15 : le 2ème car arrive. Cris de joie et pleurs d'un petit garçon qui craque lorsqu'il voit le car arriver ! 

  • 19h20 : le groupe repart .Eau fraiche et madeleine sont donnés aux enfants apportés par les 3 nouvelles personnes .

  • 20h08 : le car dépose le groupe devant l'école Jules ferry . »

     

    Hélène Zanier

    (Commentaire : si l'on voit bien en quoi les enseignants et les parents ont raison d'être en colère, on voit mal en revanche en quoi la responsabilité de cette sortie-galère pourrait être imputée au chauffeur …
    Ndlr p.mathon)

 

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5 juillet 2017 3 05 /07 /juillet /2017 14:31
Marseille – Bagnolet, comment maîtriser l'implantation des commerces ?
Pour veiller à la qualité des commerces en ville, il n'y a pas d'autre chemin que l'action obstinée, durable et la préemption de certains commerces par la municipalitéC'est notamment la raison pour laquelle nous nous étions opposés à la politique précédente qui vendait certains commerces au lieu de les garder dans le patrimoine communal.


La presse se fait l'écho de l'offensive de la ville de Marseille annoncée en février dernier et confirmée aujourd'hui. La municipalité de Marseille lance en effet un plan anti-kebab en centre-ville. Elle veut que le nombre de snacks, de magasins de téléphonie ou de bazars diminue dans le centre-ville. Elle a instauré ce 26 juin en conseil municipal un droit de préemption sur les baux commerciaux, rapporte La Marseillaise.

Pas d’expulsion, la ville veut préempter les fonds de commerce vacants, très nombreux dans cette zone (15 % des commerces de l’hypercentre sont inoccupés). Une fois qu’elle aura repris les baux, Marseille pourrait ainsi installer les commerçants de son choix. La majorité de droite LR assume ne plus vouloir certains types de commerces comme les snacks et les magasins de téléphonie pour privilégier les commerces de bouche de qualité ou les artisans. Sont particulièrement visés les bazars, les magasins de déstockage ou les snacks « type chiches-kebabs », pour reprendre l’expression de l’adjointe au commerce de MarseilleCela a un coût : 1,5 million d’euros vont être investis par Marseille.

Au delà de ce « coup de menton » - ou réaction salutaire -, il est clair qu'agir sur les commerces pour répondre aux attentes de la population nécessite une volonté politique durable, concrète et patiente, assortie de moyens. Bref il faut arrêter de pactiser avec les promoteurs privés - comme le fait la municipalité actuelle - et cesser d'essayer de nous faire croire - par exemple, comme a essayé de le faire l'actuel "adjoint aux kébabs" – que le marchand de peintures en gros du rez-de-chaussée de Philia (en face du « village ») serait un « commerce de proximité. Ou - plus lourd – il faudrait cesser de prétendre que l'opération commerciale programmée par « Everbecq-di Martino- la sidec-séquano aménagement » pourrait réussir malgré Bel-Est-Auchan et surtout qu'elle ne causerait pas la ruine des commerces rue PV Couturier, R. Berton et S.Carnot. En attendant, laxisme (pour ne pas dire plus) macroniste oblige, les kébabs, les salons de coiffure et les agences immobilières prolifèrent à Bagnolet

À suivre.

Pierre Mathon

 

 

Marseille – Bagnolet, comment maîtriser l'implantation des commerces ?
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3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 13:19
Conseil municipal de Bagnolet du 30 juin : JC Oliva (eelv) sur les pouvoirs du maire

L'intervention de Jean-Claude Oliva (conseiller municipal eelv) au conseil muncipal du 30 juin 2017 sur la délibération N° 11 visant à élargir les pouvoirs du maire.

 

« Dans notre système institutionnel, les électeurs et électrices sont appelé-es à exercer leur souveraineté par leur vote, au moment de chaque élection et à l’abdiquer le reste du temps ! On peut remarquer que ce système ne fonctionne plus très bien puisque la majorité des électeurs n’a pas participé au vote lors des dernières élections législatives. Sans compter, tous les citoyen-nes qui ne peuvent pas s’exprimer du fait de leur nationalité. Pour autant, les citoyen-nes qui ne votent pas ou qui ne votent plus, n’entendent pas forcément renoncer à leur pouvoir de décision. C’et ainsi qu’on a vu surgir des mouvements majoritaires dans la société (contre la loi Travail par exemple) qui portaient des aspirations se situant à l’opposé des mesures prises par des représentants fort peu représentatifs. C’est le fond de la crise politique actuelle et rien n’indique qu’elle va se résorber, bien au contraire.

A un autre niveau, c’est ce qui se produit aussi à l’échelle communale. Après les élections, le conseil municipal se réunit, élit le maire et abdique de la plupart de ses pouvoirs en sa faveur. Sauf crise majeure, le conseil municipal devient pour l’essentiel une chambre de débats sans conséquences et d’enregistrement. Pourtant, même si c’est la logique du système présidentiel de donner tous les pouvoirs à un seul homme, cela n’a rien d’obligatoire, et il existe en France des communes qui expérimentent de nouvelles façons, plus collégiales, de fonctionner. Sans déléguer tous les pouvoirs au maire, en les répartissant et en les exerçant collectivement.

Cette concentration des pouvoirs effectifs est à la racine de la désaffection des citoyen-nes de la vie politique locale comme nationale. Gérer de façon plus collégiale les affaires communales au sein du conseil municipal amènerait aussi une autre dynamique politique dans la ville, une autre relation des élu-es avec les citoyen-nes.

Ces considérations nous amènent à refuser toute extension des pouvoirs du maire au détriment du conseil municipal. On peut lire dans la délibération, l’étendue très considérable de ces pouvoirs. Nous souhaiterions plutôt les revoir à la baisse. Et, je le précise, quelque soit la personne qui dirige la ville.

La simplification administrative ou la rapidité des décisions à prendre nous semblent de mauvais prétextes. D’autant qu’un nombre important de décisions, prises de fait par le maire, sont régularisées à chaque conseil municipal… »

 

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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 21:09
« Réformer le service de cars municipaux de Bagnolet avant qu'il y ait un accident grave »
À lire le déroulement de la journée, on pourrait croire à une suite de gags, mais c'est du sérieux ! Volci ce qui s'est produit lors d'une sortie scolaire à Bagnolet. Les parents pétitionnent auprès du maire !

Pour signer la pétition :
https://www.change.org/p/tony-dimartino-r%C3%A9former-le-service-de-cars-municipaux-de-bagnolet-avant-qu-il-y-ait-un-accident-grave?recruiter=88804306

« Réformer le service de cars municipaux de Bagnolet avant qu'il y ait un accident grave

Le contexte

Le lundi 19 juin a vu un nouveau palier franchi dans la chienlit de la régie municipale des transports de car. Un groupe d'une 40aine d'enfants de CE2 et de CM2 de l'école Jules Ferry s'est retrouvé dans une situation de danger lors d'une sortie scolaire du fait de l'incompétence et de la désorganisation totale de ce service et des fonctionnaires municipaux qui le compose.

Ce nouvel épisode est à la fois représentatif du "service rendu" que doivent subir les usagers, en particulier les enfants et les professeurs des écoles de Bagnolet (la journée a commencé par un retard de plus d'une heure du car et des enfants qui ont du le retrouver à 10mn de marche du lieu de RDV convenu), mais est également un point culminant qui doit sonner l'alarme : l'enchainement des dysfonctionnements tout au long de la journée est incroyablement longue, tous plus graves les uns que les autres, et pour finir avec un car arrêté d'urgence sur une aire d'autoroute pour poids lourd, lors d'une des journées les plus chaude de l'année, sans eau potable, pendant 3,5 heures.

La demande

Nous, parents d'élèves de Bagnolet, demandons à ce que des engagements et un plan d'action précis et non équivoques soient pris par la municipalité pour mettre fin à l'inefficacité, et désormais au danger, que représente le service des cars municipaux. Il est à nos yeux essentiel que ce service soit d'une fiabilité et d'une sécurité totale, professionnel, ponctuel, et réponde à l'ensemble des exigences de la réglementation tant du point de vue de l'état du matériel et de son entretien, que du professionnalisme, de l'encadrement et de la formation de ses agents.

Nous attendons des engagements sur les objectifs à atteindre et les moyens qui seront mis en oeuvre dans les plus brefs délais (le 30 juin au plus tard), faute de quoi nous envisagerons d'autres types d'actions, y compris juridiques.

Les parents d'élèves,

 


Rappel des faits de la journée

  • Une sortie était organisée au très beau chateau de Chantilly pour les CE2B et la classe de CM2 - soit 45 élèves

  • RDV était donné à 8h15 pour un départ à 8h30 pour profiter au maximum et sans stress de cette unique grande sortie de l'année (du moins pour les CE2B). Sur la feuille de route du chauffeur il n'y a avait aucun numéro mentionné afin de contacter l'école et les maitresses pour prévenir du retard , les services de la mairie n'étaient pas encore ouverts pour qu'il puisse leur demander . Ne figurait pas non plus l'adresse du château de Chantilly 

  • Les maîtresses avaient réservé ce créneau depuis des mois et s'étaient assuré à plusieurs reprise que le car pourrait être là dès 8h30. 

  • Le chauffeur a indiqué qu'il aurait alerté sa hiérarchie sur le fait qu'il ne pourrait tenir cet horaire du fait de son quota d'heure déjà dépassé. Il est à noté que 4 chauffeurs sur 6 seraient en congés au mois de juin, probablement le mois le plus chargé en sorties scolaires.

  • vers 9h00, pas de car à l'horizon, les maîtresses tentent de contacter le service des cars de la mairie. Elles obtiennent le numéro du chauffeur qui annonce que la rue Jules Ferry est bloqué et qu'il n'a pas pu passer et qu'il se trouve à croix de chavaux (Montreuil)

  • Entre 9h00 et 9h30 pas de car, le chauffeur ne répond pas au téléphone. Les maîtresses et les parents accompagnateurs finissent par lui parler. Apparemment il est perdu, la rue Jules Ferry était coupé mais il n'en avait pas été informé pas son service. Il s'est donc dérouté sur Croix de Chavaux, mais il ne sait comment rejoindre l'école. Les parents et maitresses finissent par obtenir qu'il se rende à Porte de Montreuil et qu'il attend le groupe.

  • Les enfants et les adultes se mettent donc en route, à pied, jusqu'à Porte de Montreuil.

  • Le groupe fini par monter dans le car. Aux questions qui lui sont posées, le chauffeur explique qu'il n'a pas pu passer à la pompe qui était fermée, son responsable n'était pas à l'atelier pour lui ouvrir la pompe, il l'aurait d'ailleurs réveillé en l'appelant. Il est donc incertain qu'il y ait suffisamment d'essence pour faire l'ensemble de la sortie. Les instituteurs et parents ont donc décidé de faire partir le car et d'avancer le paiement pour l'essence au cas il le voyant rouge d'essence s'allumerait

  • Le car se met malgré tout en route. Il est environ 10h00.

  • Sur le trajet, un des parents sent que le car ne va pas tout à fait droit. Un autre parent va voir le chauffeur. Il était en train de consulter son téléphone, un mail semble t'il !

  • Le chauffeur annonce aux parents qu'il ne sait pas qui va payer les péages , Il n'a semble t'il pas de moyens, pas d'instructions sur le sujet. 

  • Tout le monde arrive à bon port vers 11h00, une des maîtresses a appelé la municipalité sur le trajet pour s'assurer qu'une solution soit trouvée au sujet de l'essence. Il n'y a pas eu de réponse claire de la mairie mais tous espèrent que le sujet sera pris en charge et ne ne s'en préoccupent plus

  • la visite commence, la sortie se passe très bien dans ce bijou architectural et ses magnifiques jardins - bien qu'ils n'aient pas pu profiter des jardins, faute de temps

  • Il est 15h30, il est l'heure de repartir. la troupe se met en marche.

  • Les parents s'enquièrent de savoir si il a fait le plein. La réponse est non, mais il "pense que ça devrait tenir"... Dans tous les échanges il se montre vague et non rassurant .

  • Au bout de 20mn maximum, le voyant de température du moteur indique qu'il est en surchauffe. Un son d'alerte se fait entendre. Stress des parents.

  • Le car roule ainsi encore une 10aine de km sur l'autoroute et fini par s'arrêter à la 1ère aire d'arrêt, qui se trouve être une aire d'arrêt pour poids lourds (Aire de Survilliers Ouest)

  • Il n'y a pas de point d'eau potable sur cette aire il fait dans les 35°C . Plus de la moitié des enfants n'ont plus d'eau à ce moment là

  • Un parent d'élève qui n'était pas de la sortie contacte Monsieur le Maire et le chef de Service, Monsieur Arvis, pour les informer de la situation. il est environ 16h15. 

  • 16h30 Pendant ce temps, le chauffeur informe les parents que d'après lui ça devrait aller et qu'ils peuvent repartir. Refus des parents et des maîtresses. 

  • A 16h50 un car part de Bagnolet pour aller chercher le groupe

  • La municipalité dit que ce car va mettre environ 40 minutes . Les adultes accompagnateurs s'inquiètent de ne pas le voir arriver au bout d'une heure. Les maitresses essayent de joindre la mairie encore une fois . Aucune réponse n'est donnée. A 18H00, le chauffeur du 2ème car appelle un des parents . Il dit qu'il est arrivé mais qu'il ne les voit pas. Vérification faite, il est sur la mauvaise aire, celle de Veimars qui est quelques km après celles de Survilliers.... les instructions précises avaient pourtant été communiquées. 

  • Certains enfants se mettent à pleurer et angoisser. Les mamans téléphonent aux parents dont elles ont le numéro pour les rassurer et que les enfants puissent parler à leurs parents . Il n'y a plus d'eau du tout, depuis longtemps. La tension monte !! Les maitresses sont aussi en permanence au téléphone avec l'école afin que le surveillant général préviennent les parents. La plupart des enfants disent qu'ils ne veulent plus faire de sorties . Que c'est toujours pareil tout au long de l'année. Les maitresses aussi.

  • 19h15 : le 2ème car arrive. Cris de joie et pleurs d'un petit garçon qui craque lorsqu'il voit le car arriver ! 

  • 19h20 : le groupe repart .Eau fraiche et madeleine sont donnés aux enfants apportés par les 3 nouvelles personnes .

  • 20h08 : le car dépose le groupe devant l'école Jules ferry .

Le contexte

Le lundi 19 juin a vu un nouveau palier franchi dans la chienlit de la régie municipale des transports de car. Un groupe d'une 40aine d'enfants de CE2 et de CM2 de l'école Jules Ferry s'est retrouvé dans une situation de danger lors d'une sortie scolaire du fait de l'incompétence et de la désorganisation totale de ce service et des fonctionnaires municipaux qui le compose.

Ce nouvel épisode est à la fois représentatif du "service rendu" que doivent subir les usagers, en particulier les enfants et les professeurs des écoles de Bagnolet (la journée a commencé par un retard de plus d'une heure du car et des enfants qui ont du le retrouver à 10mn de marche du lieu de RDV convenu), mais est également un point culminant qui doit sonner l'alarme : l'enchainement des dysfonctionnements tout au long de la journée est incroyablement longue, tous plus graves les uns que les autres, et pour finir avec un car arrêté d'urgence sur une aire d'autoroute pour poids lourd, lors d'une des journées les plus chaude de l'année, sans eau potable, pendant 3,5 heures.

La demande

Nous, parents d'élèves de Bagnolet, demandons à ce que des engagements et un plan d'action précis et non équivoques soient pris par la municipalité pour mettre fin à l'inefficacité, et désormais au danger, que représente le service des cars municipaux. Il est à nos yeux essentiel que ce service soit d'une fiabilité et d'une sécurité totale, professionnel, ponctuel, et réponde à l'ensemble des exigences de la réglementation tant du point de vue de l'état du matériel et de son entretien, que du professionnalisme, de l'encadrement et de la formation de ses agents.

Nous attendons des engagements sur les objectifs à atteindre et les moyens qui seront mis en oeuvre dans les plus brefs délais (le 30 juin au plus tard), faute de quoi nous envisagerons d'autres types d'actions, y compris juridiques.

Les parents d'élèves,

 


Rappel des faits de la journée

  • Une sortie était organisée au très beau chateau de Chantilly pour les CE2B et la classe de CM2 - soit 45 élèves

  • RDV était donné à 8h15 pour un départ à 8h30 pour profiter au maximum et sans stress de cette unique grande sortie de l'année (du moins pour les CE2B). Sur la feuille de route du chauffeur il n'y a avait aucun numéro mentionné afin de contacter l'école et les maitresses pour prévenir du retard , les services de la mairie n'étaient pas encore ouverts pour qu'il puisse leur demander . Ne figurait pas non plus l'adresse du château de Chantilly 

  • Les maîtresses avaient réservé ce créneau depuis des mois et s'étaient assuré à plusieurs reprise que le car pourrait être là dès 8h30. 

  • Le chauffeur a indiqué qu'il aurait alerté sa hiérarchie sur le fait qu'il ne pourrait tenir cet horaire du fait de son quota d'heure déjà dépassé. Il est à noté que 4 chauffeurs sur 6 seraient en congés au mois de juin, probablement le mois le plus chargé en sorties scolaires.

  • vers 9h00, pas de car à l'horizon, les maîtresses tentent de contacter le service des cars de la mairie. Elles obtiennent le numéro du chauffeur qui annonce que la rue Jules Ferry est bloqué et qu'il n'a pas pu passer et qu'il se trouve à croix de chavaux (Montreuil)

  • Entre 9h00 et 9h30 pas de car, le chauffeur ne répond pas au téléphone. Les maîtresses et les parents accompagnateurs finissent par lui parler. Apparemment il est perdu, la rue Jules Ferry était coupé mais il n'en avait pas été informé pas son service. Il s'est donc dérouté sur Croix de Chavaux, mais il ne sait comment rejoindre l'école. Les parents et maitresses finissent par obtenir qu'il se rende à Porte de Montreuil et qu'il attend le groupe.

  • Les enfants et les adultes se mettent donc en route, à pied, jusqu'à Porte de Montreuil.

  • Le groupe fini par monter dans le car. Aux questions qui lui sont posées, le chauffeur explique qu'il n'a pas pu passer à la pompe qui était fermée, son responsable n'était pas à l'atelier pour lui ouvrir la pompe, il l'aurait d'ailleurs réveillé en l'appelant. Il est donc incertain qu'il y ait suffisamment d'essence pour faire l'ensemble de la sortie. Les instituteurs et parents ont donc décidé de faire partir le car et d'avancer le paiement pour l'essence au cas il le voyant rouge d'essence s'allumerait

  • Le car se met malgré tout en route. Il est environ 10h00.

  • Sur le trajet, un des parents sent que le car ne va pas tout à fait droit. Un autre parent va voir le chauffeur. Il était en train de consulter son téléphone, un mail semble t'il !

  • Le chauffeur annonce aux parents qu'il ne sait pas qui va payer les péages , Il n'a semble t'il pas de moyens, pas d'instructions sur le sujet. 

  • Tout le monde arrive à bon port vers 11h00, une des maîtresses a appelé la municipalité sur le trajet pour s'assurer qu'une solution soit trouvée au sujet de l'essence. Il n'y a pas eu de réponse claire de la mairie mais tous espèrent que le sujet sera pris en charge et ne ne s'en préoccupent plus

  • la visite commence, la sortie se passe très bien dans ce bijou architectural et ses magnifiques jardins - bien qu'ils n'aient pas pu profiter des jardins, faute de temps

  • Il est 15h30, il est l'heure de repartir. la troupe se met en marche.

  • Les parents s'enquièrent de savoir si il a fait le plein. La réponse est non, mais il "pense que ça devrait tenir"... Dans tous les échanges il se montre vague et non rassurant .

  • Au bout de 20mn maximum, le voyant de température du moteur indique qu'il est en surchauffe. Un son d'alerte se fait entendre. Stress des parents.

  • Le car roule ainsi encore une 10aine de km sur l'autoroute et fini par s'arrêter à la 1ère aire d'arrêt, qui se trouve être une aire d'arrêt pour poids lourds (Aire de Survilliers Ouest)

  • Il n'y a pas de point d'eau potable sur cette aire il fait dans les 35°C . Plus de la moitié des enfants n'ont plus d'eau à ce moment là

  • Un parent d'élève qui n'était pas de la sortie contacte Monsieur le Maire et le chef de Service, Monsieur Arvis, pour les informer de la situation. il est environ 16h15. 

  • 16h30 Pendant ce temps, le chauffeur informe les parents que d'après lui ça devrait aller et qu'ils peuvent repartir. Refus des parents et des maîtresses. 

  • A 16h50 un car part de Bagnolet pour aller chercher le groupe

  • La municipalité dit que ce car va mettre environ 40 minutes . Les adultes accompagnateurs s'inquiètent de ne pas le voir arriver au bout d'une heure. Les maitresses essayent de joindre la mairie encore une fois . Aucune réponse n'est donnée. A 18H00, le chauffeur du 2ème car appelle un des parents . Il dit qu'il est arrivé mais qu'il ne les voit pas. Vérification faite, il est sur la mauvaise aire, celle de Veimars qui est quelques km après celles de Survilliers.... les instructions précises avaient pourtant été communiquées. 

  • Certains enfants se mettent à pleurer et angoisser. Les mamans téléphonent aux parents dont elles ont le numéro pour les rassurer et que les enfants puissent parler à leurs parents . Il n'y a plus d'eau du tout, depuis longtemps. La tension monte !! Les maitresses sont aussi en permanence au téléphone avec l'école afin que le surveillant général préviennent les parents. La plupart des enfants disent qu'ils ne veulent plus faire de sorties . Que c'est toujours pareil tout au long de l'année. Les maitresses aussi.

  • 19h15 : le 2ème car arrive. Cris de joie et pleurs d'un petit garçon qui craque lorsqu'il voit le car arriver ! 

  • 19h20 : le groupe repart .Eau fraiche et madeleine sont donnés aux enfants apportés par les 3 nouvelles personnes .

  • 20h08 : le car dépose le groupe devant l'école Jules ferry . »

 

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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 20:34
Au conseil municipal du 30 juin à Bagnolet

Vous attendez un compte-rendu – complet - du conseil municipal de Bagnolet du 30 juin 2017.

Eh bien, vous en serez pour vos frais : j'en ai eu marre et je suis parti au moment où les conseillerEs attaquaient l'ordre du jour.

Et en plus, par manque de chance, le site internet de la ville est hors service et, pour l'ordre du jour, je m'étais contenté sur le blog – une fois n'est pas coutume - d'un lien pdf avec le site de la ville.

Après une minute de silence pour la mort de Simone Veil, Il y a eu une intervention d'A. Corbière, le nouveau député de la circonscription. Intervention consensuelle, à côté du maire actuel : pas un mot qui fâche, rien de concret, juste le rappel sur l'opposition du nouveau député à la mise en cause du code du travail.

Suivit la prise de parole d'un délégué des Baras, qui viennent d'être expulsés, suivie de la réponse du maire, de la réplique des Baras, d'une humanitaire et de quelques éluEs. Nous en reparlerons : les Baras quant à eux, sont partis sans solution et coucheront à Gallieni sous l' échangeur, dans le froid et la pluie.

Puis eut lieu la séquence - interminable - du vote pour les grands électeurs des Sénatoriales de septembre. Visiblement ces messieurs-dames éluEs de Bagnolet avaient besoin de se mettre en scène venant voter nonchalamment - au centre de la salle onusienne - dans une séquence qui aurait pu être largement raccourcie … un vrai défilé de mode ...

Puis la parole fut donnée à Bagnolet Écologie - moi-même - sur l'opération Kaufman & Broad 103-109 avenue Gambetta, passage des Loriettes et 42, rue du Pinacle : une opération qui avec celle prévue à côté par Bouygues va aggraver notre cadre de vie, nous y reviendrons notamment à l'occasion du recours gracieux que l'association va formuler.

En réponse, le maire actuel, outre un lapsus savoureux sur les contre-vérités auxquelles mon intervention répondait a notamment affirmé que le propriétaire d'une petite maison sur sol d'autrui , un ancien de Bagnolet, qui y vivait depuis des dizaines d'années et qui est expulsé comme un malpropre par l'opération immobilière, avait reçu une coquette somme de Kaufman & Broad, ce qui est faux. …

Les autres interventions après celle du député, du représentant des Baras expulsés la veille et la mienne au nom de l'association « Bagnolet Écologie » émanaient du poi et de bic, dont le représentant a lu un texte, accablant pour les dysfonctionnement des services municipaux, sur la sortie ahurissante en car des enfants de l'école Julles Ferry.

Ah oui, les recompositions politiciennes se précipitent aussi à Bagnolet : nous nous étions déjà fait l'écho - sur ce blog – de la constitution d'un groupe d'éluEs « en marche » http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2017/06/macronisme-a-bagnolet.html (cela fut officialisé hier au conseil municipal), de l'appel aux écolos à dépasser les clivages http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2017/06/un-appel-des-acteurs-ecolos-politiques-de-bagnolet-pour-depasser-les-clivages.html (bien obligés …), nous avons eu droit - après la prise de parole municipale – du député « France insoumise » à une déclaration solennelle de Daniel Bernard (ex ps de droite devenu gauchiste) actant la mort du « Front de gauche » et l'avènement de « la France insoumise ». Bon, on attend avec gourmandise les soubresauts du ps  tenté par le macronisme : Brossier, Colou, Pape … À moins que les dures réalités de la discipline municipale « je te tiens, tu me tiens par la barbichette » ne s'imposent … D'où – peut-être - la constitution d'une liste unique des grandEs électeurs -trices (pour éviter les votes non contrôlés  ? ...)

Bref, j'en ai eu « marre » et je suis parti quand le conseil municipal attaquait le compte administratif 2016.

Pierre Mathon

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29 juin 2017 4 29 /06 /juin /2017 16:12
Conseil municipal de Bagnolet du 30 juin : Bagnolet Écologie demande la parole


L'association Bagnolet Écologie, adhérente à France Nature Environnement vient d'adresser la lettre suivante au Maire actuel de Bagnolet avec copie au DGS :

« Je vous saurais gré de bien vouloir nous autoriser à prendre la parole au cours d'une courte interruption de séance du conseil municipal avant que les conseillers municipaux n'abordent les points 17, 21, 28 et 29.

Notre intervention portera sur ces quatre points : le vélib', Séquano-Deltaville, la vente d'une partie d'une propriété communale à Kaufman & Broad et l'autorisation donnée au maire de démolir l'habitation située sur la partie du terrain qui reste communale et qui est destinée à réaliser un micro-espace vert public.

Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de recevoir nos salutations associatives distinguées.

Le président , Pierre Mathon »


 

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28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 07:59
Conseil municipal à Bagnolet ce vendredi 30 juin 2017

On l'aurait presque oublié celui-là avec la double séquence électorale présidentielle-législative qui vient d'avoir lieu.

Pourtant celle-ci a été menée comme un spectacle, même si les nombreux retentissements qui se sont produits n'ont conduit qu'à une abstention-record, signe du manque d'implication des citoyenNEs dans la vie politique.

Nous verrons ce vendredi à 19h30 en mairie (le nouvel hôtel de ville à 38 millions d'euros) en salle du conseil municipal (« la salle de l'onu ») si la tendance à la désaffection du « public » se confirme ou non.

Ah oui, au fait, l'ordre du jour :

http://www.ville-bagnolet.fr/tl_files/actualites/2017/2017-06/Convocation%20CM%20du%2030-06-2017.pdf

Pierre Mathon

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25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 12:18
À la fête de Bagnolet

Hier c'était la fête de Bagnolet. Oh, ce n'est plus ce que c'était, mais bon, le gosses ont l'air de bien s'amuser et on y rencontre des amiEs.

Quelques photos …

Pierre Mathon

 

À la fête de Bagnolet
À la fête de Bagnolet
À la fête de Bagnolet
À la fête de Bagnolet
À la fête de Bagnolet
À la fête de Bagnolet
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