« Romainville le 6 juillet 2017
Propos du père François
J’ai même retardé mes vacances pour ça.
J’assistais donc, hier soir, au Palais des Fêtes de notre village à la réunion organisée par le Syctom sur le projet d’incinération au Bas Pays.
Je n’entends pas grand chose.
Je ne suis pas un technicien (c’est un euphémisme, dirait l’autre rigolo).
Il faisait une chaleur à crever.
Bref, je préfère laisser mes amis d’Arivem (que SW qualifiait de malades mentaux, de « paranos ») porter un jugement valable sur cette réunion.
Je me contenterai de quelques appréciations qui ne portent pas sur le fond.
A propos de ce fond, je crois que l’on s’est bien gardé de l’aborder.
Le nouveau président du Syctom m’a l’air d’un marchand de sable, habile à endormir un auditoire.
Il vous prend des petits airs protecteurs.
Son meneur de jeu a l’art de couper la parole aux intervenants.
Le déroulement des opérations qu’il a annoncé a tout l’air d’une embrouille :
Des « ateliers », pour lesquels il faut s’inscrire d’avance et dont le nombre des participants est limité à 30.
De qui se moque t’il ?
Ne sait-il pas que l’accès à une réunion publique ne doit pas être limité ?
Nous avons fait, pour cette raison annuler la réunion qui décida la gestion de l’eau de notre communauté par Veolia.
Manifestement, la leçon de l’annulation de la méthanisation a été retenue, et l’on a mis au point des mesures pour éviter que la vox populi ne recommence à se faire entendre et n’empêche nos technocrates d’arriver à leurs fins.
Le président du Syctom a commencé par nous annoncer que, maire d’une commune de banlieue, il était « l’un des nôtres ».
Plaisantin !
Demandez-lui s’il y a un incinérateur à Bezons (Hervé Marseille est maire de Meudon … Ndlr)?
Bref, je fais confiance à mes amis pour mener un combat que je soutiendrai dans la faible mesure de mes moyens.
Nous exigerons et nous obtiendrons que rien ne soit entrepris sans qu’une assemblée générale ne donne son feu vert.
Vous allez me dire que notre maire mène dorénavant le combat à nos côtés.
Je vous répondrai que, par le passé, elle nous a accoutumés à tant de faussetés qu’on ne peut plus lui faire confiance.
Servons-nous d’elle mais ne la laissons surtout pas prendre le commandement des opérations.
Un assistant a pris la parole pour nous dire que, membre du Syctom, il n’y touchait pas d’indemnités.
On s’en fout.
A la tonsure qui, peu à peu, dévore le sommet de son crâne, j’ai cru reconnaître Stéphane.
Si c’était bien lui, il convient de lui rappeler que, lorsque, toute honte bue, il a accepté de se rallier à celle qu’il conchiait depuis des années, il n’a pas craché sur la moitié des indemnités du pauvre Gérald Calzettoni.
Je répète encore une fois : « quand on veut monter en haut du mât, il faut avoir le cul propre ».
Dans la salle, j’ai reconnu notre nouvelle députée et son jeune suppléant.
Ils ne trônaient pas sur le devant de la salle.
Ils étaient « parmi nous » ;
Quelque chose me dit que ce sont des gens à qui l’on peut faire confiance.
La conseillère municipale « insoumise » (j’ai du mal avec ce vocable...) a pris la parole après mon départ.
J’ai lu aujourd’hui le texte de son papier.
Il est très bon et très intéressant.
Je tiens à l’en complimenter.
Vous verrez que je finirai par me rapprocher de leur mouvement.
Tout peut arriver.
Salut à tous.
François Le Cornec »