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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 08:07
Fran « S » isco ou Fran « C » isco

Curiosité bagnoletaise, une des plaques de la rue Francisco Ferrer a été rédigée avec une orthographe douteuse : Fran « S » isco au lieu de Fran « C » isco. Depuis toutes ces années que cela dure, personne n'a songé à corriger cette énorme faute.

Nous-mêmes, consacrant un article il y a quelques années avons lu automatiquement « Francisco » avec un « S » à la place du « C », sans y prêter attention ...

Pour mémoire Franciso Ferrer fut un anarchiste espagnol, acteur de premier plan de la pédagogie nouvelle.

http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/article-23782321.html
http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/article-bagnolet-en-vert-rend-hommage-a-francisco-ferrer-38528342.html

La rue de Bagnolet fut nommée Francisco Ferrer en son honneur en 1928 en lieu et place de la rue des Petits Champs qui fut nommée ainsi en 1846, en remplacement de la rue des Bons enfants (nommée ainsi depuis 1824),

(Source Marcel Picard « Bagnolet dans l'histoire »)

Il est mort, fusillé, en octobre 1909*.

Pierre Mathon

 

* « Il demande à être fusillé debout, face au peloton, sans bandeau sur les yeux. Les officiers exigent qu'on lui mette un bandeau.

Avant que ne claque la fusillade, Francisco Ferrer, d'une voie forte, lance aux soldats du peloton : « Mes enfants, vous n'y pouvez rien, visez bien. Je suis innocent. Vive l'École Moderne. » »

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16 juillet 2017 7 16 /07 /juillet /2017 19:28
Place du « Veld'hiv » ou place de la « RAFLE du Veld'hiv »

Aujourd'hui, nous célébrons le 75ème anniversaire de la rafle du Veld'hiv, en mémoire des Juifs persécutés et exterminés au cours de la période où la France collaborait avec les Nazis. Nous le faisons à un moment où l'antisémitisme est toujours présent dans nos villes.

Qu'il me soit permis – à cette occasion - de rappeler que la place des Lilas, est destinée à commémorer la la RAFLE du Vel d'hiv. en juillet 1942 et non le Vel d'hiv' qui était une enceinte sportive où se sont illustrés notamment les coureurs cyclistes qui participaient aux six-jours …

La RAFLE, c'est autre chose.

Quant à la présence – déplacée - à la cérémonie nationale du responsable, invité par Macron, après Poutine et Trump, d'un État qui poursuit les colonisations, Macron voudrait que se perpétue la confusion entre Israéliens et Juifs, qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Après tout, c'est un choix ...

Pierre Mathon

 

Place du « Veld'hiv » ou place de la « RAFLE du Veld'hiv »
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6 juillet 2017 4 06 /07 /juillet /2017 20:37
Simone Veil

Simone Veil est entrée dans l'Histoire en incarnant la conquête par et pour les femmes du droit à l'avortement. Elle a su défendre la mémoire de la Shoah et porté haut l'idée européenne.

J'ai signé pour qu'elle repose au Panthéon.

Pour autant je me souviens aussi qu'elle fut une femme politique de droite. Je me souviens du combat féministe pour gagner le droit à l'avortement et que la loi sur l'avortement est passée au Parlement grâce aux votes des députéEs de gauche.

Pierre Mathon

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17 juin 2017 6 17 /06 /juin /2017 15:34
Assassinat de Maurice Audin. Des personnalités écrivent à Macron pour réclamer « la vérité historique »

Lu dans l'Humanité.fr :

« Une quarantaine de personnalités ont appelé à faire "la vérité historique" sur l'"assassinat" de Maurice Audin, dans une lettre à Emmanuel Macron à l'occasion des 60 ans de la mort du jeune mathématicien communiste disparu à Alger en juin 1957.

Après l' « Appel des douze » en 2000, condamnant la torture commise durant la guerre d'Algérie, et l'"Appel des 171" en 2014, une lettre au président de la République, datée de vendredi et rendue publique samedi, est signée notamment par le sociologue Edgar Morin, les écrivains Mathias Enard et Jérôme Ferrari, l'ancien ministre Pierre Joxe, l'avocat Jean-Pierre Mignard, les historiens Gilles Manceron et Benjamin Stora et le mathématicien Cédric Villani, candidat REM dans l'Essonne.

« Jusqu'en 2014, la version officielle, à laquelle personne ne portait crédit, était qu'il s'était évadé », soulignent les signataires. « Le 18 juin 2014, M. François Hollande, votre prédécesseur », avait affirmé que « M. Audin ne s'(était) pas évadé » mais était « mort durant sa détention », rappellent-ils. Mais ni les documents ni les témoignages permettant d' « infirmer la thèse de l'évasion » et évoqués par l'ex-chef de l'Etat « n'ont été révélés », regrettent ces personnalités.

« A l'occasion de ce triste soixantième anniversaire, la vérité historique relative à cet assassinat doit enfin être connue », écrivent-ils à Emmanuelle Macron, lui rappelant sa promesse de prendre « des actes forts sur cette période de notre histoire ».

Arrêté à son domicile à Alger le 11 juin 1957 en présence de sa femme par des parachutistes, Maurice Audin, 25 ans, est soupçonné d'héberger des membres de la cellule armée du Parti communiste algérien. Il est torturé à plusieurs reprises dans une villa d'El Biar, un des quartiers d'Alger, en compagnie d'Henri Alleg, futur auteur de « La Question », livre dénonçant la torture. Dix jours plus tard, Josette Audin apprend officiellement que son mari s'est évadé lors d'un transfert.

Dans « La vérité sur la mort de Maurice Audin » (Equateurs), paru en janvier 2014, le journaliste Jean-Charles Deniau concluait que Maurice Audin avait été tué par un sous-officier français sur ordre du général Jacques Massu, patron de la 10e division parachutiste (DP) pendant la bataille d'Alger. Un ordre répercuté par Paul Aussaresses, alors officier de renseignements au 1er régiment de chasseurs parachutistes (RCP), l'un des quatre régiments de la 10e DP.

 

Monsieur Emmanuel Macron
Président de la République
Palais de l’Élysée
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

 

Objet : la « disparition » de Maurice Audin

le 26 mai 2017

Monsieur le Président,

Dans la nuit du 11 au 12 juin 1957, il y aura juste soixante ans dans quelques jours, Maurice Audin, jeune mathématicien membre du Parti communiste algérien, était arrêté à Alger par une unité de parachutistes. Il disparaîtra à jamais. Jusqu’en 2014, la version officielle, à laquelle personne ne portait crédit, était qu’il s’était évadé.

Le 18 juin 2014, M. François Hollande, votre prédécesseur, a publié un communiqué déclarant : « Mais les documents et les témoignages dont nous disposons aujourd’hui sont suffisamment nombreux et concordants pour infirmer la thèse de l’évasion qui avait été avancée à l’époque. M. Audin ne s’est pas évadé. Il est mort durant sa détention. » Depuis cette déclaration (évoquée la veille devant son épouse Josette Audin, reçue à l’Élysée), ni ces documents ni ces témoignages ainsi évoqués, pourtant concordants et nombreux selon ce communiqué, n’ont été révélés.

En mars 2014, un appel signé de 171 personnalités et publié par les quotidiens L’Humanité et Mediapart, que nous vous joignons, a demandé qu’il soit enfin dit la vérité sur cette affaire.

De nombreuses questions se posent. Un livre paru en janvier 2014 a fait état de confidences tardives du général Paul Aussaresses peu avant sa mort évoquant un ordre d’assassinat donné par le général Jacques Massu. Qu’en est-il ? Dans ce cas, y a-t-il eu des échanges à ce sujet avec le ministre résidant Robert Lacoste, le commandant en chef de l’armée en Algérie Raoul Salan et certains autres ministres ?

Nous pensons qu’à l’occasion de ce triste soixantième anniversaire, la vérité historique relative à cet assassinat doit enfin être connue. Le 5 mai, devant la rédaction de Mediapart, vous avez déclaré : « De fait, je prendrai des actes forts sur cette période de notre histoire… » Nous pensons donc qu’à cette occasion, en recevant Josette Audin ou en vous exprimant lors des commémorations qui auront lieu à cette occasion, vous pourriez ainsi concrétiser cet engagement.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre haute considération.

 

Alban Liechti, Agir contre le colonialisme aujourd’hui (ACCA),

Charles Silvestre, Société des Amis de l’Humanité, coordinateur de l’Appel des douze — Henri Alleg, Josette Audin, Simone de Bollardière, Nicole Dreyfus, Noël Favrelière, Gisèle Halimi, Alban Liechti, Madeleine Rebérioux, Laurent Schwartz, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Pierre Vidal-Naquet — du 31 octobre 2000,

Gérard Tronel, Association Maurice Audin,

Nils Anderson, éditeur,

Francis Arzalier, Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFASPA),

Raphaëlle Branche, historienne,

Didier Daeninckx, écrivain,

Pierre Daum, journaliste au Monde diplomatique,

Michel Broué, mathématicien,

Laurence De Cock, historienne,

Alain Desjardin, Association des anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4ACG),

Mathias Enard, écrivain,

Jérôme Ferrari, écrivain,

François Gèze, éditeur, La Découverte,

Mehdi Lallaoui, Au Nom de la Mémoire,

Renée Le Mignot, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP),

Gilles Manceron, historien, Ligue des droits de l’Homme,

Olivier Mongin, directeur de la revue Esprit,

Michel Parfenov, éditeur, Actes Sud,

Claude Pennetier, chercheur CNRS, directeur du Maitron,

Edwy Plenel, directeur de Mediapart,

Henri Pouillot, Sortir du colonialisme,

Jacques Pradel, Association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis (ANPNPA),

Alain Ruscio, historien,

Bernard Stephan, directeur de la rédaction de Témoignage Chrétien,

Benjamin Stora, historien,

Raphaël Vahé, Association républicaine des anciens combattants (ARAC),

Françoise Vergès, politologue et historienne,

Cédric Villani, mathématicien, président du jury du Prix Maurice Audin. »

 

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16 juin 2017 5 16 /06 /juin /2017 09:19
33 ans après, le petit Grégory bouge encore

« Je vous parle d'un temps

que les moins de 20 ans

ne peuvent pas connaître »

Il y a 33 ans, un horrible crime, une enquête bâclée, un huis clos familial élargi, la jalousie, la vengeance …

Et en plus une écrivaine (Marguerite Duras) désignant la mère, osant dans une tribune parue dans Libé « coupable, forcément coupable » …

Tous les ingrédients étaient réunis pour en faire un « must ».

Et voici que 33 ans après, l'affaire rebondit ! Bon, heureusement qu'il y a ça, sinon qu'est-ce qu'on se fait ch... dans ce monde de brutes ...

 

Pierre Mathon

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25 mai 2017 4 25 /05 /mai /2017 10:15
​​​​​​​Il y a 146 ans « Commun, Commune »* : « la semaine sanglante »

Du 21 au 28 mai 1871, les troupes « versaillaises » de Thiers ont massacré la Commune de Paris. On a appelé ça « la semaine sanglante »**

Hérodote.net :

« Fin sanglante de la Commune

Le 28 mai 1871, au terme d'une Semaine sanglante, la Commune de Paris n'existe plus...
Dix semaines plus tôt, le 18 mars, des Parisiens humiliés par la défaite de leur pays face aux Prussiens, s'en étaient pris aux troupes gouvernementales. Le chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, avait déserté sur le champ Paris pour Versailles. Un mouvement insurrectionnel improvisé avait alors assumé le pouvoir dans la capitale sous le nom de «Commune de Paris».

 

Mais dès la signature du traité de paix avec l'Allemagne, le 10 mai, Adolphe Thiers obtient de l'occupant prussien la libération anticipée de 60.000 soldats. Il lance aussitôt contre la capitale 130.000 hommes, dont les anciens prisonniers et beaucoup des campagnards recrutés et formés à la hâte.

L'assaut commence le 21 mai, dans le quartier du Point du Jour, à Boulogne.

 Les Versaillais ont en face d'eux une dizaine de milliers de fédérés déterminés.

Ils doivent conquérir les barricades l'une après l'autre. Les combats de rue feront au total 4.000 tués (877 du côté des troupes versaillaises).

S'ajoutent à ce bilan les victimes de la répression car, à l'arrière, des liquidateurs tuent méthodiquement les suspects. Une vingtaine de «cours prévôtales» jugent hâtivement les hommes et les femmes pris les armes à la main et les font fusiller sur place.

Les Communards ripostent en faisant fusiller environ 80 otages. Ils allument aussi des foyers d'incendie. Du fait de ceux-ci et des bombardements, plusieux monuments illustres partent en fumée. Parmi eux le palais des Tuileries, le palais de Justice gothique, l'Hôtel de Ville hérité de la Renaissance, le Palais-Royal et le palais d'Orsay...

Le bilan total de la Semaine sanglante est d'environ 20.000 victimes, sans compter 38.000 arrestations. C'est à peu près autant que la guillotine sous la Révolution.

À cela s'ajoutent les sanctions judiciaires. Les tribunaux prononceront jusqu'en 1877 un total d'environ 50.000 jugements. Il y aura quelques condamnations à mort et près de 10.000 déportations (parmi les déportées qui rejoindront les bagnes de Nouvelle-Calédonie figure une célèbre institutrice révolutionnaire, Louise Michel). L'amnistie (pardon et oubli) ne viendra qu'en 1879 et 1880. »

Pierre Mathon

* Allusion à la chanson, chantée par Jean Ferrat
dont voici les paroles :
« Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis en chantier
Ils se levèrent pour la Commune
En écoutant chanter Pottier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils faisaient vivre la Commune
En écoutant chanter Clément

C'étaient des ferronniers
Aux enseignes fragiles
C'étaient des menuisiers
Aux cent coups de rabots
Pour défendre Paris
Ils se firent mobiles
C'étaient des forgerons
Devenus des moblots

Il y a cent ans commun commune
Comme artisans et ouvriers
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Pottier
Il y a cent ans commun commune
Comme ouvriers et artisans
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Clément

Devenus des soldats
Aux consciences civiles
C'étaient des fédérés
Qui plantaient un drapeau
Disputant l'avenir
Aux pavés de la ville
C'étaient des forgerons
Devenus des héros

Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis au charnier
Ils voyaient mourir la Commune
Ah ! Laissez-moi chanter Pottier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils s'éteignaient pour la Commune
Écoute bien chanter Clément »

** La semaine sanglante, paroles de Jean-Baptiste Clément :
« Sauf des mouchards et des gendarmes,

On ne voit plus par les chemins,
Que des vieillards tristes en larmes,
Des veuves et des orphelins.
Paris suinte la misère,
Les heureux mêmes sont tremblants.
La mode est aux conseils de guerre,
Et les pavés sont tout sanglants.
Refrain
Oui mais !
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare ! à la revanche
Quand tous les pauvres s’y mettront.
Quand tous les pauvres s’y mettront

Les journaux de l'ex-préfecture
Les flibustiers, les gens tarés,
Les parvenus par l'aventure,
Les complaisants, les décorés
Gens de Bourse et de coin de rues,
Amants de filles au rebut,
Grouillent comme un tas de verrues,
Sur les cadavres des vaincus.
Refrain

On traque, on enchaîne, on fusille
Tous ceux qu’on ramasse au hasard.
La mère à côté de sa fille,
L'enfant dans les bras du vieillard.
Les châtiments du drapeau rouge
Sont remplacés par la terreur
De tous les chenapans de bouges,
Valets de rois et d'empereurs.
Refrain

Nous voilà rendus aux jésuites
Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup.
Il va pleuvoir des eaux bénites,
Les troncs vont faire un argent fou.
Dès demain, en réjouissance
Et Saint-Eustache et l’Opéra
Vont se refaire concurrence,
Et le bagne se peuplera.
Refrain

Demain les manons, les lorettes
Et les dames des beaux faubourgs
Porteront sur leurs collerettes
Des chassepots et des tambours
On mettra tout au tricolore,
Les plats du jour et les rubans,
Pendant que le héros Pandore
Fera fusiller nos enfants.
Refrain

Demain les gens de la police
Refleuriront sur le trottoir,
Fiers de leurs états de service,
Et le pistolet en sautoir.
Sans pain, sans travail et sans armes,
Nous allons être gouvernés
Par des mouchards et des gendarmes,
Des sabre-peuple et des curés.
Refrain
Le peuple au collier de misère
Sera-t-il donc toujours rivé ?
Jusques à quand les gens de guerre
Tiendront-ils le haut du pavé ?
Jusques à quand la Sainte Clique
Nous croira-t-elle un vil bétail ?
À quand enfin la République
De la Justice et du Travail ?

Refrain
 »

 

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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 18:31
Stains : oui la guerre d’Algérie était une guerre coloniale

Ça devait arriver depuis le temps où les commémorations de la guerre menée en Algérie par les gouvernements français occultaient le fait qu’il s’agissait d’une guerre coloniale où de jeunes hommes avaient été envoyés au casse-pipe, mais aussi pour tuer ceux d’en face. Il a suffi que notre ami, le maire (pcf) de Stains choisisse pour la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie une affiche qui disait clairement que le vainqueur de la guerre était le peuple algérien pour que le faux consensus éclate. Non la guerre coloniale menée par la France en Algérie n’avait rien à voir avec la guerre de 39-45 …

Le parisien.fr du 18 mars :


« Stains : les anciens combattants boycottent la cérémonie du 19 mars 1962


Le drapeau brûle entre la mairie de Stains et les anciens combattants. En cause, l’affiche choisie par Stains pour illustrer la cérémonie de commémoration du 19 mars 1962. La date marque la signature du cessez-le-feu entre la France et l’Algérie dans le cadre des accords d’Evian. On y voit une foule en liesse brandissant le drapeau algérien. Cette photo a mis le feu aux poudres. Le comité stanois des anciens combattants d’Afrique du Nord, la Fnaca, se dit choqué par ce drapeau algérien qui pavoise. Il a décidé de boycotter la manifestation. Ce dimanche, ils organiseront une cérémonie parallèle, au monument aux morts à 15 h 30. Azzedine Taïbi, maire PCF de Stains a répondu dans un courrier qu’il s’inscrivait pourtant « dans une démarche apaisée » : « Cette affiche et son visuel ne sont en aucun cas choquants, puisqu’ils représentent la victoire du peuple face à l’oppression de l’Etat et celle des Français ayant combattu le colonialisme. »

leparisien.fr »

Pierre Mathon


 

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 09:00
Conférence sur le passé de Bagnolet au clos à pêches ce samedi à 14h30

Avant de devenir une commune populaire et industrielle, Bagnolet a longtemps été un gros bourg entouré de collines d’où argile et gypse étaient tirés de son sous-sol.

Dans ce village encore rural étaient cultivés principalement des fruits, des légumes puis des fleurs. L’horticulture et la culture maraîchère sont restées longtemps les activités principales de cette commune jusqu’à l’arrivée du 19ème siècle.

Ce passé agricole a laissé encore des traces dans le paysage Bagnoletais.


Le clos à pêches de Bagnolet est un témoignage de cette époque.

 

Ce samedi 11 mars 2017 à 14h30, Marc Tavernier, directeur du « château de l’étang » et responsable du service « patrimoine et archives » de la ville de Bagnolet évoquera l' histoire de cette période passée.

 

Rendez-vous donc au clos-à-pêches, au 9, rue Charles Graindorge samedi à 14h30.

Pierre Mathon

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22 février 2017 3 22 /02 /février /2017 10:14
Manouchian, l'affiche rouge il y a 73 ans

Nous empruntons de FB à Alain Jakubovicz le texte suivant … et à Dominique Bellot la vidéo suivante :

« 21 février 1944 : le Groupe Manouchian, mort pour la France

Le 21 février 1944, 23 hommes du Groupe Manouchian sont exécutés par les Nazis dans la clairière de la forteresse du Mont-Valérien. Les plus jeunes avaient 18 ans. Ils étaient espagnols, roumains, italiens, hongrois, polonais, arméniens, français. Beaucoup d’entre eux étaient juifs. Une affiche, devenue célèbre sous le nom d’Affiche Rouge, avait annoncé le drame dans toute la France, la propagande hitlérienne ayant voulu discréditer la Résistance au motif que ces noms et ces visages « pas très français » étaient susceptibles de créer de l’antipathie parmi la population. Ce fut l’inverse qui fut produit, faisant d'eux des martyrs et des modèles.

Le leader de ce groupe s’appelait Missak Manouchian. Il était arménien. Il s’était réfugié en France après le génocide perpétré par les troupes ottomanes et qui l’avait fait orphelin, en 1915, alors qu’il n’avait que 9 ans. Pour lui et ses camarades, la France n’était pas seulement un havre mais une idée, une belle idée pour laquelle ils sont morts. Pour eux, la France était même un idéal, le pays des Lumières et de 1789, le pays qui fait la guerre aux ennemis de la Liberté.

Au matin du 21 février 1944, dans une cellule de la prison de Fresnes, Missak Manouchian prend une dernière fois la plume. Il écrit ses derniers mots à Mélinée, son épouse :

"Je m'étais engagé dans l'Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous… »

Que ceux qui aujourd’hui font campagne contre l’accueil des réfugiés dans notre pays mesurent combien ils tournent le dos à notre Histoire et renient ce que nous sommes.

Missak Manouchian et ses amis, pour l’éternité, sont le visage de la France. »

Et :

« https://www.youtube.com/watch?v=6HLB_EVtJK4 »

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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 18:04
Il y a 85 ans le presse-purée est inventé … à Bagnolet
Un article du 18 février 2017de paristribune.info :

« 16 février 1932 : le brevet du presse-purée est déposé par le futur fondateur de Moulinex

En France, le presse-purée est inventé à Bagnolet, Seine-Saint-Denis (93).

L’invention du presse-légumes date en France de 1932… et en Belgique de… 1928. Il est possible que des idées soient dans l’air et qu’elles naissent à peu près à la même période dans deux pays voisins.

Presse-purée pour faire une purée lisse sans grumeaux

En France

16 février 1932 : le brevet du presse-purée est déposé par son inventeur, Jean Mantelet, petit industriel à Bagnolet en Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, après avoir voulu rendre service à sa femme. Son appareil à manivelle obtient un prix au concours Lépine avant de connaître le succès. Il crée l’entreprise Moulin Légumes. Il motorise les appareils à manivelle et lance d’autres appareils électroménagers dont le moulin à café électrique sous la marque « Moulin X » qui devient Moulinex. A l’étroit à Bagnolet, il délocalise l’entreprise à Alençon en Normandie.

La production s’arrête deux ans pendant la guerre de 1942 à 1944 et elle reprend en équipant l’armée américaine. La production atteint 30.000 appareils par jour en 1951. En 1952, Moulinex vend une centaine de millions d’appareils électroménagers dans le monde.  Jean Mantelet fonde une école d’enseignement technique en 1961 pour former ses propres techniciens. Côté en bourse en 1969, Moulinex est le fabricant n°1 du petit électroménager en France et contrôlant 85 % du marché dans les années 1970. 80.000 appareils sont fabriqués par jour par environ 11.400 salariés en 1976, répartis dans 12 usines en France et aussi 11 sites à l’étranger. En 1988, Jean Mantelet cède 28 % du capital aux employés. Il disparaît en 1991. En 2001, Moulinex dépose le bilan. La marque a été rachetée par SEB.

En Belgique

Jean Mantelet n’est pas le seul à avoir inventé un presse-légumes. Dans son édition du lundi 28 janvier 1991, le journal belge Le Soir rappelle, quelques jours après le décès de Jean Mantelet, que le brevet d’invention d’une « passoire d’action rapide pour légumes et autres comestibles » date d’un arrêté ministériel belge du 31 mars 1928 :

« Le presse-purée était commercialisé en Belgique depuis 1928, grâce à Victor Simon, décédé en 1972, et Mantelet ne gagna un procès français qu’en apportant quelques modifications de détail au « passe-vite » des Établissements Simon et Denis, qui subsistèrent jusqu’à ce que, en 1978, ces établissements d’ustensiles ménagers, dont le siège était sis aux 5-6, avenue du Centenaire, à Carnières, furent déclarés en faillite » écrivait le quotidien belge.

Sources : Alençon de A à Z, Le Soir et www.paristribune.info»

Bref, en réalité belge (preum's !) et inventé en 1928, le presse-purée « libère la femme » (selon Moulinex, version sexisto-capitaliste du féminisme) …

Pierre Mathon

Il y a 85 ans le presse-purée est inventé … à Bagnolet
Il y a 85 ans le presse-purée est inventé … à Bagnolet
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