Ça n'en finit plus, les fusillades et les voitures en feu. Les habitant.e.s de la Capsulerie ne méritent pas ça !

Lu dans leparisien.fr d'aujourd'hui :

« Bagnolet : deux voitures incendiées et sept vandalisées à la Capsulerie

N.R. - 20 avril 2018, 

Ce vendredi matin, à Bagnolet, les carcasses calcinées de deux voitures gisent encore au pied des immeubles. Vestiges d’une nuit agitée. Le feu s’est propagé à une autre voiture et sept véhicules ont aussi été vandalisés par des bris de vitres. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des riverains ont entendu une explosion. Elle faisait suite à l’embrasement d’une Citroën Picasso dans la rue qui borde la Capsulerie. Ce matin, les propriétaires ont découvert l’étendue des dégâts. L’une des épaves complètement carbonisée était stationnée sur un emplacement handicapé. Son propriétaire, un homme de 76 ans, gravement malade, est encore sous le choc : « Je m’en sers tout le temps. Je ne peux plus marcher. Je ne me déplace qu’avec ma voiture ».

Ces exactions surviennent dans un contexte très tendu dans cette cité minée par la drogue. Mercredi deux hommes avaient été blessés par balle non loin d’un bar qui borde la Capsulerie. Pour l’instant, aucun lien n’est formellement établi entre les deux événements. »

Ci dessous, le tract indigné du conseil de quartier :

« Association« Retrouvons Notre Dignité »

retrouvonsnotredignite@gmail.com

Une semaine de violences…

Que font les pouvoir publics ?

Que font le Préfet et la Police?

Que fait la Municipalité* ?

Que font les bailleurs ?

Nous venons de vivre une semaine de violences sans précédent dans notre quartier. Coup de feu sur un bar rue Robespierre dans la nuit du 9 au 10 avril faisant un blessé, coup de feu de nouveau dans la nuit de jeudi 12 au vendredi 13et impact sur les vitres du centre de Quartier et sur la porte d’entré des HLM du 17 rue de la Capsulerie. De nouveaux coups de feu le dimanche 15 avril vers le tourniquet rue Robespierre et au 3ème étage du 25 rue de la Capsulerie. Mercredi soir, le 18 avril, coups de feu au bar Métro-Bus, deux blessés. Dans la nuit du 19 au 20 avril, deux voiture incendiées rue de la Capsulerie. TROP C’EST TROP – STOP

Il est grand temps que les autorités agissent une fois pour toute. Que ce soit l’Etat, le Préfet, la municipalité ou les différents bailleurs, aucun n’est intervenu envers la population ne serais-ce que pour la rassurer. Plus personne ne veut vivre dans ce quartier que ce soit dans les logements sociaux ou les copropriétés.

Nous en avons assez de leurs discours et de leurs statistiques. L’association RND, qui est à l’initiative de la résolution au Conseil municipal sur l’implantation d’un réel commissariat de plein exercice à Bagnolet et de la brigade spécialisée de terrain, réclame une présence continue des forces de l’ordre. Nous demandons au Préfet d’agir sans demeure. Nous demandons que la Municipalité intervienne, avec l’ensemble des élus de tous horizons, pour réclamer de véritables mesures immédiates et l’implantation d’un commissariat de plein exercice sur le site de l’ex SERAP av. général de Gaulle au rez-de-chaussée. Nous demandons que les bailleurs sociaux mettent des moyens afin de sécuriser leurs parcs et interviennent auprès des autorités avec les différents acteurs.

Cette situation a assez duré.

Faut-il attendre l’embrasement du quartier ? Faut-il attendre qu’il y ait des morts ?

La peur des autorités à s’attaquer à ce problème est inexplicable. Les moyens existent mais il y a-t-il une réelle volonté de régler les problèmes d’insécurité et de trafics à Bagnolet. La peur de « l’embrasement des banlieues » ne doit pas servir d’excuse à l’inaction de l’Etat et obliger près de 3000 habitants à vivre dans la crainte, la peur et l’insécurité au milieu de règlements de compte ou de guerre des gangs SOMMES-NOUS CONDAMNES À ETRE EXCLUS DES LOIS DE LA REPUBLIQUE ?

RND, interpelle le Préfet, les élus, la Municipalité pour que dès lundi 23 avril des actions concrètes soient mises en place. Nous demandons une réunion extraordinaire du Conseil municipal pour qu’il prenne des mesures et des actions immédiates afin de rassurer la population et de sécuriser le quartier de la Capsulerie. RND avec le collectif formé par plusieurs associations (dont certains commerçants de Bagnolet, copropriétés amicales de locataires) avons interpellé le Préfet sur les problèmes de sécurité et avons demandés à être reçus rapidement.

Nous demandons aux habitants de Bagnolet et particulièrement du quartier de la Capsulerie d’intervenir, de se faire entendre auprès des autorités, des politiques, des élus, des office HLM etc.. afin de peser le plus possible pour se faire entendre face à cette insécurité.

L’association RND est à vos cotés et agit pour que le « vivre ensemble » dans notre quartier soit une réalité.

Nous vous tiendrons informés des suites et des actions à venir.

Amicale de riverains RND, 17 rue de la Capsulerie – 93170 Bagnolet

-----------------------------------------------------------------------------Bulletin d’adhésion------------------------------------------------------------------------

Nom……………………………………………………………………………………..….Prénom :…………..…………………..…………………….………………..

Adresse ………………………………………..……..………………………..……..…Ville……………….…………………………………CP…………..…………..

N° de téléphone…………………………..……..email………………………………..……………………………….montant versé…..….. don…….…. »

Pierre Mathon

*T. di Martino vient d'adresser une lettre au préfet de police ...

École Paul Langevin, courrier au maire de l'association Bagnolet Écologie

L'association Bagnolet Écologie, adhérente à France Nature Environnement, vient d'écrire au maire de Bagnolet pour obtenir la copie de l'étude technique (écrite dans les années 2000) qui démontre la nécessité de reconstruire le groupe scolaire Paul Langevin.

Copie a été adressée :
- à l'adjoint au maire aux affaires scolaires,

- à l'élu siégeant au conseil d'école
- et au Directeur Général des Services Techniques de Bagnolet

Pierre Mathon

La protestation contre les pannes répétées des ascenseurs des locataires Logirep, rue Sesto Fiorentino à Bagnolet, se coordonne. Voir l'article du parisien.fr. du 18 juillet 2017 :

(À noter que le rassemblement a eu lieu devant la céramique réalisée pour l'anniversaire de la révolution de 1789 par des enfants de Bagnolet, sous la direction de Jacques Tissinier : voir photo)

Les membres de l’association de parents Ensemble pour les enfants de Bagnolet (EEB), en lutte contre les pannes d’ascenseurs dans le quartier de la Capsulerie, ont décidé de rejoindre lundi soir le collectif de Bobigny Plus jamais sans ascenseur. Cette structure, née il y a un an à Bobigny, a lancé en mars dernier une pétition qui a déjà recueilli 32 000 signatures à travers la France.

L’objectif pour l’EEB, pouvoir faire appel à l’avocat du collectif « dans l’optique d’attaquer sur un plan juridique le bailleur Logirep », explique Fatima Ouassak, la présidente de l’EEB, qui réclame « le remboursement des charges ascenseurs ainsi que leur remplacement par des appareils neufs ». Avant d’engager une action judiciaire, le collectif, fort de cette nouvelle union, souhaite privilégier la voie du dialogue et demande à rencontrer le bailleur dans le courant du mois d’août.

  leparisien.fr »

Rappelons que la nouvelle municipalité a repris sous couvert d'une légère dédensification et d'un jury architectural, le projet initial de Coffim concocté sous Everbecq : il y aura donc des barres habitées au dessus de l'autoroute au lieu de tours.

Rappelons également que les groupes d'opposition de gauche (pc, parti de gauche, eelv) avaient travaillé avec les associations à un amendement d'emplacement réservé pour agrandissement du parc. Lors du vote de modification du PLU, en décembre 2015, la municipalité actuelle a repoussé cette proposition qui aurait permis d'élargir l'entrée du parc, de faire venir la verdure vers la gare routière et de ramener à la raison les exigences financières de la foncière Sérap … qui, favorisées par la permissivité du PLU poussent à l'hyperdensification.

Bref, le chantier coffim sur l'immeuble de la sérap en face de la gare routière ratp est parti. Dans les souliers d'Everbecq, c'est un pas de plus vers la bétonnisation - irrémédiable* – de notre ville.

Pierre Mathon
 

* irrémédiable au sens où nos enfants ne pourront rien y faire : on n'a jamais vu des espaces verts se tailler une place au détriment du béton déjà coulé ...

Dans les bureaux Carnot, l'entreprise Saft est partie, mais celle qui la remplace tarde à arriver. « Le Comptoir de Sa Seignerie Gauthier », qui devait - au rez de chaussée de l'immeuble Philia - selon l'adjoint - être un commerce de proximité est en réalité un commerce de gros !

La mairie ne reparle plus du déménagement du centre de santé vers le rez de chaussée de Sérap-Coffim et l'immeuble Véolia est toujours vide. Ah, quand même, les travaux de Mister Bed sont terminés.

Si le café-restaurant « Le Carnot » est toujours fermé, « Le Village » - à l'entrée de la rue historique - a pris crânement à bras le corps son rôle d'animation du centre ville.

Un peu plus loin, le camion qui faisait du poulet grillé a disparu, « Direct sports » - à côté de Babou – s'en va …

Quant au projet immobilier Sérap-Coffim, à part les travaux - en cours - de rénovation du parking, on ne voit pas le démarrage du chantier mirifique ...

La construction de 'immeuble Batiterre au bas de l'avenue Adelaïde Lahaye se traîne aussi.

Bref, tout cela ne respire pas (c'est une façon de parler … nous sommes soit sous l'échangeur soit tout à côté) la pleine forme.

À la semaine prochaine.

Pierre Mathon