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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 13:38
« Montreuil : une année d’errance pour les familles Roms de la Boissière »
Lu ce 10 août 2017 dans leparisien.fr sous la plume d'Elsa Marnette :

« Montreuil : une année d’errance pour les familles Roms de la Boissière

Evacués du campement en juillet 2016, ces familles sont revenues dans la commune après avoir vécu un peu partout en Ile-de-France.

En un an, elles ont parcouru des milliers de kilomètres pour revenir à trois kilomètres du lieu de leur expulsion. Les 13 familles Roms qui avaient dû quitter leur campement du boulevard de la Boissière à Montreuil, au petit matin du 28 juillet 2016, vivent désormais le long du cimetière de l’avenue Jean-Moulin. Elles s’y sont installées au printemps mais ont entre-temps vécu sur la place devant la mairie, dans des hôtels disséminés en Ile-de-France, en Roumanie… avant de revenir à Montreuil, toujours, où elles étaient arrivées en 2010.

« C’est pire qu’avant parce qu’on vit dans des voitures. On dort à sept personnes dedans, depuis plusieurs mois, décrit Elisabeta qui fait la manche non loin de la mairie. Le froid va arriver, on se sent pas de continuer comme ça. » « A la Boissière, ils avaient la possibilité de donner le bain, de faire la cuisine, de laisser les enfants aller à l’école », traduit ensuite Liliana Hristache, présidente de l’association Roms Réussite, qui suit ces familles depuis 2014.

Fin juillet 2016, l’expulsion de ces 50 personnes avait déclenché une vague de soutien parmi les associations et les voisins du campement. Le 13 août, une lettre signée de 167 personnalités de la culture, comme Tony Gatlif, Agnès Jaoui, Annie Ernaux, avait été envoyée aux collectivités et aux ministères pour dénoncer une « situation d’extrême urgence ». Mi-septembre, puis en novembre, des propositions de relogement leur avaient été faites dans des hôtels par la préfecture. Peu d’entre eux y étaient restés.

« Certains soutiens n’ont pas compris, ça ne leur a pas plu. Mais sans argent, tu ne peux pas vivre à l’hôtel. Là-bas, tu ne peux pas te faire à manger », défend Liliana Hristache, qui comprend malgré tout la position de certains : « Quand tu vois que les choses n’avancent pas, ça peut faire baisser les bras. Moi aussi j’ai un peu perdu espoir. Pourtant, tout le monde est intervenu, on a fait remonter au niveau national, on a fait le nécessaire. » Elle voudrait voir la ville mettre un terrain à disposition des familles.

Le 20 juillet dernier, sur 21 habitants de l’avenue Jean-Moulin présents au moment du contrôle de police, 15 ont reçu une obligation de quitter le territoire et un autre a été interpellé parce qu’ils ne répondaient pas aux règles du droit au séjour (justifier des ressources ou d’un parcours d’insertion ou vivre en France depuis moins de trois mois). Les soutiens des familles espèrent malgré tout scolariser les cinq à dix enfants présents sur le campement à la prochaine rentrée.

  leparisien.fr »

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3 août 2017 4 03 /08 /août /2017 12:00
Mon opinion sur la candidature d'Anina Ciucu au Sénat
Défenseur de la cause des Roms, je me sens obligé de dire un mot sur la candidature au Sénat d'Anina Ciucu, poussée par la sénatrice sortante « eelv-en marche » Aline Archimbaud. Le voici : Rom ou pas Rom, il y a des principes de base à respecter. Dans ce cadre, je m'oppose au clientélisme et à l'arrivisme. C'est quoi au fait son programme à part être Rom et vouloir être sénatrice ?

L'article du parisien.fr du 2 août :

« Des bidonvilles au Sénat, les combats d’Anina Ciuciu

À 27 ans, l’élève avocate rom et française espère être en position éligible sur une liste aux sénatoriales.

Elle ne veut pas être la rom de service. « Je sais qu’on va me ramener à ça et prétendre que je veux être la sénatrice des roms mais c’est faux, si je suis fière de mon identité multiple, les valeurs et la vision d'avenir que je veux porter au travers de cette candidature sont bien plus larges qu'une vision purement communautaire » recadre Anina Ciuciu. Tzigane, elle l’est et le reste*, mais elle est aussi jeune, française, élève avocate issue des milieux populaires : trois enjeux majeurs du renouvellement politiques, disent les signataires d’un appel paraphé par plus de 150 personnes, grands électeurs, élus ou militants, universitaires...

C'est Aline Archimbaud, sénatrice sortante UDE (Union des démocrates et des écologistes), qui a proposé sa candidature. Anina Ciuciu est arrivée en France en 1997, à 7 ans, après avoir fait l'expérience de la mendicité en Italie avec sa famille. «On est arrivé à Bourg-en-Bresse, on vivait dans un camion aménagé, avec mes parents, et nous étions sous le coup d’une OQTF (obligation à quitter le territoire » rappelle Anina Ciuciu, 2e de quatre filles. Ses parents, comptable et aide-soignante avaient fui la Roumanie pour trouver un endroit où la devise liberté, égalité, fraternité ferait sens.

«C’est grâce à l’école que j’ai pu m’en sortir »

En 1999, lorsque sa mère fait la manche avec ses filles, sur le marché, c’est une institutrice qui leur tend la main. Madame Jacqueline, comme la famille Ciuciu l’appelle toujours, connaît bien la Roumanie, et choisit d’aider la famille dans ses démarches, se prend d’affection pour ceux qui sont aujourd’hui encore des amis.

« Toute petite déjà, Anina ne supportait pas les injustices, je lui disais en rigolant, toi tu deviendras avocate ! » sourit l’institutrice à la retraite. Pour elle, rien d’étonnant à ce qu’Anina se lance en politique. «Mais pas pour y faire carrière, pour défendre ses idées », ajoute l’institutrice à la retraite.

«C’est grâce à l’école que j’ai pu m’en sortir, et maintenant je veux défendre la voix des plus faibles, insiste Anina Ciuciu, en faisant tenir la promesse fondatrice de la République pour tous les enfants, qu’ils vivent dans les quartiers populaires, à Calais ou en campagne, en bidonvilles, en famille ou isolés », résume la jeune juriste. Elle vit dans une chambre étudiante à Paris mais passe la majeur partie de son temps libre à militer en Seine-Saint-Denis, notamment au sein du « mouvement du 16 mai », en référence au 16 mai 1944, date de l’insurrection de tsiganes face aux nazis à Auschwitz.

Les compromis n’ont pas l’air d’être sa tasse de thé. Nommée conseillère honorifique sur la question rom auprès du premier ministre roumain Victor Ponta, en 2014, elle démissionne au bout de six mois. «Ça m’éloignait trop du terrain et je n’avais pas de marge de manoeuvre », justifie Anina Ciuciu.

Saura-t-elle convaincre les partis de lui faire une place sur une liste, en position éligible ? Pour EELV 93, « ça n’est pas d’actualité ». Au PS, la liste a déjà été votée par les militants et les positions éligibles sont réservées. Cela n’est pas non plus envisagé au PC, où la sénatrice sortante Eliane Assassi se représente. A moins qu’Anina Ciuciu ne constitue sa propre liste. «Rien n’est décidé, réagit Anina Ciuciu, mais nous y réfléchissons au regard de l’augmentation du nombre de soutiens. »

* « Je suis tzigane et je le reste », avec Frédéric Veille - 2013, City Éditions.

Sénatoriales mode d’emploi

Les sénateurs, âgés de 24 ans minimum, sont élus pour une période de six ans par des grands électeurs c’est-à-dire les conseillers départementaux, régionaux et municipaux, les députés et sénateurs. En Seine-Saint-Denis, il y a 2 074 grands électeurs pour élire six sénateurs. Pour l’emporter - il n’y aura qu’un tour, le 24 septembre - il faut obtenir la majorité absolue, soit plus de 345 voix sinon il faut obtenir la plus forte moyenne.

 Carole Sterle leparisien.fr »

Pierre Mathon 

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28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 09:42
Les écrits racistes anti-Roms du groupe des éluEs de droite de Bagnolet dans Le Parisien
Le parisien.fr traite ce 27 juin des écrits racistes anti-Roms du groupe des éluEs de droite de Bagnole.t
Rappel cette tribune* est parue dans le Bulletin municipal de Bagnolet de juin et asuscité de nombreuses condamnations à commencer par celle de la Ligue des Droits de l'Homme...
Lu donc, ce 27 juin, pour information :

«Armés de fausses cannes, ils partent sans payer» : les propos d'un élu LR sur les Roms font scandale

Elsa Marnette

« À Gallieni et ailleurs dans la ville, les Roms, bulgares ou autres occupent les trottoirs et armés de leurs fausses cannes partent sans payer leur ticket mendier dans Paris et dépouiller franciliens ou étrangers qui se trouvent à leur portée. » Les propos d'un élu LR de Seine-Saint-Denis font un tollé. 

Ce ne sont que quelques lignes au milieu d’une longue tribune, mais elles n’ont pas échappé à la Ligue des droits de l’homme (LDH). L’antenne des Lilas-Bagnolet (Seine-Saint-Denis) vient de réagir aux propos tenus par les élus Les Républicains/UDI dans le dernier numéro du magazine municipal Bajomag. 

 

En l’occurrence, le conseiller municipal d’opposition LR, Jacques Nio, y écrit : «À Gallieni et ailleurs dans la ville, les Roms, bulgares ou autres occupent les trottoirs et armés de leurs fausses cannes partent sans payer leur ticket mendier dans Paris et dépouiller franciliens ou étrangers qui se trouvent à leur portée.»

 

Des «propos racistes», selon la LDH qui envisage de porter plainte : «Ils traitent les Roms comme un groupe homogène de personnes, uniformément délinquantes. Pour ces élus, qu’importe ce que chaque Rom peut réellement entreprendre ou vivre sur notre territoire : en tant que Rom, il est catalogué comme un détrousseur de Franciliens et d’étrangers.»

 

«Je n’ai fait qu’écrire ce que je vois tous les matins en allant au travail»

 

L’autre élue du groupe LR/UDI s’est rapidement fendue d’un courrier pour «récuser ces écrits» et pour «s’associer à la colère de la LDH». «Je vous réaffirme mon sentiment profond qu’aucun problème relatif à Bagnolet ne peut justifier la stigmatisation d’une population, quelle qu’elle soit», écrit Françoise Vavoulis à ses collègues élus.(Visiblement, même à deux, ils -elles ne se relisent pas … Ndlr)


Jacques Nio s’est finalement excusé ce lundi soir pour ces propos qu’il juge désormais «excessifs et maladroits». En fin de semaine dernière, il se défendait pourtant : «Je n’ai fait qu’écrire ce que je vois tous les matins en allant au travail. C’est juste une description, il n’y a pas de stigmatisation de qui que ce soit. D’ailleurs, j’écris et autres

 

Il devrait recevoir dans la semaine «un courrier de rappel à l’ordre» du maire. La municipalité précise que «la loi impose qu’on ne touche à rien dans la manière dont les élus s’expriment».

  leparisien.fr »

Pierre Mathon

*
http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2017/06/propos-indignes-anti-roms-de-la-droite-bagnoletaise.html

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22 juin 2017 4 22 /06 /juin /2017 14:28
Propos indignes anti-roms de la droite bagnoletaise

La Ligue des Droits de l'Homme des Lilas-Bagnolet relève À JUSTE TITRE, dans un communiqué du 21 juin 2017*, les propos racistes anti-Roms contenus dans la tribune des éluEs pr et udi du dernier bulletin municipal de Bagnolet.


Nous partageons les termes de ce communiqué.

Cela nous rappelle - en d'autres temps - les propos haineux des opposants au projet d'hébergement-insertion des Roms bulgares, originaires de la ville bulgare de Targovitshté que je conduisais – comme maire-adjoint Vert - à Bagnolet dans les années 2004-2007.

Comme le souligne
en conclusion la LDH, le rôle des éluEs de la République est de faire en sorte que la situation des Roms soit améliorée.

Pierre Mathon
 

* LDH-Tribune BajoMag juin LRUDI Bagnolet Les Lilas.jpg

Propos indignes anti-roms de la droite bagnoletaise
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13 avril 2017 4 13 /04 /avril /2017 18:12
Samedi 22 avril à Montreuil c'est la fête aux Roms de 16h30 à 22 heures

Ce qu'en dit notre amie Jeanne de Montreuil :

« Samedi 22 avril, de 16h30 à 22h, vous êtes invités à une grande Fête Tom au Cirque Aliboron 85 rue Pierre de Montreuil, organisée par l'association Rom Réussite.
Cela sera une occasion de mettre en pleine lumière l'existence d'une communauté rom sur notre territoire.
Où en sommes nous dans les rapports avec les pouvoirs publics ? Pourquoi les bidonvilles ne se résorbent-ils pas ? Et quelles sont, sur les villes de notre département, les situations locales ?
Nous souhaitons échanger sur tout cela... mais aussi écouter la musique, danser, dîner : une fête, quoi ! »

Au samedi 22, donc.

Pierre Mathon

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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 20:01
Le projet Roms à Gallieni-Bagnolet

Le projet Roms à Gallieni-Bagnolet

Est-ce ainsi que les êtres humains vivent ? Que faire entre les familles qui campent dans cet endroit inapproprié et les demandes des riverains. Nous avons fait des choses il y a plus de 10 ans à Bagnolet lorsque nous étions aux responsabilités municipales à Bagnolet pour permettre à 80 Roms d'être hébergés et de s'insérer. Nous demandons que les éluEs au pouvoir local aillent aussi dans ce sens. Sans mettre forcément en œuvre un telle démarche, beaucoup peut être fait pour qu'au moins, les déchets puissent être traités et aussi, pour assurer à ces gens la stabilité qui leur ouvrira des possibilités en matière d'éducation des enfants, de formation  et d'emplois.

Là, nous vous informons de l'article d'Hélène Haus dans le parisien.fr du 17 mars 2017 consacré à ce bidonville de Bondy :

 

« Bondy : la maire rencontre les habitants excédés par le campement rom

La réunion s’est déroulée sur le trottoir, avenue de Rosny, à quelques dizaines de mètres seulement du campement où sont installées une quarantaine de familles Roms. Vendredi en fin d’après-midi, Sylvine Thomassin, la maire (PS) de Bondy a rencontré les habitants de ce quartier pavillonnaire qui réclament depuis plusieurs semaines l’évacuation du bidonville qui pousse depuis le mois de janvier en face de chez eux, sous l’A86. « On n’en peut plus ! Les Roms font du bruit, abandonnent leurs ordures sur le trottoir… Leurs voitures sont garées n’importe comment. Ils ont même agressé des résidents du quartier », ont accusé des riverains, implorant l’édile d’agir.

« Je comprends votre agacement. Cela prend du temps, car le terrain appartient à l’Etat, mais les autorités vont intervenir », a tenté de pondérer l’élue, tandis que le ton des échanges s’envenimait. Le 22 février, Sylvine Thomassin a ainsi signé un arrêté municipal constatant le danger du campement et demandant le recours à la force publique pour évacuer le site. « Il y a des bombonnes de gaz sur le bidonville, les familles font des feux dont les fumées remontent sur l’autoroute et gênent les automobilistes », s’inquiète la maire, qui a annoncé aux riverains vendredi qu’une évacuation devrait avoir lieu sous huit jours. Le terrain devrait ensuite être grillagé pour empêcher les familles de revenir. « J’espère que la municipalité va tenir sa promesse, car si ça continue comme ça, on va voter FN dans le quartier aux présidentielles ! », ont prévenu plusieurs habitants.


L’édile partie, le ton est ensuite monté entre les riverains et les associations qui interviennent dans le campement. « Vous croyez que ça leur plaît de vivre ici, dehors ? Ils n’ont pas le choix ! Avant, j’étais comme eux. Mais j’ai pu trouver une formation et un travail en restant au même endroit assez longtemps. Si on expulse ces familles en permanence, elles n’ont rien le temps de construire », s’est émue Lenissa, une des membres d’ASET 93, qui œuvre pour la scolarisation des enfants roms. « Il ne faut pas oublier l’humain dans cette affaire », insiste également Sylvine Thomassin, dont le cabinet doit rencontrer lundi des équipes de la Ligue des droits de l’Homme pour parler notamment de la scolarisation des enfants du bidonville.

leparisien.fr »

Pierre Mathon

 

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30 décembre 2016 5 30 /12 /décembre /2016 17:56
À propos de l'expo-photos en mairie de Bagnolet sur les Roms

Nous sortons de la visite de l'exposition des photos dans l'Hôtel de ville de Bagnolet d'Alain Keler avec l'association « Médecins du Monde » sur les « Roms, parias en l'Europe ».

Quelques remarques :

1- C'est une bonne chose que l'actuelle municipalité ait organisé une exposition sur les Roms, surtout si l'on se souvient des positions antérieures des élus PS de Bagnolet*.

2- On ne peut manquer de noter que cette exposition était reléguée dans la partie la moins fréquentée (de l'autre côté de la salle du conseil municipal) de « la salle » nommée « salle des pas perdus ». Bref, il fallait avoir vraiment envie de voir l'expo …

3- Les belles photos qui nous étaient présentées dataient de 2010 (à l'exception d'une qui datait de 2011). Bon …

4- Nous étaient montrées des Roms de Roumanie, du Kosovo, de Tchéquie … C'est intéressant, mais pas une seule photo n'était consacrée aux Roms de Bulgarie alors que les Roms qui vivent à Bagnolet sont presque tous bulgares, originaires d'un quartier-ghetto de Targovitche.

5- Rien sur les Roms qui ont vécu et vivent à Bagnolet (depuis 15 ans) quelques photos de Saint-Denis et de Montreuil …

Bref une exposition utile et de qualité … mais hors-sol.

Pierre Mathon

* J'avais monté – lorsque j'étais maire-adjoint à Bagnolet - avec les Roms et le comité de soutien un projet d'accueil-insertion.
Je me souviens du soutien – à éclipse – d'Everbecq-1 et du pcf dont ce projet a bénéficié.
Je me souviens aussi de l'hostilité des élus ps de l'époque.
J'y reviendrai.

A l'expo Alain Keler-Médecins du monde, dans "la salle des pas perdus"
A l'expo Alain Keler-Médecins du monde, dans "la salle des pas perdus"
A l'expo Alain Keler-Médecins du monde, dans "la salle des pas perdus"

A l'expo Alain Keler-Médecins du monde, dans "la salle des pas perdus"

Avenue Gallieni au moment de la MOUS Roms

Avenue Gallieni au moment de la MOUS Roms

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30 décembre 2016 5 30 /12 /décembre /2016 09:37
Expo photos sur les Roms en mairie de Bagnolet: plus que quelques jours

Rappel du Parisien.FR du 29 décembre, l'expo sur les Roms en Europe en mairie de Bagnolet est bientôt finie :

« Bagnolet : les Roms au cœur d’une exposition

Il ne vous reste que quelques jours pour admirer le travail du photo reporter Alain Keler présenté à la mairie de Bagnolet jusqu’au lundi 2 janvier. Plusieurs clichés pris en France et en Europe de l’Est y sont exposés, regroupés sous le titre de « Parias, les Roms en Europe ». Un événement organisé dans le cadre du Mois de la solidarité et prolongé d’une semaine. Alain Keler, qui a couvert plusieurs conflits majeurs de ces dernières années, veut, à travers ses photos, dénoncer « l’isolement et les conditions insupportables dans lesquels on enferme les Roms » et la stigmatisation de ces communautés.

Jusqu’au 2 janvier, dans la salle des Pas-Perdus de l’hôtel de ville, place Salvador-Allende.

leparisien.fr »

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 11:48
Solidarité : exposition, film, conférence sur les Roms-Tziganes à Bagnolet

Vu sur le site de la mairie de Bagnolet, à ne pas rater :


 

« Solidarité avec les Roms-Tziganes

En ce mois de solidarité à Bagnolet, la municipalité a choisi de favoriser l’échange et la discussion autour des problématiques rencontrées par les personnes Roms-Tziganes.

Au travers d’une exposition, d’un film et d’une conférence, les Bagnoletaises et les Bagnoletais sont invités à aller à la rencontre des Roms, population stigmatisée le plus souvent par méconnaissance.

PARIAS, les Roms en Europe
Exposition photographique d'Alain Keler
Du 5 au 26 décembre 2016
Salle des pas perdus - Hôtel de ville

Le photographe reporter, Alain Keier, parcourt le monde pour photographier les Roms " minorité des minorités".
Vernissage en musique avec le groupe 
Heida Björg & the Kaos, répertoire métisse d'Europe de l'Est, aux accents jazzy et électro-rock, le 12 décembre à 19h.

Spartacus & Cassandra
Projection du film documentaire français de Ioanis Nuguet
Projection : mardi 13 décembre 2016 - 18h45
Cin’Hoche - Entrée libre

Ce film, nominé par l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion (ACID) lors du festival de Cannes 2014, est une histoire vraie et contemporaine, celle que Spartacus et Cassandra ont vécu, et vivent encore, dans le nord de Paris.

Spartacus, jeune Rom de 13 ans et sa sœur Cassandra, 10 ans, sont recueillis dans le chapiteau-squat de Camille, une drôle de fée trapéziste qui prend soin d’eux, leur offre un toit et leur montre le chemin de l’école. Mais le cœur des enfants est déchiré entre l’avenir qui s’offre à eux et leurs parents qui vivent encore dans la rue.

Les populations nomades d’Europe de l’Est à Bagnolet
Conférence
Jeudi 15 décembre à 19h
Salle des pas perdus - Hôtel de Ville

Avec la participation d’Olivier Peyroux, sociologue spécialisé dans les migrations et la traite des êtres humains, et des éducateurs spécialisés de l’équipe Roms-Tziganes de l’association Rues et cités et l’Université populaire de Bagnolet.

"À la fin des années 90, comme beaucoup de communes de Seine-Saint-Denis, la ville de Bagnolet voit arriver des personnes originaires d’Europe de l’Est s’installant dans des squats et des bidonvilles...
...Cette conférence-échange aidera à mieux connaître ces communautés et les raisons qui les poussent à quitter leur pays. Un accent sera mis sur la situation précaire des femmes, leur vulnérabilité, et les pistes pour leur venir en aide. "
Olivier Peyroux 
»

 

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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 08:41
Montreuil : piscine M. Thorez interdite aux enfants Roms

Publié par « Nous Montreuil », ce 22 novembre, le « coup de gueule d'un « service civique » qui s'occupe des enfants des bidonvilles roms de Montreuil :

« Baignade interdite pour les enfants roms


Volontaire en service civique au sein de l’association Les Enfants du Canal, M.... a participé au programme Romcivic qui vient en aide aux habitants des bidonvilles. Elle en a fait l’expérience, la lutte contre les préjugés est loin d’être gagnée. Ce jour là il y avait piscine..

Dans les bidonvilles, on reconnaît facilement la saison dans laquelle on se trouve. En été, dès les premières chaleurs de juin, l’odeur qui émane des poubelles est très forte.
En tant que volontaire en service civique, j’accompagne les enfants roms dans leur scolarité : inscription à l'école, vaccination, aide au devoir, etc.
Il nous arrive aussi de faire des ateliers de cirque, de danse, d’acrobaties. On essaye toujours d’innover pour que cela soit ludique pour eux.
A l’occasion des sorties, on les sent vraiment heureux d’être juste des enfants. Car quand ils sont « à la maison », ils ont de réelles responsabilités : garder leurs frères et sœurs quand les parents sont absents, faire la manche, aller fouiller dans les poubelles… Donc ça leur fait du bien d’être en dehors de leur quotidien.


A la piscine comme à Disneyland

Au mois de juin, j’ai décidé de les emmener à la piscine. La plupart n’y étaient jamais allé. Leurs professeurs et leurs camarades de classe leur en avaient parlé, donc ils nous le demandaient sans arrêt.
Comme ils ont difficilement accès à l’eau potable dans les bidonvilles, le lien qu’ils ont avec l’eau est assez particulier.
Dès qu’ils voient une source, ils peuvent y rester des heures à boire et à jouer avec. Alors forcément, pour eux, la piscine c’est « Disneyland ».

J’ai donc été chercher des financements auprès d’autres associations, comme Asset 93. J’ai prévu les maillots de bain, les goûters et réuni des accompagnateurs. Les collègues du service civique et les volontaires de la Voix des Roms étaient ravis de nous accompagner.

Bien sûr, j’ai aussi appelé la piscine pour connaître les démarches à suivre afin d’accompagner une vingtaine d’enfants. Une jeune femme a transféré l’appel à son responsable qui m’a assurée qu’il n’y avait pas de problème, car nous étions dans une période creuse de fréquentation.


Sécurité : « Vous êtes qui vous ?! »

Finalement, le jour J est arrivé. C’était un mercredi, le jour où justement ils n’ont pas école. C’est fait exprès pour les encourager à aller en classe les autres jours de la semaine.
Nous avons marché 45 minutes entre le bidonville situé à l’arrêt de bus Acacia, à Montreuil, et la piscine qui se trouvait à la station de métro Croix de Chavaux. Pendant le trajet, les enfants étaient très impatients et très excités.
En arrivant, tous se sont collés naturellement devant la vitre de la piscine avec des étoiles dans les yeux.
Les personnes de la sécurité se sont alors brutalement mises face à nous, bras croisés avec un regard accusateur qui semblait dire : « Vous êtes qui vous ? On n’attend pas de groupe aujourd’hui. » J’ai vécu durement cette prise d’autorité. J’ai eu beau leur expliquer que l’on avait prévenu, que la visite était prévue, ils n’ont jamais cessé de nier en bloc… avec un petit sourire.

On pouvait sentir de loin la haine qui émanait d’eux. Tous les accompagnateurs ont tenté de les raisonner, même ma responsable, N....., qui était présente ce jour-là – et qui a pourtant l’habitude de ce genre de situations. Au bout de 20 minutes, nous avons décidé de partir.
Avant de quitter la piscine, un collègue Rom de l’association la Voix des Roms a fait une faute de français… et on a entendu rigoler derrière lui.


Accompagnateurs choqués, enfants… habitués

Ce qui m’a le plus surprise, c’est la réaction des enfants.
Les accompagnateurs étaient choqués, tristes et dégoûtés, mais les enfants, eux, avaient tellement l’habitude qu’on leur refuse les choses qu’ils désirent, qu’ils ont juste accepté leur sort.
Je pense qu’ils ont compris ce qui c’était passé. Ils nous ont juste demandé si on y retournerait un jour. Nous avons tout de suite réfléchi à un autre moyen de les occuper et de les amuser pour qu’ils ne gardent pas sur un mauvais souvenir de cette journée.
Heureusement, le cinéma indépendant du coin (le George Méliès) a accepté de nous faire un prix de groupe après qu’on leur a expliqué la situation.
Les enfants ont donc pu voir un dessin animé – en français, ça c’est un autre problème – mais finalement, ils étaient contents.


Faire évoluer les mentalités… pas gagné

Ce qui s’est passé devant cette piscine est une chose qui arrive fréquemment quand on travaille avec des Roms.
J’ai de nombreux exemples de collègues Roms qui se font arrêter quotidiennement par la police.
Dans le bus ou le métro, on nous fait souvent des remarques déplacées lorsque nous sommes avec les enfants.
Et tout le monde s’en contente. C’est une population tellement dénigrée, et notamment dans les médias, que ce genre de situation est devenue presque « normale ». Bien sûr, on essaye de faire évoluer les mentalités, mais ces idées sont tellement ancrées dans la tête des gens, qu’il est difficile de laisser la parole à cette minorité.
C’est dans ces moments-là que je me rends compte de l’importance de mon service civique. Nous construisons un pont entre « leur monde » et le nôtre, entre le monde de la précarité, du racisme, de la débrouille et celui d’un enfant « normal ».
Je pense qu’il est très important de changer le regard que les Roms ont sur eux-mêmes. Qu’ils arrêtent de se voir comme un peuple inférieur, qu’ils aient connaissance de leurs droits en tant qu’européens et avant tout en tant qu’êtres humains.
M.....  26 ans, volontaire en service civique.
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