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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 15:01
FNE : devenir de nos forêts, neutralité carbone, le gouvernement fait fausse route
Un communiqué du 19 avril 2018 de France Nature Environnement :
« Neutralité carbone et devenir de nos forêts : le gouvernement fait fausse route

Le ministère de la Transition écologique et solidaire révise actuellement les 2 plans d’action visant à atteindre la neutralité carbone en 2050 : la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Parmi les grandes lignes évoquées, l'une d'entre elles inquiète tout particulièrement France Nature environnement : l’augmentation de la récolte de bois et son utilisation massive en bois énergie pour diminuer notre dépendance aux énergies fossiles. Sans garantie prise pour encadrer ces récoltes, cette stratégie est dangereuse pour la biodiversité et contre-productive pour le climat.

La forêt : un atout pour atteindre la neutralité carbone

A elle seule, la forêt absorbe l’équivalent de 12% des émissions annuelles de CO2 de la France. En parallèle, l’utilisation du bois de nos forêts en tant que source d’énergie permet d’éviter environ 3,5% des émissions de CO2 par an. La forêt et le bois sont donc de véritables atouts pour atteindre la neutralité carbone et répondre aux enjeux du développement durable et de lutte contre les dérèglements : tout l’enjeu est de trouver l’équilibre entre ces deux approches.

Pour France Nature Environnement, la forêt peut satisfaire nos besoins en bois matériau et en énergie, tant que le potentiel de production biologique est respecté et que la conservation des habitats et espèces n’est pas remise en cause.

Mais le ministère de la Transition écologique et solidaire a fait le choix du bois énergie exclusivement, et même si dans les discours, une place est accordée à la préservation de la biodiversité et au développement de l’usage matériau du bois, la réalité opérationnelle risque d’être toute autre. Les objectifs existants et affichés sur le bois énergie et sur les récoltes de bois sont excessifs : ils laissent en effet présager un fort impact sur la diversité des forêts, leur biodiversité et la séquestration du carbone en forêt.

Des plans proposés qui affectent inéluctablement le puits de carbone forestier

Ainsi, le ministère de la Transition écologique et solidaire prévoit de doubler l’objectif de récolte pour l’usage bois énergie en 2050 par rapport à aujourd’hui. Cette mesure a un impact majeur sur le puits de carbone forestier qui, de ce fait, diminue de moitié en 2030 avec une absence quasi totale de garanties sur les conditions de récolte. De nombreux scientifiques ont d’ailleurs alerté sur les dérives de cette pratique, en contradiction avec les engagements nationaux, européens et internationaux de la France en matière de biodiversité et de climat.

Pour compenser le doublement de la récolte, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation lance un grand plan de plantation sans cadre défini et sans évaluation préalable des impacts économiques, sociaux et environnementaux. Il existe un fort risque pour que cela débouche sur de grandes plantations industrielles en monoculture et qui ne compenseront pas à court et moyen termes la diminution du puits de carbone forestier.

France Nature Environnement rappelle que la France s’est engagée en signant l’Accord de Paris à maintenir, voire renforcer, les puits de carbone notamment forestier. Pour Hervé le Bouler, pilote du réseau Forêt de France Nature Environnement, « le scénario sur la table n’est pas crédible. Les nombreux freins au développement des usages vertueux du bois dans la construction ne sont pas levés, les garanties de récolte préservant les écosystèmes, les paysages et permettant un véritable développement durable n’existent pas. Il y a tout à craindre que les résultats seront contraires aux objectifs. C’est en ce sens que ce plan est inacceptable ».

Pour aller plus loin
Bioénergies : grands enjeux des premières énergies renouvelables de France »

 

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21 avril 2018 6 21 /04 /avril /2018 16:18
New York supprime les voitures dans « Central Park



La ville de New York va fermer Central Park à la circulation à partir du 27 juin prochain, comme c'était le cas il y a plus d'un siècle, a annoncé vendredi le maire Bill de Blasio. La décision a été prise afin de réduire la pollution de l'air et le nombre d'accidents impliquant des véhicules dans le parc urbain le plus visité des Etats-Unis.


« Il va y avoir plus de tranquillité et de sentiment de sécurité qu'auparavant », a déclaré le maire new-yorkais devant les journalistes.

Plus de 42 millions de personnes se rendent chaque année à Central Park, qui s'étend sur plus de 325 hectares au
cœur de New York. Il comprend notamment un zoo et des lacs permettant la navigation. La partie Nord du parc était déjà interdite à la circulation depuis 2015. L'interdiction va s'étendre à tout le parc, hormis quatre voies transversales ouvertes lors de la création du parc pour désengorger le trafic.

On se rappelle que fin 2015 - construisant DANS le parc départemental G. Valbon-La Courneuve, (et non pas A L'EXTERIEUR - AUTOUR - comme certain.e.s avaient osé l'affirmer !) le projet Castro (pas le dictateur de la Havane) appuyé par le 1er ministre de l'époque (Valls) et les maires « bâtisseurs » des villes concernées (La Courneuve, Saint-Denis ...) prétendait se comparer à Central Park de New York alors que le projet new yorkais avait consisté à l'exact inverse : préserver de l'urbanisation un grand espace.

Je me souviens aussi que l'on circulait
en voiture dans les parcs parisiens – en particulier dans celui des Buttes Chaumont dans les années 70 … et que cela ne serait plus envisageable aujourd'hui. L'écologie est passée par là.

Hélène Zanier

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 15:34
L'entassement en Ile-de-France : sauve qui peut : c'est dans Le Parisien

Les sondages confirment ce que nous disons, à l'encontre de celles et ceux, urbanistes, décideur.se.s qui n'ont de cesse que d'entasser les gens en Ile-de-France. C'est ce que montre un article reproduit dans Le Parisien.fr du 16 avril 2018 sous la plume de Bertrand Schneider :

« Les Franciliens veulent changer de vie 

Trop de stress... 69% des habitants de l’Ile-de-France ont des envies de départ.

Il est où le bonheur, il est où ? Pas en Ile-de-France à en croire l’étude que vient de dévoiler le Forum Vies mobiles (*). Sept habitants sur dix éprouvent une grosse envie d’aller voir ailleurs si l’herbe n’y pousse pas plus verte. Dans le tiercé des principaux griefs, on retrouve le rythme de vie jugé beaucoup trop stressant, le coût de la vie et de l’immobilier puis la pollution (notre infographie).

Au secours, fuyons ! Certes, si l’écrasante majorité rêve de déménager, certains se contenteraient de changer de quartier, voir de se rapprocher de Paris. La capitale fait d’ailleurs figure d’exception puisque « seulement » 56% de ses habitants avouent une aspiration au changement. En revanche, les banlieusards se disent les moins satisfaits. Mais au final, on se retouve avec tout de même quasiment un Francilien sur deux prêt à «l’ exil » hors des frontières de l’Ile-de-France (dans les autres régions françaises, ce besoin de changement d'air se limite à 28%). Une simple lubie ? Le quart des foyers envisage «sérieusement » un départ dans les cinq ans ! 
Pour aller où ? Les villes de taille moyenne ou les villages en périphérie des grosses villes sont plébiscités. Sans surprise, ce sont les destinations situées dans le sud et dans l’ouest qui font le plus saliver. Mais attention, le cliché du retraité qui part s’installer au soleil n’a plus vraiment lieu d’être. Toutes les tranches d’âge sont concernées. Simplement, le désir de partir augmente avec l’âge, comme si une « fatigue de la vie francilienne » s’installait progressivement.

Oui mais... Du rêve à la réalité, il y a parfois un gouffre. 77% des Franciliens évoquent le travail comme frein au départ, la région concentrant le tiers de l’économie française. Ce sentiment d’assignation à résidence est accru par la crainte de ne pas retrouver un boulot équivalent ailleurs. Cela étant, c’est sans compter avec la révolution numérique en marche. Le développement du travail à distance pourrait, à terme, se traduire par une diminution significative de la population francilienne.

(*) Etude réalisée par l’Observatoire Société et Consommation pour le Forum Vies Mobiles, dans le cadre d’un projet visant à imaginer une Ile-de-France sans voiture à l’horizon 2050. 2 227 personnes de 18 à 69 ans interrogées du 21 décembre 2017 au 22 janvier 2018. »

Pourquoi s'obstiner à « faire le bonheur » des gens malgré eux

Pierre Mathon

 

L'entassement en Ile-de-France : sauve qui peut : c'est dans Le Parisien
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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 08:55
Confirmer et approfondir les avancées environnementales à la loi alimentation
Un communiqué du 16 avril :

« Loi alimentation : des avancées environnementales à confirmer et à approfondir

Après un passage en commission développement durable fin mars, les débats sur la loi “agriculture et alimentation” reprennent en commission des affaires économiques. Les organisations de la Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire appellent les députés de cette commission à maintenir les avancées obtenues en commission du développement durable et à aller plus loin pour renforcer la transition alimentaire de notre société et soutenir la transition agro-écologique de nos territoires.

Le moment est venu pour les députés de faire entendre la voix des citoyens qu’ils représentent et de prendre en considération les recommandations issues des Etats Généraux de l’Alimentation qui avaient été largement ignorées dans le texte présenté par le gouvernement. Les députés de la commission du développement durable ont commencé ce travail en adoptant 99 amendements, dont :

  • l’inscription, pour 2022, des objectifs d’au moins 50% de produits durables et d’au moins 20% de produits bio en restauration collective ainsi que certains établissements privés

  • l’inscription de l’objectif de 15% d’agriculture biologique sur le territoire français en 2022

  • le principe d’une exception agriculturelle, afin que l’agriculture ne soit pas la monnaie d’échange des accords commerciaux

  • la suspension de l’utilisation du dioxyde de titane dans les denrées alimentaires

  • l’application de l’interdiction des néonicotinoïdes à toutes les molécules de cette famille de pesticides tueurs d’abeilles

  • l’interdiction du glyphosate en 2021

  • l’interdiction de la vente des oeufs coquilles issus de poules en cages en 2022

  • l’objectif pour l’Etat de ne pas participer à travers ses achats à la déforestation dans le monde, anticipant ainsi sur la très prochaine Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée.

Le climat, grand absent du texte de loi “agriculture et alimentation”

Toutefois, le climat est le grand absent de ce texte de loi alors même que le secteur agricole et alimentaire est une source prépondérante d’émissions de gaz à effet de serre. De même, nous déplorons qu’un ensemble de sujets clés pour les Français ne soient toujours pas à l’ordre du jour de la future loi. Quatre exemples nous semblent emblématiques de la déconnexion entre les demandes des citoyens et la proposition politique mise au débat :

  • la transition des régimes alimentaires à travers la promotion des protéines végétales. Malgré une timide avancée, l’introduction de repas végétariens dans les cantines n’a pas fait l’objet de décision claire alors que cette mesure est arrivée en tête des demandes des citoyens lors de la consultation organisée par le ministère de l’Agriculture et que près de 60% des Français y sont favorables,

  • l’absence d’engagements clairs concernant l’intégration des produits issus du commerce équitable dans la restauration collective,

  • l'étiquetage et la transparence sur les produits alimentaires tant sur les modes de production (plein air, en cage, élevé à l’herbe, ..) que sur l’usage de pesticides ou d’alimentation OGM pour les animaux,

  • la réelle protection et l’information des consommateurs sur les risques sanitaires liés à une exposition environnementale aux substances chimiques nocives.

Les députés devront également être ambitieux sur la partie relative aux relations commerciales. Sur ce point, nos organisations attendent un renforcement du pouvoir des agriculteurs, de l’élevage paysan de qualité et une sécurisation de leur revenu à un niveau équitable.

Les organisations environnementales, agricoles et rurales, de solidarité internationale, de bien être animal, de protection de la santé et des consommateurs, que nous représentons seront vigilantes tout au long du processus législatif, à ce que la loi agricole et alimentaire traduise les recommandations issues des Etats Généraux de l’Alimentation et porte une ambition pour la transformation de notre modèle agro-alimentaire.

Organisations de la Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire : Action contre la Faim / ActionAid France / Agir Pour l’Environnement / Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières / Amis de la Terre France / Association française des Diététiciens Nutritionnistes / Association Max Havelaar France / Attac France / BLOOM / CCFD-Terre Solidaire / Commerce Equitable France / CIWF France / CMR (Chrétiens dans le Monde Rural) / Comité français pour la solidarité internationale / Confédération paysanne / Coordination SUD / CRID / Criigen / Eau et Rivières de Bretagne / Fédération Artisans du Monde / Fédération des Associations pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural (FADEAR) / Fédération Nationale d’Agriculture Biologique / Fermes d’Avenir / Filière Paysanne / Fondation pour la Nature et l’Homme / France Nature Environnement / Générations Futures / Greenpeace France / Ingénieurs Sans Frontières AgriSTA (Agricultures et Souveraineté Alimentaire) / LPO / Miramap / Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique / Nature et Progrès / OGM dangers / Oxfam France / Plateforme pour une petite pêche / REFEDD (Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable) / RENETA (Réseau National des Espaces-Test Agricoles) / Réseau Action Climat / Réseau CIVAM / Réseau Cocagne / Réseau Environnement Santé / RESOLIS / Secours Catholique - Caritas France / SOL / Syndicat National d’Apiculture / Terre & Humanisme / Terre de Liens / UFC que choisir / Union Nationale de l’Apiculture Française / WECF France / WWF France »

 

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 08:51
La pollution atmosphérique a fait une nouvelle victime...
Lu sur le blog de Romainville Sud ce 16 avril :

« Central Park - ça craint...

16 Avril 2018

Vous allez trouver qu'on en branle plus une, on reprend à nouveau un article du Monde, rédigé par Corine Lesnes.

Les pollutions atmosphériques ont fait une nouvelle victime...
Glauque.

 

La mort prématurée « par carburant fossile » d’un avocat new-yorkais

David Buckel s’est immolé par le feu dans un parc de New York pour dénoncer la destruction de l’environnement.

Pendant des années, il avait mené le combat pour le mariage pour tous, mais c’est au nom de la défense de l’environnement que David Buckel, un avocat et militant de renom, s’est donné la mort, samedi 14 avril, à New York. La méthode choisie pour son geste a suscité beaucoup d’émotion : l’homme s’est immolé par le feu, après s’être aspergé d’essence, ce carburant dont il entendait dénoncer le rôle dans la pollution atmosphérique.

« La plupart des humains sur la planète respirent maintenant un air rendu insalubre par les carburants fossiles et beaucoup, en conséquence, mourront prématurément. Ma mort prématurée au moyen d’un carburant fossile reflète ce que nous sommes en train de nous infliger », a-t-il écrit dans un e-mail envoyé aux médias avant son passage à l’acte.

Agé de 60 ans, David Buckel a été prononcé mort à 6 h 30 du matin à Prospect Park, dans le quartier de Brooklyn, là où il a embrasé ses vêtements. Un promeneur a découvert son corps près du terrain de base-ball. A côté, dans un chariot de supermarché, se trouvait une note manuscrite : « Je suis David Buckel et je viens de m’immoler par le feu en signe de protestation. Je m’excuse pour le dérangement. » Un autre message a été retrouvé sur place, correspondant à celui qui avait été expédié à la presse. « La pollution ravage notre planète et la rend plus inhospitalière par l’air, le sol, l’eau et le climat », dénonce-t-il dans le texte reçu à 5 h 55 par les médias et publié par le New York Times.

« Donner une voix à la Terre »

L’avocat avait participé à plusieurs grands procès pour discrimination sexuelle dans l’Iowa et devant la cour suprême du New Jersey. Il avait été le défenseur principal dans l’enquête ouverte contre un shérif après le meurtre du transgenre Brandon Teena, à Falls City, dans le Nebraska – un crime qui a été porté à l’écran en 1999 avec Boys Don’t Cry. Directeur juridique de l’organisation de défense des droits de la communauté LGBT Lambda Legal, David Buckel avait été à l’avant-garde du combat pour la légalisation du mariage pour tous. Depuis quelques années, il s’était mobilisé pour la défense de l’environnement. « Sa mort est une perte terrible pour l’ensemble du mouvement pour la justice sociale », a réagi l’organisation.

Dans son message, David Buckel précise qu’il est en bonne santé, mais qu’il souhaite attirer l’attention de ses contemporains sur l’importance de passer à des actions plus conséquentes pour la défense de l’environnement. « Avoir des buts honorables dans la vie invite à avoir des buts honorables dans la mort », déclare-t-il. Il exprime enfin l’espoir que « donner une vie puisse attirer l’attention » sur « la nécessité de donner une voix à notre maison, la Terre ». En souhaitant qu’elle « soit entendue »»

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 08:47
Usage des antifongiques : la révolution nécessaire et urgente
« Une révolution urgente semble nécessaire dans l’usage des antifongiques

Par un collectif, de chercheurs et de médecins — dans Libération 15 avril 2018 


Dans une tribune publiée en exclusivité, des chercheurs appellent à suspendre l’utilisation de ces produits utilisés dans l’agriculture tant qu’une estimation des dangers pour la santé n’aura pas été réalisée par des organismes publics et indépendants des industriels.

Nous sommes un collectif de chercheurs, cancérologues, médecins, et toxicologues, du CNRS, de l’Inserm, de l’Université, et de l’Inra.

Au moment où se multiplient les communications alarmantes sur l’effondrement de la biodiversité en France, en Europe et dans le monde, il nous paraît urgent d’attirer l’attention sur les risques potentiels pour la santé humaine et l’environnement de l’usage d’une classe de pesticides, les SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase), désormais utilisés à grande échelle comme antifongiques en agriculture. Ces fongicides visent à détruire les champignons, moisissures qui se développent sur les végétaux dans les cultures, les produits de récolte et les fruits. En France ce sont de l’ordre de 70 % des surfaces de blé tendre et près de 80 % de celles d’orge d’hiver qui sont traitées par les SDHI (données de 2014). S’y ajoute le traitement des semences, des fruits (raisins et des agrumes), mais aussi des pelouses, notamment celles des terrains de golf.
Les SDHI visent à bloquer une étape clé de la respiration des champignons, celle assurée par la succinate déshydrogénase (SDH). Or, les cellules de tous les êtres vivants respirent. Tous. Depuis les micro-organismes, les champignons, les plantes, les animaux, jusqu’aux hommes. Ce processus essentiel à la vie est rendu possible grâce à la présence dans chaque cellule d’«usines à énergie», les mitochondries. Présentes en grand nombre dans chaque cellule, elles jouent un rôle fondamental en libérant l’énergie contenue dans nos aliments (sucres, graisses, protéines) sous forme de carburant et de chaleur, à travers la respiration cellulaire. Cette dernière est assurée par un ensemble de protéines, les enzymes mitochondriales, qui agissent de concert pour assurer une suite de réactions biochimiques. 
Si l’une de ces enzymes est défectueuse, la respiration des cellules se fait moins bien et chez l’homme cela conduit à l’émergence de nombreuses maladies, certaines très graves (1).

Dans cette suite de réactions biochimiques, la SDH joue un rôle crucial, et il est connu depuis longtemps maintenant que des mutations génétiques de la SDH, entraînant la perte de son activité, sont la cause de maladies humaines. Ces mutations peuvent être d’une part à l’origine d’encéphalopathies sévères chez de jeunes enfants, la première identifiée en France en 1995 par une équipe de l’Hôpital Necker (2)D’autres mutations, identifiées dès 2000 par une équipe américaine (3)puis une équipe de l’hôpital européen Georges-Pompidou (4) peuvent entraîner la formation de tumeurs du système nerveux au niveau de la tête ou du cou, ou encore dans les zones thoraciques, abdominales ou pelviennes. Elles prédisposent en outre à certains cancers du rein, ou du système digestif (5). Ainsi des anomalies du fonctionnement de la SDH peuvent entraîner la mort des cellules en causant de graves encéphalopathies, ou au contraire une prolifération incontrôlée des cellules, et se trouver à l’origine de cancers. Des anomalies de la SDH sont aussi observées dans d’autres maladies humaines, telles que l’ataxie de Friedreich, le syndrome de Barth, la maladie de Huntington, de Parkinson et certaines asthénozoospermies (perturbation de la mobilité des spermatozoïdes). Ces données établissent le rôle essentiel de cette enzyme dans la santé humaine.

La respiration cellulaire et l’enzyme SDH, universelles, fonctionnent dans toutes les espèces vivantes. Comment ne pas se sentir concernés par la présence des SDHI dans nos assiettes à travers la contamination des aliments ? Comment de tels pesticides ont-ils pu être mis sur le marché avec l’assurance de n’avoir aucun impact sur la santé humaine, mais aussi sur l’écosystème tout entier ?

Nos travaux de recherche sur l’enzyme SDH ont mis en évidence un mécanisme très particulier de dérèglement cellulaire : le blocage de cette enzyme conduit à l’accumulation d’une petite molécule, le succinate. Celui-ci va entraîner à long terme, un changement de la structure de notre ADN : ce sont des phénomènes de modifications épigénétiques (6).Ces anomalies épigénétiques liées au blocage de la SDH vont déréguler des milliers de gènes, expliquant la survenue de tumeurs et cancers, sans pourtant entraîner de mutations dans les gènes comme c’est souvent le cas des carcinogènes. Et ces modifications, contrairement aux mutations, ne sont pas détectées, ni testées, au cours des tests de toxicité conduits avant la mise sur le marché des pesticides.

En tant que chercheurs et médecins, nous avons dédié ces deux dernières décennies à comprendre comment la perte de fonction de la SDH pouvait être la cause de ces maladies et à chercher comment traiter les patients. Pour d’autres, nous consacrons notre activité de recherche à l’évaluation de l’impact des polluants environnementaux sur la santé humaine (7).Ensemble, nous ne pouvons qu’être alarmé·e·s par l’utilisation à grande échelle des SDHI dans nos champs.

Les pesticides précédemment utilisés comme insecticides ou fongicides et qui visaient la mitochondrie et la respiration ont été graduellement abandonnés, du fait de leur dangerosité, de leur efficacité réduite et/ou de l’apparition de résistances. Comme substituant, les firmes ont obtenu l’autorisation de proposer les SDHI depuis 2009, SDHI dont elles se félicitent de la grande stabilité et persistance dans l’environnement.

A ce titre, il nous semble pour le moins étrange qu’aucun des laboratoires de recherche spécialistes de la SDH dans les pathologies humaines, n’ait été consulté. Il est aujourd’hui très difficile d’accéder aux informations ayant donné lieu aux autorisations de mise sur le marché pour ces molécules, mais, à notre connaissance, seuls quelques tests sur la toxicité chez l’humain ont été réalisés par les firmes elles-mêmes.

Sur la base de nos tout récents résultats (8) et pour ne pas reproduire les erreurs du passé, nous appelons à suspendre l’utilisation tant qu’une estimation des dangers et des risques n’aura pas été réalisée par des organismes publics indépendants des industriels distribuant ces composés et des agences ayant précédemment donné les autorisations de mise sur le marché des SDHI.

(1) «Genetic and Biochemical Intricacy Shapes Mitochondrial Cytopathies», de Turnbull, Rustin, in Neurobiol Dis, 12 février 2015, 92, 55-63.
(2) «Mutation of a Nuclear Succinate Dehydrogenase Gene Results in Mitochondrial Respiratory Chain Deficiency», de Bourgeron, Rustin, Chrétien… in 
Nat Genet, octobre 1995, 11(2), 144-149.
(3) «Mutations in SDHD, a Mitochondrial Complex II Gene, in Hereditary Paraganglioma, de Baysal, Ferrell, Willett-Brozick… in 
Science, 4 fév. 2000, 287 (5454), 848-851.
(4) «The R22X Mutation of the SDHD Gene in Hereditary Paraganglioma Abolishes the Enzymatic Activity of Complex II in the Mitochondrial Respiratory Chain and Activates the Hypoxia Pathway», de Gimenez-Roqueplo, Favier, Rustin… in 
Am J Hum Genet, décembre 2001, 69(6), 1186-1197.
(5) «Defects in Succinate Dehydrogenase in Gastrointestinal Stromal Tumors Lacking KIT and PDGFRA Mutations», de Janeway, Kim, Lodish… in 
Proc Natl Acad Sci USA, 4 janv. 2011, 108 (1), 314-318.
(6) «SDH Mutations Establish a Hypermethylator Phenotype in Paraganglioma», de Letouzé, Martinelli, Loriot… in 
Cancer Cell, 10 juin 2013, 23(6), 739-752.
(7) «The Environmental Carcinogen Benzo[a]pyrene Induces a Warburg-Like Metabolic  Reprogramming Dependent on NHE1 and Associated With Cell Survival» de Hardonniere, Saunier, Lemarié… in 
Sci Rep, 4 août 2016, 6, 30776.
(8) «A New Threat Identified in the Use of SDHIs Pesticides Targeting the Mitochondrial Succinate Dehydrogenase Enzyme», de Benit, Bortoli, Huc, Schiff, Gimenez-Roqueplo, Rak, Gressens, Favier, Rustin in 
BioRxiv 289058, doi: https:/doi.org/10.1101/289058


Paule Bénit PhD, ingénieure de recherches IR2 à l’Inserm, Dominique Chrétien PhD, ingénieur de recherches IR2 à l’Inserm Malgorzata Rak PhD, chargée de recherches CR1 au CNRS, Manuel Schiff MD, PhD, pédiatre, maître de conférences des universités, praticien hospitalier APHP, Pierre Rustin PhD, directeur de recherches CE au CNRS, unité Inserm UMR1141, (équipe physiopathologie et thérapie des maladies mitochondriales), hôpital Robert-Debré, université Paris-Diderot, Judith Favier PhD, directrice de recherches DR2 à l’Inserm, Anne-Paule Gimenez-Roqueplo MD, PhD, professeure, APHP-Université, unité Inserm UMR970 (équipe phéochromocytomes et paragangliomes), hôpital européen Georges-Pompidou, université Paris-Descartes, Sylvie Bortoli PhD, ingénieure de recherches IR1 à l’INSERM, UMR 1124, (équipe toxicologie, pharmacologie et signalisation cellulaire), université Paris-Descartes, Laurence Huc PhD, chargée de recherches CR1 Inra, unité Inra - Toxalim (équipe contaminants et stress cellulaire), université Toulouse-Paul-Sabatier. »

 

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 08:41
Bientôt un aménagement des Coteaux d'Avron (côté Rosny-sous-bois)

Bientôt un aménagement des Coteaux d'Avron (côté Rosny-sous-bois)

La municipalité de Rosny-sous-Bois l'annonce : elle va aménager un parc au Plateau d'Avron (une superficie de 16 ha, à la frontière de Neuilly-Plaisance). La municipalité a l'intention de mettre une enveloppe de 5 millions d'dans ce projet. Les travaux devraient débuter fin 2018, annonce-t-elle, pour des premières livraisons en 2020.

Eric Béal, élu EELV de Rosny a mené un recours contre le projet initial. Il estime avoir obtenu des engagements pour un aménagement plus naturel que ce qui était prévu au départ.

Loïc Le Lardoux écologiste de terrain, président de l'Association Naturaliste de l'Est Parisien (ANEP) et co-auteur du recours, a été obligé de saisir la CADA (Commission d'Accès aux Documents Administratifs) pour obtenir des documents sur l'environnement que la mairie refuse de lui fournir.


À suivre.

Pierre Mathon
Nous ne nous exprimerons donc sur cet aménagement qu'ultérieurement …

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 08:20
Quelques chiffres sur la densité et les arbres

Ces statistiques doivent être rappelées en permanence pour contrer celles et ceux qui prônent l'hyper-densification de notre région. Paris présente aujourd'hui une densité 20 000 habitants au km². En termes de « Grand Paris », la Seine-Saint-Denis compte 6 750 habitant.e.s au km², les Hauts-de-Seine 9 100 et le Val-de-Marne 6 600 : ce qui est bien plus important que Berlin : 2 045 habitant.e.s au m².

Berlin est la capitale européenne avec le plus d’arbres par habitant, avec un arbre pour quatre Berlinois. A titre de comparaison, Paris ne compte qu'un arbre pour 11 habitant.e.s ...

Ces chiffres sont à garder en mémoire lorsqu'il est question pour certain.e.s de toujours plus densifier nos villes déjà très denses au lieu de mettre en œuvre le nécessaire aménagement du territoire, seul garant d'un cadre de vie de qualité.

Pierre Mathon

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 06:30
Au parc de la Courneuve-Georges Valbon ce dimanche

Nous étions en ce dimanche 27 août 2017 au rassemblement organisé chaque mois par notre ami Youcef Tatem (qui était venu à Bagnolet avec Robert Valbon à notre café Vert d'avril 2017 consacré à la défense et à l'extension du Parc de la Courneuve-G. Valbon).

Certes, pour l'essentiel, la bataille a été gagnée : le projet Castro qui prévoyait de farcir l'intérieur du parc de la Courneuve de dizaines de milliers de logements est abandonné. Mais le danger de voir le béton avancer sur le parc au détriment de sa défense et de son extension est toujours là. Surtout au moment où les décideurs utilisent la perspective des Jeux Olympiques pour bétonner.

Bon, outre le point fixe devant la Maison du Parc, une partie d'entre nous a fait une petite marche-découverte dans le parc.

Pierre Mathon

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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 15:59
EuropaCity, le commissaire enquêteur du PLU de Gonesse rend un avis défavorable
Lu ce 23 août 2017 dans leparisien.fr du Val d'Oise sous la plume d'Anne Collin :

 « Triangle de Gonesse : le commissaire enquêteur rend un avis… défavorable

Selon lui, le projet d’aménagement du Triangle de Gonesse est « peu compatible avec la notion de développement durable ».

Un revers pour le projet controversé d’aménagement du Triangle de Gonesse ? L’avis défavorable rendu par le commissaire enquêteur dans le cadre de l’enquête publique sur la révision du plan local d’urbanisme (PLU) de Gonesse y ressemble.

Parmi les points essentiels figure la possibilité de rendre constructibles - « à vocation commerciale »- les 300 ha de terres agricoles du Triangle permettant ainsi l’aménagement d’une zone d’aménagement concerté (ZAC) et la construction, d’ici 2024, du méga complexe de loisirs et de commerce EuropaCity. Le commissaire enquêteur vient de rendre son rapport et son avis, très attendu est « défavorable ».

Selon lui, le projet d’aménagement du Triangle de Gonesse est « peu compatible avec la notion de développement durable ». Il estime que ses orientations sont « incompatibles avec le pilier environnemental par ses impacts sur le changement climatique, la destruction de ressources et l’atteinte à la biodiversité ». Il souligne également que les créations d’emplois annoncées pourraient se faire « au détriment des activités présentes sur les territoires voisins », ajoutant que « les objectifs en matière d’emplois sont peu en phase avec le niveau de formation local ».

 

La mairie se veut rassurante sur la suite du projet

Une annonce qui ravie les opposants au projet très mobilisés pendant l’enquête publique. « Cet avis défavorable repose sur les mêmes critiques, économiques, sociales et environnementales, qu’expriment le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) et les opposants au projet EuropaCity », se réjouit Bernard Loup, président du CPTG qui appelle une nouvelle fois à abandonner le projet EuropaCity.

Malgré tout, côté mairie, on se veut rassurant et on rappelle que cet avis n’est que « consultatif ». « Les conclusions du rapport ne sont pas de nature à remettre en cause le principe de l’aménagement du Triangle de Gonesse ni à même d’entacher la détermination de la municipalité à offrir une meilleure qualité de vie aux habitants de l’Est du Val-d’Oise en général et aux Gonessiens en particulier », affirme-t-on.

La municipalité souligne que « les habitants de Gonesse et des villes voisines à qui doivent profiter les infrastructures […] ou encore les emplois prévus sur le Triangle de Gonesse se sont peu déplacés ». Il est vrai que le commissaire enquêteur n’a reçu que 26 visites pendant ses permanences.

Elle décidera d’ici le 15 septembre de modifier ou non le dossier en tenant compte de ce rapport.

« La décision appartient aux élus »

Chez EuropaCity, on va un peu plus loin. « Nous prenons cet avis pour ce qu’il est : un avis subjectif comme le dit lui-même le commissaire enquêteur en introduction. Il reprend mot pour mot les arguments des opposants en dénigrant l’avis des personnes favorables à l’urbanisation du Triangle », assure un représentant d’EuropaCity. Et celui-ci de s’étonner : « sur le pilier social, il le balaie en une ligne alors que c’est très important. Et dire que les gens du territoire sont condamnés à ne pas avoir de travail car ils n’ont pas de qualification, ce n’est pas possible ».

L’adoption du PLU est indispensable aux futures autorisations d’urbanisme pour un lancement de chantier prévu en 2019. « La décision appartient aux élus mais nous travaillerons avec la municipalité si elle souhaite apporte des éléments de réponse », précise EuropaCity.

  leparisien.fr »

En « droit », le conseil municipal de Gonesse peut encore émettre un avis favorable, mais il lui faudra « argumenter ».

Pierre Mathon

Photo le parisien : en octobre 2016 à la maison des projets ...

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