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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 05:55

tournesols_dans_champ.jpg

Les avis semblent partagés sur le contenu écologiste du « plan d’investissements d’avenir » présenté ce mardi par le premier ministre. 

Si Cécile Duflot affiche sa satisfaction, saluant « un effort sans précédent en faveur de la transition écologique et du désenclavement des territoires », ce n’est pas le cas de Noël Mamère qui a qualifié ce mercredi le plan Ayrault d’« opération en trompe-l’œil qui consiste à pratiquer la câlinothérapie » avec les écologistes.

« On est très loin de la transition énergétique, a critiqué le député écologiste, on vire Mme Batho et on laisse M. Montebourg nous expliquer qu’il faut une compagnie nationale pour exploiter le gaz de schiste», a-t-il ajouté.

Quant à Delphine Batho, ex-ministre de l'Écologie, elle estime mardi qu’il « ne permet pas de doter la transition énergétique des moyens nécessaires à sa concrétisation ». Elle a calculé que les « 2,3 milliards d'euros » qui iraient à la transition énergétique représentent « moins que par le passé où l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) disposait de 2,8 milliards pour les appels à manifestation d'intérêt ». «Si l'affichage (du plan par le Premier ministre) reprend ma demande que la moitié des investissements soient consacrés à la transition énergétique, la réalité des faits est donc différente», a-t-elle souligné.

La Fondation Nicolas-Hulot (FNH) par la voix de son porte-parole Matthieu Orphelin, qui comptabilise, en plus de ces 2,3 milliards d'euros, 1,7 milliard destinés à «innover pour une industrie durable», estime qu'« il manque des choses, si on comprend bien les chiffres ».

«Nous demandions six milliards » et « nous avions identifié des priorités sur la rénovation des bâtiments tertiaires, notamment publics et sur de nouvelles aides pour les PME via la Banque publique d'investissements, des sujets sur lesquels le Premier ministre n'a pas annoncé de moyens supplémentaires».

Le plan d'Ayrault prévoit que
«50 % des projets concerneront directement ou indirectement» la transition énergétique, c'est-à-dire que «ces investissements seront soumis à un critère d'éco-conditionnalité». «Il nous faut absolument plus de précisions sur ce point», a réagi le porte-parole de FNH, déclarant que tout dépendra du niveau d'exigence retenu.

À suivre.

Pierre Mathon

 

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 11:57

logo eelv nouveau

 

Le communiqué Europe Ecologie les Verts du 9 juillet :

« Plan d’investissements : un signal positif, pour l’engagement de la transition écologique, qui doit être précisé

Europe Ecologie Les Verts se félicite des annonces de principe du Premier ministre sur le plan « Investir pour la France », dont plusieurs rejoignent les analyses et les propositions des écologistes.

En insistant sur la nécessité de bâtir un nouveau modèle de développement et en introduisant pour la première fois un critère d’éco-conditionnalité dans les investissements publics, le Premier ministre oriente clairement l’action de son gouvernement et les politiques publiques vers la transition écologique.

Sur les transports, EELV approuve que le Premier ministre ait repris les priorités établies par la commission Mobilité 21, en concentrant l’effort sur l’amélioration des lignes existantes, le soutien au fret ferroviaire et la mobilité du quotidien. Il rompt ainsi avec le culte des grands projets pharaoniques et inutiles.

En revanche, EELV regrette la contradiction entre l’ambition affichée et le choix de privilégier le scénario 2 du rapport Duron, dans lequel la part laissée aux investissements routiers (25%) reste bien trop élevée.

Engager la transition écologique et énergétique implique des choix clairs et assumés.

Les annonces sur le logement, la réduction des consommations d’énergie et la lutte contre la précarité énergétique, pour positives qu’elles soient, mériteront d’être précisées.

Sur les grandes orientations du nouveau Programme d’investissements d’avenir (PIA), les annonces du Premier Ministre amorcent les transitions attendues par les écologistes, indispensables pour la France.

Nous resterons attentifs à ce que ce premier pas soit le déclencheur des grandes transitions qui devront être complétées et clarifiées, à la rentrée, avec l’adoption du budget, y compris du Ministère de l’Ecologie, et la grande loi sur la transition énergétique.

Pascal Durand, Secrétaire National
Jean-Philippe Magnen, porte-parole EELV 
»

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:29

Le_cumul_des_mandats_16659_hd.jpg

 

L’Assemblée nationale vient de voter le projet de loi interdisant à partir de 2017 le cumul d’un mandat parlementaire avec une fonction exécutive locale, ainsi que celui instaurant à partir de 2019 les mêmes incompatibilités pour les parlementaires européens.

Le communiqué Europe Écologie Les Verts du 9 juillet :

« Le non-cumul des mandats, une exigence démocratique

 

Ce mardi 9 juillet, l’Assemblée nationale a adopté par 300 voix contre 228 le projet de loi interdisant à partir de 2017 le cumul d’un mandat parlementaire avec une fonction exécutive locale, ainsi que celui instaurant à partir de 2019 les mêmes incompatibilités pour les parlementaires européens.

EELV considère qu’il était urgent de légiférer sur ce sujet crucial pour la rénovation de notre démocratie. Le non-cumul des mandats est un élément clé pour refonder le lien à la politique. Le cumul bloque le renouvellement de la représentation et témoigne d’une conception du politique dont l’objectif principal est de concentrer le maximum de pouvoir entre un nombre restreint de décideurs. Accroître le nombre de personnes en responsabilité renforce la vitalité de la démocratie, la diversité de la représentation politique et la confiance des citoyens.

EELV regrette que cette loi ne s’applique qu’en 2017 et que la limitation du cumul dans le temps ait été rejetée. Instaurer un véritable statut de l’élu-e est essentiel. EELV continuera de se mobiliser face à cette spécificité française du cumul généralisé – avec près des trois quarts des députés qui cumulent des mandats, dont 250 celui de députés-maires, la France est championne d’Europe en la matière – et appelle l’Assemblée nationale à aller jusqu’au bout en cas de rejet probable de ce projet de loi au Sénat.

Elise LOWY, Porte-parole EELV »

 

 

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 10:13

Sarko bl bl

 

Oui, je sais, c’est mal de se réjouir du malheur d’autrui. Mais bon, je le confesse, le fait que les comptes de campagne de Sarkozy aient été retoqués par le Conseil constitutionnel m’ont bien fait plaisir.
casseroles

(Venant après  le financement suspect de la campagne Balladur en 2002 et la piste Kadhafi dans la campagne 2007 … sans parler de la situation inextricable dans laquelle se débat Guéant etc. etc.)

 Certes, je sais que « chez ces gens-là Monsieur », onze millions d’euros, c’est pas grand chose et qu’il suffirait que son ami Tapie fasse un petit geste pour que tout soit arrangé. (AmiEs, gardez vos pièces jaunes pour autre chose)

Sarko au revoir

En conclusion un petit rappel, toujours aussi ridicule du « lip dup » de l’UMP (c’était en 2010) :

lip dub ump officiel

 

Snoopy sieste-3

Avec une pensée « émue » pour le très sarkozien et copéiste M. Nio, qui peine à monter à l’assaut de Bagnolet.

 

Pierre Mathon

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 08:55

Yannick-Jadot_trombi-Verts_0458_m.jpg

 

Lu dans le JDD.fr, la très intéressante interview de l’euro député EELV Yannick Jadot, après le limogeage de la ministre de l’environnement, mais il élargit son propos :

« Jadot : « Nous n'allions pas mourir pour Batho »

INTERVIEW DE LA SEMAINE - La semaine a été mouvementée chez les écologistes. Après l'éviction de Delphine Batho, Europe Ecologie - Les Verts (EELV) s'est interrogé - rapidement - sur sa participation au gouvernement. De retour de Strasbourg, le député européen Yannick Jadot revient pour leJDD.frsur l'actualité politique nationale, sur les échéances électorales à venir, mais aussi sur les grands dossiers qui occupent Bruxelles : budget de l'UE et accord de libre-échange.


Delphine Batho a évoqué des forces qui empêchent le changement et notamment la transition énergétique. Que pensez-vous de cette dénonciation?


Cela fait longtemps que l'on dénonce les lobbys. Au niveau de Bercy, et de l'ensemble des ministères, il y a une pression permanente d'un certain nombre d'entre eux. Ils instrumentalisent la crise pour exiger une déconstruction des règles environnementales, et non plus simplement pour empêcher d'aller de l'avant. Les lobbys ont retrouvé, notamment cette dernière année, un poids qu'ils avaient largement perdu. J'aurai bien aimé que Delphine Batho se révèle sur les onze derniers mois. En tant que ministre, elle aurait eu l'espace de combattre ces lobbys.


Selon vous, elle aurait pu?


Il aurait fallu qu'elle utilise - si elle a de vraies convictions - des alliances pour faire vivre ce débat et contrer les lobbys de manière bien plus efficace. Elle s'est quand même isolée, n'utilisant ni les réseaux ONG, ni les écologistes pour l'aider à construire un espace que François Hollande ne lui avait pas vraiment accordé dans le gouvernement. Là, on a l'impression qu'elle s'est laissé enfermer pendant onze mois et que d'un seul coup, la digue a lâché. Alors que je trouvais qu'elle commençait à habiter la fonction. Maintenant, il faut espérer que cela élargisse l'espace de Philippe Martin, qui a quelques combats écolos au compteur et a toujours essayé de porter la préoccupation environnementale au sein du PS.


Delphine Batho a également dénoncé un « tournant de la rigueur »  qui prépare « la marche à l'extrême droite ». Partagez-vous cette analyse?

Oui. L'austérité sans perspective d'investissements construit de la désillusion démocratique. Il y a une forte défiance vis-à-vis des politiques. Elle est aussi beaucoup liée au sentiment d'impuissance de la politique. Cela favorise les mouvements qui disent "coup de balai" ou "on va retourner la table". Même si personne n'imagine que Marine Le Pen pourrait diriger ce pays et faire baisser le chômage, il y a une volonté de dire « j'en ai marre ».


EELV a tenu une « réunion de crise » et finalement décidé de rester au gouvernement. Etait-ce la meilleure chose à faire?


Le terme « réunion de crise » n'était pas approprié. Nous ne sommes pas au gouvernement pour Delphine Batho. Et nous n'allions pas mourir pour elle. Nous sommes là avec des frustrations régulièrement exprimées, des déceptions sur l'écologie comme sur l'Europe, mais avec des échéances fortes : la loi de programmation sur l'énergie, la fiscalité et le budget 2014. Ce limogeage ne modifie pas nos échéances. Après, c'est vrai que le symbole d'un budget en diminution et l'éviction de Delphine Batho ont créé des remous et une réaction légitimement forte.

 

«Sortir du gouvernement et gueuler à l'extérieur, cela ne fait rien bouger»

 

À l'automne, pourrait-il ne plus y avoir de ministres écolos au gouvernement?

Oui. Qu'on ne se trompe pas : nous voulons agir, nous sommes prêts à mettre les mains dans le cambouis, à passer des compromis pour changer la société. Il n'y a pas d'ambiguïté. Mais si les arbitrages faits sur la transition énergétique et la fiscalité écolo sont très insuffisants, nous en tirerons les conclusions sur notre présence dans ce gouvernement. Si on ne pèse pas, on ne va pas non plus assumer la mauvaise partie du compromis.


Pour vous, Hollande est-il anti-écolo?


Non. Il n'a pas de culture écolo. Dans notre rapport au gouvernement et au chef de l'Etat, nous sommes encore trop souvent, non pas dans la co-construction positive, mais dans le rapport de forces. Cela crée un climat malsain. Il faut cogner pour qu'à un moment, une idée soit reprise, non pas parce qu'elle convainc, mais parce que c'est la condition de la stabilité de la coalition.


À force de menaces justement, n'y a-t-il pas une crainte du "ridicule" et de ne plus être compris, notamment par votre base électorale?


J'entends ce que vous dites. Mais c'est une simplification. Depuis l'automne dernier, nous avons toujours dit que nous avions deux grandes échéances, autour de l'été 2013. Des fois, on dit notre ras-le-bol. Mais tant que l'on peut peser dans cette dynamique, on le fait. Sortir du gouvernement et gueuler à l'extérieur comme Mélenchon, cela ne fait rien bouger. Nous, nous voulons changer ce pays.


Le Parlement européen a approuvé le projet de budget pluriannuel 2014-2020, seuls les Verts ont voté contre. Pourquoi?


Pour la première fois de l'histoire de l'UE, son budget va être en régression de 85 milliards. Les gouvernements ont fonctionné comme Margaret Thatcher qui disait "I want my money back" : ils ont tous poussé uniquement leurs intérêts nationaux. C'est le chacun pour soi qui nous met tous dans le mur. Je regrette que la France se comporte comme un petit pays européen qui agite simplement un drapeau pour dire "ce petit bout là, il ne faut pas y toucher" – comme sur l’exception culturelle. Elle n'a plus de vision pour l'Europe et n'a pas de vision pour l'Europe dans la mondialisation. L'ensemble du Parlement européen - de Lamassoure à droite jusqu'aux socialistes - disait pourtant que ce compromis était inacceptable.

 

«Ne peut pas être sur un fonctionnement démocratique qui écrase les différences»

 

Comment expliquer ce revirement?

Malheureusement aujourd'hui, les parlementaires écoutent trop souvent leur gouvernement, plutôt que de défendre l'intérêt général européen. C'est triste. Les socialistes français décident de voter comme Hollande sur le budget. Ils ne votent pas pour l'Europe, ils ne font pas leur boulot de parlementaire européen, mais deviennent des représentants du gouvernement français. S'empêcher de se donner les moyens pour agir au niveau européen, c'est scier la branche sur laquelle nous sommes installés.


Barroso a annoncé que les négociations avec les USA sur l’accord de libre-échange se poursuivraient malgré l’affaire Snowden. Qu'en pensez-vous?


C'est pathétique. Les Européens vont négocier avec la partie adverse qui nous a espionnés et que ne s'est toujours pas expliquée. Les communications de millions de citoyens européens sont récupérées. Quand vous mettez des micros au sein du Conseil européen, à la représentation française… cela ressemble à la guerre froide. Constater cela et se dire que l'on va quand même négocier, c'est l'Europe qui se couche devant les Etats-Unis. Quand est-ce que nos dirigeants vont comprendre que nous sommes potentiellement la première économie du monde?


Serez-vous candidat aux européennes de 2014 et quel est l'objectif des écologistes?


Oui, je serai tête de liste dans une région. Je suis convaincu que nous avons un espace politique important. L'extrême droite, le Front de gauche, une partie de l'UMP vont être sur un discours très anti-européen, en désignant l'Europe comme est le coupable presque parfait de tous nos problèmes. Le PS va essayer de limiter la casse. Les écologistes seront les seuls à porter le discours suivant : le fonctionnement de cette Europe est nul, mais on ne peut pas se passer d'Europe, alors voilà comment on peut la reconstruire.


Pour les municipales, EELV a acté des listes autonomes dans les villes de plus de 100.000 habitants. Hollande appelle à une « majorité rassemblée ». Ce ne sera donc pas le cas?


Dans le contexte politique actuel, et au regard des dissensions locales qu'il peut y avoir, il est logique que les écologistes aient leur candidat. Vous nous imaginez à Nantes avec le PS au premier tour (en raison de Notre-Dame-des-Landes, Ndlr)? Il ne suffit pas d'afficher un discours de « majorité rassemblée ». Il y a des conditions pour une telle majorité : que nos idées soient prises en compte, que l'on soit vraiment dans une co-construction. Et puis, nous avons aussi des spécificités. On ne peut pas être sur un fonctionnement démocratique qui écrase les différences. Il faut pouvoir dire que l'on n'est pas pareil, mais qu'on a l'intelligence de travailler ensemble. 
»

 

 

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 21:39

Batho-Martin.jpg

 

Voici l’article du 2 juillet de notre ami Fabrice Nicolino sur le changement de ministre à l’Écologie, sur son blog Planète sans visa.

Juste un mot concernant Philippe Martin, notre nouveau ministre de l’Écologie, en remplacement de Delphine Batho, qui a cru pouvoir faire joujou avec ses vieux amis*.

Si je parle de lui ce soir, c’est que je le connais. Bien assez pour avoir une excellente opinion de l’être humain qu’il est. Eh oui ! tout arrive sur Planète sans visa. Je sais la valeur de l’homme, et je le salue donc ici, sans la moindre hésitation. Seulement, la question n’est pas exactement de savoir si j’apprécie la personne nommée Philippe Martin. Le seul sujet qui intéresse est de savoir ce qu’il fera.

Deux obstacles majeurs sont sur sa route. Un, l’administration centrale du ministère de l’Écologie est entre les mains des grands corps techniques de l’État, et singulièrement ceux des Ponts et Chaussées, qui ont eu la malignité de fusionner avec les Ingénieurs du génie rural et des eaux et forêts (Igref) pour former le corps des Ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts (Ipef). Même si certains individus gardent toute leur valeur, le corps, lui, est l’ennemi de l’écologie et de ses équilibres profonds. Et comme il est né en 1716 et qu’il est depuis enkysté dans l’appareil d’État, je crois pouvoir écrire qu’il est d’un autre poids que Philippe Martin.

L’autre obstacle s’appelle le parti socialiste, à commencer par le président en titre, François Hollande. La presque totalité de ces gens sont d’une inculture qui réussit encore à m’impressionner. Hollande lit L’Équipe tous les matins - vrai -, mais il ne sait rien de l’extrême gravité de la crise écologique. La nature n’existe pas. Les animaux non plus. La vie, à peine davantage. Son parti ne vaut pas mieux, qui est fait de baronnies et de vassaux, tous obsédés par le dérisoire pouvoir politique, ses avantages et ses chausse-trapes. Il n’y a rien à attendre de ce côté-ci. Mais rien.

Alors, que peut faire Philippe Martin ? C’est un grand garçon, et il n’a pas besoin de mes conseils. Mon avis en tout cas, qui s’adresse à tous, est qu’il peut entrer à sa façon dans l’histoire en se dissociant. Je ne parle pas de cogner contre chaque porte, ce qui ne sert à rien. Je me moque du montant du budget alloué à l’Écologie, qui n’a pas le moindre sens. Serait-il multiplié par trois que cela ne changerait rien aux tendances lourdes de ce pays, voué comme les autres à la destruction des écosystèmes. En revanche, sans s’enliser dans des combats sans intérêt, un homme conscient peut jouer un grand rôle d’éveilleur public.

Oui, je crois que Martin, qui n’a pas grand-chose à perdre - à mes yeux, en tout cas -, pourrait être un formidable messager. Il pourrait être le premier politicien français à prendre au sérieux la crise écologique. Il pourrait parler, faire circuler les paroles vraies, et assumer d’être différent de ses collègues du gouvernement. Il est social-démocrate - qui l’ignore ? - et nul ne songe à lui demander de devenir un autre. Il est social-démocrate, mais cela ne lui interdit pas d’aider, depuis son poste, à la formulation publique de quelques grandes urgences de notre temps. Le climat. La biodiversité. L’eau. Ce ne sont que trois exemples, mais ils disent assez l’ampleur de la tâche.

Philippe Martin peut n’être qu’un énième ministre, qui sera oublié dès qu’il aura tourné le dos. Ou bien l’un des quelques lumignons au milieu de la grande nuit où nous sommes.

* Par pitié, ici au moins ! Delphine Batho a démontré 100 fois qu’elle ne savait rien de l’écologie, et qu’elle s’en battait l’œil et le flanc gauche. Le fait qu’elle se fasse lourder ne signifie qu’une chose : elle n’a pas évalué le risque politicien qu’elle prenait. Et elle en paie le prix. Politicien. Qu’a-t-elle fait depuis un an ? Strictement rien. Probablement pensait-elle pouvoir jouer une carte personnelle dans ce gouvernement impuissant autant que baroque. On l’aura mal informée. »

 

 

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 20:47

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Nicole Bricq avait exprimé sa volonté de combattre les lobbies pétroliers : virée en juin 2012.

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Delphine Batho a exprimé son mécontentement devant la réduction du budget environnement : virée en juin 2013.

 

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Dominique Voynet quand elle était ministre de l’Environnement dans le gouvernement Jospin

Double peine. 1-Ce gouvernement ne prend pas en compte l’urgence écologique (« L’environnement ça commence à bien faire », avait dit Sarkozy.) 2- On se croirait au temps des Jupettes : visiblement le président et le premier ministre prennent moins de gants avec les ministres femmes qu’avec les ministres hommes.

Philippe-Martin.jpg

Sinon, il semble que le nouveau ministre de l’écologie, Philippe Martin soit davantage connaisseur et sensibilisé que sa prédécesseure en matière d’écologie (Nous l’avons rencontré à deux reprises sur la question de la forêt de Romainville il y a quelques mois alors qu’il n’était que député).

 

Pierre Mathon

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 15:46

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C’est ce qui risque de se passer puisque suite aux préconisations de la Cour des comptes, la mission écologie connaîtrait l'une des baisses les plus importantes avec -7%, soit quelque 500 millions en moins en 2014, à 7,1 milliards d’euros de budget annuel, par rapport à une dotation de 7,6 milliards en 2013. Le détail de ces coupes budgétaires n’est pas encore précisé.

 

L’interview, que nous partageons en grande partie, de JV Placé, président du groupe EELV au Sénat dans le JDD du  29 juin 2013 :   

« Placé sur le budget : « Un signal désastreux »

Que pensez-vous de la baisse du budget de l'Écologie?
C'est un signal désastreux vis-à-vis de la politique environnementale. Nous sommes extrêmement loin de l'affichage de la campagne présidentielle du Président qui voulait faire de la France le pays de l'excellence environnementale. Cela confirme, s'il en était encore besoin, que des questions comme le dérèglement climatique, la biodiversité ou la politique de l'eau sont très secondaires pour ce gouvernement. Au regard de la déception que j'ai face à l'extension de la politique d'austérité et de rigueur, il y aura un débat pour le vote du budget.

Ce "signal désastreux" ne remet pas en cause votre participation au gouvernement?
Nous avons trois lignes rouges : les gaz de schiste, la transition énergétique avec en particulier la fermeture de Fessenheim et la fiscalité écologique dès 2014. Par ailleurs, je dois voir dans une dizaine de jours le président de la République. Il devrait envisager d'être plus attentif à ses partenaires. Il est dans une situation désastreuse vis-à-vis de l'opinion. La réforme de la retraite va l'enfoncer davantage. Il ferait une énorme erreur en perdant son dernier allié. De Hollande à Désir, il y a une vraie difficulté à gérer l'ensemble de la majorité. Dans la tempête que nous vivons, c'est plutôt Jean-Marc Ayrault le rocher.

Avez-vous obtenu des engagements sur la fiscalité écologique?
La fiscalité écologique aura une réalité en 2014. C'est un engagement du Président, du Premier ministre et cela nous a été confirmé par Bercy. Pour que le prochain budget puisse être voté, il faudra consolider la fiscalité écologique et accepter que les produits de cette fiscalité servent à financer la transition écologique.

Le ministère de l'Écologie n'est pas dirigé par un écolo. Vous le regrettez?
Bien sûr. Delphine Batho est sérieuse et compétente. Ce n'est pas une question de qualités personnelles. Mais dans un gouvernement socialiste et productiviste, le problème de ce ministère est celui du rapport de force politique. Pour le coup, François Hollande et nous-mêmes avons fait une erreur dans la constitution du gouvernement en ne faisant pas en sorte que ce soit un écologiste au ministère de l'Écologie.

Arthur Nazaret - Le Journal du Dimanche

 

samedi 29 juin 2013 »

 

Inutile de dire que si nous ne partageons pas le satisfecit de JV Placé sur la ministre actuelle de l’écologie, nous partageons l’analyse selon laquelle, compte-tenu de l’influence des idées productivistes au sein du gouvernement, le ministre de l’écologie doit être écologiste !

 

 

Pierre Mathon

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 08:48

CLEMENT-MERIC.jpg

 

Le communiqué d’Europe Ecologie les Verts du 6 juin 2013 :

« Ce mercredi après-midi, à proximité de la gare RER Haussman Saint-Lazare à Paris, un jeune homme,  Clément Méric, jeune syndicaliste âgé de 18 ans et militant antifasciste,  a été sauvagement assassiné par des skinheads lors d’une agression particulièrement violente.

EELV, bouleversé par ce meurtre ignoble, adresse ses condoléances aux proches de la victime. Il faut désormais que les auteurs de ce crime soient rapidement interpellés pour répondre devant la justice de leur acte.

EELV demande la dissolution immédiate des groupes d’extrême-droite impliqués dans ce meurtre.

EELV appelle à la plus grande mobilisation face à la résurgence des groupes d’extrême-droite qui n’hésitent plus désormais à passer à l’acte avec une violence extrême. Qu’ils sachent que leur haine restera vaine et que les démocrates ne se laisseront jamais intimider par ces pratiques barbares.

Il est grand temps que celles et ceux qui ont récemment entretenus des discours de haine et de violence s’interrogent en conscience sur les conséquences que leur propos peuvent avoir sur les esprits dérangés de fanatiques violents.

Elise LOWY, Porte-parole EELV »

 

Le communiqué du 5 juin de Sergio Coronado, député EELV :

 

« Le FASCISME TUE...en plein Paris

Un jeune homme a été violemment agressé, ce mercredi 5 juin en fin d'après-midi, à proximité de la gare Saint-Lazare, à Paris.
Plusieurs témoins ont décrit les trois agresseurs comme étant des skinheads, avec des bombers et rangers. Ils les ont vu attaquer un autre groupe de jeunes âgés d'une vingtaine d'années. La victime de l'agression est décédée à l'hôpital.
Les groupes d'extrême-droite ont été très présents dans les manifestation contre l'ouverture du mariage civil aux couples de même sexe, souvent encouragés par les déclarations guerrières de responsables de la Manif pour tous ou du Printemps français, rarement condamnés par la droite qui a encouragé ces manifestations, par calcul politicien ou accointance idéologique.
Il est temps que le Ministre de l'intérieur prenne la décision de dissoudre ces groupes d'extrême-droite.
Il est temps que se lève une résistance contre ces groupes qui réveillent la bête immonde. 
»

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 20:13

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Ce samedi 1er juin j’ai participé, au local de Bobigny, à l’assemblée générale Europe Écologie Les Verts de Seine-Saint-Denis, dont je suis adhérent de base*.

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Photos.

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eelv93 1juin13-4

Pierre Mathon

* Pour la petite histoire, je suis devenu écolo en 1984, ai participé à la campagne Ecologie 93 en 1986 etc. et j’ai adhéré aux Verts en juin 1989, ce qui fait de moi le plus ancien Vert de Seine-Saint-Denis (À noter que Dominique Voynet de Montreuil et Jean-Félix Bernard de Bagnolet ont adhéré avant moi aux Verts, l’une en Franche-Comté et l’autre à Paris). J’ai été ensuite responsable départemental (de 1989 à 2000) et régional (de 1995 à 2001). J’ai été conseiller régional d’Ile de France de 1992 à 1995 et maire-adjoint Vert (délégué à l’urbanisme d’avril 2001 à février 2007). J’ai conduit, à Bagnolet, les listes municipales « Bagnolet Autrement-Les Verts » en 1995 (9,6%), « Réinventons Bagnolet-Les Verts » en 2001 (20,5%) et Bagnolet en Vert 2008 (5,7%). J’ai d’ailleurs été exclu quelques temps des Verts en 2008 suite à ma présence dans cette élection de 2008. Depuis cette élection où j’avais conduit une liste autonome écolo-dissidente, le responsable local EELV ne me serre plus la main, comme quoi la démocratie, voire la politesse est un combat partout …

 

Aujourd’hui, plus écolo que jamais, je suis à EELV simple adhérent de base.

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