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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 12:33

Stephane-Hessel.jpg

« Disparition de Stéphane Hessel : réaction du Secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts

 

 Europe Écologie Les Verts accueille avec tristesse et émotion  le décès de Stéphane Hessel et présente a sa femme Christiane, sa famille et ses proches, ses plus sincères  condoléances.

Sa vie mêlée à toutes les grandes tragédies et toutes les grandes espérances du siècle passé témoigne d’un courage exceptionnel et d’un engagement constant pour la liberté, la justice et la dignité humaine.

Stéphane Hessel, grand résistant, sut toujours se remettre en cause  pour anticiper les grandes évolutions de la société. A ce titre, bien que militant socialiste convaincu, il fut candidat lors des élections régionales en 2010, sur les listes Europe Écologie afin de démontrer son attachement à la cause écologiste, pour lui, combat majeur du XXIeme siècle.

Stéphane Hessel a su conserver intactes ses indignations et ses révoltes et les faire partager aux jeunes générations. Il fut un grand passeur et notre responsabilité consiste à maintenir vivant le projet de civilisation qu’il incarnait.

Pascal Durand, le 27 février 2013 »

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 16:03

cumul_des_mandats-2.jpg

 

Voici le communiqué d’EELV du 17 février 2013 pour réaffirmer la détermination des écologistes pour qu’une loi de limitation du cumul des mandats soit applicable dès le prochain renouvellement électoral en 2014 :

 

« Cumul des mandats : il est temps de légiférer

Le 15 février, le ministre de l’intérieur Manuel Valls  a déclaré dans Le Parisien qu’une loi sur la limitation du cumul des mandats serait très difficile à appliquer pour 2014.

EELV réaffirme sa détermination à l’adoption d’une loi de limitation du cumul des mandats qui soit applicable dès le prochain renouvellement électoral en 2014.

EELV rappelle qu’avec près des trois quarts des députés qui cumulent des mandats, dont 250 celui de députés-maires, la France est championne d’Europe en la matière, tandis qu’en Allemagne, seuls 24 % des parlementaires cumulent avec un mandat local, 20% en Espagne, 7% en Italie et 3% en Grande-Bretagne.

Le non-cumul des mandats est un élément clé pour refonder le lien à la politique. Le cumul bloque le renouvellement de la représentation et témoigne d’une conception du politique dont l’objectif principal est de concentrer le maximum de pouvoir entre un nombre restreint de décideurs. Accroître le nombre de personnes en responsabilités renforce la vitalité de la démocratie, la diversité de la représentation politique et la confiance des citoyens.

Une réforme permettrait non seulement de mettre un terme aux situations de cumul – fonctions législatives nationales et mandat exécutif local, ou présence dans deux exécutifs – mais également d’instaurer une limitation effective du cumul des mandats dans le temps.

Elise LOWY, Porte-parole EELV »

 

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 22:01

faucille-et-marteau-3.jpg

 

« Le PCF abandonne la faucille et le marteau ». Nous ne pouvons y résister et nous reproduisons –avec plaisir- ci-dessous le texte de Guy Konopnicki  publié ce jour mardi 12 février dans Marianne.

J’ai connu Guy Konopnicki à l’Union des Etudiants Communistes et à l’UNEF-renouveau, puis chez les communistes «critiques» et à Franc-Tireur le journal qu’il avait créé en 1980. Je l’ai retrouvé au conseil régional en 1992, lui à Génération Ecologie, moi aux Verts, puis ensemble au groupe Vert.

Là, Konop traite d’un sujet sérieux : la disparition de la faucille et du marteau de la carte du PC.

« Le PCF abandonne la faucille et le marteau

Le symbole disparait de la carte d'adhérent, mais on peut encore sauver Pif le chien...

 

pif.gif

La statue géante de l’ouvrier croisant son marteau avec la faucille de la kolkhozienne est depuis longtemps une curiosité pour touristes nostalgiques venus contempler à Moscou cette œuvre conçue en 1937 pour le pavillon de l’URSS à l’exposition universelle de Paris.  
 
L’emblème du communisme marque l’entrée d’un parc où les pavillons des anciennes républiques soviétiques n’en finissent plus de se dégrader. Le parti communiste français abandonne à son tour la faucille et le marteau, qui ne figure plus sur la carte du parti, millésime 2013.
 
Il y avait eu une première éclipse, sur la carte 1945, quand les communistes participaient à un gouvernement d’union nationale, présidé par le général De Gaulle.
 
De retour de Moscou, Maurice Thorez  avait rétabli tout ce qui constituait l’identité communiste : les portraits de Lénine et Staline, les dogmes inaltérables du marxisme-léninisme, la fidélité à la patrie des prolétaires et, bien sûr, la faucille et le marteau.
 
L’histoire devait obliger le PCF à jeter un à un ses oripeaux. Il lui fallu quelques années  pour décrocher les portraits de « l’homme que nous aimons le plus », le grand Staline, guide génial du prolétariat et des peuples l’URSS.
 
Beaucoup plus tard, ce fut le tour de l’Union Soviétique, qui cessa d’être une référence officielle au moment de sa disparition. Il restait donc cet emblème désuet, la faucille et le marteau. On l’avait retiré du logo de l’Humanité, il n’ornait plus systématiquement les tribunes des réunions.
 
Oscar Niemeyer s’en était bien inspiré, mais de loin, pour dessiner le siège du comité central, Place du Colonel Fabien.
 
Ensuite, le terme  « comité central » a lui-même été abandonné, en raison de sa connotation soviétique. Il avait été emprunté par Lénine à la Commune de Paris. Presque toute la panoplie du communisme venait de France : le drapeau rouge et l’Internationale, écrite par le poète communard Eugène Pottier sur la musique de la Marseillaise, avant de trouver se propre mélodie, composée à Lyre ouvrière de Lille par Pierre Degeyter.
 
Il n’y avait guère que la faucille et le marteau  pour appartenir en propre à la Révolution russe. Cette association d’outils exprimait le mensonge fondateur du communisme : l’alliance historique des ouvriers et des paysans. Lénine avait en fait formulé cette alliance pour fabriquer une majorité au congrès des Soviets de Russie et donner une légitimité au pouvoir issu de la prise du Palais d’Hiver.
 
Matérialisée par le décret du gouvernement bolchevik remettant la terre aux paysans, l’alliance symbolisée par la faucille croisant le marteau ne devait pas résister à la collectivisation forcée. De la déportation des koulaks aux famines provoquées en Ukraine, dans le Caucase et sur la Volga, la classe paysanne fut proprement exterminée par Staline.
 
Le régime conserva pourtant son symbole, la faucille,  au centre de son écusson, entre deux gerbes d’une plante qui ne poussait plus beaucoup, le blé. Jamais système idéologique n’avait autant parlé de moissons. Les religions du livre s’en tenaient à l’élevage, aux bergers et aux brebis. Le communisme était céréalier, annonçant toujours des moissons miraculeuses. Elles s’avérèrent si minces que les peuples d’URSS et d’Europe de l’Est finirent par arracher toutes les plaques arborant la faucille et le marteau.

Le PCF ne pouvait alors imiter leur geste, c’était une question de décence. Il fallait un peu de temps. Le voici donc déposant les armes. La faucille disparaît avec le marteau, comme un vestige oublié, un meuble inutile que l’on avait gardé en souvenir. De l’identité du communisme français, il ne restera plus rien, sauf, peut-être, Pif le Chien. Il est déjà maltraité, chaque jour, dans l’Humanité, par le dessinateur chargé de maintenir en survie le canidé imaginé par Arnal.
 
Pourtant, s’il faut sauver quelque chose de l’héritage du PCF, c’est incontestablement Pif le Chien ! 
»

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Résumons la situation : tout fout le camp, le pape, la faucille et le marteau. Heureusement, il reste Pif le chien.

 

Pierre Mathon

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 17:08

Christian-Velot.jpg

 

Les députés français ont voté ce 31 janvier une proposition de loi d’initiative écologiste qui vise à protéger les « lanceurs d'alerte » en matière de santé et d'environnement et à renforcer l'indépendance des expertises dans ces domaines.

Photo : Christian Vélot, lanceur d’alerte sur les OGM http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_V%C3%A9lot  

Cette proposition de loi, déjà adoptée en novembre par l'Assemblée, vise à protéger les lanceurs d'alerte souvent ostracisés. Le rapporteur du texte, Jean-Louis Roumégas

EELV Jean-Louis Roumégas

s’est appuyé sur des cas de scientifiques inquiétés pour avoir alerté sur les dangers de certains produits.

Les groupes de gauche ont voté ce texte. Le groupe UDI (centriste) s'est divisé, certain s'abstenant, d'autres votant contre. L'UMP a voté contre au motif que ce texte créerait « des risques d'abus préjudiciables aux entreprises, notamment les PME ».

La proposition de loi prévoit également la création d'une Commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé et d'environnement.

Cette commission sera composée de représentants de l'Etat, de parlementaires, de membres du Conseil économique social et environnemental (CESE) et d'experts.

L'Assemblée a adopté plusieurs amendements de sa commission des Affaires sociales comme celui qui précise que toute personne physique ou morale a le droit « de rendre publique ou de diffuser de bonne foi une information concernant un fait, une donnée ou une action, dès lors que la méconnaissance de ce fait, de cette donnée ou de cette action lui paraît dangereuse pour la santé et l'environnement ».

Cette alerte rendue publique doit toutefois « s'abstenir de toute imputation diffamatoire ou injurieuse ».

Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a apporté le soutien du gouvernement à cette proposition de loi que le Sénat devrait examiner à nouveau au printemps.

 

Pierre Mathon (avec Reuters)

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 18:42

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Le communiqué du 31 janvier 2013 d’Europe Écologie Les Verts :

« Solidaire de la détresse des salariés de Goodyear, Europe Ecologie Les Verts rappelle de nouveau l’urgence de l’accompagnement de la reconversion de l’industrie automobile.

L’entreprise Goodyear vient d’annoncer la fermeture du site d’Amiens, qui concerne 1 250 salariés. Un repreneur – le groupe Titan – s’était dit intéressé par la production de pneus agricoles sur ce site, ce qui aurait pu concerner un tiers de l’effectif. Plusieurs propositions ont été présentées et retirées par ce groupe qui a déjà repris les activités agricoles de Goodyear sur d’autres sites dans le monde.

Aux côtés des syndicats, qui ont mené le combat pendant cinq ans et obtenu l’annulation de plusieurs plans sociaux, EELV appelle à la reprise des discussions avec le repreneur de l’activité agricole et rappelle que la question des salariés non concernés par un potentiel repreneur reste entière. Aujourd’hui, il est nécessaire que l’Etat s’engage fortement sur ce dossier pour soutenir les salariés menacés et donner des perspectives.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s’est engagé en ce sens à l’Assemblée nationale hier mercredi 30 janvier, en réponse à la députée écologiste d’Amiens, Barbara Pompili, s’engageant à renouer le dialogue avec les différentes parties. Un plan de départ volontaire associé à un plan de reprise par Titan était sur le point d’être conclu l’été dernier.

Cette situation dramatique – chez Goodyear, Renault, Peugeot… – pour les employés est le résultat de la crise profonde du secteur automobile, qui fait écho au renchérissement des énergies fossiles. L’absence d’anticipation amène à naviguer d’une crise à une autre alors que cette évolution est connue. Elle nécessite un effort important pour donner de nouvelles perspectives aux sites et aux personnels menacés. La création d’un fonds de reconversion de l’industrie automobile devient d’une urgente nécessité pour appuyer des investissements dans des filières d’avenir pour développer de nouvelles productions liées à la transition énergétique, et pour soutenir l’effort de formation et la recherche.

 Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole EELV »

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 08:42

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C'était hier les vœux d'Europe Écologie Les Verts de Seine-Saint-Denis, leur sénatrice Aline Archimbaud et leur vice-président du conseil général  Jean-François Baillon - sans oublier Lino Ferreira -, secrétaire départemental) dans leur local de Bobigny. (photo : Aline Archimbaud avec notamment Jean-François Baillon et Lino Ferreira)

L’occasion aussi, grâce à notre ami romainvillois Stéphane Weisselberg, de voir l’exposition du photographe Thierry Arensum

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(photos publiées dans un livre « Instants donnés ».

Le buffet était préparé par Belkacem dont l’aventure du « relais » de Pantin se poursuit (nous en reparlerons très prochainement sur ce blog).

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Et le lendemain (aujourd’hui), distribution de tracts « information aux voyageurs » sur les wagons « castors » radioactifs qui circulent sur les lignes SNCF.

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Pierre Mathon

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 14:27

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C’était hier soir au conseil régional la soirée des vœux du groupe des élus Europe Ecologie Les Verts, présidé par Mounir Satouri (photo ci-dessus).


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Sylvain desmet, conseiller régional du Val d'Oise (ancien du 93) nous propose les bières "Notre Dame Des Landes"

Photos !

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Au premier plan on reconnaît Françoise KIEFE


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Au premier plan, Jacques Perreux vice président EELV de la commission Environnement du Conseil régional

 

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On reconnaît notamment Catherine Ribes et Jacques Picard

Pierre Mathon

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 14:09

manif 16dec12-11

Débat d’idées, nous publions ci-dessous une tribune intitulée « Politique industrielle: viser l’idéal, mais comprendre le réel », publié le 23 janvier 2013 dans industrie Newsletter par notre ami Jean-Marc Pasquet, conseiller régional d’Ile-de-France. Comment concilier, l’idéal et le court terme … le chemin du réformisme radical …

Jean-Marc Pasquet en manifestation en compagnie d'Hélène Zanier

Pierre Mathon

« Tribune publiée sur La Tribune.fr, par Jean-Marc Pasquet, Vice-Président (EELV) de la Commission des Finances de la Région Ile-de-France, Président du think tank Novo Ideo (www.novo-ideo.fr)

 

Confronté à une conjoncture exceptionnellement difficile, notre pays fait face à deux défis majeurs. Le premier est celui du réel et du court terme: Florange est l’exemple le plus visible, et personne ne peut être sourd à l’inquiétude profonde que les salariés de l’industrie vivent aujourd’hui. C’est bien une responsabilité nationale et des territoires que d’appuyer des solutions de reconversion mais c’est celle des groupes que de financer l’emploi durable de leurs travailleurs. Le deuxième défi est celui de l’idéal et du long terme: la France est le pays des libertés dont la liberté économique. C’est un pays ouvert: il est en majorité opposé à l’idée d’une préférence nationale, qu’elle soit sociale ou économique, et c’est un pays innovant. Il a su réussir de nombreux paris sur l’avenir en développant sur son sol des pôles d’excellence mondiale, dans l’aéronautique à Toulouse, l’énergie à Belfort…

Trouver le chemin

La difficulté – et le talent – des politiques, c’est précisément de trouver le chemin entre ces deux objectifs : comprendre la difficulté du réel, tout en se donnant les moyens de nous rapprocher de l’idéal à long terme. Rarement l’actualité – tiraillée entre les interpellations de Florange et les promesses de l’avenir, par exemple celles de « l’internet industriel » – aura davantage illustré cette difficulté qu’aujourd’hui.

S’agissant de l’actualité, les tentatives d’amalgame sont nombreuses. Oui, le non respect des promesses de M.Mittal doit être dénoncé avec force. Non, le fait qu’il soit Indien, Américain, Suisse ou Berrichon n’a jamais, et ne doit jamais entrer en ligne de compte. Oui, l’Etat est dans son droit de négocier une nouvelle solution quand il apparaît que celle qui conditionnait le rachat d’Arcelor ne sera plus respectée, et pour cela, tous les outils d’un état de droit, y compris une nationalisation, doivent être envisagés. Non, le gouvernement ne souhaite ni spolier les investisseurs quels qu’ils soient, ni les affranchir de leurs responsabilités sociales. Le fait qu’il existe des divorces houleux, notamment lorsque l’un des conjoints a fauté et dispose des moyens d’assumer ses responsabilités, ne veut pas dire qu’il n’y ait pas une majorité de mariages heureux par ailleurs. Ni que des secondes noces soient possibles avec des conjoints plus respectueux, quelle que soit leur origine.

Un autre monde est possible

 

Mais pendant ce temps, l’avenir n’attend pas. Ou plutôt, nous ne devons pas atteindre pour le façonner d’une manière conforme à nos valeurs. Tristement célèbre, un ancien dirigeant d’Alcatel avait voulu nous faire croire au caractère inéluctable de l’entreprise sans usines (fabless), produisant dans les pays à bas coûts – et théorisant ainsi une condamnation de nos ouvriers au chômage à perpétuité. Mais un autre monde est possible : une autre forme d’industrie, est en train de naître de la convergence avec les nouvelles technologies et stimulée par les enjeux de la transition vers une économie moins carbonée. Autant pour multiplier les emplois d’avenir que pour proposer des transitions aux emplois aujourd’hui menacés, nous devons saisir toutes les opportunités de cette formidable mutation.

 

L’industrie du futur, localisée en Europe

 

L’industrie du futur intégrera à la fois des activités de recherche, de production. Celle-ci sera localisée au plus près des clients et des centres d’innovation, donc en Europe, et de services destinés à aider les clients à tirer le meilleur parti de produits haut de gamme – par exemple le rendement énergétique, le taux d’utilisation d’un bloc opératoire ou l’efficacité d’un moteur d’avion. Elle intègrera aussi davantage les contraintes environnementales, y compris lors du recyclage: les phases de conception et de Design sont autant d’opportunités de développements. Elle sera également intégrée d’un point de vue européen – que nationale : notre stratégie industrielle devra progressivement devenir plus européenne, et accepter un jeu donnant-donnant dans lesquels les produits allemands auront plus de contenu français, et réciproquement.  Oui, il existe un avenir industriel pour la France. Il doit tourner le dos au déni pour embrasser une complexité féconde pour nos usines et leurs travailleurs. C’est là une clé de notre « nouveau modèle français ».

 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 12:40

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Ce jeudi soir 24 janvier avaient lieu à Montreuil les vœux du député PS de la circonscription Montreuil-Bagnolet. Rappelons que, sur ce blog, nous l’avons soutenu dès le premier tour.

 

L’occasion de rencontrer et de parler avec beaucoup d’acteurs locaux de Bagnolet et de Montreuil.

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Photos

Razzy H 24janv13-4 

Razzy H 24janv13-1

Pierre Mathon

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 19:42

logo eelv nouveau

« Parité, égalité, diversité : tribune sur le mode de scrutin aux élections locales

Publié le 17 janvier 2013 dans Mediapart

 

« Le projet de loi sur les modes de scrutin au niveau des départements, qui est examiné au Sénat cette semaine, progresse (…)  mais ne fait que la moitié du chemin : on nous promet la parité, mais sans la diversité politique », regrettent Marie Blandin, Ronan Dantec, Hélène Lipietz, Jean-Vincent Placé et l’ensemble des sénateurs du groupe écologiste, qui plaident pour un minimum de proportionnelle.

S’il est un point sur lequel beaucoup s’accordent à gauche, c’est que le mode de scrutin des élections locales mérite d’être révisé. Il n’est pas excessif de parler de fracture citoyenne lorsque les électeurs et électrices estiment que celles et ceux qui les défendent ne sont plus à leur image. Pourquoi ? Trop d’hommes, trop souvent blancs, trop rarement jeunes, appartenant trop fréquemment aux deux partis majoritaires et trop peu représentatifs des diverses catégories sociales : nous ne retisserons pas la confiance entre le citoyen et l’élu si le premier a le sentiment que le second lui est totalement étranger, qu’il ne comprend pas son monde, son époque, son quotidien et, a fortiori, s’il n’aspire pas à porter le même projet de société.

Forts de ce constat, les écologistes et les socialistes ont décidé de répondre à cette crise de la représentativité dans leur accord parlementaire et se sont engagés à «défendre le principe de la proportionnelle aux élections locales pour garantir la parité et la diversité». Le scrutin proportionnel a en effet l’avantage, outre l’évidente justesse de la représentation des opinions exprimées, de garantir la parité, comme le montrent les hémicycles régionaux, a contrario des conseils généraux. Une démocratie élective ne devient représentative que lorsqu’elle se fonde sur un mode de scrutin juste et lisible, donc légitime.

Le projet de loi sur les modes de scrutin au niveau des départements, qui est examiné au Sénat cette semaine, progresse en ce sens, mais ne fait que la moitié du chemin : on nous promet la parité, mais sans la diversité politique. Le scrutin binominal – fait de remplacer le scrutin uninominal par un tandem femme-homme – qui devrait bientôt faire son entrée dans le Code électoral ne va pas jusqu’au bout du chemin. Il conforte le bipartisme et condamne les partis qui ne figurent pas dans les deux premiers du podium électoral à établir des accords pré-électoraux pas toujours bien compris, sous peine de disparaître des arènes du pouvoir avec les bulletins qui avaient fait le choix de leurs idées.

Faisons l’ultime effort qui nous mènera à une démocratie moderne et efficace, par exemple en transposant le mode de scrutin des élections régionales à l’échelon départemental. La prime majoritaire est déjà une garantie sérieuse de gouvernabilité. Faut-il aller jusqu’à cultiver des hégémonies pour se rassurer sur une prétendue stabilité, qui est souvent davantage un conservatisme allergique à tout changement susceptible de jouer en faveur du leader du pôle adverse ?

Ce combat, on le comprend, est celui du pot de fer contre le pot de terre : quel intérêt les majoritaires, détenteurs du pouvoir, auraient-ils à se défaire de cette prodigieuse influence ? Mais droite et gauche ne sont pas des partis. La diversité des opinions politiques compte. Autant que la parité, la diversité sociale, d’origine, d’âge… Les grands paradigmes politiques, les grands projets de société, doivent être représentés. A minima, intégrer une dose de proportionnelle, sur le principe de celle attendue pour les élections législatives, serait un signal positif en faveur de cette carence de représentativité.

Que penser du volet sur les élections des représentants aux intercommunalités ? Là encore, les avancées existent, mais sans aller jusqu’au bout. Le déficit de lisibilité de la représentation de ces regroupements intercommunaux devrait s’atténuer puisque les prétendants aux sièges de l’intercommunalité seront identifiés sur les listes municipales. Mais la réforme, audacieuse, qu’il faut engager est plus radicale : en faisant le choix du scrutin direct à la proportionnelle, nous pouvons engager de véritables débats sur le rôle, les compétences, les projets des intercommunalités et développer un sentiment d’appartenance à ces territoires plus tangible. Le gouvernement sait notre attachement à ce point ; la balle est dans son camp.

Si les délais sont courts pour une modification en profondeur avant les élections municipales de 2014, il serait en tout état de cause incompréhensible que le renforcement des agglomérations dans la prochaine loi n’aille pas de pair avec un mode de scrutin direct. Le renforcement des pouvoirs des élus communautaires doit s’accompagner du renforcement de la démocratie d’agglomération. En aucun cas ces aspects n’épuisent le débat sur la grande réforme territoriale à venir, au cours de laquelle nous défendrons dans les semaines qui viennent notre vision d’un Acte III ambitieux de la Décentralisation. Nous défendrons des territoires plus forts, plus efficaces, plus autonomes. Mais rien ne saurait remplacer le ciment démocratique que constitue la confiance entre un peuple et ses représentants.

Leila Aichi, Kalliopi Ango Ela, Aline Archimbaud, Esther Benbassa, Marie Blandin, Corinne Bouchoux, Ronan Dantec, Jean Desessard, André Gattolin, Joël Labbé, Hélène Lipietz, Jean-Vincent Placé. »

 

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