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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 17:01

Triangle de Gonesse-1

Nous publions l’éditorial de Michel Riottot, président d’Ile-de-France Environnement « Grignotage des terres, un mal francilien ? », paru dans Liaisons d’octobre 2011*.

Un texte à méditer au moment où le Schéma Directeur d’Ile-de-France est mis en révision pour être adapté (entre autres) aux principes d’aménagement du "Grand Paris".

Pierre Mathon

map-3710-42.JPG 

Michel Riottot dans les Murs-à-pêches de Montreuil (un espace menacé, en plein cœur de la banlieue) en juillet 2010 en compagnie de Pascal Mage de l’association MAP

« Le territoire francilien est constitué de 51 % de terres agricoles, 23 % de forêts et 1 % de cours d'eau, d'espaces naturels et ruraux, le reste étant urbanisé. Le Francilien habitant en cœur de l'agglomération ne se rend pas compte de l'importance de ces espaces naturels.

Selon l'Institut d’aménagement et d’urbanisme d'Ile-de-France, le territoire est amputé de près de 1800 hectares par an depuis plus de 10 ans, soit la surface d'un petit département comme les Hauts-de-Seine. Ce grignotage est lié à l'accroissement des terrains vacants (urbains et ruraux) et des infrastructures de transports ferrés (850 hectares/an), de l'habitat individuel (370 hectares/an), de l'habitat collectif et des bureaux (345 hectares/an).

Notons que les pertes de terres agricoles sont deux fois plus fortes en Pays de la Loire et en Rhône-Alpes. Sans imaginer un retour à l'autosuffisance alimentaire de la région, phénomène qui n'a probablement jamais existé complètement car la capitale a toujours importé des autres régions, il devient important que cesse ce grignotage et que le retour d'une agriculture vivrière, voire d'un maraîchage biologique de proximité s'accélère.

Pour le temps présent, les collectivités territoriales, hormis les différentes agences, instituts et organismes scientifiques qui scrutent la région, ne s'en préoccupent pas.

La philosophie du « après moi le déluge » perdure, le développement durable est proclamé partout mais dès qu'il s'agit de le mettre en pratique, les volontés se diluent. Quelques cas emblématiques de consommation de terres agricoles : les villages natures de Seine-et-Marne (500 ha), l'implantation des zones d'enfouissement des déchets dans les départements de la grande couronne, le triangle de Gonesse de 1 000 ha dans le Val d'Oise (photo du haut) pour implanter des hypermarchés et des activités, et la zone de l'aérodrome de Brétigny-sur-Orge soit 750 ha en Essonne. Les futures infrastructures de transports ferrés : LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon, LGV Normandie, les différents barreaux ferrés nord et sud, l'hypothétique poursuite d'autoroutes périurbaines (A 104...). Les zones menacées du champ proche des “territoires de projet du Grand Paris” tel le plateau de Saclay, la boucle de Montesson et son maraîchage de laitue... l'urbanisme de projet cher à M. Apparu risquent eux aussi d'accentuer la consommation de terres arables d'excellente qualité.

Bien plus insidieux, ce sont aussi nos villages de grande couronne qui facilitent l'implantation de lotissements de maisons dans leur périphérie alors que bien souvent les moyens de transports collectifs sont inexistants. Les jardins présentés dans notre dossier tel celui ci-dessous* font partie des remèdes au grignotage.

Michel Riottot, président »

* Le numéro de Liaison Ile-de-France Environnement d’octobre 2011 : https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0B5anNFyJI1y0MzIwMjQ1NDAtYzlkZi00MWU3LWFhYjMtYmEzYTc1NDk5MDlh&hl=en_US&pli=1

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 17:05

F de Rugy img 1208854800871

Suite à la parution au Journal Officiel, ce mardi 11 octobre 2011, d’un décret permettant d’augmenter les quantités d’azote épandues sur les terres agricoles, notre ami député Vert François de Rugy dénonce la provocation gouvernementale et alerte Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’écologie, via une question écrite.

Ce décret, qui étend la surface prise en compte pour le calcul du plafond d’épandage d’azote, prend comme référence la surface agricole utile (SAU) et non plus la surface potentielle d’épandage, plus restreinte. Alors que depuis 2001, suite à l’application de la directive européenne dite « nitrates », les quantités d’azote organique par hectare de surface épandable ne pouvaient être supérieures à 170 kg, ce décret va permettre d’augmenter de 20 % ces quantités. Pourtant, ces rejets azotés sont propices à la prolifération des algues vertes, dont la toxicité des gaz provoqués par leur décomposition peut être mortelle.

En conséquence, François de Rugy dénonce ce décret qui va à contre-courant des efforts de réduction des nitrates dans les eaux et ressemble à une véritable provocation à l’égard des problématiques écologiques. C’est une nouvelle trahison du Grenelle, qui reflète bien la pensée du Président de la République pour qui « l’environnement, ça commence à bien faire ».

Quand Fillon nettoie les plages bretonnes

Le député de Loire-Atlantique, au nom de ses collègues écologistes, demande donc à Mme la Ministre de l’Ecologie la suspension immédiate de l’application de ce décret mais également l’ouverture d’une concertation entre tous les partenaires concernés ainsi que la publication d’une étude d’impact sérieuse et scientifique sur les conséquences des mesures envisagées avant toute prise de décision.

Deux de nos articles récents sur les algues vertes :

http://www.bagnoletenvert.com/article-les-algues-vertes-en-accusation-au-parlement-europeen-86580690.html

 

http://www.bagnoletenvert.com/article-mort-des-sangliers-les-algues-vertes-sont-bien-coupables-81245298.html

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 10:32

algues-vertes-deleg-bretonne-au-PE-oct11.jpg

53 000 mètres cube d’algues vertes ont été ramassées sur les côtes bretonnes, pendant l’été 2011.

Ces algues prolifèrent et posent un problème grave de santé publique.

Pourtant, le gouvernement français continue d’encourager la concentration des exploitations agricoles et ne fait rien pour diminuer les rejets azotés à l’origine de la pollution des eaux aux nitrates.

FNE arretezvossalades

Il vient même de prendre le 11 octobre un décret qui entérine le relèvement des plafonds d'épandage d'azote dans les exploitations agricoles.

Pourtant, les rejets azotés liés à l'élevage industriel et à l'épandage d'engrais sont considérés comme propices à la prolifération des algues vertes, dont la décomposition provoque des gaz toxiques.

Ce décret suscite la colère des associations environnementales comme Eau et Rivières de Bretagne, qui estime que le décret "va permettre d’augmenter de 20 % les quantités d'azote épandues sur les sols" et qui notent que la parution de ce décret "intervient alors que la Commission européenne exige de la France, dans une lettre du 17 juillet dernier, des explications sur sa politique de prévention des marées vertes".

Pour demander le respect du droit européen en matière de protection de l’environnement, un collectif breton d’élus écologistes et de responsables associatifs vient de déposer une pétition au Parlement européen. (Photo du haut : la délégation des élus et associatifs bretons remet sa pétition au secrétaire général du secrétariat des pétitions)

Pierre Mathon

 « « Nous sommes des citoyens européens et nous estimons qu’il est juste que le droit européen s’applique. » 

Accueillis par les eurodéputés écologistes Sandrine Bélier, José Bové, Yannick Jadot et Nicole Kiil-Nielsen, un groupe d’élus Europe Ecologie – Les Verts au Conseil régional de Bretagne (mené par Guy Hascoët) et des responsables associatifs sont venus présenter une pétition officielle qu’ils ont déposée le 11 octobre 2011 à la commission parlementaire en charge de les recevoir. Motif de leur plainte : le comportement des autorités nationales françaises, qui violent ou méconnaissent les exigences du droit de l’UE liées au milieu marin et à la protection de l’environnement en général, notamment dans les zones bretonnes classées Natura 2000 et pourtant touchées par les marées vertes.

Le Parlement européen a en effet le pouvoir de demander à la Commission européenne, via les eurodéputés en charge des pétitions citoyennes, de prendre les mesures nécessaires pour qu’un Etat-membre qui viole la législation communautaire rétablisse la situation délictueuse dans laquelle il se trouve, le plus rapidement possible. « Soumettre cette pétition présente plusieurs intérêts, détaille Sandrine Bélier, membre de la commission parlementaire des pétitions, elle permettra d’accélérer le processus de décision, sans attendre plusieurs années une nouvelle saisine de la Cour de Justice européenne. Ainsi rappelé à ses obligations par le Parlement européen, l’exécutif est obligé de rendre compte des actions qu’il entreprend auprès des Etats-membres en faute. Les dossiers remontent en haut de la pile... »

Changer de modèle agricole

La France est en effet un des plus mauvais élèves de l’Union européenne quand il s’agit d’appliquer les directives européennes relatives à la qualité des eaux (notamment la directive Nitrates). Quand d’autres Etats-membres ont su mettre en place des plans d’action efficaces et ambitieux, l’Etat français se contente de mettre « un cautère sur une jambe de bois » et ne prend pas le problème des algues vertes à la racine.

En ne remettant pas en cause le choix d’un modèle agricole intensif et la très forte concentration des exploitations agricoles sur le territoire breton - pourtant à l’origine des rejets massifs d’azote responsables de la prolifération des algues vertes sur les côtes – le gouvernement se contente d’un plan curatif, plutôt que préventif. Dans leur pétition (lire ci-dessous), les représentants bretons dénoncent un double discours : le Plan algues vertes, en plus de peser financièrement sur les collectivités locales, est rendu caduque par des décisions gouvernementales qui, simultanément, encouragent la concentration des élevages (voir la Loi de Modernisation agricole de 2011).« Ces décisions contraires à l’intérêt général ignorent un phénomène grave de santé publique ! », lance Guy Hascoët. Le 11 octobre 2011, la France prend même un nouveau décret qui étend les zones d’épandage d’azote dans les régions françaises.

Pour José Bové, le gouvernement français avance à contre-courant et ignore les débats essentiels qui ont lieu actuellement à l’échelle européenne sur le « verdissement de la Politique Agricole Commune (PAC) : « La concentration des exploitations a lieu au détriment d’une majorité de paysans, des professionnels vivant des ressources marines et des consommateurs », observe-t-il. « La nouvelle PAC doit être plus agronomique, en phase avec l’environnement, et elle doit assurer un revenu aux agriculteurs ! » Malgré une concentration de 55 % du cheptel porcin français, de 34 % de la production de volaille, de 20 % de la production laitière... la Bretagne stagne en effet à l’avant-dernière place des régions françaises pour le revenu moyen des paysans. 4500 emplois dans l’agriculture et l’agroalimentaire y disparaissent chaque année.

Le problème des algues vertes ne concerne pas que ce territoire français. « La Charente est également touchée », rappellent Yannick Jadot et Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputés élus dans l’Ouest. Et c’est l’Europe toute entière qui pourrait être impactée : la Mer Baltique, et son éco-système déjà fragile est, elle aussi, victime d’une pollution aux nitrates. Lors de l’été 2010, un immense tapis d’algues vertes de plus de 380 000 kilomètres carré la recouvrait... »

Communiqué des Eurodéputés Verts 12 octobre 2011 

http://europeecologie.eu/Marees-vertes-la-France-mise-en»

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 07:20

Sangliers-Morieux-Bretagne-juillet11-2.jpg

En dépit des réticences institutionnelles à l’admettre, la mort des 36 sangliers sur la plage de Morieux en Bretagne, a bien été provoquée par l’hydrogène sulfurée, issue de la décomposition des algues vertes.

Nous publions ci-dessous l’interview du professeur Claude Lesné, paru hier dans « Le Télégramme.com » (recueillis par HQ).

« Que pensez-vous de cette décision (de NKM, ministre de l’écologie etc, en réaction  -tardive- à l’hécatombe des sangliers NdlR Bagnolet en Vert) de fermer les plages polluées par les algues vertes? 
C'est un simple rappel de la loi. Les plages dangereuses qui devaient être fermées l'ont été. Pour l'instant, il n'y a que Morieux (22) sur les 50 sites qui sont potentiellement envahis par les algues vertes, chaque année, ou presque, en Bretagne.
 

Vous affirmez que les algues vertes fraîches peuvent également représenter un danger. Lequel?
 
Elles ne sont pas dangereuses car elles ne dégagent pas d'hydrogène sulfuré. En revanche, il n'est pas conseillé d'aller se baigner dans les zones où flottent des amas d'algues vertes. Elles peuvent, en effet, causer de sérieux désagréments: irritations cutanées ou infections bactériennes (dont les escherichia coli). J'ai eu ainsi à connaître le cas d'enfants qui avaient les cuisses toutes rouges après avoir sauté à pluisieurs reprises dans des algues, ou ce pêcheur, souffrant de brûlures au second degré, après avoir farfouillé dans des algues vertes pour récupérer le matériel qu'il avait perdu.
 

Comment prévenir ces incidents?
 
Je serais favorable à une information similaire à celle que l'on fait pour les zones et périodes de baignade, avec des avertissements concernant les algues vertes à l'entrée des plages.
 

D'une façon générale vous demandez plus de transparence.
 
J'ai été surpris par le fait que le diagnostic sur la mort des sangliers de Morieux était déjà clair il y a dix jours-selon les éléments parcellaires qu'on nous a fournis- mais que les autorités continuaient de douter. Pourquoi? Qu'on nous montre tous les éléments! On a l'impression qu'on en savait plus qu'on a bien voulu nous en dire. Mais l'essentiel est que la préfecture fournisse les informations. Désormais, pour encore plus de transparence, il faut que les pouvoirs publics reconnaissent enfin le rôle de l'hydrogène sulfuré dans la mort de M.Morfoisse, le conducteur du camion d'algues, ainsi que celle du cheval. Au-delà de l'indemnisation des victimes, des gestes symboliques permettraient de retrouver la crédibilité des autorités.
 

Il y a donc danger pour l'homme?
 
Le taux de 2,45mg/kg d'hydrogène sulfuré dans les poumons d'un des sangliers correspond à plus du double de la concentration relevée sur le cheval qui était mort à Saint-Michel-en-Grève, en 2009. Ce qui correspond à des taux décelés dans certains cas mortels chez l'homme.
 

*Spécialiste des pollutions aériennes à l'Université de Rennes1. 
»

Sangliers-Morieux-Bretagne--juillet11-1.JPG

Rappelons que c’est l’agriculture productiviste qui est responsable de la prolifération des algues vertes et, comme l’a souligné récemment Eva Joly, la candidate Europe Écologie-les Verts à l’élection présidentielle, c’est de cette même agriculture productiviste dont sont victimes les paysans et les consommateurs.

Les écologistes locaux de « Sauvegarde du Penthièvre » et « Sauvegarde du Trégor » se rendront aujourd’hui à Morieux, au pied de la chapelle Saint-Maurice, sur la plage près de laquelle 36 sangliers ont été retrouvés morts. Munis de masques, ils procéderont à des relevés d'hydrogène sulfuré malgré l'interdiction de se rendre sur la plage. Ils entendent « alerter les pouvoirs publics et les responsables agricoles du danger immédiat ».

Pierre Mathon

 

À lire également : http://www.bagnoletenvert.com/article-les-algues-vertes-proliferent-toujours-81095321.html

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 07:09

FNE bonnesvacances cp

Algues vertes, un communiqué de Greenpeace du 4 août 2011 :

« Algues vertes : le risque de zones mortes

Cette année à nouveau, la prolifération d’algues vertes sur les côtes bretonnes fait la Une des médias. Car, l’été, lorsque la température de l’eau augmente, les algues déjà présentes dans l’eau se multiplient et viennent s’échouer sur les plages, où elles se décomposent.

Les algues vertes sont toujours là

Ce phénomène, l’eutrophisation, est due à un excès de nutriment (azote, phosphore provenant des eaux usées) qui déséquilibre l’écosystème et qui a pour conséquence une croissance excessive d’espèces végétales (algues vertes).

En Bretagne, ce phénomène est principalement lié à l’élevage et à l’agriculture il est connu depuis plusieurs années.

Notons que la Bretagne a déjà été mise en défaut par la directive nitrate de l’Union européenne, pour ne pas avoir respecté les limites de nitrate autorisées. Dans un rapport de 2010 de la Commission européenne, il est indiqué que : « La pression exercée par l’agriculture varie énormément d’un État membre à l’autre. Les zones à forte charge nutritive sont  notamment les Pays-Bas, la Flandre (Belgique) et la Bretagne (France) (…) En particulier, l’Angleterre, la Flandre et  la Bretagne affichent des valeurs élevées, supérieures à 40 mg/l. »
La
 France a d’ailleurs été condamnée par la Commission européenne pour cause de pollution des eaux de surface par les nitrates en Bretagne, mais n’a finalement jamais payé l’amende…

L’apparition des « zones mortes » : un phénomène mondial qui va en s’aggravant

Ce phénomène de  « marée verte » comporte des risques : le plus connu est la potentielle toxicité pour les mammifères. Mais l’impact majeur est l’apparition de « zones mortes », un phénomène qui se généralise partout dans le monde (Golfe du Mexique, Californie, Canada, Bretagne…).
Les eaux de ruissellement associées aux pratiques agricoles industrielles transportent des quantités importantes d’engrais, ce qui a pour effet d’étouffer les rivières, les lacs et les océans.

L’usage excessif de fertilisants artificiels et l’entreposage inadéquat du lisier provenant des élevages ont pour effet de rejeter chaque année dans les cours d’eau de la planète 27 millions de tonnes de matières azotées polluantes. Cette pollution favorise la croissance explosive d’algues ayant pour effet de priver les eaux d’oxygène dont la présence est indispensable à la vie, en plus de réunir des conditions favorables à la croissance de bactéries pathogènes.
La croissance de ces algues ou fleurs d’eau finit par créer des zones mortes, lesquelles sont devenues une réalité récurrente dans tous les océans et sur tous les continents. Le problème ne fera qu’augmenter au fur et à mesure que nos océans et nos eaux intérieures deviendront de plus en plus chauds en raison du climat. À moins que des mesures ne soient adoptées pour lutter contre l’usage excessif des engrais, la diversité biologique continuera de décroître, les pêches côtières et celles à l’intérieur des terres seront affectées et bien des plages pourraient devenir durant l’été des zones toxiques et dénuées de vie à éviter.
Le rapport de Greenpeace intitulé Zones mortes et publié en 2008, reste plus que jamais d’actualité. Ce rapport démontre comment aller de l’avant grâce à une révolution agricole durable.

La publication comporte des suggestions qui, si elles sont mises en pratique, permettraient de mettre un terme aux éclosions d’algues dangereuses. Parmi ces recommandations, citons notamment : l’élimination des eaux de ruissellement chargées de fertilisants par un emploi minimal des engrais et une couverture végétale permanente sur les sols; le rétablissement de la végétation naturelle le long des cours d’eau et des plans d’eau afin d’améliorer la rétention des nutriments et un meilleur financement de la recherche afin de mieux comprendre l’impact des nutriments dans la prolifération des zones mortes.

Télécharger le rapport Zones Mortes

Pour aller plus loin, les associations engagées sur le sujet :
L’association Eaux et Rivières
France Nature Environnement »

http://www.bagnoletenvert.com/article-algues-vertes-s-attaquer-aux-causes-78928283.html 

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 06:42

FNE-arretezvossalades.jpg

Voici la réaction de Cécile Duflot, pour Europe Écologie Les Verts au sujet des algues Vertes  et du refus du président de la République de prendre en compte les causes réelles en amont : le système de l’agriculture intensive.

Suit un dossier de France Nature Environnement (FNE).

Pierre Mathon

Nous illustrons cet article avec les affiches de la campagne-choc de FNE à l’occasion du dernier salon de l’agriculture http://www.bagnoletenvert.com/article-france-nature-environnement-contre-l-agriculture-intensive-et-polluante-67304945.html

« Les promesses de Nicolas Sarkozy prolifèrent autant que les algues vertes

Nicolas Sarkozy a répété aujourd'hui les mêmes promesses concernant les algues vertes, palabres qui ne profiteront ni au littoral breton, ni aux agriculteurs.

Alors que les écologistes ont tiré la sonnette d'alarme depuis des années, Nicolas Sarkozy, faute de solution et emprisonné par un clientélisme électoral, affiche un mépris intolérable pour les défenseurs de l'environnement en vue de masquer l'absence de réaction du gouvernement. Depuis ce coupable déni, les algues vertes ne cessent de proliférer.

Ce n'est pas en développant la méthanisation et en subventionnant massivement le ramassage d'algues que seront réglés durablement ces problèmes. Il est plus que nécessaire d'agir en amont, en aidant les agriculteurs à sortir d'un système productiviste qui détruit l'environnement sans pour autant leur permettre de vivre dignement.

Ce gouvernement n'a eu de cesse de faciliter l'agrandissement des élevages porcins (alors que la Bretagne concentre déjà 60% de ces élevages) et a permis de relever de 25% les seuils d'épandage d'azote. Il faut sortir de cette logique folle et entamer une transition écologique de l'agriculture : revenir a une agriculture paysanne qui ne surexploite ni les hommes, ni l'environnement.

Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts 
»

FNE-bonnesvacances_cp.jpg

Le dossier de France nature Environnement :

« La Bretagne concentre sur 4 départements la moitié des porcs et de la volaille française. La Bretagne est également la première région française en élevage bovin laitier. Au total, la quantité d'effluents produite chaque année (lisier, fientes et fumier), dans ces 4 départements est équivalente à la pollution émise par 50 millions d'habitants. 

Cette concentration des élevages et des effluents se traduit par des infiltrations très importantes de nitrates sous les sols saturés par la masse de ces effluents. Les nuisances s'accumulent alors en cascades : pollution de l'air par les émissions volatiles des lisiers, pollution de la ressource en eau qui dépasse la norme de potabilité légale en de nombreux captage (et condamnation de la France pour non-conformité), et enfin prolifération des algues en bout de chaîne quand ces fertilisants arrivent à la mer. 

Un fleuve intarissable

Pour la seule Baie de St Brieuc, le bassin versant draine les effluents de 1,2 millions de porcs chaque année et les flux d'azote qui parviennent sur la côte sont estimés à 9548 tonnes. A titre de comparaison, les effluents urbains résultant de l'assainissement collectif sont de l'ordre de 150 tonnes par an et ceux de l'industrie à 8 tonnes/an seulement (Comité régional algues vertes).

La responsabilité de l’élevage porcin est considérable puisqu’un porc produit 5,5 kg d’azote sous forme de lisier (1 m3/animal) et que 1,2 millions de porcs en émettent ainsi entre 6 et 7000 tonnes chaque année.

Dans ce département vallonné et fortement urbanisé, les surfaces d’épandage sont limitées ce qui induit des " excédents structurels "[1] de lisier inévitables et malgré les nombreux plans de résorption mis en place depuis 20 ans, une pollution chronique des eaux est constatée sur chaque captage et sur la côte en bout de chaîne. 

L'objectif

Sans réduction du cheptel et remise en cause du modèle de l’élevage intensif, il n’y a aucune chance de voir la source d’azote et de phosphore issus des élevages industriels se tarir. En conséquence, les collectivités locales sont condamnées à ramasser tous les ans les milliers de tonnes d’algues qui s’échouent et s’échoueront sur la côte. Le plan " algues vertes " annoncé à grand renfort de communication, se contente en effet pour l’essentiel de cofinancer le ramassage pour 850 000 euros/an, en espérant trouver une solution viable pour le traitement des algues (compostage, méthanisation, incinération... ?). Or sans volet préventif, c’est-à-dire sans remise en cause de l’élevage industriel, à commencer par l’élevage porcin, ce plan revient à éponger un fleuve intarissable de lisier et d’algues vertes en décomposition sur les plages.

Nos propositions

Il est très difficile de sortir du modèle industriel breton parce qu’il implique de nombreux emplois par l’amont (importation de soja, de céréales et autres composants par les formulateurs d’aliments du bétail, équipement des infrastructures d’élevage, encadrement technique et vétérinaire....), et par l’aval (abattoirs, salaisons, distribution...). Il permet également l’emploi de nombreux actifs agricoles (salariés et agriculteurs), de sorte qu’en dépit d’un diagnostic largement partagé (le sureffectif du cheptel porcin), aucune mesure n’a cherché à limiter son accroissement permanent.

Il faudra pourtant choisir entre la qualité de l’eau, de l’air, des plages et le tourisme associé, et la production industrielle de cochons.  À court terme il faudrait miser sur une augmentation de la valeur ajoutée :

> ne plus autoriser la moindre extension du cheptel

> favoriser la reconversion vers l’élevage sur paille ou en plein air

> favoriser les alternatives de qualité (élevages biologiques, élevages fermiers, label rouge) et les circuits courts.

> appliquer la loi (installations classées...), et vérifier sur le terrain la réalité des plans d’épandage.

À long terme, il faudra modifier en profondeur tout un complexe agro-industriel pour qu’il ne repose plus sur les importations massives de soja et sur la dégradation des ressources naturelles. Le lien au sol, qui consiste à produire sur place l’essentiel des aliments nécessaires au cheptel, met en adéquation effectif du cheptel, surfaces fourragères et surfaces d’épandages. C’est donc un passage obligé.


[1] Les " zones d’excédent structurel " (ZES) sont des cantons pour lesquels, compte tenu des animaux d'élevage présents aujourd’hui, les possibilités d’épandages pour une épuration par le sol et les cultures sont dépassées. »

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 13:00

Amisconf 17mars11-3


Soirée réussie et instructive pour la petite centaine de personnes qui était présente ce jeudi 17 mars au Cin’Hoche avec au programme : « une autre agriculture est-elle possible ».

Amisconf 17mars11-5

Bravo et merci aux « Amis de la Conf’ » 

Amisconf 17mars11-6

ici Monique Lapie et Maurice Imbert

ainsi qu’aux associations bagnoletaises (l’AMAP, les 3 jardins partagés de Bagnolet et Bagnolet Écologie) qui les ont aidés.

Amisconf 17mars11-2

À partir du film « Un autre Horizon » et grâce à Gérard Leblanc, réalisateur du film et Alain Crochot, maraîcher de l’AMAP de Bagnolet, un débat très riche s’est instauré tout particulièrement sur l’agriculture bio-dynamique.

Pierre Mathon

Amisconf 17mars11-4

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 10:35

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Le mercredi 23 mars à Paris, Natureparif organise un colloque « Objectif zéro pesticides dans les espaces à contraintes dans les collectivités locales (cimetières, jardins historiques, terrains sportifs, golf, etc.) ». Ce colloque est d’autant plus le bienvenu que c’est sur ce type d’espaces que les collectivités qui veulent bannir les pesticides rencontrent le plus de difficultés.

Cette action se situe dans le cadre de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides organisée du 20 au 30 mars 2011 par l’ONG « Générations Futures », avec le réseau Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides.


Pierre Mathon

http://www.natureparif.fr/

 

Objectif zéro pesticides dans les espaces à contraintes dans les collectivités locales

Les collectivités d’Île-de-France qui s’engagent dans une démarche d’arrêt de l’usage des pesticides dans l’entretien de leur voirie et de leurs espaces verts se heurtent à un certain nombre de difficultés dans des espaces qui présentent des contraintes particulières : adventices et image d’abandon dans les cimetières traditionnels gravillonnés, normes sportives pour les gazons des terrains d’honneur de sport (football, rugby, greens de golfs), classement des jardins anciens… Comment surmonter les obstacles, à l’aide de quels moyens techniques et humains, à quel coût ? Autant d’interrogations qui seront abordées autour d’exemples d’actions de collectivités ou de gestionnaires d’espaces.

Mercredi 23 mars 2011 de 10h à 17h30

Amphithéâtre de la SNHF, 84 rue de Grenelle, 75007 Paris.

Entrée libre dans la limite des places disponibles, préinscription souhaitée.

 

Consultez le programme détaillé

En partenariat avec l’Association française des directeurs de jardins et espaces verts publics (AFDJEVP) et l’Association des ingénieurs territoriaux de France (AITF).

 

Les Rencontres de Natureparif ont pour objet d’identifier, valoriser et diffuser les bonnes pratiques en matière de préservation de la nature et de la biodiversité, par la présentation d’expériences ou d’actions exemplaires ou instructives, dans un temps d’échange à destination des acteurs franciliens.

 

DU 20 au 30 mars 2011, Générations Futures – en collaboration étroite avec le réseau Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides (ACAP) lance la 6ème édition de la semaine pour les alternatives aux pesticides. L’événement, qui aura lieu partout en France mais aussi en Europe et en Afrique, prend cette année une couleur particulière. 

Chaque année, la France utilise pas moins de 65 000 tonnes de pesticides dont 90% concernent l’agriculture. Cela représente 1/3 de la consommation Européenne de produits phytosanitaires. Ce qui place la France au 1er rang des utilisateurs de l’Union Européenne de ces substances nocives. Certains justifieront ce chiffre par le fait que la France est un grand pays agricole et ajouteront qu’en rapportant cette donnée à la surface cultivée, la France gagnerait le 4ème rang, bel exploit !

En moyenne, 4 français sur 10 consomment au moins un produit bio par semaine. Les producteurs de bio ont augmenté de +50% depuis 2008.

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 09:22

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À ne pas rater, ce soir à 20h40 sur Arte « Notre poison quotidien » un film-documentaire sur les pesticides. La réalisatrice, Marie-Monique Robin, qui est l’auteure du « Monde selon Monsanto »  

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Il n’y a pas que le nucléaire, il y a aussi les pesticides etc. Si cela n’améliore pas notre moral, il faut voir toute la réalité en face, pour la faire changer.

Voici l’invitation par l’auteure elle-même à voir le film. Marie-Monique Robin nous explique aussi sa démarche.


Pierre Mathon

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 « J’ai le plaisir de vous informer que le film Notre poison quotidien sera diffusé

 

                le 15 Mars 2011 sur ARTE, à 20 heures 40. 


Je commence aujourd'hui une série de papiers qui vont expliquer la démarche que j'ai suivie pour réaliser cette longue enquête qui m'a conduite dans six pays européens (France, Italie, Allemagne, Suisse, Grande Bretagne, Danemark), 
aux Etats Unis, au Canada, au Chili, et en Inde. 

Pourquoi cette enquête ? 

Alors que je travaillais sur le passé et le présent peu glorieux de Monsanto et que je découvrais comment depuis sa création, au début du XXème siècle, la firme n'a cessé de cacher la haute toxicité de ses produits, je me suis posé trois questions : 

- Est-ce que le comportement de Monsanto constitue une *exception* dans l'histoire industrielle? 

- Comment sont réglementées les 100.000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement depuis la fin de la seconde Guerre mondiale? 

- Y-a-t il un lien entre l'exposition à ces produits chimiques et l'épidémie de maladies chroniques évitables" que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a constaté, surtout dans les Pays dits "développés"

(les termes, que j'ai mis entre guillemets, sont ceux utilisés par l'OMS,)  

Consciente que le champ d'investigation était très vaste, j'ai décidé de ne m'intéresser qu'aux seuls produits chimiques qui entrent en contact avec notre chaîne alimentaire du champ du paysan (pesticides) à l'assiette du consommateur. (additifs et plastiques alimentaires). 

Avant d'entreprendre mon nouveau tour du Monde, j'ai réalisé un long travail de recherches préparatoires, qui a consisté à lire de nombreux livres (une centaine, essentiellement anglophones), rapports, études scientifiques et j'ai rencontré des experts (toxicologues, biologistes, représentants des agences de réglementation), soit directement lors de rendez-vous personnels ou lors de colloques spécialisés. J'ai aussi consulté les archives d'Organisations internationales comme l'OMS, ou le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui dépend de la première.  

Des infos  > http://robin.blog.arte.tv/category/notre-poison-quotidien/  

Marie-Monique Robin. » 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 06:51

FNE arretezvossalades


À la veille du Salon de l'Agriculture, France Nature Environnement lance une campagne choc sur les dégâts provoqués par une agriculture intensive peu respectueuse de notre environnement. Cette campagne porte sur trois fléaux majeurs que sont les importations d'OGM, les algues vertes et les pesticides.
Ce n’est pas seulement un coup de poing médiatique, mais aussi l'occasion de proposer des solutions et d'ouvrir un dialogue. 

FNE bonnesvacances cpCet affichage est visible du 15 au 21 février (métros Odéon, Montparnasse & Saint Lazare).

FNE ogm

 « Notre agriculture est malade. Nous importons des OGM pour alimenter notre bétail alors que nous nous interdisons d'en cultiver et que le consommateur n'en veut pas. Des tonnes de lisier, issues des déjections  des élevages industriels, provoquent, en augmentant le taux de nitrates dans l'eau, des marées d'algues vertes. L'emploi massif de pesticides dangereux contribue au déclin des abeilles et des autres pollinisateurs. La France est le 1er consommateur européen de produits phytosanitaires. 

FNE grosmenteur

Nous souhaitons alerter les Français sur les dégâts provoqués par cette agriculture intensive peu respectueuse de notre environnement. Depuis l'impulsion du Grenelle, la situation se dégrade. Il paraît que " l'environnement, ça commence à bien faire. " Notre rôle est d'alerter l'opinion. 

FNE killbees

Avec l'agence Mediaprism, nous avons choisi de communiquer de manière plus visible en élaborant,  une campagne d'affichage aux visuels musclés, sur trois thèmes : les importations d'OGM, les pesticides et les algues vertes.   

Nous lançons également une pétition pour l'interdiction des pesticides les plus dangereux et l'application pleine et entière du plan Ecophyto 2018.  Pour la signer,cliquez sur ce lien ! »

 

DERNIÈRE HEURE :

La campagne de France Nature Environnement censurée !

Aujourd'hui, France Nature Environnement lance une campagne d'affichage pour sensibiliser les citoyens aux excès de l'agriculture industrielle. FNE découvre avec étonnement que trois des six visuels prévus dans le dispositif d'affichage ne sont pas présents sur les panneaux  alors qu'aucune explication officielle ne nous a été fournie. Nous sommes d'autant plus surpris par ce retournement de dernière minute qu'il concerne le volet " algues vertes " de la campagne, ayant fait l'objet d'un référé remporté par FNE. 

L'INTERBEV et l’INAPORC ont engagé deux procédures en référé auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris à propos des deux visuels " algues vertes " et du visuel " gros menteur " dénonçant l’absence d’étiquetage de la viande issue d’animaux nourris aux OGM. Dans ces deux affaires, FNE a obtenu gain de cause. La demande d’interdiction de diffusion des visuels mis en cause a donc été rejetée car la mesure constituait une restriction disproportionnée à la liberté d’expression. 

Bruno Genty, Président de France Nature Environnement : « Le salon de l’agriculture est l’occasion, pour de nombreux citoyens, d’aller à la rencontre du monde agricole. La dimension festive de l’évènement ne doit pas interdire tout débat à propos d’un modèle de production dont les impacts environnementaux ne sont plus à démontrer. FNE ne se bat pas contre les agriculteurs mais bien contre un modèle dont ces mêmes agriculteurs sont souvent les premières victimes. » 

France Nature Environnement demande que l’affichage prévu (métros Odéon, Montparnasse & Saint Lazare, du 15 au 21 février) soit respecté et s'indigne de devoir ainsi pousser un cri d’alarme face à cette censure, alors que la dénonciation de pratiques néfastes pour l’environnement et l’émergence de mesures concrètes restent sa priorité.

Pierre Mathon

 

 

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