Des aliments bio à la cantine, c’est possible, comme le montre l’exemple de la ville de Cesson dans l’article de l’édition de Seine et Marne du Parisien que nous publions ci-dessous.
C’est un exemple intéressant de ce que peut faire une commune volontaire pour que les enfants mangent bio à la cantine.
A Bagnolet c’est à très petits pas que l’on avance dans cette voie.
Voici ce que déclare le maire sur son blog (article du 31 août 2009) :
« Les repas réalisés par la cuisine municipale en fonction d’objectifs de variété et d’équilibre nutritionnels vont en outre être constitués progressivement à partir de produits bio. Par ailleurs, la municipalité a fait insérer dans tous les contrats de fourniture de denrées alimentaires une clause relative à l’absence d’OGM, et à la traçabilité des viandes.
Dès 2001, en tant que conseillère municipale, pour avoir travaillé à introduire les aliments bio à la cantine j’ai pu constater que ce progrès nécessaire n’a pas rencontré de grands soutiens et en particulier la volonté du maire.
Espérons que 8 ans après, les esprits ayant évolué … cela se traduira dans la réalité.
Pour en revenir au satisfecit du maire, précisons que la traçabilité des viandes est une obligation légale.
Quant à l’absence d’OGM, cette question fait consensus depuis longtemps …
Notons pour positiver cette déclaration d’intention sur les cantines bio et de ce point de vue, l’exemple de Cesson doit nous encourager à aller plus loin et plus vite en nous montrant que c’est possible.
Hélène Zanier
Photo : Jean-Marc Brulé, maire Vert de Cesson 77
« CESSON
Dans la ville verte, 800 écoliers déjeuneront bio et écolo
Le Parisien 77 le 31 Août 2009
Fini les nuggets de poulet, les tomates au mois de décembre et les gobelets jetables lors des sorties pique-nique. A Cesson, dans la ville nouvelle de Sénart, les 800 écoliers déjeunant à la cantine vont se mettre à l’heure du développement durable dès la rentrée. « A l’occasion du premier renouvellement du marché de la cantine scolaire, notre équipe a choisi d’imposer un cahier des charges aux clauses environnementales particulièrement strictes », annonce Jean-Marc Brûlé, le seul maire vert de Seine-et-Marne.
« Près de 40 % du repas sera bio, avec au moins trois composantes bio parmi le pain, l’entrée, les légumes, le laitage ou le fruit. Les OGM et les viandes reconstituées (nuggets, boulettes…) seront exclus. On privilégiera les circuits courts avec des produits locaux, comme le pain qui viendra d’Héricy. Place aux fruits et légumes de saison. Pour les sorties, on utilisera au maximum de la vaisselle recyclable et non jetable, ou en matériaux renouvelables (serviettes, barquettes, verres…) », détaille Lylian Sénéchal, adjoint au maire chargé de la petite enfance.
Résultat : un surcoût de 8 000 € pour la ville sur l’année. « Un effort financier accessible. Cela fait partie de notre devoir d’éducation et ça correspond à une vraie volonté politique », assure Lylian Sénéchal. Pas d’augmentation du prix, en revanche, pour les familles. Les parents continueront de débourser entre 0,82 et 3,28 € par déjeuner, selon le quotient familial.
A noter : ces repas « verts » seront aussi distribués à la quinzaine de personnes âgées de Cesson utilisant le portage à domicile. « Un service peu utilisé jusqu’à présent, à cause de la qualité moyenne des repas. On risque désormais de faire des adeptes !» ».
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