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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 21:47



 

Des aliments bio à la cantine, c’est possible, comme le montre l’exemple de la ville de Cesson  dans l’article de l’édition de Seine et Marne du Parisien que nous publions ci-dessous.


C’est un exemple intéressant de ce que peut faire une commune volontaire pour que les enfants mangent bio à la cantine.


A Bagnolet c’est à très petits pas que l’on avance dans cette voie.



Voici ce que déclare le maire sur son blog (article du 31 août 2009) :

 « Les repas réalisés par la cuisine municipale en fonction d’objectifs de variété et d’équilibre nutritionnels vont en outre être constitués progressivement à partir de produits bio. Par ailleurs, la municipalité a fait insérer dans tous les contrats de fourniture de denrées alimentaires une clause relative à l’absence d’OGM, et à la traçabilité des viandes.


Dès 2001, en tant que conseillère municipale, pour avoir travaillé à introduire les aliments bio à la cantine j’ai pu constater que ce progrès nécessaire n’a pas rencontré de grands soutiens et en particulier la volonté du maire.

Espérons que 8 ans après, les esprits ayant évolué … cela se traduira dans la réalité.

Pour en revenir au satisfecit du maire, précisons que la traçabilité des viandes est une obligation légale.



Quant à l’absence d’OGM, cette question fait consensus depuis longtemps …

Notons pour positiver cette déclaration d’intention sur les cantines bio et de ce point de vue, l’exemple de Cesson doit nous encourager à aller plus loin et plus vite en nous montrant que c’est possible.


Hélène Zanier


Photo : Jean-Marc Brulé, maire Vert de Cesson 77 
« CESSON

Dans la ville verte, 800 écoliers déjeuneront bio et écolo


Le Parisien 77 le 31 Août 2009


Fini les nuggets de poulet, les tomates au mois de décembre et les gobelets jetables lors des sorties pique-nique. A Cesson, dans la ville nouvelle de Sénart, les 800 écoliers déjeunant à la cantine vont se mettre à l’heure du développement durable dès la rentrée. « A l’occasion du premier renouvellement du marché de la cantine scolaire,
notre équipe a choisi d’imposer un cahier des charges aux clauses environnementales particulièrement strictes », annonce Jean-Marc Brûlé, le seul maire vert de Seine-et-Marne.


« Près de 40 % du repas sera bio, avec au moins trois composantes bio parmi le pain, l’entrée, les légumes, le laitage ou le fruit. Les OGM et les viandes reconstituées (nuggets, boulettes…) seront exclus. On privilégiera les circuits courts avec des produits locaux, comme le pain qui viendra d’Héricy. Place aux fruits et légumes de saison. Pour les sorties, on utilisera au maximum de la vaisselle recyclable et non jetable, ou en matériaux renouvelables (serviettes, barquettes, verres…) », détaille Lylian Sénéchal, adjoint au maire chargé de la petite enfance.


Résultat : un surcoût de 8 000 € pour la ville sur l’année. « Un effort financier accessible. Cela fait partie de notre devoir d’éducation et ça correspond à une vraie volonté politique », assure Lylian Sénéchal. Pas d’augmentation du prix, en revanche, pour les familles. Les parents continueront de débourser entre 0,82 et 3,28 € par déjeuner, selon le quotient familial.


A noter : ces repas « verts » seront aussi distribués à la quinzaine de personnes âgées de Cesson utilisant le portage à domicile. « Un service peu utilisé jusqu’à présent, à cause de la qualité moyenne des repas. On risque désormais de faire des adeptes !» ».

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 13:53

 

Le miel et les abeilles. Sujet intéressant en soi et par rapport à Bagnolet, caractérisé par la remarquable activité apicultrice de Bagnolet Ville Fleurie.

 


Ce lundi 18 mai 2009 Dominique Bidou a choisi de nous parler, dans le « dictionnaire » du développement durable qu’il tient sur son blog (« le développement durable par les mots »), du miel et des abeilles en ville.

 

Pierre Mathon

« Miel


Les ruches envahissent Paris. Après le traditionnel jardin du Luxembourg et son école d’apiculture, on a vu le Conseil régional d’Ile-de-France, et plus récemment le Grand Palais, l’Opéra, et  bien d’autres installations plus modestes mais tout aussi bourdonnantes. La banlieue n’est pas en reste. Les apiculteurs deviennent la coqueluche des grandes agglomérations.
 


La raison en serait la pollution. Non pas celle des villes, mais celle des campagnes. Peut-être parce que de nombreux services municipaux des parcs et jardins, à Paris et dans de grandes villes, réduisent leur consommation de produits phytosanitaires, l’air urbain est plus respirable par les abeilles que l’air des champs. On nous affirme que le miel de nos ruches citadines est exempt de toute pollution urbaine. Bonne nouvelle, qui ne compense guère la mauvaise, à savoir que les abeilles ne sont plus persona grata à la campagne.

Ce n’est pas la première fois qu’un tel phénomène se produit. Telle petite ville de Bretagne a conservé ses haies dans son espace bâti, la partie cultivée les ayant perdues à l’occasion d’un remembrement trop brutal. Résultat : les oiseaux sont plus dans la ville que dans les champs, et les citadins sont heureux d’entendre leurs gazouillis au printemps dès 5 heures du matin. La nature en ville, quel bonheur !

 

Les paradoxes de ce type sont nombreux. Les zones les plus artificielles deviennent des conservatoires de biodiversité. Une illustration intéressante de ce retournement de situation est donnée par les parcs zoologiques. Au début, on est dans le spectacle. Des animaux sauvages, voire féroces, sont donnés à voir, pour procurer des émotions et éveiller votre curiosité. Nous sommes dans l’exotisme, la découverte de ce monde qu’il nous est donné de conquérir, de domestiquer. Le prix à payer est lourd. Pour la nature, bien sûr. Des aventuriers se lancent dans ce business, braconnent à volonté, tuent les mères pour récupérer des petits. Ce sont les grandes chasses qui ont nourri le cinéma à une certaine époque. L’épopée des grands explorateurs et l’aventure coloniale sont implicitement présents dans ces zoos dont l’objectif premier était de montrer le maximum de bêtes sauvages dans le minimum d’espace. Les conditions de vie des animaux étaient souvent déplorables. Elles interdisaient dans les faits leur reproduction, et provoquaient une forte mortalité. Il fallait donc prélever dans la nature, encore et encore, pour satisfaire la curiosité et l’envie de frisson des populations de nos contrées. Le volet scientifique, naturaliste, était bien secondaire, surtout dans les nombreux établissements privés, plus proches du cirque et du parc d’attraction que de l’observation des mœurs animales.

 

Les choses ont bien changé. Des conventions internationales régissent la manière de prélever des animaux sauvages dans la nature ; la loi, en France et dans de nombreux pays, impose des garanties sur le traitement des animaux en captivité, de manière à leur laisser l’espace nécessaire pour une vie en bonne santé et pouvoir se reproduire. Et il se passe un autre phénomène, du type abeilles en ville. Ces zoos sont devenus des conservatoires de la biodiversité. Ils détiennent et protègent les derniers spécimens d’espèces en danger, parfois même en voie de disparition. C’est le triste constat de l’appauvrissement de certains milieux, ou de leur évolution en peau de chagrin, comme des forêts primaires durement touchées par le défrichement.

Une partie du patrimoine génétique, animal ou végétal, qui y prospérait, a été quasiment éliminé, et ne subsiste aujourd’hui que dans des parcs, bien loin de leur milieu d’origine. Ces parcs sont devenus les dépositaires de ce patrimoine, de ce qu’il en reste. Ils ont créé des réseaux d’échange, de manière à préserver la diversité génétique, en croisant tel mâle vivant à Los Angeles avec telle femelle de Saint Petersburg. Le petit nombre d’animaux restants oblige à une gestion très fine de ces unions, pour éviter toute dégénérescence.

Des abeilles qui se plaisent mieux en ville que dans les champs, des haies urbaines comme buttes témoins des haies des champs, des parcs d’attraction plutôt malsains devenus des hauts lieux de la biodiversité, voilà bien des curiosités. Nous pourrions nous réjouir, si elles marquaient des avancées. Hélas, elles ne sont souvent que le reflet de dégradations à grande échelle, à peine compensées par ces quelques réactions. Espérons juste que celle-ci, malgré leur caractère dérisoire par rapport aux reculs observés, joueront un rôle régénérateur d’une nouvelle perception de la nature et de ses apports, et fondateur d’une nouvelle culture, du développement durable, évidement ! »

Dominique Bidou a été entre autres directeur-fondateur de l’agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies Dominique Bidou est un des principaux initiateurs et porteurs de la démarche HQE (« haute qualité environnementale »).

 

Voici la présentation de ses « mots pour le développement durable » par Dominique Bidou :

 

« Un mot, un mot courant, de la vie de tous les jours, et une approche du développement durable, inspirée par ce mot. Tel est le principe de ce blog pour mieux comprendre la richesse de cette expression, née il y a plus de 20 ans et toujours mal connue.  Il faut lui donner un sens plus pratique, plus proche de la réalité quotidienne, sans pour autant lui faire perdre sa force et son caractère universel. Chaque mot, pris dans l'actualité ou au fil d'une conversation, donne l'occasion d'une réflexion sur le développement durable. Au lieu de partir du développement durable, et de tenter de l'expliquer, nous allons partir de la vie et des mots ordinaires, pour aller vers le développement durable, au rythme de deux mots par semaine, le lundi et le jeudi. »



www.db-dd.org

 

J’ai travaillé avec Dominique Bidou à la création de l’ARENE (Agence Régionale pour l’Environnement et des Nouvelles Energies), en 1994, lorsque, conseiller régional, je représentais les élus Verts dans le groupe de travail qui avait été constitué pour "préfigurer" l’ARENE. PM

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 19:44

 

Nous publions ci-dessous deux communiqués de France Nature Environnement.

Le premier fait le point sur l’action en justice de l’association contre l’autorisation de commercialiser un dangereux insecticide (le « cruiser ») et le second se félicite d’une décision de la Cour de Justice européenne sur l’information du public au sujet des cultures OGM.

Bonne lecture.

Pierre Mathon

« Pesticides : France Nature Environnement s’attaque au Cruiser

Deux mois après le renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché du Cruiser par le Ministre de l’agriculture, France Nature Environnement (FNE) fait le point sur son action en justice, et rappelle aux maïsiculteurs qu’il existe des alternatives à cet insecticide dangereux pour les abeilles.

En janvier, France Nature Environnement s’était retirée du comité de suivi du Cruiser et avait annoncé une action en justice pour demander le retrait de cet insecticide, réautorisé par Michel Barnier le 17 décembre 2008.

Aujourd’hui, la requête en référé suspension et le recours en annulation ont été déposés devant le Conseil d’Etat.

Pour FNE, il est temps de renoncer à l’utilisation du Cruiser.

Pour Jean-Claude Bévillard, secrétaire national en charge des questions agricoles à FNE : « A l’heure de la mise en application du plan Ecophyto 2018, qui prévoit de réduire de 50% l’usage des pesticides en 10 ans, ce sont les techniques alternatives qu’il faut encourager. »

S’agissant du Cruiser, les alternatives existent. Les larves du taupin, aussi appelées "vers fils de fer", contre lesquelles le Cruiser est utilisé en culture de maïs, sont sensibles à la déshydratation du sol qui est favorisée par le labour. La lutte contre les taupins repose également sur des rotations longues. Par ailleurs, le taupin pose surtout des problèmes après retournement des prairies permanentes. Dans une succession de cultures céréalières, le risque "taupin" est très faible comparativement au risque "santé publique" entraîné par le Cruiser.

FNE rappelle que la substance active du Cruiser est reconnue très dangereuse non seulement pour les abeilles mais aussi pour l’ensemble des pollinisateurs.

35% des aliments végétaux (fruits, légumes, oléagineux, café, cacao…) dépendent directement de la pollinisation par les insectes. Au nom du principe de précaution, ne serait-il pas plus sage de remettre en cause la monoculture du maïs plutôt que de porter atteinte aux pollinisateurs ?

FNE a mis en ligne une pétition pour l’interdiction immédiate du Cruiser et la mise en œuvre immédiate du plan Ecophyto 2018 : /fr/actualites/petitions.html

 

Communiqué de France Nature Environnement du 17 février 2009. »

Sur la décision de la cour européenne de justice :

«OGM : le juge européen fait toute la lumière !

L'arrêt rendu aujourd'hui par la Cour de justice européenne marque un tournant majeur dans la lutte contre les OGM.

La Cour de justice européenne vient de rendre un arrêt essentiel qui impose aux autorités publiques de communiquer au public la localisation exacte et l'environnement des champs d'OGM. Réaction de FNE.

Pour Lylian Le Goff, responsable du dossier OGM à FNE : «
Nous nous félicitons de l'arrêt rendu aujourd'hui par la Cour de justice européenne. Le Juge fait toute la lumière sur les OGM et nul doute que les fabricants d’OGM n'aiment pas la lumière ! Il est désormais certain que le droit à l'information du public suppose que l'administration rende publiques les informations qui doivent lui être communiquées par ceux qui veulent cultiver des OGM. Concrètement, nous avons désormais le droit de connaître la localisation exacte et l'environnement de tous les champs d'OGM ».

FNE rappelle qu'elle avait, dès 2001, engagé des actions en justice pour obtenir les informations relatives aux cultures d’OGM.

Rappel des faits. A la demande de M Azelvandre, le tribunal administratif de Strasbourg, par jugement du 10 mars 2005, avait ordonné au Maire de la Commune de Sausheim de lui communiquer les fiches d'information relative à 5 essais en plein champs d'OGM. Saisi par la Commune, le Conseil d'Etat a adressé deux questions préjudicielles à la Cour de justice européenne pour obtenir une précision du droit à l'information du public relatif à la localisation des champs d'OGM.

La localisation exacte des champs OGM est publique. La Cour précise dans son arrêt que le public a droit à la communication de l'ensemble des informations que les firmes sont tenues de communiquer à l'administration pour obtenir l'autorisation de procéder à des cultures d'OGM.

L'arrêt précise : «
figurent notamment parmi les données qui doivent être mentionnées dans les dossiers techniques accompagnant les notifications, conformément aux prescriptions de l'annexe III B, E, de ladite directive, la localisation et l'étendue des sites de dissémination ainsi que la description de l'écosystème des sites de dissémination, y compris le climat, la flore et la faune, de même que la proximité des sites de biotopes officiellement reconnus ou de zones protégées susceptibles d'être affectées. »

En clair : c'est bien l'endroit exact du champ d'OGM qui doit être rendu public mais aussi l'ensemble des informations relatives à l'environnement de ce site. C'est donc à tort que le Gouvernement français a soutenu devant la Cour que la simple communication du nom de la commune ou du canton dans lequel se situent les champs pouvait suffire à l'information du public.

Des considérations de sécurité publique sont irrecevables. La Cour a également écarté l'argument du Gouvernement français suivant lequel, des «
intérêts tenant notamment à la protection de la sécurité publique » pouvaient s'opposer à la divulgation des informations relatives audit lieu.

En clair, le risque de fauchage d'un champ d'OGM dont la localisation serait dévoilée ne peut faire échec à l'obligation pour la France de respecter le droit communautaire et du droit à l'information du public. L'arrêt ajoute : «
à défaut d'une telle indication, les éventuelles répercussions résultant d'une dissémination volontaire d'OGM pour la santé humaine et pour l'environnement ne sauraient être valablement appréciées ».

Ce n'est pas la première fois, que la Cour rappelle à la France ses obligations. L'arrêt rendu le 9 décembre 2008 précise ainsi : «
Quant à la circonstance effectivement étayée par le dossier soumis à la Cour que la culture en plein champ d'OGM a suscité et continue de susciter en France des manifestations violentes, notamment d'arrachage en plein champ, (…) il convient avant tout de rappeler qu'il résulte d'une jurisprudence constante qu'un État membre ne saurait exciper de dispositions, pratiques ou situations de son ordre juridique interne pour justifier l'inobservation des obligations résultant du droit communautaire » (CJCE, 9 décembre 2008, Commission c. France,

Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : «
Le Juge européen, en rappelant tout simplement le droit, brise le talon d'Achille de la stratégie des firmes OGM : l'opacité. Les marchands du vivant ne pourront plus prétendre que les OGM sont sans danger tout en cachant les lieux de culture. FNE entamera toutes les démarches nécessaires pour établir une carte de France précise de tous les champs d'OGM ». »

 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 20:31

 Nous publions ci-dessous
-un communiqué des Verts au sujet les menaces qui pèsent sur la ferme bio particulièrement emblématique de Philippe Desbrosses
-et un article du député Vert François De Rugy  sur un exemple particulièrement intéressant de reconversion industrielle (des boîtes de vitesses aux éoliennes …).


Deux exemples d’économie verte en quelque sorte.

 

Pierre Mathon

 

Communiqué de presse des Verts du 3 février 2009 :

 

« La Ferme de Sainte-Marthe, menacée par une saisie-vente de la part du groupe agricole Agralys, doit être pérennisée et devenir un lieu collectif pilote pour l’agriculture biologique.


  Les Verts s’associent au mouvement de soutien de la Ferme de Sainte-Marthe, site majeur d’expérimentation et de promotion de l’agriculture biologique en France depuis 1970. Fondée par Philippe Desbrosses, cette ferme a développé des activités de conservation et de diffusion de variétés potagères et fruitières anciennes, et sert de support à de nombreuses activités pour le développement de l’agriculture biologique.

Par son histoire et ses actions, la Ferme de Sainte-Marthe est aujourd’hui de fait un « bien collectif » de l’agriculture biologique française.

Elle est aujourd’hui menacée par une procédure financière engagée par le groupe coopératif Agralys, au motif qu’un programme européen souscrit en commun en 1993 n’a pas été complètement réalisé. Mis en cause par l’UE dans d’autres montages financiers, le groupe Agralys semble avoir préféré rembourser l’ensemble du projet pour limiter ses contentieux européens, et se retourne contre la Ferme de Sainte-Marthe en exigeant 267.000 euros que la Ferme ne peut évidemment pas payer.

Pour que l’agriculture biologique dispose de moyens pour son développement, et devienne l’affaire de tous, Les Verts appellent les citoyens à en soutenir le sauvetage de la ferme et à en faire une structure collective et citoyenne sur le modèle des installations assurées par l’association Terre de Liens. La mobilisation doit permettre de sauvegarder le site, de le pérenniser par une implication collective dans son financement et son statut juridique, de permettre à Philippe Desbrosses de poursuivre son activité de pédagogie et de recherche autour de l’agriculture biologique, et de maintenir la totalité des 24 emplois salariés liés à l’activité de la ferme. »

«Une réponse écologique à la crise : l'exemple de l'usine Ford de Blanquefort en Gironde»

Par François De Rugy le mardi 3 février 2009 :

« L'usine Ford de Blanquefort en Gironde fabrique des boîtes de vitesse pour les automobiles de la marque américaine. Soumise à la grave crise qui sévit dans le secteur automobile, l'usine de Blanquefort et ses 1600 salariés étaient menacés. Mais la bonne nouvelle est tombée aujourd'hui : l'usine a trouvé repreneur, et pas n'importe quel repreneur. Il s'agit du groupe Johann Hay épaulé par HZ Holding France...

Ces deux groupes ont décidé de maintenir l'activité automobile (boîtes de vitesse et composants pour automobiles) mais ils ont surtout décidé de diversifier leur production et d'investir dans le secteur des énergies éoliennes. Plus concrètement, ils ont déjà évoqué un plan d'investissement de 80 millions d'euros afin de lancer la production de pièces de grande dimensions pour les éoliennes. "Un projet ambitieux qui s'inscrit parfaitement dans la préoccupation du gouvernement de promouvoir, entre autres, les éco-industries" a affirmé Christine Lagarde, Ministre de l'Economie. A bon entendeur...

Cette expérience redonne de l'espoir et montre bien que la conversion écologique de l'économie ne doit pas être repoussée en raison de la crise, mais au contraire elle est une solution ! »

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 15:25

 

 

La droite n’aime pas l’environnement et le fait savoir en virant Nathalie Kosciusko-Morizet du secrétariat d’Etat à l’écologie et en supprimant carrément le poste.

 

Pour une fois qu’ils disposaient d’une personne compétente et motivée en matière d’environnement, ils la virent.

 

Ils n’ont visiblement pas su lui pardonner d’avoir fait preuve de velléités écologistes (oh pourtant bien timides) lors du vote de la loi OGM.

 

Grenelle 2 est vraiment mal engagé.

 

Ci-dessous le communiqué des Verts.

 

Pierre Mathon

 « Remaniement ministériel : Et à l’écologie ? Personne !

 

Un remaniement ministériel homéopathique a été annoncé aujourd’hui. Ce remaniement n’améliorera en rien à la situation de notre pays.

Parmi les rares changements, les Verts sont surtout surpris du départ de Nathalie Kosciusko-Morizet du secrétariat d’Etat à l’écologie. Plus surprenant encore, dorénavant personne ne s’occupe plus de l’écologie. Le départ de Nathalie Kosciusko-Morizet est étonnant, alors que sera très prochainement étudiée la loi Grenelle II, loi fondamentale qui mettra en place les décisions du Grenelle.

Son départ n’est pas une très bonne nouvelle : Nathalie Kosciusko-Morizet avait été la personnalité de l’UMP la plus incisive lors du vote de la Charte de l’Environnement ou plus récemment de la loi OGM. Sanctionne-t-on ces très timides velléités pour faire plaisir aux lobbies ?

L’environnement, qui avait été jugé prioritaire par Nicolas Sarkozy à son élection, semble être devenu le dernier de ses soucis. Après la relance du nucléaire civil, l’enterrement de la taxe carbone auquel on préfère une prime à la casse contestée, l’annonce de la construction de nouvelles autoroutes, la déception de la loi OGM, les Verts s’attendent à un nouveau « festival de lâcheté » pour la planète de la part de l’Etat UMP. 

 

Réaction presse de Cécile Duflot secrétaire nationale des Verts le 15 janvier 2009 »

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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 11:55

 

Communiqué des Verts :
«
Une fois encore, grâce au gouvernement, les vendeurs de produits chimiques ont gagné face à l’évidence écologique. Les Verts demandent le retrait définitif de l’insecticide Cruiser responsable de la disparition des abeilles.

 

Les Verts rêvent que le gouvernement soit aussi imaginatif pour défendre les pollinisateurs et défendre notre santé des pollutions chimiques qu’il l’est pour défendre les intérêts pécuniaires des vendeurs de produits chimiques.

 

Alors que les populations d’abeilles diminuent dramatiquement, alors que les études prouvent la nocivité des produits chimiques à usage agricole pour les être vivants, humains compris, le gouvernement a prorogé l’usage d’un insecticide à la toxicité avérée : le Cruiser. Organismes aquatiques, abeilles, oiseaux et autres mammifères : la dangerosité du Cruiser pour ces êtres vivants est pourtant officiellement reconnue.

 

Outre le retrait du Cruiser, les Verts demandent le retrait immédiat des pesticides, insecticides et fongicides à la toxicité établie et toujours en usage dans notre pays et pourtant interdits ailleurs en Europe, comme au Danemark par exemple.

Ils demandent par ailleurs qu’on transfère les subventions destinées aux modes de cultures polluants aux modes de culture respectueux de la santé et de l’environnement.

 

Enfin, les Verts proposent que l’on encourage un mode d’alimentation moins carné, la production de viande étant grande productrice de gaz à effet de serre et consommatrice de maïs, qui outre l’usage abusif des ressources en eau... induit l’utilisation du Cruiser !

Djamila Sonzogni Porte-parole nationale des Verts »

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 14:29

L’agriculture biologique progresse difficilement en Ile de France. Malgré les obstacles.

Il y faut toute la ténacité des conseillers régionaux Verts et en particulier d’Anny Poursinoff et de Michel Vampouille.

Voici l’article du Parisien de vendredi 21 novembre qui en rend compte.

 

« Un coup de pouce aux agriculteurs bio

La région veut soutenir les exploitants qui passent au bio. Reste à trouver des terrains. A Flins, le projet de circuit de F 1 contrarie cette initiative.

L’ILE-DE-FRANCE passe au bio. Hier, les conseillers régionaux d’Ile-de-France ont tous reçu vingt propositions destinées à développer ce type d’agriculture, concoctées par Anny Poursinoff, élue des Verts. Un volontarisme qui couvre mal une réalité morose : avec moins d’1 % de sa surface occupée par les producteurs bio, l’Ile-de-France est l’une des régions les moins vertes de France, et même d’Europe.

 « C’est le manque de terrains qui pose le plus de problèmes, note Anny Poursinoff. Nous devons mobiliser les communes car, chaque année, des volontaires au bio quittent l’Ile-de-France. »

« Lotissements » et « couveuses »

Alors, pour les faire rester, la région invente les « lotissements » : l’installation de plusieurs maraîchers sur un même terrain. La gestion et les investissements relèveront d’une coopérative regroupant les producteurs, la municipalité et les consommateurs locaux. Et les petits nouveaux ? En « couveuse » ! Développé par le réseau francilien des Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), ce projet consiste à accueillir des stagiaires en attente d’une exploitation à reprendre, auprès de producteurs confirmés, pour leur apprendre les ficelles du métier. Bien avancée, cette initiative intéresse déjà une dizaine de jeunes agriculteurs. Mais il manque de villes prêtes à pouponner. « Nous avions trouvé 50 ha dans les Yvelines entre Flins et Les Mureaux, et on a préféré à cette initiative un projet de F 1 ! soupire Michel Vampouille, vice-président Verts en charge du développement durable. Mais nous avons des contacts intéressants en Essonne et dans le Val-de-Marne. »

Christel Brigaudeau Le Parisien »

Pour information complémentaire :

« Rapport sur l’Agriculture Biologique en Ile-de-France, par Anny Poursinoff
13 novembre

Anny Poursinoff a été chargée par le Président Huchon d’une mission sur l’agriculture biologique en Ile-de-France. Objectifs : identifier les freins au développement de l’agriculture bio, créer du lien entre les acteurs et soumettre des propositions. Dans ce cadre, Anny Poursinoff a remis un rapport au Président en novembre 2008. Vous trouverez le résumé ci-dessous, mais le rapport in extenso est disponible sur demande à Jean-Marie Bouguen, collaborateur du groupe (jean-marie.bouguen@wanadoo.fr).

L’agriculture biologique, une contribution majeure à l’Ecorégion

L’agriculture biologique est devenue un sujet incontournable du débat social. Les Francilien/nes expriment une forte attente pour avoir accès à une alimentation biologique produite localement. La lutte contre la dégradation radicale des milieux naturels, l’épuisement des ressources et le changement climatique, est maintenant une priorité politique. De fait le mouvement en faveur de l’agriculture biologique est mondial. A contrario de la France les politiques menées par nos voisins européens ont permis depuis plusieurs années le démarrage marqué de ces productions pour répondre à la consommation des produits bio en très forte croissance. Le Grenelle de l’Environnement organisé par le Ministère de l’Ecologie en 2007 a manifesté une évolution des décideurs politiques en soutenant l’objectif de tripler les surfaces en AB en France d’ici 2012, de 2 à 6% de la surface agricole nationale, afin de répondre à la demande française. L’ensemble des structures pour l’agriculture, de la formation agricole à la recherche agronomique, doivent se mobiliser. Le Conseil Régional d’Ile de France a voté en 2007 la motion visant à tripler les surfaces bio régionales : cela implique de passer de 0,8% de la surface agricole à 2,4%, de 4400 ha à 13 000 ha. Or les producteurs biologiques sont actuellement 84. Leur activité est absolument marginale vis-à-vis des filières du territoire. Les conversions à l’AB sont freinées par le manque d’entraînement des groupements économiques, la résistance psychologique des agriculteurs vis-à-vis de la technique bio et des incitations financières insuffisantes pour couvrir le risque. Le dynamisme de l’AB est impulsé depuis quelques années par l’installation de maraîchers bio selon le format des Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne. Pour ces agriculteurs, l’accès au foncier d’une part, un déficit de maîtrise technique d’autre part sont problématiques. Les potentiels en élevage, en arboriculture existent mais sont encore restreints. Dans le cadre de cette mission la concertation avec les acteurs du monde agricole organisé au mois de mai par la Région et l’Etat a rencontré un grand succès : sous forme d’ateliers de la bio et d’un forum bio régional, elle a permis de faire émerger de nombreuses propositions d’actions qui ont fait l’objet d’une analyse dans ce rapport. A travers l’engagement futur des services régionaux, il est demandé en Ile de France un renforcement des formations à l’AB, quasi inexistantes, et la mobilisation importante de la recherche-développement par le biais des DIM et en dotant la région d’une plateforme scientifique dédiée. L’accompagnement des candidats à l’installation ou des agriculteurs en conversion exige un réseau d’accompagnement renforcé. Les collectivités doivent être accompagnées pour valoriser leur foncier disponible avec des dispositifs innovants : couveuse, lotissements AB. En accord avec les objectifs environnementaux du SDRIF, l’AB représente un outil d’aménagement sur les territoires pour la qualité de l’eau, la biodiversité, mais aussi la vitalité socio-économique : il appartient aux chambres d’agriculture de placer enfin l’AB au cœur de leurs efforts avec les agriculteurs. Enfin des actions structurantes au niveau des filières économiques sont indispensables. En plus du pain « bio d’Ile de France »®, deux nouvelles filières sont proposées. La commande publique liée à l’introduction de repas bio en restauration collective scolaire apparaît comme un levier déterminant. Ces objectifs sont partagés avec l’Etat, responsable de la politique agricole. Un plan concerté englobant l’ensemble des démarches partenariales pourra être engagé dès 2009. Il est demandé en conséquence une volonté régionale forte pour engager les moyens adéquats, participant à l’essor de l’agriculture biologique et à la mise en œuvre de l’Ecorégion. »

 

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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 14:41

 Nous reproduisons l’intéressant échange sur les abeilles de Bagnolet qui s’est tenu sur le blog du maire entre Marc Everbecq, un certain « écocolo » et Hélène Zanier.

 

Dimanche 12 octobre 2008

Ce matin en allant au marché et à l'exposition de voitures de collection sur la place de la mairie, j'ai fait un petit détour vers le Clos à Pêches de la rue Charles Graindorge. Marcel, Milou, Christian, Juliette, Roger et d'autres amis étaient là pour présenter comme à l'accoutumée les produits du terroir bagnoletais. La pomme "Grand Alexandre" était dans les conversations. Une pomme produite autrefois dans notre ville, avant la transformation de la culture fruitière dans notre région. Une belle et grosse pomme, jaune et rouge, au goût savoureux. Et puis les coings étaient là eux aussi. Mais la grande conversation tournait autour des ruches de Bagnolet qui cette année ont produit 800 kilos de miel au lieu des 2200 kilos de l'année dernière. La chute est énorme. La raison est inconnue. Chacun toutefois a en tête la crise actuelle dans l'apiculture. Les pesticides produits par les grands groupes industriels de la chimie et utilisés au service d'une agriculture intensive tuent massivement les abeilles et les stérilisent. Elles ne font plus de miel. Ce phénomène est semble t'il massif dans les zones de quasi mono agriculture. Les forêts et les zones urbaines semblaient épargnées jusque là car les pesticides sont moins utilisés et la flore est plus diversifiée. Marcel se questionnait toutefois sur l'utilisation de pesticides par la mairie ou le conseil général pour traiter les arbres malades le long des rues ou dans les parcs publics. Cette question mérite d'être posée. Je n'avais pas la réponse. Je vais me renseigner auprès du service des Parcs et Jardins de la mairie dès ce lundi. Ce qui est sûr : nos abeilles méritent d'être sauvées. Elles sont indispensables à l'équilibre de notre écosystème. Et le miel qu'elles font à Bagnolet est si bon qu'il serait dommage de le perdre. Apportez votre soutien aux bénévoles de Bagnolet Ville Fleurie, du Clos à Pêches, et des abeilles. Dimanche prochain allez les rencontrer en allant ou en revenant du marché.

Commentaires

La pollinisation est très importante pour la production agricole. C'est entre 30 et 40 % de la production végétale qui nécessite impérativement une pollinisation par les insectes où les abeilles, domestiques ou sauvages, se taillent tout de même la part du lion. Si les céréales se passent d'insectes pollinisateurs, ce n'est pas le cas de la presque totalité des fruitiers européens. Sans abeilles pas de pommes, poires, cerises, prunes, pêches, abricots et coings. Pas d'oléagineux (colza, tournesol) sans pollinisation. Plus de fleurs pour la saint valentin, et certains tableaux de nos grands peintres changeraient de lieu d'exposition, pour être présenté au musée de l'Homme, vestige d'une humanité perdue. Nous restent guère que les figues (pas de pollinisation), les noisettes et les noix (pollinisation par le vent). Faudrait manger beaucoup de pain, arrosé de pas mal de vin pour faire passer la pilule amère... A quand les nouvelles barricades pour exiger " des fruits et des fleurs pour le peuple"

commentaire n° : 1 posté par : écocolo le: 13/10/2008 10:37

 

Merci de votre réflexion et de votre soutien aux abeilles de Bagnolet.

réponse de : marc everbecq (site web) le: 13/10/2008 10:58

 

Bonjour,
Mon attention n'a pas manqué d'être attirée par votre article sur les abeilles et le miel de Bagnolet.
Ecologiste de longue date, la défense des abeilles fait partie de mes "fondamentaux". J'y reviendrai prochainement sur le blog de Bagnolet en Vert (qui contient déjà plusieurs articles sur le sujet).
Toutefois, concernant les abeilles, comme tous les autres sujets, une approche rigoureuse est indispensable.
Et en l'espèce, la cause de la baisse de la production de nos abeilles locales est identifiée par nos apiculteurs locaux. Le cheptel est en effet quelque peu veillissant et mérite un renouvellement-rajeunissement.
De plus, la baisse constatée ne ressemble pas l'effondrement que vous relatez (800 kg au lieu de 2200 kg) ; la production est seulement passée de 1000 kg à 800 kg, ce qui représente un manque de seulement 200 kg. Ce qui n'est pas négligeable, mais ne peut s'analyser a priori par des évolutions extérieures, d'autant qu'il n'a pas été constaté de mortalité particulière des abeilles.
Par ailleurs, il n'a pas encore été constaté dans les villes de mortalité massive des abeilles. C'est même la tendance inverse qui est observée... comme si les abeilles se réfugiaient en ville où les insecticides commencent à reculer.
Il reste cependant de beaux efforts à accomplir (à Bagnolet et ailleurs), mais la prise de conscience semble être amorcée.
Bien entendu, comme le dit le commentateur précédent, la vie des humains dépend en grande partie de celle des insectes, même s'ils l'ignorent ... et la catastrophe mondiale qui frappe les abeilles ne concerne donc pas uniquement les apiculteurs et les amateurs de miel.
A suivre ...
Cordialement,
Hélène Zanier

commentaire n° : 2 posté par : Hélène Zanier le: 13/10/2008 12:39

Articles parus sur le blog BAGNOLET EN VERT SUR LE SUJET :

Bagnolet est fière, à juste titre, de sa production de miel (d’ailleurs excellent ! ) et de ses abeilles. Pour combien de [...] Mardi 4 septembre 2007
Posons un autre regard sur les abeilles …   Les Américains et les Canadiens s’alarment aujourd’hui de la disparition massive des abeilles. Nous connaissons [...]  Vendredi 8 juin 2007
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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 09:25

 

Le vœu présenté par les élus Verts pour une TVA à taux zéro pour les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique, a été adopté par le Conseil Régional d’Ile-de-France des 17 et 18 avril 2008


Voici l’intervention d’Anny Poursinoff, conseillère régionale Verte des Yvelines, présentant le vœu :


La Région Ile-de-France est l’une des premières régions agricoles françaises, l’espace agricole représente plus de la moitié du territoire régional.
Cependant, l’agriculture biologique ne représente que 0,76 % de la surface agricole utile et 1,2 % des exploitations franciliennes. L’agriculture biologique en Ile-de-France c’est aujourd’hui seulement 4402 hectares et 80 exploitations certifiées.
Alors que l’agriculture biologique possède de nombreux intérêts ; agronomique, cultural, environnemental, économique, pour la diversité et la qualité des produits et aussi pour la santé publique.
Alors que la demande de produits biologique est croissante, près de 1 français/française sur 2 consomme des produits biologiques, et en Ile-de-France ce taux est à 53%.

La région a déjà mis en place, dans le cadre de ses compétences, de nombreux dispositifs de soutien à l’agriculture biologique :
Les aides au maintien
Le nouveau Plan d’Actions Régional Concerté de développement de l’agriculture biologique PARC Bio 2007-2013
la prise en charge de 80% des coûts de la certification,
l’introduction de produits biologiques dans les cantines scolaires
la prise en compte de l’agriculture biologique dans les dispositifs ATREA, PRIMHEUR, PREVAIR et ARAQ.

Ces aides et dispositifs, à l’exception des cantines scolaires, sont plutôt tournés vers le producteur, mais des actions en faveur de la consommation sont également nécessaires.
En effet, développer la consommation des produits issus de l’agriculture biologique est également un moyen de réorienter les modes de production. Et souvent, ces produits sont considérés par les consommateurs comme trop chers. On pourrait considérer que d’un point de vue environnemental, ce sont plutôt les autres produits, issus de l’agriculture conventionnelle, qui eux ne le sont pas assez compte tenu des pollutions qu’ils entraînent et qui sont prises en charge par l’imposition locale.

Des mesures fiscales écologiquement et socialement responsables, peuvent être mises en œuvre pour développer la consommation et donc la production de produits biologiques.
Une première avancée pourrait être celle d’appliquer au niveau européen une TVA à taux zéro aux produits alimentaires issus de l’agriculture biologique.

Ce premier pas vers une taxe carbone permettra une diminution du prix des produits, les rendant plus accessibles, tout en reconnaissant que l’agriculture biologique qui n’utilise ni pesticides ni engrais chimiques rend un vrai service environnemental et de santé publique à l’ensemble de la société.
Cette perte de recette pour l’Etat devra être compensée par une augmentation des taxes sur les produits polluants, en particuliers les phytosanitaires et les engrais chimiques.
Cette baisse de TVA devra également s’accompagner de mesures favorisant les circuits courts et le développement des productions biologiques régionales, à l’instar des politiques régionales d’Ile-de-France.

La région Ile-de-France, parce qu’elle a été pionnière en décidant de verser des aides au maintien, parce qu’elle a mis en place un panel de politique de développement de l’agriculture biologique, est donc tout à fait légitime pour porter cette question au niveau européen via l’Association des Régions de France à l’occasion à la future présidence française de l’Union Européenne.

Aussi, nous proposons que le Conseil Régional :

Mandate son Président, pour qu’il propose à l’Association des Régions de France, de faire une demande de TVA à taux zéro pour les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique, à la future présidence française de l’Union Européenne.

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 14:24

radioactif.jpgDossier par le Collectif français contre l'irradiation des aliments [1] Novembre 2007
Tandis  que  le  nombre  d'installations  d'irradiation  dans le monde s'accroît et que le volume d'aliments irradiés commercialisés dans les pays  de  l'Union européenne est inconnu - a fortiori en France – nous sommes  inquiets de l'inefficacité de la réglementation européenne, et du  manque de contrôles - notamment en France. Pourtant, nous manquons de  données  sur  les  risques  pour  la  santé liés à la consommation d'aliments irradiés.     

L'usage  de  l'irradiation  se  développe  à travers le monde (et très vraisemblablement  le commerce international de produits irradiés). On assiste  à  une  véritable  explosion  du  nombre  des  installations d'irradiation  dans les pays à fort développement. La Chine est passée de  7 unités d'irradiation en 2003 à 50 en 2006, l'Inde a programmé 25 nouvelles   installations  d'ici  2012,  et  le  Mexique  prévoit  de construire   la   plus   grande  unité  d'irradiation  du  monde.  La mondialisation des échanges, et de surcroît des produits agricoles, va aujourd'hui de pair avec cette technologie.       

Une  soixantaine  de  pays  dans  le  monde autorise l'irradiation des aliments  et plus de trente pays la pratiquent, dont certains pour une vaste  palette de produits : en Afrique du Sud, au Brésil et au Ghana, pratiquement  tous  les  aliments peuvent être irradiés ; en Chine, en Croatie, en Russie, en Turquie, en Ukraine, aux Etats-Unis, une grande variété  d'aliments,  dont  certaines  viandes, peut être irradiée ; à Cuba,  en  Inde,  au  Mexique,  de  nombreuses  viandes  peuvent  être irradiées [2].       
Mais  nul  ne  sait  quels  volumes  de produits irradiés entrent dans l'Union européenne.

Nous  avons  lu  avec attention le dernier document de l'AFSSA [3] qui conclut  : « l'examen de la littérature scientifique récente n'apporte pas  d'éléments nouveaux qui permettraient, sous l'angle toxicologique notamment,  de  remettre  en  question les conclusions des évaluations conduites jusqu'à présent concluant à la sécurité des aliments traités par  ionisation  ».  Cependant,  nous  avons dû constater un manque de rigueur, étonnant pour une agence de sécurité sanitaire, dans le choix et  l'analyse  des  sources bibliographiques. Nous avons procédé à une lecture critique de cette revue.       

On  ne  peut  conclure  que  la  sécurité  des  aliments  traités  par ionisation est assurée. En effet, les risques pour la santé (pertes de vitamines,  risques  de  cancérogenèse  et  de  mutagénèse  liés  à la production  de substances néoformées dans les aliments irradiés) n'ont pas encore été sérieusement étudiés, les rares recherches sur ce sujet n'étant  pas prises en compte ou discréditées. Selon la revue médicale indépendante  Prescrire,  qui fait pourtant état des avis positifs des commissions  scientifiques et des organisations internationales, « des inconnues  subsistent sur les effets à long terme d'une consommation à grande échelle d'aliments irradiés » [4].        

C'est  pourquoi  nous  sommes  particulièrement  inquiets  du  peu  de contrôles  réalisés  en France au stade de la commercialisation : 0 en 2003,  60 en 2004, 86 en 2005, 105 en 2006 [5], tandis que l'Allemagne par  exemple  procède  à environ 4000 contrôles chaque année. Bien que ces  échantillons  ne  soient  pas  représentatifs, il est alertant de constater une hausse constante de produits commercialisés illégalement (irradiés  mais  non  autorisés  ou non  étiquetés)  dans notre pays, jusqu'à 7% en 2005 et 10% en 2006.      

Il  faut  aussi  prendre en compte que les contrôles effectués par les Etats   membres   sont   très   insuffisants.   Les   pays  disposant d'installations  d'irradiation  ne communiquent pas tous leurs données sur  les  doses  d'irradiation  (Pays  Bas) ou avec des valeurs qui ne correspondent   pas   à   la   réglementation  (Belgique),  voire  ne communiquent  aucune  information  sur  les  volumes  et catégories de produits  traités  (Espagne,  Italie).  Les  contrôles  au stade de la commercialisation  sont incohérents, disparates, variant d'une année à
l'autre  et  d'un  pays  à  l'autre,  et sans règles communes. Il n'en demeure  pas  moins  que  le  taux  de  fraudes  constatées  augmente constamment  de  façon  générale  :  de  1,4% en 2001 à 4% en 2005 des échantillons  testés  en  moyenne  - pour l'ensemble des 16 pays ayant transmis  plus  ou  moins  d'informations.  Du fait de la porosité des frontières, on ne peut que s'inquiéter de cet état de fait.            

A   ces   risques   pour   la   santé   s'ajoutent  les  conséquences socio-économiques  et  environnementales  de la prolifération de cette technologie : pour l'emploi et l'économie locale par la délocalisation des  productions  ; les risques liés au fonctionnement d'installations et  au transport de matières nucléaires, et aux modes de production et de   distribution   industriels   de  masse  (pollutions,  changement climatique, atteinte aux milieux naturels et à la biodiversité).     

Lors  de  sa  conférence  de  presse  à  Paris  le 21 novembre 2007, à l'occasion  de  la  Semaine  internationale  contre  l'irradiation des aliments,  le  Collectif  français contre l'irradiation des aliments a lancé  sa nouvelle campagne et présenté l'évolution de la situation en France  et  dans le monde, avec l'appui de scientifiques mobilisés sur ces questions.

Selon  Paul Lannoye, docteur ès sciences et député européen honoraire, «   La   réglementation   européenne   -   restrictive   malgré   les recommandations  du Codex Alimentarius, référence pour l'OMC [6] – est aujourd'hui  inefficace,  grâce à l'impunité de certains Etats membres qui  ne  respectent  pas  leurs engagements, tolérée par la Commission européenne.  La mobilisation de la société civile est essentielle pour faire pression sur les institutions et les gouvernements. »     

irradiation-de-aliments.jpgRoland  Desbordes,  physicien et président de la CRIIRAD [7] a rappelé l'accord  scandaleux liant l'OMS [8] à l'AIEA [9], accord qui la prive de  son  indépendance  sur  les effets sanitaires des usages civils de l'énergie  nucléaire.  Concernant  l'irradiation  des  aliments,  il a déclaré  :  «   Aucune  méthode  de contrôle ne répond simplement à la question « Ce produit est-il ou non irradié ? » ni ne permet d'obtenir des  informations  essentielles (date et dosage de l'irradiation). Les institutions autorisent une pratique sans avoir les outils de contrôle adéquats pour en maîtriser l'usage. »       

Pour   François   Dufour,   paysan   et  ancien  porte-parole  de  la Confédération  paysanne,  «  Les  enjeux de l'irradiation des aliments sont  au moins équivalents à ceux des OGM car ces technologies servent avant  tout  les intérêts des multinationales de l'agroalimentaire qui ont  la  mainmise  sur  la  production et la distribution des produits agricoles.  Il  est  absolument  essentiel  de  revoir  les  modes  de production  et  les  politiques  agricoles  au  vu  des  conséquences sanitaires  et  environnementales,  mais  aussi pour le maintien d'une agriculture  paysanne et pour garantir la souveraineté alimentaire des peuples. »        

Christian   Rémésy,  nutritionniste  et  directeur  de  recherche  au CRNH/INRA [10] de Clermont-Ferrand, a déclaré : « Nous avons besoin de considérant  en priorité la qualité nutritionnelle des produits et les régimes  alimentaires,  et  en évitant les « calories vides ». Il faut donner  de  nouvelles  règles  à  l'industrie  agro-alimentaire  pour améliorer  la  densité  nutritionnelle  des produits . Dautre part, il faudrait  en  priorité  organiser  la  production  et  la distribution alimentaires à l'échelon régional »       

Pour  Wenonah  Hauter,  directrice  de  Food  and  Water  Watch  (ONG nord-américaine issue de Public Citizen et mobilisée depuis plus de 30 ans  dans la lutte contre l'irradiation des aliments) «  L'agriculture industrielle  privilégie  la production et les profits au détriment de la  réglementation  et  de  la  protection sanitaire. En augmentant la durée  de  vie  des aliments, l'irradiation des aliments encourage les producteurs  à  produire  dans  des pays où la main d'oeuvre est moins chère  et  la réglementation sanitaire moins rigoureuse. Plutôt que de traiter   l'alimentation   avec   une   technologie  discutable,  les entreprises   et   les   gouvernements   devraient   s'assurer   que l'alimentation est saine du début à la fin du processus de production.»          

Véronique  Gallais,  présidente  d'Action  Consommation, a présenté la lecture critique par le Collectif contre l'irradiation des aliments du dernier rapport de l'AFSSA [11] sur l'irradiation des aliments. Elle a déclaré  :  «  Cette  revue  bibliographique,  dont  les  sources sont sélectives,  adopte une approche hygiéniste du risque sanitaire, comme tous  les  rapports  officiels internationaux, européens et nationaux. Elle  ne  tient pas compte - ou très insuffisamment - des risques pour la  santé  humaines  liés  à la consommation d'aliments inertes, ayant perdu  des  vitamines  et  susceptibles  d'être  à  l'origine  ou  de contribuer  à  l'émergence  de  cancers ou de mutations génétiques. Au lieu  d'analyser  les  causes  de  l'augmentation  des  pathogènes – y compris  dans  les  pays  occidentaux malgré des politiques de plus en plus  hygiénistes - on formule des normes calibrées sur les besoins de production  et de commercialisation industrielles et on joue la course en     avant    technologique    (irradiation,    nanotechnologies, bioinformatique,  ...).  Cela  se  fait  au  détriment de la santé des consommateurs, de l'environnement et des productions de proximité. »               

Compte-tenu  de l'inefficacité avérée de la réglementation européenne, de  l'absence  de maîtrise des quantités effectivement commercialisées dans  les  Etats  membres  (notamment en France, où les contrôles sont presque inexistants) alors que le nombre d'installations d'irradiation dans  le  monde s'accroît, du manque de certitudes sur l'innocuité des aliments irradiés et des risques socio-économiques et environnementaux liés  à  un  usage  important  de  cette technologie, les associations membres  du  Collectif  français  contre  l'irradiation  des  aliments demandent au gouvernement français :       
-  Des  contrôles  significatifs par la DGCCRF [12] à l'importation et à   la   commercialisation,  et  l'application  de  sanctions  sévères aux  industriels en cas de fraude ;
-  La  modification  de  la liste des aliments autorisés en France, de telle façon que celle-ci se conforme à la liste de l'Union européenne;
-   L'attribution  de  fonds  pour  une  recherche,  indépendante  et transparente,  sur  les  effets  pour  la  santé  de  la  consommation d'aliments irradiés. 

Aux  parlementaires  français,  elles demandent la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur les fraudes. A la DGCCRF, elles adressent  une  série de questions qui ne trouvent pas de réponse dans les textes et rapports officiels.

Avec  d'autres  associations de l'Union européenne, elles interpellent la Commission européenne et demandent :
-         Des  contrôles  significatifs  par  les  différents pays de l'Union Européenne,  que  des règles et obligations de contrôle et déclaration soient établies, et que des sanctions soient prises à l'égard des pays ne respectant pas leurs obligations communautaires ;  
- La mise en place d'enquêtes sur les fraudes ;
-  L'harmonisation  de  la  liste  des  aliments  autorisés au sein de l'Union  européenne,  par  la suppression des dérogations actuelles et l'application  de  la  liste  positive  actuelle  (herbes  aromatiques séchées, épices et condiments végétaux) à tous les Etats membres ;  
-   L'attribution  de  fonds  pour  une  recherche,  indépendante  et transparente,  sur  les  effets  à  long  terme  pour  la  santé de la consommation d'aliments irradiés. 

Les  citoyens  et  consommateurs peuvent aussi se mobiliser en restant vigilants  lors  de  leurs  achats  et  en  posant  des  questions aux commerçants, aux producteurs, aux restaurateurs.

Ils  peuvent aussi soutenir l'action des associations en participant à la  cyberaction  menée avec
Cyber@cteurs à l'attention du gouvernement et écrire au député de leur circonspection. 

L'action de tous et de chacun-e est essentielle !
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[1] Les membres du Collectif Français contre l'Irradiation des Aliments : Action  Consommation  -  Adéquations - Agir Pour l'Environnement – Les Amis  de  la  Terre  -  Association  Léo  Lagrange pour la Défense des Consommateurs - Association pour l'Information sur la Dénaturation des Aliments  et  de  la  Santé  (AIDAS)  -  ATTAC  - Biocoop – Collectifs Bure-Stop  -  Confédération  Paysanne  -  CRiiRAD  - Ecoforum - Ekwo - Fédération Nature et Progrès - Food and Water Watch Europe – Mouvement pour  les Droits et le Respect des Générations Futures (MDRGF) – RECit (Réseau des écoles de citoyens) - Réseau Sortir du Nucléaire      
-         [2] « Irradier nos aliments ? non merci », Maria Denil - Paul Lannoye, mars  2005  (réédition  par  FUGEA  asbl, GRAPPE asbl, Public Citizen, Réseau Sortir du Nucléaire)
[3]  « Revue des données récentes relatives à l'ionisation des denrées destinées à l'alimentation humaine »
[4]  «  L'irradiation des aliments. Deuxième partie : L'évaluation des bénéfices  et  des risques de l'irradiation des aliments. » ; La Revue Prescrire Juillet-Août 2006, Tome 26, N°274. 
[5]  Selon les rapports annuels de la Commission sur le traitement des denrées  alimentaires  par  ionisation  et  le document « Contrôle des denrées  alimentaires susceptibles d'être décontaminées par traitement ionisant », DGCCRF, 28.03.2007  
[6] Organisation mondiale du commerce
[7]  Centre  de  recherche  et  d'information  indépendantes  sur  la radioactivité
[8] Organisation mondiale de la santé
[9] Agence internationale de l'énergie atomique
[10]  Centre  de recherche en nutrition humaine / Institut national de la recherche agronomique
[11] Agence française de sécurité sanitaire des aliments
[12] Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
--------------------------------------------------------------------------------
En savoir plus sur la campagne
http://www.actionconsommation.org/publication/spip.php?action=redirect&id_article=816
Agir par la consommation
http://www.actionconsommation.org/publication/spip.php?action=redirect&id_article=549
Le site du Collectif français contre l'irradiation des aliments
http://www.irradiation-aliments.org/
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