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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

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AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 09:57

Nous reproduisons ci-dessous le communiqué des eurodéputés français d’Europe écologie qui nous informe sur l’installation et de la composition du groupe des eurodéputés Verts (55 membres : le 4ème par importance) au Parlement européen, des commissions dans lesquelles ils (elles) siègent, de leurs coordonnées pour les joindre etc.

 

Pierre Mathon


 

 « Installation de nos nouveaux eurodéputés

 

Depuis plus d’un mois et les résultats des élections européennes, les élus Europe écologie sont au travail à Bruxelles et à Strasbourg : installation dans les locaux, constitution des groupes politiques, répartition dans les commissions parlementaires et session constitutive à Strasbourg du 14 au 16 juillet 2009 ont été au programme de ce premier mois d’activité.

 

Le groupe des Verts/ALE

 

Le groupe des Verts/ALE se compose au final de 55 membres (+12 par rapport à 2004-2009), 30 femmes et 25 hommes :
  46 Verts
  7 ALE (alliance libre européenne, c’est à dire les régionalistes) dont fait partie François Alfonsi.
  2 indépendants : il s’agit du suédois Christian Engström du parti des pirates qui s’est formé sur la revendication principale de la défense des libertés sur Internet et du droit à l’échange de fichiers sur Internet (engagement à suivre les positions du groupe sur les sujets sur lesquels le parti n’a pas de position) et de l’estonien Indrek Tarand élu comme indépendant en Estonie et qui a rejoint notre groupe après négociations.

 

Cela fait du groupe Verts/ALE le 4e groupe politique du Parlement européen, derrière le PPE (265), les socialistes (184) et les libéraux (84), mais devant les conservateurs eurosceptiques (54), les communistes (35) et les europhobes (32).

 

14 pays sont représentés dans le groupe : Allemagne (14), France (14 dont 1 ALE), Grande-Bretagne (5 dont 3 ALE), Belgique (4 dont 1 ALE), Pays-Bas (3), Suède (3 dont 1 indépendant), Autriche (2), Danemark (2), Finlande (2), Espagne (2 dont 1 ALE), Luxembourg (1), Grèce (1), Lettonie (1 ALE), et Estonie (1 indépendant).

 

Le groupe s’est renouvelé fortement : 35 députés sont nouvellement élus, soit 64% de nouveaux membres. Il s’est également fortement rajeuni avec notamment 4 députés de moins de 30 ans (la plus jeune : la danoise Turunen 25 ans) et une forte proportion de trentenaires.

 

L’axe franco-allemand est évidemment très fortement renforcé et l’Europe du Nord (2 de plus en Belgique, 1 supplémentaire aux Pays-Bas, au Danemark et en Finlande et 2 en Suède) est également beaucoup plus représenté.

L’Europe du Sud est faiblement représentée dans le groupe (2 espagnols et 1 grec mais plus d’italiens).

En Europe de l’Est, toujours aucun élu Vert (seulement 1 ALE et 1 indépendant).

 

Dany Cohn-Bendit a été reconduit dans sa fonction de co-président du groupe avec l’allemande Rebecca Harms.

 

Les postes de responsabilité de nos élus dans l’institution

 

La taille de notre groupe et les négociations entre groupes politiques nous ont permis d’obtenir deux présidences de commission (une précédemment) : le développement et les droits de l’Homme. Les membres du groupe ont décidé de porter Eva Joly à la présidence de la commission du développement. Pour les droits de l’Homme, c’est la verte finlandaise Heidi Hautala qui prend la succession d’Hélène Flautre.

 

Deux députés Europe écologie assument également des vice-présidences de commission : José Bové à l’agriculture et Yannick Jadot au commerce international.

Le groupe des Verts/ALE a également obtenu la présidence de la délégation UE-Turquie (organe parlementaire qui suit les négociations d’adhésion, composée pour moitié de parlementaires turques et pour moitié de parlementaires européens) et a décidé d’y désigner Hélène Flautre.

 

Lors de l’élection du Président du Parlement européen, si le groupe Verts/ALE avait majoritairement décidé de soutenir le candidat polonais du PPE, Jerzy Buzek, notamment pour des raisons historiques et symboliques, liberté de vote a été laissée aux membres du groupe, ce qui explique des votes différenciés des députés Europe écologie.

 

A noter lors de l’élection des vice-présidents du Parlement européen, l’excellent score obtenu par notre candidate Isabelle Durant (Belge) qui lui permet d’être la 8e vice-présidente sur 14.

 

Présence des députés Europe écologie dans les commissions parlementaires

 

Le grand nombre de députés européens nous permet de couvrir un espace politique important et d’être présent dans des commissions parlementaires dont nous étions absents dans le passé, comme par exemple le marché intérieur, les transports, l’énergie, les libertés publiques ou encore le développement régional. Chaque député est théoriquement membre titulaire dans une commission et suppléant dans une autre mais le groupe des Verts/ALE ne fait pas sienne cette distinction : un suppléant peut donc être tout autant actif qu’un titulaire, ce n’est pas un statut déterminant dans notre groupe.

 

Les élus Europe écologie se sont ainsi répartis dans les commissions :

 

François Alfonsi : développement régional, affaires économiques et monétaires et budgets.

francois.alfonsi@europarl.europa.eu

 

Sandrine Bélier : environnement et affaires constitutionnelles. sandrine.belier@europarl.europa.eu

 

 

Malika Benarab-Attou : culture et affaires étrangères.

malika.benarab-attou@europarl.eu

 

 

Jean-Paul Besset : transports, pêche et développement régional.

 Jean-paul.besset@europarl.eu

 

 

José Bové : agriculture et commerce international.

jose.bove@europarl.europa.eu

 

Pascal Canfin : affaires économiques et monétaires et marché intérieur. pascal.canfin@europarl.europa.eu

 

Dany Cohn-Bendit : budgets

daniel.cohn-bendit@europarl.europa.eu

 

Karima Delli : affaires sociales et développement régional. karima.delli@europarl.europa.eu

 

Hélène Flautre : libertés civiles et affaires étrangères. helene.flautre@europarl.europa.eu

 

Catherine Grèze : développement et développement régional. catherine.greze@europarl.europa.eu

 

Yannick Jadot : commerce international et industrie, recherche, énergie. yannick.jadot@europarl.europa.eu

 

Eva Joly : développement, affaires économiques et monétaires et contrôle budgétaire. eva.joly@europarl.europa.eu

 

Nicole Kiil-Nielsen : affaires étrangères, droits de l’Homme et droits de la femme et de l’égalité des genres. nicole.kiil-nielsen@europarl.europa.eu

 

Michèle Rivasi : industrie, recherche et énergie ainsi que de celle de l’environnement. michele.rivasi@europarl.europa.eu

 

Tous vous donnent rendez-vous à Nîmes pour les Journées d’Eté des Verts-Europe écologie du 20 au 22 août. »

 

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 07:38

 


La première session du nouveau parlement européen élu le 7 juin s’ouvre ce jeudi à Strasbourg.



Ce n’est pas le tout d’avoir été éluEs. Maintenant il faut se mettre au travail.

La grande affaire des prochains mois sera la préparation du sommet de Copenhague sur l’émission des gaz à effet de serre qui se tiendra en décembre («L'urgence» c'est le sommet de Copenhague sur le réchauffement-dérèglement climatique, prévu en décembre, avait indiqué Yannick Jadot le 4 juillet à l’Ecology Day qui s’est tenu à Saint-Ouen).
Pour que ce sommet planétaire débouche sur un résultat efficace, un important travail sera requis de la part de nos nouveaux parlementaires mais beaucoup dépendra aussi de la mobilisation citoyenne.


Cela n’a pas empêché les élus d’Europe Écologie de sacrifier à la tradition et au symbole : c’est en vélo, dans une manifestation improvisée, qu’ils sont allés de la gare de Strasbourg au Parlement européen.


Voici le communiqué AFP de lundi 13 juillet.


Pierre Mathon

« Les Verts en selle pour le Parlement de Strasbourg

 "Non à Barroso" : les nouveaux eurodéputés Verts ont enfourché lundi des vélos à la gare de Strasbourg, en route pour le Parlement européen, en arborant des T-shirts contre la reconduction du président de la Commission européenne.

"Barroso incarne le système ultra-libéral dont nous ne voulons plus", précise l'ancienne magistrate franco-norvégienne Eva Joly.

"Nous avons encore espoir de l'éviter, nous pourrions avoir une femme comme l'Irlandaise Mary Robinson", suggère-t-elle.

La plus jeune élue française Karima Delli enfile son polo anti-Barroso, en estimant aussi que l'actuel haut dirigeant de la Commission européenne "n'incarne pas l'intérêt général", avant de zigzaguer sur sa bicyclette et pester contre ses talons hauts.

Un air de joyeuse rentrée des classes règne sur le groupe de cyclistes. Non loin sa camarade allemande Franziska Brantner, également âgée de 29 ans, glisse avec un large sourire: "ça fait plaisir d'être là".

"J'ai demandé à avoir un bureau à côté de Karima Delli au Parlement de Strasbourg. Je l'ai connue durant mes études à Paris", confie-t-elle.

Les Verts, qui ont constitué un groupe parlementaire de 55 eurodéputés, auraient pu être plus nombreux, regrette-t-elle, plus sérieusement. "Mais nous avons plein de bons arguments et nous pèserons grâce à nos idées", juge la jeune Allemande, consciente "de la lourde responsabilité" qui pèse sur ses épaules.

Eva Joly, une nouvelle venue de la politique, espère quoi qu'il en soit que le dossier climatique avancera à grands pas sous la présidence suédoise de l'UE, d'ici la grande réunion internationale de Copenhague à la fin de l'année.

En attendant, se rendre à vélo au Parlement "est une façon symbolique de dire que tous les petits gestes comptent pour le climat", lance-t-elle avant de rejoindre ses nouveaux bureaux avec un peloton d'élus verts.

La première plénière des 736 nouveaux parlementaires aura lieu mardi avec pour principal objectif d'élire leur propre président, l'ex-Premier ministre polonais Jerzy Buzek.

La reconduction de l'ex-Premier ministre portugais Barroso, au bilan mitigé, a été repoussée à l'automne. »


Photos :
Les eurodéputés en vélo : on reconnait sur la première photo Catherine Grèze, Eva Joly et Pascal Canfin; sur la deuxième photo, Eva Joly et Yannick Jadot.
Autres photos : les quatre élus d'Ile de France,puis Yannick Jadot, Karima Delli à la Bellevilloise (nous venions d'apprendre son élection) et Franziska Brantner en meeting.
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 15:04

Samedi 4 juillet Europe Ecologie se réunissait à Saint-Ouen à « mains d’œuvres » pour tirer le bilan de la campagne des élections européennes et tracer des perspectives.


Voici quelques photos que j’ai prises à cette occasion.


Photo du haut : Jean-Paul Besset, Pascal Canfin, Michèle Rivasi députés européens

Daniel Cohn-Bendit

Cécile Duflot

José Bové qui nous a parlé des syndicalistes de l'USTKE emprisonnés en Nouvelle Calédonie

Pascal Durand et Karima Delli

Yannick Jadot, ancien directeur de campagne de Greepeace France,  dans une remarquable intervention sur la conférence de Copenhague. Il s'affirme de plus en plus comme un acteur majeur de l'écologie politique.

Harry Durimel : malgré les 51% des voix obtenues par Europe Ecologie en Guadeloupe, il n'a pas été élu

Noël Mamère

Didier Idjadi est monté à la tribune pour nous parler de la situation en Iran

Et pour finir, le sourire de Michèle Rivasi, fondatrice de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'information Indépendantes sur la RaDioactivité) et du CRIIREM (Centre de Recherche et d'Information Indépendantes sur les Rayonnements Electro Magnétiques), député européenne

Pierre Mathon

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 16:56


Dany nous l’avait dit au meeting du Zénith le 3 juin en référence au débarquement du 6 juin 44 qui a libéré l’Europe : le 7 juin sera notre D-Day, le débarquement des écologistes en Europe.

 


Nous « débarquerons » les productivistes et les politiques qui resteront sourds à la double exigence sociale et environnementale que nous portons.

(Pour Barroso, ça a l’air un peu plus difficile que "prévu" … mais bon, on verra.)

 

De toute façon, le samedi 4 juillet, ce sera l’Ecology-Day à Saint-Ouen où nous réfléchirons à tout cela, et ferons la fête.

 

Pierre Mathon

 

L’Ecology Day du 4 juillet 2009 : Les Rencontres européennes d’Europe Ecologie

 Les Députés du Groupe Verts/ALE au Parlement européen vous invitent à participer à

L’Ecology Day : le 4 juillet 2009

Les Rencontres européennes festives et militantes d’Europe Ecologie


Lieu :
Mains d'Œuvres
1 Rue Charles Garnier, 93400 Saint-Ouen, France

10h  Ouverture des portes, accueil

10h30 - 12h30 : Europe Ecologie : la belle histoire des européennes

1. La campagne vue par ses acteurs :

Analyse et bilan de la campagne par les  Comités locaux en présence des eurodéputé-e-s français

Animation Pascal Durand : Coordinateur de la campagne, porte-parole d’Europe Ecologie

Lieu : salle Le gymnase

2. La campagne vue de l’Europe :

Analyse et bilan de la campagne en Europe des élections européennes par des eurodéputés du groupe Verts/ALE au Parlement européen : Pierre Jonckheer, Isabelle Durant, Raoul Romeva (sous réserve)

Animation Cécile Duflot : Secrétaire nationale des Verts, porte-parole d’Europe Ecologie

Lieu : salle Star trek


12h 30 – 14h : Déjeuner sur place

14h00 - 17h00 : Europe Ecologie : L’histoire continue

Interventions de Daniel Cohn-Bendit, Président du Groupe Verts/ALE au Parlement européen, puis d’acteurs et de soutiens de la campagne

Lieu : salle Le gymnase  + retour vidéo : Bar, salle Star trek, Galerie


17h15 - 19h30 : Spectacle

Carte verte à Gustave Parking et ses amis

19h30 - 20h30 : Dîner festif

21h00- 2h00 : Grand concert et Mix

 

 

Comment venir ?


Lieu :
Mains d'Œuvres
1 Rue Charles Garnier, 93400 Saint-Ouen, France

 

> Par le métro :
 ligne 4, terminus Porte de Clignancourt
 ligne 13, Garibaldi

> Par le bus :
 Bus 85, arrêt Paul Bert, jusqu’à 00h (Mairie de St-Ouen > Luxembourg)
 Noctilien 14, arrêt Garibaldi, à partir de 00h (Mairie de St-Ouen > Bourg-la-Reine, en passant par Gare de l’Est/Chatelet - Fréquence du dimanche au jeudi, toutes les 30 min, vendredi et samedi toutes les 10 min)

> A pied :
 12 minutes depuis le métro Porte de Clignancourt
 10 minutes depuis le métro Garibaldi

> En voiture : Porte de Clignancourt > Rue des Rosiers > Rue Charles Garnier

> En vélib’ :
 Porte de Clignancourt : 5 rue Binet ou face au 59 rue Belliard - 75018
 Porte de Montmartre : face au 66 rue René Binet - 75018


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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 16:12

 Les remerciements de l’équipe Europe Ecologie et tout particulièrement de ses 14 élus sont l’occasion d’une remarquable analyse que nous publions avec plaisir.

A lire attentivement.

Retenons la date du samedi 4 juillet (à Saint-Ouen) pour une grande réunion festive et militante d’Europe Ecologie.

Pierre Mathon

« Europe Ecologie et ses 14 député-e-s européens élu-e-s dimanche 7 juin remercient les 2 800.000 millions d’électrices et d’électeurs qui ont répondu à son appel.

Karima Delli, la 4ème élue d'Europe écologie en Ile-de-France, est la benjamine du parlement européen

Lorsque ce dernier a été lancé il y a quelques 8 mois, peu d’observateurs pensaient qu’en période de crise sociale, l’Europe et l’Ecologie pouvaient constituer des enjeux fédérateurs et engendrer une dynamique politique et électorale.


Daniel Cohn-Bendit au festival de la dissidence

Et pourtant, ce résultat exceptionnel est là. Naturellement les causes en sont multiples et tenter de le réduire ou le circonscrire à un seul facteur serait dangereux pour l’avenir, mais certaines réalités doivent être rappelées. Notamment, qu’aux cotés de toutes et tous les signataires et sympathisant- e-s,  nous avons :


·        
utilisé notre diversité de parcours, d’engagements et de compétences comme une force et mené une campagne fondée sur les valeurs que nous partageons,

·         rappelé que face à l’urgence, la gravité et la convergence des crises, la France avait besoin de l’Europe mais que, parallèlement, l’Europe devait se transformer de manière radicale dans ses politiques comme dans son fonctionnement,

·         refusé de céder à la tentation du repli franco-français, démagogique et incompatible avec les solutions européennes à mettre en œuvre pour résoudre les crises financières, sociales et écologiques,

·         démontré la maturité de la pensée écologique qui permet aujourd'hui d'envisager un nouvel âge de l'écologie politique,

 

Eva Joly et Dominique Voynet au meeting de Montreuil

Europe Ecologie en a toujours appelé à l’intelligence des électrices et des électeurs avec la conviction qu’ils prendraient au sérieux le véritable enjeu de ces élections européennes : la nécessité de doter l’Europe d'un projet politique bâti autour de la transformation écologique de l'économie et de la société.


En étant exigeants sur les plans éthique, social et environnemental, nous avons montré qu'il fallait renoncer aux logiques du passé : la relance par la seule consommation et la croissance, l’inlassable quête du " toujours plus ", le refinancement de secteurs industriels en pure perte sans conditionnalité sociale ou environnementale, le maintien d’une politique agricole totalement inadaptée aux enjeux alimentaires et environnementaux.


Nous avons su passer de la dénonciation à la proposition. Nous avons porté dans cette campagne des principes et des solutions réalistes et radicalement réformistes que nous considérons comme essentiels à la sauvegarde de nos démocraties, de nos modèles sociaux et plus généralement du rapport de l’homme à la nature.


L’écologie politique apparait ainsi face à l’urgence sociale et écologiste comme la seule idée neuve de rupture avec le libéralisme et le productivisme ; nous avons réconcilié autour du rêve européen un électorat qui avait pu se diviser sur le traité constitutionnel. Notre engagement était l’expression en France d’une campagne transeuropéenne mené conjointement dans 27 pays de l’Union par le Parti vert européen, formation transeuropéenne, et notre bon résultat n’est pas propre à la France puisque les écologistes ont progressé en Belgique, en Angleterre, en Grèce ou en Allemagne.


Après la candidature fondatrice de René Dumont à l’élection présidentielle en 1974, la création des Verts, leur engagement politique depuis des années, l’élection et le travail quotidien de milliers d’élus écologistes dans les exécutifs locaux et régionaux, après le Pacte Ecologique de Nicolas Hulot et de sa Fondation en 2007, après l’engagement des ONG et des associations environnementales dans le Grenelle de l’environnement, une nouvelle étape est désormais franchie : celle de la crédibilité de l'écologie politique et son installation dans le paysage politique français et européen.


Le succès des meetings pendant toute la campagne, l'émergence de quelque 500 comités locaux et le vote du 7 juin en attestent : Europe Ecologie avec les 15.000 membres de son réseau social doit désormais répondre à l’immense attente qui s’est dégagée.

Pour que ce succès soit durable, le rassemblement des écologistes doit se poursuivre, mais sans renoncer à ses objectifs initiaux
 :


·        
en mettant en place le suivi citoyen de l’action de nos député-e-s européens pendant toute la durée de la législature,

·         en organisant les mobilisations citoyennes nécessaires pour les aider à faire voter les lois indispensables à la transformation écologique de la société et préparer une réforme radicale de la politique agricole commune,

·         en préparant le sommet de Copenhague sur le climat, échéance essentielle pour la survie de l’humanité,

·         en mobilisant tous les acteurs sociaux autour de la demande d’un Bruxelles de l’Emploi pour ouvrir des négociations qui permettront de créer des millions d’emplois à l’échelle européenne et d’en préserver des millions d’autres,

·         en organisant une campagne permanente contre les paradis fiscaux, la corruption, le pillage des ressources naturelles et l’exploitation de la misère économique et sociale dans les pays du Sud

·         en s’opposant à la transformation de l’Europe en bunker et en proposant des politiques qui rendent à des milliards d’êtres humains leur dignité

·         en ouvrant un processus de réflexion sereine et approfondie sur le sens de l’engagement écologiste en politique, ses moyens d’action et ses formes d'organisation.


Parce que nous venons de démontrer que ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise, le rassemblement Europe Ecologie doit continuer, s’approfondir et s’élargir. L’unité de tous les écologistes qui refusent le système libéral et productiviste, au delà des engagements partidaires ou associatifs, doit trouver de nouveaux prolongements.


Nous appelons les 500 groupes locaux d’Europe Ecologie, les 15.000 signataires de notre Manifeste à déterminer ensemble, avec toutes les composantes qui ont participé au succès des listes Europe Ecologie, les moyens, les objectifs et le calendrier de la métamorphose de l’écologie politique.


Nous creuserons ainsi ensemble le sillon de l’écologie du XXIème siècle, celle de la transformation effective de notre modèle de société.


L’écologie n’est plus simplement celle des lanceurs d’alerte qui témoignent pour les générations futures des dégâts du présent, elle doit  proposer, agir et porter avec conviction ses propres valeurs.


Elle doit se revendiquer comme la force incontournable de transformation qui réconciliera l’homme et la nature.

Mais ne soyons pas naïfs, les transformations ne se font pas toutes seules au hasard de telle ou telle séquence électorale ou de tel ou tel combat gagné.


Pour prolonger réellement l’aventure et ne pas laisser à d’autres le bénéfice de cette victoire commune, nous avons besoin d’imaginer de nouvelles formes de mobilisation, de nouvelles formes de travail en commun, en bref nous avons toujours besoin les uns des autres.


Pour cela, il faut continuer d’enrichir et alimenter notre site internet
europeecologie.fr, maintenir en activité les comités locaux d’Europe Ecologie, échanger nos réflexions sur le bilan de ces élections européennes et les perspectives qu’elles ouvrent.

Après le " D day " de l’écologie politique du 7 juin, retrouvons-nous le samedi 4 juillet prochain à Saint-Ouen (92) pour le " E Day " celui de la grande réunion festive et militante d’Europe Ecologie, puis lors des journées d’été des Verts et du Rassemblement à Nîmes du 20 au 22 août, et mettons en œuvre l’organisation d’une Convention nationale de l’écologie politique à la rentrée
L’histoire continue.

Ecologiquement votre

Europe Ecologie »

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 12:43

Au nom de « Bagnolet en Vert », je remercie et je félicite  les 1353 électeurs bagnoletais (24% des votants) qui ont voté Europe Écologie.


Ils font partie des 20,86% des électeurs de la Région Ile-de-France qui ont élu Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly, Pascal Canfin et Karima Delli au Parlement européen. Qui eux-mêmes font partie des 16,2% des électeurs français qui ont voté Europe Ecologie. Qui eux-mêmes font partie des électeurs européens qui ont élu 54 députés écologistes au Parlement Européen.
 

Karima Delli (dimanche soir à la Belleviloise) qui vient d'apprendre qu'elle est la 4ème élue Europe Ecologie en Ile de France

Ces eurodéputés vont travailler dès aujourd’hui à répondre à l’urgence sociale et écologique au niveau européen.

Rien de tout cela n’aurait été possible sans  le rassemblement des écologistes : lorsque les écologistes sont autonomes et unis leurs idées sont audibles et les résultats électoraux suivent.

Le mérite de ce score historique revient à la magnifique campagne de Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly, José Bové … et des Verts.

Nous avons, vous, nous, œuvré utilement pour « l’Europe qui rêve d’une évolution, d’une autre civilisation », selon l’expression de Dany.


À Bagnolet, ce résultat historique rejoint les 20,53% (1332 électeurs) réalisés par la liste que j’ai conduit aux élections municipales de 2001 : une liste Verte (avec des Verts bagnoletais rassemblés !) et ouverte, intitulée « Réinventons Bagnolet ».


Au regard du succès historique d’Europe Écologie, nous sommes particulièrement fiers à Bagnolet en Vert d’avoir soutenu dès le départ l’appel au rassemblement initié par Daniel Cohn-Bendit. Pour rappel, le premier signataire bagnoletais a été Jean-Félix Bernard qui a ensuite contribué, dans le staff rapproché de Dany, à la réussite de la campagne. Dès mai 2008 Hélène Zanier et moi-même nous nous sommes joints à cette initiative qui à l’époque n’allait pas de soi chez les Verts.


Hélène Zanier et Jean-Félix Bernard à la Belleviloise dimanche soir après le succès d'Euriope Ecologie

Soulignons aussi que malgré l’immense satisfaction de voir enfin l’écologie à sa juste place, nous sommes préoccupés par le haut niveau de l’abstention et par la poussée de la droite en France comme en Europe.

Pour conclure, d’accord avec Daniel Cohn-Bendit, le 7 juin peut être le jour J de l’écologie « si nous savons continuer dans la dynamique de ce rassemblement ».

Nous reviendrons dans ce blog sur tout cela.

Pierre Mathon

 

Résultats à Bagnolet des élections européennes du 7 juin 2009


Europe Écologie : 1353 voix  - 23,99%

Front de gauche : 1123 voix - 19,91%

PS :728 voix – 12,91%

UMP : 704 voix - 12,48%

MODEM : 321 voix - 5,69%

NPA : 308 voix - 5,46%

FN : 248 voix - 4,40%

Liste « anti-sioniste » : 180 voix  - 3,19%

Ecologistes de droite : 107 voix - 1,90%

De Villiers : 97 voix - 1,72%

Communistes : 66 voix - 1,17%

Gaullistes : 65 voix - 1,15%

LO : 55 voix - 0,98%

Et 14 petites listes entre 0,05% et 0,89%.

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 12:02


 

Yann Arthus-Bertrand offre ce vendredi 5 juin un film planétaire  « Home » pour sauver la planète … et vote Europe Ecologie le dimanche 7 juin


Voici l’interview qu’il a donné au Parisien d’aujourd’hui.

« Yann Arthus-Bertrand : « On doit changer notre mode de vie »

Yann Arthus-Bertrand a réalisé un film choc sur l’état de notre planète. « Home » sort aujourd’hui dans 126 pays, sera visible sur le Net, au cinéma et diffusé ce soir à 20 h 35 sur France 2.

 Yann Arthus-Bertrand voulait créer l’événement, c’est réussi. Tout le monde parle de « Home », son premier documentaire, dont la sortie dans 126 pays coïncide aujourd’hui avec la Journée mondiale de l’environnement. Dix ans après la parution de « la Terre vue du ciel », son livre vendu à 3,5 millions d’exemplaires, ce film militant reprend la même formule : le poids des mots, des chiffres, et le choc des images.

Le photographe écolo s’explique devant un thé… vert.

Yann Arthus-Bertrand. Quand j’ai fait venir Al Gore à l’Assemblée nationale, avec son film « Une vérité qui dérange », j’ai été impressionné par l’impact du grand écran. J’ai compris que le cinéma pouvait toucher les gens encore plus qu’une émission de télévision. Si Luc Besson ne m’avait pas calmé, j’aurais fait un film de six heures. Je suis tellement amoureux de la Terre.

Que représente ce film pour vous ?

C’est le film de ma vie. Trois ans de travail, le fruit de quarante ans de conviction et j’ai 63 ans… Je ne suis pas un héros de l’écologie, ni un chercheur. Je suis juste un passeur qui profite de la mode autour de l’environnement pour essayer de transmettre un message vital. Car tout le monde dit connaître la situation, mais personne ne veut la voir en face. Les chiffres cités dans le film sont très inquiétants. Ils sont tous officiels et vérifiés, recoupés. Al Gore m’a aidé à les collecter. Je voulais en mettre plus, mais c’était trop déprimant. J’ai décidé de faire une fin plus optimiste. C’est un film difficile, sans concession, mais il y a urgence. Si on ne change rien dans les dix prochaines années, on prend des risques énormes. Ce sont les scientifiques qui le disent. On doit tous changer notre mode de vie dans les pays riches. On doit absolument consommer moins et mieux.

Le film ne fait pas l’unanimité. Cela vous choque-t-il ?

C’est un film de propagande, c’est normal qu’il déplaise. Je l’ai conçu comme un opéra, un spectacle, pour toucher un maximum de gens.

On vous reproche de vous être allié à l’industriel François Pinault …

L’important est que le film soit vu par un maximum de monde. Pinault n’est pas parfait, mais il m’a donné 10 millions d’euros et ne m’a rien demandé sur le contenu. C’est la 500e fortune du monde. Si toutes les grandes fortunes faisaient comme lui, cela ferait avancer l’écologie, non ?




Pour qui voterez-vous dimanche aux élections européennes ?


Pour Europe Ecologie. Je vote vert depuis toujours. C’est un principe.

Propos recueillis par Eric Bureau Le Parisien du 5 juin 2009 »

 

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 11:27

Rescapé des camps de la mort, résistant de la première heure, Juste parmi les Justes, Stéphane Hessel est co-rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Cet ambassadeur de France, sait qu’en politique il faut une
VISION et pour cela, a décidé de soutenir Europe Ecologie.


Nous sommes très fiers que cette immense personnalité ait perçu la vision qui nous guide dans cette démarche européenne pour répondre à l'urgence sociale, environnementale et démocratique.


Pierre Mathon


 

Stéphane Hessel

(né à Berlin le 20 octobre 1917) est le fils d'Helen Grund et de l'écrivain allemand Franz Hessel, qui inspire le personnage de Jules dans le roman Jules et Jim d’Henri-Pierre Roché.

Il rejoint la France avec sa mère en 1924. Bachelier à 15 ans, il est reçu en 1937 à l’Ecole Normale Supérieure et simultanément naturalisé français[2], avant d'être mobilisé en 1939 à Saint-Maixent, avec trois promotions de normaliens.

Résistance et déportation

Résistant lors de la seconde guerre mondiale, Stéphane Hessel rejoint le Général De Gaulle en 1941. Il est envoyé en mission en France à la fin du mois de mars 1944. Déporté à Buchenvald et à Dora, camp de concentration dépendant de Buchenwald, Hessel échappe à la pendaison à Dora et s'enfuit lors d'un transfert vers en échangeant son identité avec Michel Boitel, qui se mourait du typhus.

L'après-guerre : la question des Droits de l'Homme

Après la guerre, Stéphane Hessel participe à la rédaction de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme en 1948, aux côtés entre autres de René Cassin, en sa qualité de chef de cabinet de Henri Laugier, secrétaire général adjoint de l’ONU et secrétaire de la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies.

En 1962, il crée l'AFTAM (Association de formation des travailleurs africains et malgaches) dont il devient président[4]. En 2008, l'AFTAM compte 22 000 lits d'hébergement.

De hautes fonctions

En aout 1982, il est nommé, pour 3 ans, membre de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle où il est plus particulièrement chargé du dossier compliqué des radios locales privées.

Stéphane Hessel demeure à plus de quatre-vingt-dix ans, ambassadeur de France[ . Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la décennie de la culture de paix et de non-violence. Il soutient, depuis sa création en 2001, le fonds associatif Non-Violence XXI.

Stéphane Hessel compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique.

Il a été élevé à la dignité de grand officier de la légion d’honneur (décret du 14 juillet 2006) et à la dignité de grand croix de l’ordre national du mérite (décret du 16 novembre 1999).

Stéphane Hessel a été membre de la Commission nationale consultative des Droits de l’homme, ainsi que du Haut Conseil de la coopération internationale.

Action politique et sociale

En 1986, il prend sa carte au Parti Socialiste mais ses positions ultérieures l'en éloignent : ainsi, en 2003, il signe, avec d'autres anciens résistants, la pétition « Pour un Traité de l'Europe sociale ».

Stéphane Hessel a signé l'appel collectif de résistants de la première heure à la commémoration du 60e anniversaire du Programme du conseil national de la Résistance du 15 mars 1944. Ce texte enjoint notamment « les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. »

Le 21 février 2008, sur la place de la République à Paris, Stéphane Hessel dénonce le non respect de l'article 25 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme par le Gouvernement français et lance un appel pour que le Gouvernement mette à disposition des fonds pour que tous les sans logis puissent obtenir un toit.

Le 10 décembre 2008, Hessel a reçu le Prix UNESCO/Bilbao pour la promotion d’une culture des droits de l’homme. Le 10 décembre est aussi la date du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.[5]

Le 15 mars 2009, lors de la convention nationale des comités locaux Europe Écologie réunie au Parc de la Villette, à Paris, aux côtés de Daniel Cohn-Bendit et José Bové, Stéphane Hessel annonce sa volonté de soutenir les listes Europe Ecologie en vue des élections européennes du 7 juin 2009, dans l'espoir de voir émerger une gauche impertinente qui puisse peser[6].

Action en faveur des droits des Palestiniens et contre la politique israélienne]

En août 2006, Stéphane Hessel signe un appel contre les frappes israéliennes au Liban.

Le 5 janvier 2009, Stéphane Hessel déclare à propos de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza : « En réalité, le mot qui s’applique - qui devrait s’appliquer - est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. Mais il faut prononcer ce mot avec précaution, surtout lorsqu’on est à Genève, le lieu où siège un haut commissaire pour les Droits de l’Homme, qui peut avoir là-dessus une opinion importante. Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité » Le 4 mars 2009, Stéphane Hessel est membre du comité de parrainage du Tribunal Russel sur la Palestine. Il préside la conférence de presse organisée à l’occasion de son lancement[8].

En 2004, il reçoit le Prix Nord-Sud du Conseil de l'Europe.

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 10:07

L’amitié de Nicolas Hulot pour Europe Ecologie

Engagé dans le combat écologiste depuis des années, Nicolas Hulot est un proche et un ami de plusieurs candidats d’Europe écologie. Les journalistes ont voulu en savoir plus, ces dernières semaines. Élections oblige !


Extraits de l’émission Dimanche + (Canal+) du 31 mai 2009


A-Sophie Lapix
 : Alors, vous avez choisi de soutenir Europe écologie, pour les Européennes. Est-ce qu’ils vous ont demandé de mouiller davantage votre chemise ?

N. Hulot : Evidemment. J’ai affirmé mon amitié, je ne peux pas la nier. J’ai des proches, avec qui j’ai monté le Pacte écologique, qui sont tête de liste, comme Jean-Paul Besset. Évidemment qu’il y a des convergences. J’ai aussi des amis ailleurs, mais j’ai des affinités évidentes, je ne vais pas les renier.

Le seule chose, c’est que mon engagement, qui est aussi politique, qui ne passe pas par les urnes, qui est - à ma manière – de créer de la convergence et de créer de la mobilisation sur des sujets particulièrement complexes, m’oblige à une certaine indépendance. Donc, malheureusement…

A-Sophie Lapix : Vous avez peur de perdre certains amis en en privilégiant d’autres ?

N. Hulot : C’est pas une peur, c’est que pour moi, on est dans une réalité tellement complexe qu’on a besoin de tous les membres de la société sur ce sujet-là. Et moi, mon job, c’est d’aller chercher chez ceux qui sont le plus éloignés. Si j’arrive avec une étiquette partisane, ils ne me reçoivent pas. Donc, j’ai une obligation – pour l’instant – d’une certaine neutralité.

Mais une indépendance, ça ne veut pas dire pour autant que je suis anesthésié et que je n’ai pas d’affinités. Donc, voilà, je ne peux pas le nier. Et je suis content, quand même, qu’il y ait des gens, au moment où on se tourne vers l’Europe qui est un espace essentiel dès lors qu’il demeure un espace de stabilité et qui devient une espace de créativité, qu’il y ait des gens qui n’aient pas relégué la crise écologique, ou ajourné la résolution de la crise écologique, parce qu’une autre crise est survenue entretemps.


Nicolas Hulot avec Jean-Paul Besset, la "plume" du Pacte écologique et un des initiateurs d'Europe Ecologie; tête de liste dans la région Massif central-Centre

Quelques déclarations récentes de Nicolas Hulot :

Nicolas Hulot : “Nous sommes sous la main dans nos plans de relance économique, comme paralysés dans nos conservatismes sociaux. Et même sur l'environnement, il faut aller beaucoup plus loin.” “Il faut une réponse aux crises "Tout est lié : la crise sociale, la  crise économique, la crise environnementale”.


Nicolas Hulot
: “Ma révolution se nourrit de réformes. Il faut réinventer une solidarité mondiale, organiser la planète pour changer la croissance, organiser la décroissance des riches, en douceur, sans tuer les équilibres sociaux... Il faut que le FMI, la banque mondiale, l'OMC obéissent à de nouvelles contraintes.”


Nicolas Hulot
: “Le système est à bout de souffle”. "On est assis sur les ruines d'un système et on s'entête à le corriger alors qu'il faut changer de modèle".


Nicolas Hulot
: “Qu'on cesse de financer des projets contraires à la réalité. C'est un changement très profond, très compliqué à mettre en œuvre.”


Nicolas Hulot
: Il faut “faire de l'Europe un espace essentiel, un foyer d'humanisme, de créativité. Cela peut être l'endroit où l'on modélise un nouveau paradigme économique” Mais il faut résister aux derniers soubresauts de l'ultralibéralisme qui règne encore à Bruxelles et à Strasbourg. La doctrine du profit et du laisser-faire est non seulement indécente, en pleine crise. Elle est aussi et surtout, paralysante et inefficiente. Il faut des normes, de la régulation, du volontarisme et de l'action”.


Nicolas Hulot
: “Mon mode d'engagement m'oblige à une certaine neutralité: c'est parce que je parle à tout le monde, que j'ai pu aider à monter le Grenelle, ou le "paquet" climat-énergie. Mais je ne vais pas être hypocrite et nier mon histoire, mes amitiés, mes affinités avec Europe Ecologie !”

 

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 18:39

Pourquoi le cacher plus longtemps, je ne suis pas friand des grands meetings. Cela ne veut pas dire, bien entendu, que je  boude mon plaisir devant les interventions « ciselées » de Dominique Voynet, (Elle était présente hier soir en bonne place) comme par exemple lors du meeting d’Europe Écologie de Montreuil Dominique Voynet, Europe écologie, le discours . Mais j’ai un penchant pour les petites réunions plus intimes où la parole peut circuler plus facilement (par exemple les deux petites réunions « locales » de Bagnolet et des Lilas étaient très sympas).
Pourtant  le meeting du Zénith de mercredi soir (le plus grand meeting écolo jamais tenu en France !) était non seulement remarquable, mais même instructif et émouvant. Un meeting à visage humain en quelque sorte avec des amis de longue date et d’autres plus récents qui viennent nous parler.

 


Il est vrai que « quand les sondages vont, tout va ».


La presse a parlé d’euphorie. Ne nous laissons pas griser, mais goûtons notre plaisir en mesurant le chemin parcouru un peu plus d’un an après qu’une poignée de Verts (nous en étions - à Bagnolet en Vert - en mai de l’année dernière Européennes 2009 : pour l’union des écologistes ;  Rassemblement des écologistes pour les Européennes de 2009, les choses avancent. ) aient lancé un appel au rassemblement des écologistes pour les élections européennes.

Aujourd’hui, le « pari » est en passe d’être gagné : l’écologie politique se trouve (peut-être) en position d’être la troisième force politique de ce pays, sans parler des percées écolos que nous nous apprêtons à faire dans les autres pays d’Europe. (Voir la Belgique : Les Verts, premier parti de gauche en Wallonie ? )

Pour en revenir au grand meeting du Zénith et sans prétendre à l’exhaustivité voici quelques bribes de cette soirée qui a été un vrai bonheur de politique et d’amitié.



Chaque tête de liste régionale a pu s’y exprimer avec une mention toute particulière pour Hélène Flautre (une « amie de longue date » présidente de la commission des Droits de l’Homme au parlement européen) pour la région « Nord-Ouest » et Yannick Jadot (un ami « plus récent », mais on a vraiment envie de faire un long bout de chemin avec lui) pour la région « Ouest ».

Citons les autres : Michèle Rivasi pour la région « Sud-Est », Sandrine Bélier pour la région Est, Jean-Paul Besset pour la région « Massif central-Centre »,

Sans oublier Eva Joly (Votez Eva Joly !).

Noël Mamère a animé la soirée d’une façon exceptionnelle avec l’apport de deux comiques : Marc Jolivet qui est entré en scène avec un immense ballon représentant la planète Terre et surtout Gustave Parking (quel régal, mais il faut dire qu’on est fans).



Des vidéos nous ont montré le soutien de personnalités comme Lambert Wilson, Stéphane Sansévérino, Yann Arthus-Bertrand et surtout Stéphane Hessel, ancien résistant, co-rédacteur de la déclaration universelle des Droits de l’Homme à la Libération qui a déclaré que seule « Europe Écologie » avait une « vision ».

José Bové a commencé son intervention en nous proposant, vingt ans après le massacre de Tian’anmen, une minute de silence en hommage aux victimes du totalitarisme. Il a parlé de notre détermination à  nous opposer à la manipulation du vivant.

Il a remercié les militants Verts et le parti « les Verts » sans qui cette campagne n’aurait pas été possible.



L’intervention, d’une voix émue, de la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot a parfaitement illustré cela.

Après un très émouvant hymne à la joie, (l’hymne européen !), joué par une violoncelliste solo devant 2800 personnes debout, Daniel Cohn-Bendit, à qui nous devions de nous trouver là, rassemblés  et joyeux, a pris la parole.

On disait Dany fatigué par sa longue campagne, il n’en a rien laissé paraître : son intervention très politique et très européenne nous a fait prendre de la hauteur. Les écologistes se posent en porteurs du rêve européen. Le « Yes we can » de Barack Obama, c’est l’Europe qui l’a inventé, s’est enflammé Daniel Cohn-Bendit qui a appelé, au lendemain des cérémonies anniversaire du débarquement allié du  6 juin, à « débarquer » par leur vote ceux qui plongent la planète dans la crise écologique et sociale.


La parole a été donnée ensuite à deux députés sortants qui ne se représentent pas. Gérard Onesta qui a été deux mandatures durant vice-président du parlement européen. Et Alain Lipietz (c’est en lisant son livre « L’audace et l’enlisement » que je suis devenu écolo au début des années 80) dont l’intervention se concluait par ces mots : « quel bonheur de passer le relais à d’autres, quand ils sont meilleurs que vous » et en prédisant l’élection du troisième de liste en Ile-de-France, l’économiste Vert Pascal Canfin qui a démontré, notamment lors de la réunion publique à Bagnolet, sa parfaite maîtrise des dossiers économiques. (Là, sans vouloir casser l’ambiance, ça va être dur … mais pourquoi pas ?)

Et le meeting s’est terminé en chantant, en dansant, en musique et en discussions amicales.


Votez Pascal Canfin !


Pierre Mathon

Pour lire les articles que le blog "Bagnolet en Vert" a consacrés à l'Europe et aux élections européennes depuis début 2008 : Europe (42)

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