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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 16:56

« S’il y a bien un domaine pour lequel il y aurait besoin d’une taxe modulable autrement dit "bonus malus" c’est bien le secteur énergétique, notamment concernant le logement, donc en particulier l’électricité. Dommage que M. Borloo ne s’y attelle pas contrairement à la rumeur du matin.

Les Verts sont en effet navrés de l’absence de propositions en matière de maîtrise de la consommation énergétique. Nous en sommes encore à une logique de croissance énergétique quand c’est une logique de décroissance énergétique drastique qui devrait voir le jour pour répondre à la crise climatique et pétrolière. Ce n’est pas faute d’une sensibilisation largement partagée sur la question et de recommandations du Grenelle qui allaient dans le bon sens.

Il faut mettre en place un système une bonification dynamique de l’électricité : moins on consomme d’électricité, et moins le kilowatt est cher. A l’inverse, plus on en consomme, plus son prix devient élevé. Avec les technologies aujourd’hui disponibles, on peut faire décroître la consommation d’électricité à confort égal afin de conjuguer justice sociale et protection de l’environnement. Mais hélas, entre l’intérêt général et ceux des finances d’EDF, le gouvernement a fait son choix.

Le gouvernement lance des ballons d’essais concernant la taxation de l’électricité en heure de pointe. Mais le système existe déjà, son impact est limité car il sert plus à gérer le parc nucléaire français qu’à permettre une véritable décroissance de la consommation énergétique. Le démenti catégorique apporté par M. Borloo prouve que la maîtrise de la consommation d’énergie n’est pas une priorité. Autant dire que le gouvernement n’est pas à la hauteur des enjeux que, pourtant, plus personne n’ignore aujourd’hui ! »

 

Réaction presse des Verts du 17 septembre 2008 par Anne Souyris porte-parole nationale

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 18:33

L’agence locale de l’énergie MVE « Maitrisez votre énergie » qui rayonne sur 4 communes (Montreuil, Vincennes, Bagnolet et Bondy) tiendra un stand au Forum des associations de Bagnolet qui se tient ce samedi 6 septembre de 12 heures à 20 heures au Parc du Château de l’Etang.

Membre du bureau de MVE, je serai présent pour animer ce stand avec deux de mes collègues (Philippe Vrain de Montreuil et Jean-Martin Gruss, architecte bagnoleto-montreuillois) et Erwan Olivo, technicien salarié de MVE.
Les deux représentants du conseil municipal de Bagnolet au Conseil d’Administration sont Stanie Villain et André Baraglioli.

Je reviendrai ultérieurement sur MVE, son utilité et son activité.

A samedi au Forum sur le stand MVE pour collecter des informations et échanger sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables.

Pierre Mathon

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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 18:34

Déclaration des Verts, suivie d’un commentaire local de « Bagnolet en Vert »

« Augmentation des prix de l’énergie : répondre aux urgences tout en préparant l’avenir

L’augmentation des prix de l’énergie pour les professionnels et les particuliers est positive pour l’environnement mais elle conduit aussi à court terme à plus d’inégalités et à mettre en péril certaines activités économiques. Les Verts considèrent que les pouvoirs publics ne doivent pas s’engager dans une démarche de subventionnement pérenne sans contrepartie. Pour autant, « Laisser faire » simplement l’augmentation des prix de l’énergie au nom de la défense de l’environnement relève finalement d’une logique libérale qui n’est pas celle des Verts.
Les Verts proposent donc :
1. que l’Etat contribue à financer la conversion immédiate des modes de production et de consommation car cette conversion prépare l’avenir. En revanche, ils s’opposent aux baisses de la TVA ou aux aides financières sans contrepartie ;
2. une aide financière pour les pêcheurs qui réorientent leur mode de production vers une pêche responsable sur le modèle du label MSC par exemple ;
3. que ces subventions, pour les particuliers comme pour les professionnels, soient dégressives et plafonnées pour aider les plus vulnérables.

Parallèlement à ces aides ciblées et conditionnées, les Verts proposent de tenir rapidement une conférence professionnelle multi-acteurs (professionnel, syndicats, ONG, Etat, collectivités locales...) pour identifier les enjeux en terme de formation professionnelle pour accompagner les inévitables reconversions des marins pêcheurs dans un contexte de raréfaction de la ressource. Une conférence similaire pourrait se tenir dans le domaine du transport routier de marchandises.

Qui doit financer ces évolutions ? D’une part, une grande partie des politiques nouvelles à mener sont des réorientations financières et non des dépenses supplémentaires (moins d’investissement dans la route, et plus dans le fret feroviaire, etc.) Pour autant les nouveaux investissements peuvent être financés par les pétroliers et les grands distributeurs notamment même si cette taxation exceptionnelle ne peut être la seule réponse politique à la crise.

Ces mesures de court terme destinées à répondre à l’urgence doivent bien sûr aller de pair avec des réformes plus structurelles. Dans ce contexte, le nouveau report du projet de loi « Grenelle », les propositions en faveur de la grande distribution, et la politique fiscale inégalitaire sont autant d’erreurs graves qui retardent les nécessaires réformes de l’économie française pour répondre aux exigences d’un développement soutenable. »

(Déclaration adoptée lors du Conseil National Inter Régional des Verts les 14-15 juin 2008)

Commentaire local de « Bagnolet en Vert » : cette clarification de la position des Verts sur les mesures à prendre face à l’augmentation du prix du pétrole s’impose, particulièrement à Bagnolet. En effet, le représentant « officiel » des Verts a produit au conseil municipal le 19 juin un discours sur le pouvoir d’achat, en tous points conforme aux propos malheureusement habituels dans la gauche traditionnelle (quoique les esprits évoluent en liaison avec la prise de conscience sur la crise écologique planétaire) mais plutôt étonnant de la part d’un écologiste.

On se rappelle aussi ce tract de la campagne de Tony Di Martino où figurait le logo officiel des Verts sous la phrase suivante : « Le pouvoir d’achat des ménages subit de plein fouet les effets négatifs des mesures prises par le gouvernement de droite : mise en œuvre depuis le 1er janvier des franchises médicales, augmentation du prix de l’essence, des loyers et des produits alimentaires. »

Bonjour les joyeux écologistes.

À l’heure où la crise planétaire s’aggrave, il serait bien que des écologistes ne se livrent pas à ce genre d’ « approximation ».

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 15:12


Dominique Voynet, Sénatrice Verte, vient d’écrire à  M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire sur les recommandations établies dernièrement par l'OCDE relativement au développement des cultures dites de « biocarburants », que nous préférons appeler, pour éviter toute confusion, ce qu'ils sont vraiment : des « agrocarburants ».

Selon l'objectif fixé par l'Union européenne aux pays membres, la France doit, d'ici 2020, atteindre un objectif de 10% de « biocarburants » dans les transports. Il apparaît de plus en plus nettement que cet objectif, par ailleurs difficile à tenir compte tenu de la concurrence accrue dans l'usage des sols entre cultures énergétiques et cultures alimentaires, met en péril la sécurité alimentaire de nombreux pays dans le monde. Ce risque est désormais largement reconnu par les experts. Quelques jours après le sommet de la FAO à Rome, le directeur pour l'agriculture de l'OCDE a ainsi plaidé pour « réduire drastiquement le soutien aux biocarburants ». C'est selon lui « la mesure la plus urgente à prendre pour enrayer la hausse spectaculaire des prix des matières premières agricoles ».

(Photo : Dominique Voynet en décembre 2006 au cin'Hochelors du débat organisé par les Verts de Bagnolet sur le film d'Al Gore "une vérité qui dérange")

Elle lui demande de bien vouloir lui confirmer qu'il entend tenir compte de ces déclarations et de celles de nombreux experts internationaux et se prépare à réorienter, à court et moyen terme, la politique de la France en matière d'agrocarburants.

Ci-après, la fiche « Sinople (Sinople (Verts européens) centre d’étude et d’initiatives des Verts français au Parlement Européen) consacrée au agrocarburants.

 

Les agrocarburants

 

1. État des lieux

Les agrocarburants sont des combustibles utilisés pour le transport, issus de la culture de végétaux.

Ils ont été développés à partir des années 70 au Brésil en réponse au renchérissement du prix du pétrole, puis aux États-Unis. Dans l'Union européenne (UE), l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne sont les principaux pays producteurs. Ils se développent également en Asie du Sud-Est, à fin d’exportation.

Les agrocarburants sont présentés par leurs promoteurs comme une solution aux crises énergétiques et climatiques, un nouveau débouché pour les agriculteurs et une filière créatrice d’emplois.

Dans le cadre de sa politique énergétique, l’UE projette d’augmenter de 2 à 10 % la proportion de car burants issus de la biomasse dans la consommation totale des véhicules d’ici 2020.

Pour remplir cet objectif, l’UE peut envisager soit de développer considérablement ses cultures énergétiques – cela nécessiterait de passer des 2 millions d’hectares de cultures énergétiques actuellement cultivés à 14 Mha – soit d’augmenter massivement les importations en provenance des pays du Sud, les tarifs étant très avantageux, soit encore d’encourager la production de carburants à partir de déchets organiques.

Le développement des cultures énergétiques à grande échelle entretient le modèle agricole intensif et se fait au détriment des cultures alimentaires. Il se fait trop souvent au mépris des droits humains et sociaux fondamentaux et participe à la déforestation.

Pour ces raisons, l’intérêt des agrocarburants est aujourd’hui fortement remis en cause.

 

2. Les étapes importantes

2003 : La directive “visant à promouvoir l'utilisation de biocarburants ou autres carburants renouvelables dans les transports” doit permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre,et d’augmenter la sécurité d'approvisionnement en carburant.

La directive sur la fiscalité des produits énergétiques donne la possibilité aux États d’exonérer les agrocarburants de taxe.

2006 : La “Stratégie de l'UE en faveur des biocarburants” vise à préparer l'utilisation à grande échelle des agrocarburants et à développer la coopération avec les pays en développement pour la “production durable” d’agrocarburants.

2007 : Les chefs d’États des 25 adoptent la nouvelle politique énergétique de l’UE pour les 10 ans à venir. Elle prévoit de porter à 10% la part d’agrocarburants sur le marché européen des carburants

d’ici 2020.

2008 : La Commission présente le Paquet Énergie-Climat, visant à lutter contre le changement climatique. Il comporte une proposition de directive sur les énergies renouvelables qui réaffirme l’objectif

minimal de 10% d’incorporation de carburants issus de la biomasse pour chaque État membre et prévoit la fixation de “critères de viabilité environnementale”.

 

3. Les termes du débat

 

L’alternative au pétrole ?

Les agrocarburants ne sont pas la solution à la fin du pétrole. Actuellement, dans l’UE, ils représentent moins de 2% de la consommation de carburant routier. D’après les projections, ils représenteront au mieux 12 % de celle-ci lorsque les agrocarburants de seconde génération seront au point.

Les agrocarburants ne sont pas rentables. Leur développement est très largement subventionné par les pouvoirs publics, grâce à des politiques associant mesures coercitives (équipement des stations servi -

ces) et incitatives (fiscalité).

 

Contribution réelle à la lutte contre le changement climatique ?

La participation des agrocarburants à la baisse des émissions de dioxyde de carbone (CO2) ne va pas de soi, en l’état actuel des connaissances scientifiques.

Pire, le bilan énergétique global des agrocarburants est plutôt mauvais. Le rendement varie significativement en fonction du produit de base utilisé : un litre de pétrole consommé dans le processus de production permet de produire entre 1,4 et 2 l d’éthanolbetterave, environ 1,5 l d'éthanol-maïs, 2 à 3 l de diesel-colza et 7 à 8 l d'éthanol-canne. Leur production est énergivore d’autant qu’elle se fait dans le cadre d’une agriculture consommatrice de pesticides et implique souvent des transports longue distance.

 

Manger ou conduire, faudra-t-il choisir ?

La production d’agrocarburants entre en concurrence avec celle de denrées alimentaires et constitue une menace pour la sécurité alimentaire mondiale.

Un plein de 50 litres d’agrocarburants représente 226 kilos de maïs, soit l’équivalent des besoins annuel d’un enfant au Mexique.

Elle entraîne une hausse du prix de certains produits agricoles (les cours internationaux d’expor tation du blé et du maïs ont atteint des records en 2007) qui provoque une flambée du prix des produits alimentaires.

Les conséquences dramatiques, en particulier pour les pays pauvres, ont été pointées par l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International.

 

Quel modèle agricole, quelle utilisation des sols ?

Le développement des agrocarburants nécessitera l’utilisation de surfaces agricoles immenses. Ainsi la production de 10% d’agrocarburants nécessiterait l’uti lisation de 20% à 30% des terres cultivables de l’UE.

La production des cultures énergétiques dans les pays du Sud a un impact désastreux sur l’environnement et la biodiversité. Elle constitue une des principales causes de la déforestation et de la dégradation

des sols.

Aux États-Unis et au Brésil, les carburants d’origine végétale sont produits à grande échelle, dans le cadre d’une agriculture intensive, polluante et transgénique.

 

Le vrai prix des agrocarburants ?

Dans les conditions actuelles, les agrocarburants ne constituent pas une énergie verte, renouvelable et durable. Ils représentent plutôt une menace pour la sécurité alimentaire – à l’échelle mondiale, régionale

et nationale – pour l’environnement, la biodiversité, les droits humains, sociaux et économiques. Face à ce constat, les mises en garde et remises en cause se sont multipliées, d’abord par les ONG, puis par des institutions comme la FAO et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

 

Un appel pour un moratoire de 5 ans – visant à expérimenter des solutions alternatives – a été adressé en octobre 2007 à l’Assemblée Générale des Nations Unies par Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation.

 

Vers une production durable ?

La nécessité de développer un système de certification en matière d’agrocarburants est à l’étude. Il devrait permettre d’établir des critères contraignants garantissant le caractère soutenable des productions

tant nationales qu’importées, et ce en terme de sécurité alimentaire, de conditions de vie et de travail, d’environnement, de biodiversité.

Sa mise en oeuvre ne sera pas chose facile. Elle signifie la mise en place d’organismes de certification et de contrôle, et peut devenir un processus compliqué et coûteux.

En outre, la certification ne semble pas adaptée à la gestion des impacts macro-économiques du développement

des agrocarburants (évolution globale de l’utilisation des terres et ses impacts sur la biodiversité, sur la production de denrées alimentaires, les prix …).

Seule une production et une consommation à l’échelle locale peut garantir une production durable.

 

4. La position des Verts

Les Verts sont favorables à l’utilisation de la biomasse comme source d’énergie renouvelable lorsqu’elle consiste à produire des carburants à partir des déchets domestiques, urbains ou agricoles (fermentation et gazéification).

Les Verts considèrent que les agrocarburants produits à partir de cultures industrielles spécifiquement destinées à la production de carburants constituent une fausse solution, mettant en péril l’environnement et la sécurité alimentaire et favorisant une agriculture intensive.

Les Verts demandent l’adoption d’un moratoire immédiat sur les agrocarburants produits dans le cadre de vastes monocultures. Parallèlement, ils demandent la réalisation d’une évaluation précise de l’impact des agrocarburants sur la sécurité alimentaire mondiale et l’adoption d’un système de certification obligatoire pour tous les agrocarburants, qu’ils soient produits dans l’UE ou importés.

Les Verts souhaitent la réorientation de la politique de l’UE en matière d’agrocarburants et plus globalement en matière d’énergie et de transport, afin que :

– le développement des carburants produits à partir des déchets organiques et des résidus et sous produits de l’agriculture soit favorisé,

– la priorité soit donnée à la diminution significative de la consommation de pétrole, à la réduction du trafic motorisé et à la réduction des émissions des véhicules.

Les Verts préconisent une baisse de la consommation énergétique et le développement d’une agriculture à haute performance environnementale, moins énergivore. Ils sont favorables au développement d’une production et d’une consommation des agrocarburants à l’échelle locale dans le cadre des exploitations et coopératives agricoles.

 LES DIFFÉRENTES FILIÈRES

Il existe actuellement 2 types d’agrocarburants :

l’agrodiesel (appelé biodiesel) produit à partir d’huile issue du colza, du tournesol, du soja ou du palmier à huile, puis mélangé ou substitué au gazole. C’est la filière actuellement développée dans les pays de l’UE.

l’agroéthanol (appelé bioéthanol) produit à partir d’alcool obtenu à partir du sucre de betterave, canne à sucre, maïs et blé, puis mélangé ou substitué à l’essence. C’est la filière développée au Brésil (canne à sucre) et aux États-Unis (maïs).

Une seconde génération d’agrocarburants est en phase de développement. Elle porte sur la transformation de la lignine et de

la cellulose (du bois, de la paille…) en alcool ou en gaz. Elle porte

également sur la valorisation des déchets ou encore, la production

d’huile à partir de micro algues, ou d’espèces végétales pouvant

pousser dans des conditions difficiles. Parmi ces dernières, la culture du Jatropha est présentée comme une solution à la dégradation des sols, alors que les plantations de cet arbuste en Inde ou en Afrique démontrent des besoins en irrigation peu compatible avec des terres dégradées

 LE CAS DE L’HUILE DE PALME

L’impact des cultures énergétiques dans les pays du Sud peut être catastrophique. C’est le cas de la plantation du palmier à huile, qui se

développe depuis les années 90 et qui risque d’exploser avec le développement des agrocarburants. En Malaisie et en Indonésie, elle est à l’origine de la destruction d’immenses zones de forêts primaires et de l’assèchement des marais et tourbières – des milieux abritant une biodiversité animale et végétale inestimable. En outre, les pratiques mises en oeuvre dans le cadre de cette production ont des effets

désastreux sur le droit à l’alimentation, l’accès à la terre et les condi -

tions de travail des populations locales. Le cas de la Colombie est particulièrement préoccupant : la création d’immenses palmeraies est à l’origine d’une appropriation illégale et violente des terres– à laquelle participe l’armée – et qui entraîne le déplacement forcé des populations.

L’UE importe massivement l’huile de palme, qui, outre la production d’agrocarburants, peut être utilisée comme combustible dans les centrales thermiques et entre dansla composition de nombreux produits alimentaires, de peintures et produits cosmétiques.

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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 22:26
BAGNOLET EN VERT s’engage pour la baisse du prix du chauffage urbain SDCB
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De très nombreux logements de Bagnolet et tout particulièrement des logements HLM sont chauffés par la Société de Chauffage de Bagnolet (SDCB) dont le capital est détenu à 51 % par le groupe Elyo-Suez.
Le prix de ce chauffage est de 40 % plus cher qu’il ne devrait. C’est ce qu’a démontré en 2003 une expertise commandée par l’Agence locale de Maîtrise de l’Energie (MVE) à laquelle la ville de Bagnolet est adhérente.
Pierre MATHON, maire-adjoint Vert, qui représente la Ville au Conseil d’Administration de MVE et au conseil d ‘administration de la SDCB n’a cessé de se battre pour exiger la baisse des tarifs de chauffage pour les Bagnoletais. 

Les copropriétaires de la Noue, qui se sont mobilisés, ont obtenu une baisse de 25 %.

C’est possible pour l’ensemble de Bagnolet.
 


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Peinte, la cheminée du chauffage urbain est plus belle … mais la lutte pour la baisse du prix du chauffage continue
 
Mais le maire et le président l’OPHLM de Bagnolet, Laurent Jamet (PC) se sont satisfaits d’une baisse de 10 % de baisse, obtenue sans toucher aux « marges » d’Elyo-Suez.

Difficile de comprendre une telle « indulgence » à l’égard du groupe SUEZ qui a publié pour 2007 un résultat net record de 3,9 milliards d’euros, en progression de 8,8 % ! Et Suez prévoit une nouvelle hausse de dividende pour 2008 ! Le problème c’est que les locataires des HLM des Malassis n’achètent pas des actions SUEZ, mais contribuent, en revanche, à alimenter les énormes bénéfices des actionnaires de cet énorme groupe.

Pierre MATHON et « BAGNOLET EN VERT » s’engagent à poursuivre la lutte, avec les locataires de l’OPHLM et les copropriétaires, jusqu’à l’obtention d’un tarif juste en prenant sur les profits tout à fait excessifs du groupe SUEZ.
 
Nous agirons aussi pour que d’autres baisses soient obtenues grâce à l’isolation thermique des immeubles et aux énergies renouvelables.

  VOTEZ "BAGNOLET EN VERT"
 
 
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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 15:41
eie.jpgPierre MATHON représente le Conseil Municipal de Bagnolet au Conseil d’Administration de l’agence de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies renouvelables, MVE ( Maîtrisez Votre Energie). Il vient  d’adresser une lettre au Maire pour que soit présenté et débattu à un prochain Conseil Municipal le rapport d’activité 2006 de MVE.
 
MVE regroupe les communes de Montreuil, Vincennes, Bagnolet et Bondy.
Bagnolet est adhérente à MVE depuis le 1er janvier 2002, sur proposition de Pierre MATHON au nom du groupe des élus Verts.
 
Les personnes intéressées par ce rapport d’activité peuvent se les procurer en allant sur le lien suivant :  http://www.agence-mve.org/doc_telechargeable/rapport_activite06_mve.pdf 

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Contact MVE :
12 Boulevard Rouget de Lisle
93100 Montreuil
Tél. ALE : 01 42 87 13 55
Fax :
01 42 87 13 54
Courriel : contact@agence-mve.org
tél. EIE : 01 42 87 99 44
Conseils aux particuliers les mercredis et jeudis
Site Internet : http://www.agence-mve.org
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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 09:16

Lors de sa séance du 31 mai, le Conseil d’Administration de l’OPHLM a reconduit pour un an les abonnements de l’Office auprès la Société de Distribution de Chaleur de Bagnolet (SDCB).

Seuls deux administrateurs (Didier IDJADI, maire-adjoint Vert et le représentant de la CLCV) ont voté contre pour marquer leur opposition à la gestion de cette société (49 % Ville de Bagnolet – 51 % ELYO-Banque de SUEZ) qui vend sa prestation aux Bagnoletais environ 40 % plus cher que le tarif normal depuis des années.
 
Il s’agit d’un combat que les Verts mènent depuis leur arrivée aux responsabilités en 2001.
Ils ont obtenu un premier succès, malheureusement provisoire, pour les habitants de la copropriété de la Noue (- 25 %), mais rencontrent des résistances de la part du président P.C.de l’OPHLM.
 
 
Ci-après : article de la « Lettre rapide » des élus Verts d’octobre 2006 :
 
La SDCB doit respecter la baisse de 25 % pour La Noue.
 
En 2004, grâce à une mobilisation forte et le soutien des élus Verts, les habitants de la résidence de La Noue ont pu négocier et obtenir une baisse de 25 % sur le chauffage pour une durée de 2 ans.
Arrivant à son terme, ce protocole est remis en cause par la SDCB et la baisse ramenée à 10 %. Cette position est soutenue par le Maire et les représentants du PC et du PS. 
L’audit réalisé par le cabinet SCHAEFER à la demande des élus verts a permis de démontrer que la SDCB surfacturait ses prestations aux habitants de Bagnolet d’environ 40 %.
Cette exigence du juste prix, de transparence, est ardemment défendue par Pierre MATHON au sein du conseil d’administration de la SDCB et par Didier IDJADI en tant qu’élu référent de la Noue et membre du conseil d’administration de l’office d’HLM.
Les Verts considèrent qu’une baisse importante doit bénéficier à l’ensemble des abonnés de la SDCB (OPHLM,…) et que celle de 25 % pour la copropriété de la Noue doit être maintenue, d’autant que cette copropriété est engagée dans un plan de sauvegarde. OCTOBRE 2006
 
Dernière minute du 16 novembre 2006 :
Aujourd’hui, lors de l’ultime séance de négociation, grâce notamment à la pugnacité de Didier IDJADI, les copropriétaires de la Noue ont gagné : de protocole de moins 25 % est reconduit !
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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 16:12
 
Les élus Verts de Bagnolet soutiennent cette action de l’«Alliance pour la planète» :
4
L’Alliance pour la Planète (groupement national d’associations environnementales) lance 5 minutes de répit pour la planète, un appel simple à l’attention de tous les citoyens : le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00, éteignez veilles et lumières.
 
Il ne s’agit pas d’économiser 5 minutes d’électricité uniquement ce jour-là, mais d’attirer l’attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d’énergie et l’urgence de passer à l’action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.
Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l’urgence de la situation climatique mondiale.
 
Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l’élection présidentielle !
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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 10:34
Avion et réchauffement climatique
 
Lorsque nous prenons l’avion
- sur une distance moyenne d’un long courrier (6495 Km),
- dont le remplissage en passagers est complet ;
 
Dans ces conditions optimales :
 
Nous consommons 240 litres de kérosène par passager (12 jerricans de 20 litres !)
soit 3.69 litres pour 100 Km par passager.
 
Dans un avion
- à moitié plein (ce qui est souvent le cas),
- de conception plus ancienne,
- pour des distances plus courtes,
 
la consommation par passager peut être multiplié par deux, trois ou quatre !
 
Alors, pensons au train…
 
 
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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 11:09
Fonte des glaciers et élévation du niveau des mers, tempêtes de 1999 et canicule en 2003, cyclone Katrina, inondations record, sécheresse, réfugiés climatiques... Combien de catastrophes nouvelles faudra-t-il pour que les décideurs agissent enfin ?
La Conférence Internationale des Nations Unies sur le Climat, qui s’ouvre à Nairobi (Kenya) du 6 au 17 novembre va être l’occasion pour les gouvernements du monde entier de négocier la seconde phase d’application du Protocole de Kyoto à partir de 2012.
Adopté en 1997, ce protocole prévoit pour une trentaine de pays industrialisés la réduction de 5,2 % (par rapport à 1990) des émissions de leurs gaz à effet de serre d’ici 2008-2012. Mais sa mise en oeuvre concrète se fait toujours attendre... et États-Unis, premiers émetteurs au monde de gaz à effet de serre, ne l’ont toujours pas ratifié !
En France, les transports sont devenus le premier secteur d’émission de gaz à effet de serre (26 %) suivi de près par l’habitat (19 %). Et la situation empire : les quantités produites par ces deux secteurs ont considérablement augmenté par rapport à 1990 (+ 21 % pour les transports).
Pourtant, le gouvernement projette de construire 2 900 kilomètres d’autoroutes d’ici vingt ans. Cela entraînera un accroissement des transports routiers alors que le domaine ferroviaire ne cesse d’accumuler du retard !
Et malgré une forte progression de la consommation énergétique du secteur résidentiel/tertiaire (+ 30 % ces trente dernières années), la France arrive loin derrière ses voisins européens pour la promotion d’un habitat économe en énergie et respectueux de l’environnement...
 
Diviser par 4 l’émission de gaz à effet de serre !
 
Pour maîtriser partiellement le réchauffement climatique, l’humanité
doit diminuer de 80 % l’émission de ses gaz à effet de serre d’ici
2050… Afin d’y parvenir, il faut dès à présent adopter une démarche
volontaire et courageuse. Afin d’initier cette dynamique, les Verts
proposent de diviser par 4 nos émissions dès 2030. Pour relever le
défi, nous devons agir dès maintenant en maîtrisant notre
consommation d’énergie, notamment dans les bâtiments et les
transports.
ENERGIE : CONSOMMER MIEUX,
CONSOMMONS MOINS !
Nous devons diminuer par deux ou plus notre consommation d’énergie.
L’efficacité énergétique viendra d’un renforcement des normes sur tous les
appareils domestiques et industriels, par la sobriété des usages, mais aussi
par une diminutiondes gaspillages dans le système électrique lui-même.
VIVE LES ÉNERGIES RENOUVELABLES
ET LES BÂTIMENTS MOINS GOURMANDS !
Plus d’isolation, c’est moins de consommation. Les Verts veulent remplacer les
chauffages au fioul et au charbon par des énergies renouvelables (solaire,
biomasse ou biogaz, géothermie, etc.) et mieux isoler les bâtiments
(logements et bureaux).
Nous voulons permettre aux villes et intercommunalités d’imposer le recours
total ou partiel aux énergies renouvelables dans les constructions nouvelles et
les réhabilitations. Promotion des constructions Haute Qualité
Environnementale (HQE), développement d’“éco-quartiers”, augmentation
des aides financières aux particuliers pour toute action favorisant l’efficacité
énergétique… pour agir, ce ne sont pas les possibilités qui manquent.
MOINS D’AUTOS = UN CLIMAT MOINS CHAUD !
Les transports sont responsables d’une grande partie des émissions de gaz à
effet de serre.
Pour diminuer ces émissions, les Verts regorgent d’idées : promotion des
modes de déplacement alternatifs à la voiture, notamment en solo (chèque
transport doux, transports collectifs, location de vélos, co-voiturage, autopartage,
centrale de mobilité, etc.) ; réduction des déplacements contraints ;
bridage des moteurs et baisse généralisée de la vitesse sur routes et
autoroutes ; mise en œuvre d’une taxation sur le kérosène pour les
déplacements intérieurs des transports aériens...
Avions, voitures, camions… tout cela n’est pas une obligation ! Les Verts
veulent plus de transport de marchandises par voie ferrée, abandonner les
projets d’autoroutes et allouer les sommes qu’elles auraient coûtées au financement des transports ferroviaires.
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