Nous avons pris cette photo de la mairie historique ce dimanche matin 16 novembre. Avec sa banderole sur la lutte de la maternité des Lilas et ses panneaux, maintenus, à la gloire du projet Everbecq-Vinci …
Elle nous inspire quelques réflexions :
Tout d’abord elle met en évidence la force symbolique de la mairie historique puisque la banderole pour défendre la maternité des Lilas (aux Lilas) y a été accrochée.
Bon cela soulève aussi l’impossibilité technique d’accrocher une banderole à l’entrée du nouvel hôtel de ville : même ça, l’ex-maire et son architecte fou (pas si fou d’ailleurs vu ce que lui a rapporté son « œuvre » non fonctionnelle) n’ont pas su le faire ! Même ça …
La maternité des Lilas. C’est le thème de la banderole, parlons-en ! Depuis dimanche (cela s’est produit mardi soir au cours du conseil communautaire d’Est Ensemble au cours de la discussion d’un vœu pour la maternité), les progressistes bagnoletais sont sous le choc : ils constatent avec colère qu’un élu de la majorité municipale est un intégriste religieux, adversaire du droit des femmes à avorter (droit conquis de haute lutte et qui existe dans notre pays depuis 40 ans !).
Concernant la maternité des Lilas (sa conception respectueuse des femmes qui accouchent ou qui avortent, ainsi que des compagnons et des enfants), la lutte continue – plus que jamais - malgré la position hostile de l’Agence Régionale de Santé.
Au premier plan on remarque les panneaux à la gloire du projet Vinci-Sequano-Everbecq : non seulement ils n’ont pas été décrochés (presque 8 mois après la défaite du maire sorti), mais ils ont été remis en place récemment et nettoyés des graffitis qui les couvraient. Nous verrons le projet que Vinci (remis en selle alors qu’il aurait été de bonne politique de rompre le contrat qui les liait à l’ancienne mairie) nous a concocté. En effet, nous allons être conviés en décembre à une réunion sur le nouveau projet (qui risque de ressembler fortement à l’ancien …). Sera-ce une réunion de concertation ou de simple présentation ? Nous apprécierons sur pièce.
À suivre.
Pierre Mathon