Le maire, émule têtu de Cahuzac et de Guéant, continue les travaux destructeurs dans la mairie historique au mépris de la parole donnée et sans tenir compte de la protestation unanime des citoyens et des élus.
Photos prises le 2 mai 2013
Lu sur le site de l’association « citoyenneté en acte ».
Article publié le 27 avril 2013 :
« Travaux contestés de la mairie historique de Bagnolet : suite…
Compte tenu du fait que l’on ne sait pas ce que l’on va faire, on n’engage rien en 2013″telles sont les paroles du maire Marc Everbecq au conseil municipal du 15 avril 2013, concernant l’avenir de l’ancienne mairie. Pour ce bâtiment historique, nous exigeons depuis plus d’un an une véritable concertation avec les Bagnoletais pour définir un projet architectural et social cohérent, respectueux et sensible à tous. Nous rappelons que cet édifice » historique » constitue le patrimoine et un bien commun des Bagnoletais – légitimes gardiens de la préservation de leur histoire.
Le 16 avril dernier, nous avons découvert qu’un permis modificatif pour réalisation de la restructuration de l’ancienne mairie avait été déposé le 5 avril auprès des services compétents de l’administration. Et ce à l’initiative du maire et de son architecte et sans aucune sorte de concertation préalable.
Parallèlement, nous avons également constaté que des travaux de démolition, à l’intérieur des locaux, étaient en cours d’exécution.
Face à ce nouveau mensonge du Maire, les élus de la majorité ont réagi en affichant un texte pour exiger l’arrêt immédiat des travaux (voir l’article précédent sur le sujet) et ce, tant que la concertation avec la population, à engager sans délai, ne sera pas effective.
Notons que le projet d’une concertation fut verbalement acceptée par le maire en assemblée publique le 12 décembre 2012. Cet engagement ne fut jamais tenu… (Comme cela est le cas systématiquement sur tous les autres projets de concertation de la ville…).
Les élus de l’opposition, qui dénoncent la gestion autocratique du maire depuis des mois – Parti Socialiste, Europe Ecologie et CAC 93 – ont envoyé une ferme protestation à ce coup de force du maire.
Bien entendu, notre association « Citoyenneté en Actes », qui suit quotidiennement l’évolution de la situation a été partie prenante à ces protestations et a organisé mercredi 24 avril à 8 heures du matin, une « visite » commune sur le chantier. Une cinquantaine de personnes étaient présentes. Quelques élus et associatifs ont pu pénétrer dans les locaux et ont constaté l’état avancé de la « mise à nu » du bâtiment. Néanmoins – et heureusement – l’escalier historique central, qui mène à la salle des mariages, n’avait pas encore été saccagé. Mais ne nous réjouissons pas si vite, car la destruction de cet escalier majestueux est bien prévu avec l’installation d’une passerelle rejoignant le nouveau centre administratif. Un agent communal du service de l’urbanisme nous a confirmé que cette passerelle était finalisée et prête à être posée… Ce n’est donc qu’un sursis… D’autre part le Maire n’a manifestement pas donné de notification pour préserver le patrimoine puisque la benne, devant emporter les matériaux de démolition déjà entrepris, était posée sur l’escalier extérieur.
C’est la raison pour laquelle, les élus de la majorité doivent tout tenter pour réaliser ce qu’ils ont rédigé dans leur appel : « nous exigeons de surseoir immédiatement à ces travaux et d’engager sans délai une concertation avec la population ».
Pour notre part, Nous n’avons pas été reçu par le maire, absent de la commune. Nous avons demandé un entretien pour lundi 29 au plus tard, faute de quoi,nous assurerions une occupation régulière et plus dense encore jusqu’à ce que la concertation et le retrait du permis modificatif soient effectifs.
Etaient présents parmi les manifestants:
Pour la majorité municipale: Josy Bernard, Laurent Jamet ,André Baraglioli, Marie Christine Ondoua, Christine Lacour, Brahim Akrour, M.C.Debain, Mohamed Hakem, Daniel Bernard, J.L. Destrem, Brahim Ben Ramedane,
Pour le P.S. : Tony Di martino, Mme Bahurlet, Daouda Keita
Pour les verts : Christiane Pesci, Arnaud Corbin, Max Gotesman
Pour CAC 93:M :Christine Lacazette
Pour Citoyenneté en Actes: Gilles et Marie Wallis, Daniel Marguerie, Marilou Brossier, Maxime Bressoles, William Pelletier, Anne Gerval, Colette Hebette, Jocelyne Riou, Grace Coston, Rosalind Fay Jacques et Colette Cossart, Joël Hérisson, et d’autres encore….
Pour Bagnolet en Vert : Pierre Mathon et Hélène Zanier,
Claude Simon… »
Article publié le 30 avril 2013 :
« Travaux contestés de la mairie de Bagnolet : la benne est pleine !
Il y a une semaine, une quarantaine de personnes, dont des élu(e)s, représentants politiques, habitants et membres de Citoyenneté en Actes, ont investit le chantier de la Mairie.
Objectif : rendre compte de la nature des travaux entrepris et exiger du maire qu’il respecte ses engagements publics pour la mise en place d’une concertation avec la population.
Malgré les protestations des élu(e)s d’une partie de la majorité et de l’opposition et, bien sur, de notre association, le maire reste depuis aux abonnés absents. Nous avons demandé un rendez-vous : pas de réponse. Nous appelons son secrétariat : le téléphone sonne dans le vide. Le secrétariat des élus n’arrive pas à le joindre. Le bureau municipal qui se réunit ordinairement chaque lundi n’a pas eu lieu. Les adjoints que nous avons contactés ne savent rien…..
Pendant ce temps, les ouvriers de l’Urbaine s’activent et des monceaux de gravats s’entassent dans la benne. Nous ne savons pas si l’escalier historique est toujours là (ou en morceaux).
Donc, à la vue et au mépris de tous, les travaux continuent et le maire Marc Everbecq est totalement injoignable. Cette situation est totalement inadmissible : ne pas pouvoir joindre le premier élu de la Ville pendant une semaine est simplement surréaliste !
Nous, demandons aux élu(e)s de la majorité signataires de l’appel, de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir gain de cause. Nous leur demandons de nous tenir informé quotidiennement et d’exiger un RDV avec le Maire Mr Everbecq dans les plus brefs délais. Et ce, en présence de ceux qui refusent la destruction de notre patrimoine et exigent du Maire qu’il respecte sa parole. »
Pierre Mathon