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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 19:54
 Les canards aussi sont des êtres sensibles

Au nom des traditions, toutes les cruautés sont permises. Ainsi, en Espagne, la petite ville catalane de Roses, organise une «poursuite des canards», dont la tradition remonte à 1918. Lors de cette « empaltada d’anecs », une cinquantaine de canards sont jetés à la mer un dimanche du mois d'août, puis rattrapés par des nageurs qui les ramènent à la rive. Cette pratique génère chez les canards «du stress, des hémorragies internes, de la douleur, de la peur et de la souffrance», comme le dénonce l'association Animal Rescue Espana, spécialisée dans le sauvetage d'animaux.

Dimanche dernier, 16 août, des militants de la cause animale sont venus filmer l'évènement pour dénoncer sa cruauté.
L’un d’entre eux filmait cette tradition cruelle. Ajoutant de la cruauté à la cruauté, une jeune femme a frappé le cameraman avec un canard qu'elle tenait par les pattes.

«Continue, continue. Continue à maltraiter, je te filme. Un peu d'empathie pour les animaux. Ils ont aussi une vie, comme tes enfants ou ta famille», entend-on sur la vidéo publiée sur la page Facebook de son association et déjà visionnée près de 40.000 fois. Pendant ce temps, des militantEs masséEs sur la plage scandaient : «Tu ne ferais pas ça à ton chien».

Dans une pétition publiée sur le site Change.org, elle demande à la mairie d'interdire ce lâcher de canards ainsi que les lâchers de taureaux, deux fêtes populaires à Roses, proche de la frontière avec la France. Cette pétition a déjà recueilli plus de 10.000 signatures depuis le 14 août.

Espérons que cela fera cesser cette pratique barbare qui appartient au patrimoine de l’i
nhumanité.

Hélène Zanier

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 17:53
« Un sacré tour de cochon »

Un article très clair d’Olivier Cabanel sur son blog « agoravox » ce 18 août :

« Un sacré tour de cochon

Cet étrange animal, le cochon, provoque tant d’antagonismes qu’il est temps de se pencher sur son cas.

Détesté par les uns, considéré comme impur, voire tabou, chez les musulmans et les juifs, et adorés par d’autres qui déclarent sans ambages : « tout est bon dans le cochon »… le cochon est pris aujourd’hui dans une tourmente sociale… et financière.

S’il faut en croire Michel Pastoureau qui s’exprimait sur l’antenne de France culture le 9 aout dernier, dans l’émission, « les animaux ont aussi leur histoire », le cochon n’a pas toujours subi ce désamour. lien

Aujourd’hui, on le méprise, le déclarant sale, goinfre, impur, mais auparavant, il était considéré comme porte bonheur, puisqu’on s’envoyait des cartes postales le représentant tout rose, tout propret, accompagné d’un trèfle à4 feuilles. lien

L’argument hygiéniste, avançant que, sous des climats chauds, cette viande s’abimerait facilement, n’est plus retenu par les scientifiques, d’autant qu’il s’appliquerait à tous les autres animaux dont les humains se nourrissent parfois, le bœuf, le mouton…etc. lien

De plus, les chercheurs affirment qu’il est l’animal le plus intelligent de tous les animaux de ferme.

Ceux de l’Université de Cambridge ont démontré qu’il a conscience de sa propre existence, il est, tout comme les grands singes, capable de reconnaitre son reflet.

Cet animal, domestiqué tardivement, il y a 10 000 ans, puisqu’il n’a pu cohabiter avec l’homme que lorsque celui-ci s’est sédentarisé, présente des similitudes troublantes avec l’être humain, d’autant qu’il partage avec nous 95% de notre ADN, raison pour laquelle, on l’utilise couramment en médecine pour des greffes diverses. vidéo

Il y a, d’après les scientifiques, un cousinage indiscutable entre l’homme et le porc, et ce serait l’une des raisons du rejet qu’en font certains.

De plus, il est le seul animal, avec l’être humain, à avoir une peau sensible aux coups de soleil. Ajoutons que ceux connaissent le goût de la chair humaine affirment qu’elle est identique à celle du cochon. lien

Au-delà de cette viande dont on fait des terrines, et dont les côtes animent nos barbecues, au-delà de ses filets si délicats, son sang permet la fabrication du boudin, et du jambon aux épaules, il est champion toutes catégories en matière de charcuterie.

N’oublions pas sa peau qui devient cuir, ses os dont on tire de la colle, ses poils, les fameuses soies, qui font les pinceaux des artistes…lien

Ce qui a fit dire à Charles Monselet dans un sonnet devenu culte : « car tout est bon en toi, chair, graisse, muscles, tripes, on t’aime galantine, on t’adore boudin, ton pied, dont une sainte à consacré le type, empruntant son arome au sol périgourdin, eut réconcilié Socrate avec Xanthippe… » lien

Et pourtant, pour certains, il est si tabou qu’il ne faut même pas, à l’instar de Dieu, prononcer son nom…et pour définitivement le conspuer, il a été, au fil des siècles, déclaré vicieux, remplaçant au pied levé le chien qui détenait cette place peu enviée.

On lui reproche d’être sale, et pourtant, un cochon en liberté est fier de sa jolie robe rose…

On lui reproche de fouiller continuellement le sol avec son groin, ne dressant jamais la tête à la recherche d’un éventuel Dieu, et pourtant, les amateurs de truffes sont bien contents de son aide, même si aujourd’hui, c’est le chien qui le remplace. lien

Il est donc aujourd’hui rejeté par les musulmans et les juifs, et pourtant, c’était l’animal totem chez les hébreux, tout comme chez les sympathisants du Front National, mais manifestement, c’est plus pour provoquer juifs et musulmans que pour d’autres raisons. lien

D’ailleurs ceux dont le cochon est le totem sont considérés très intelligents, affectueux, indépendants, et il est dit que leur richesse sera protégée. lien

Ajoutons pour faire bonne mesure que les grecs et les romains le glorifiaient.

On sait moins que le cochon, ou le sanglier, peuvent atteindre des poids considérables : l’un d’eux, abattu en foret, affichait le poids d’une ½ tonne ! lien

Le champion, un porc Taïwanais qui a dépassé les 900 kilos (lien) après un gavage de 2 ans plus que discutable, qui ne lui permet plus de se déplacer, ce qui attire les foudres logiques des organismes qui défendent le droit des animaux, a été présenté lors du « God Pig Festival ». lien

Cet animal revient donc aujourd’hui au premier plan de l’actualité, puisqu’une crise ouverte, pour ne pas dire une guerre, est déclarée entre les producteurs français, et l’Europe, dont la règlementation permet, en Allemagne, en Espagne et ailleurs, de produire en quantité industrielle cet animal, lesquels producteurs ne se gênent pas d'employer de la main d’œuvre européenne bon marché, ce qui leur permet de proposer des prix qui mettent à mal la production française…

Sur l’antenne d’Europe 1, le chroniqueur Samuel Etienne pense tenir la solution en encourageant les consommateurs français à n’acheter que la qualité, (lien) privilégiant les petits producteurs, lesquels font parfois de l’élevage en liberté, bien loin des énormes « usine à viande » pratiquée dans quelques pays européens.

Il existe en effet, chez nos voisins outre-rhin des usines produisant parfois jusqu’à 10 000 porcs, ce qui les place en 3ème position mondiale, juste après la Chine et les Etats-Unis, avec 60 millions de porcs découpés chaque année.

Inutile d’expliquer que dans ces usines à viande, il est fait peu de cas de la santé de l’animal, et encore moins du respect qui lui est dû.

Les 20 millions de mâles qui y naissent sont castrés sans anesthésie, et sont nourris dans des enclos pendant 8 semaines, ce qui leur permet de grossir de 400 grammes par jour, (jusqu’à parfois 850 gr quotidiens)…ces surcharges excessives provoquent de nombreuses fractures, et il est fait appel quotidiennement aux antibiotiques, lesquels vont se retrouver dans la viande vendue dans nos grandes surfaces.

Pire, dans quelques abattoirs, les animaux sont tronçonnés vivants (lien), et le plus souvent abattus sans étourdissement. lien

On trouve dans ces centre de production de la main d’œuvre roumaine, hongroise, polonaise, dont les salaires horaires peuvent descendre jusqu’à 3€…ce qui permet bien évidemment de vendre cette viande à des prix extrêmement bas, ce qui a généré la crise actuelle. lien

En effet, si le gouvernement français a bien pris des mesures imposant un prix minimum à 1,40 euros, les plus gros acheteurs français, Bigard et Cooperl, ne l’entendent pas de cette oreille et refuse de s’assoir à la table de négociation, laquelle fixe ce prix, et font valoir que ce prix est « intenable pour les abattoirs, comparé au prix en Allemagne et en Espagne ». lien

Ceci dit, la Cooperl condamnée pour fraude ne fait pas appel. lien

Il serait tellement plus simple que l’Europe décide d’un smic européen, ce qui supprimerait bien des problèmes, mais au-delà de ces incohérences européennes qui, sous l’argument de la liberté du marché, permettent la production de la viande porcine à des prix si bas qu’ils font chuter les cours français de manière drastique, il y a aussi d’autres solutions.

En effet, ceux qui pratiquent un élevage respectueux, souvent bio, avec des porcs souvent en liberté, ne recevant aucun traitement dégradant, sans utiliser des antibiotiques, vendent sans problèmes toute leur production à plus du double du prix minimum fixé par le gouvernement français.

C’est ce qu’a constaté une équipe de France 2 venu interviewer un éleveur d’Ille et Vilaine,Philippe Duté, lequel s’est converti au bio, et vend sans difficulté la viande produite à 3,50 € le kilo. lien

Le vent serait-il en train de tourner, car si demain, tous les producteurs proposent des produits respectueux de l’animal, appliquant une saine déontologie, l’offre sera-t-elle suffisante à la demande ?

Le porte monnaie dicte sa loi, les producteurs et les consommateurs ne voient d’abord que leur intérêts…

En tout cas, la question mérite d’être posée, mais dans le fond, manger sain et donc vivre en bonne santé ne peut pas être contreproductif, et nos services sociaux, sécurité sociale en tête, ne pourraient que s’en réjouir.

Toujours est-il que les tenants de la production alimentaire industrielle voient parfois leurs bénéfices chuter considérablement et pourraient bientôt se demander s’il ne faudrait pas changer le fusil d’épaule.

Certaines boissons pétillantes à base de cola ont chuté de 14% en un seul trimestre…lien) et le bénéfice net du groupe Coca Cola à dégringolé de 55% au 4ème trimestre 2014. lien

L’un des champions du fast food, Mc Do, pour ne pas le nommer, à enregistré une chute vertigineuse de 30% aux USAlien

Monsanto n’est pas en bonne santé et connait aussi quelques problèmes. lien

Plus d’un français sur deux serait en train de changer ses habitudes de consommation et l’économie du partage devient un nouveau mode de consommation. lien

Cela finira-t-il en « eau de boudin », cochon qui s’en dédit, car comme dit mon vieil ami africain : « il vaut mieux tondre le mouton que le cochon ».

L’image illustrant l’article vient de petitcanarddechaine

Merci aux internautes pour leur aide précieuse.

Olivier Cabanel

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OGM, globalement mauvais »

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 11:20
Que faire avec les renards de Bagnolet ? Les conseils de nos amiEs suisses

Puisque le renard s’est installé, depuis des années à Bagnolet, nous publions, pour notre information, ce texte extrêmement documenté, « la FEUILLE D’INFORMATION de la Protection Suisse des Animaux » :

« Le renard dans la zone habitée
Depuis une vingtaine d’années, les renards font partie de la faune de nos villes. De nombreuses personnes se réjouissent d’observer cet animal sauvage dans leur propre jardin. D’autres se plaignent des dégâts ou craignent la propagation de maladies. Cette feuille d’information donnera des indications objectives qui permettront de mieux comprendre cet animal sauvage et faciliteront la cohabitation entre le renard et l’être humain.

Les renards vivant dans nos villes appartiennent à l’espèce nommée renard commun ou renard roux (Vulpes vulpes). C’est la même espèce qui vit en forêt. Ils appartiennent à la famille des canidés et sont donc apparentés à nos chiens domestiques. Les mâles (♂) adultes pèsent environ 5–9 kg, les femelles (♀) 4–7 kg. Le renard se distingue par sa grande capacité d’adaptation. C’est pour cela qu’il est également qualifié de «malin». Il peut vivre dans des habitats très différents – tant dans la forêt de montagne isolée qu’au centre de la grande ville de Zurich. Les individus qui résident à proximité de l’être humain sont généralement moins farouches que leurs congénères qui vivent loin de la civilisation.

Questions et réponses au sujet du renard

Pourquoi les renards vivent-ils en ville ? Actuellement, selon les estimations officielles, quelque 1300 renards adultes vivent sur le territoire de la ville de Zurich! En Suisse, leur population a augmenté après l’éradication de la rage (au milieu des années 80). Pour cette raison et parce que les zones habitées se sont étendues considérablement, les habitats du renard et de l’être humain se superposent de plus en plus. Cela ne semble pas déranger goupil: il s’est parfaitement adapté à ses nouvelles conditions de vie. La nourriture abondante peut être une autre raison pour laquelle les renards s’installent dans nos zones habitées. Ces animaux sont omnivores: les baies, les fruits tombés au sol, les souris, les insectes et les vers de terre font partie de leur régime alimentaire, de même que les ordures des humains. Selon une étude de la ville de Zurich, en ville, les fruits tombés au sol constituent la part la plus importante de leur nourriture, suivis de près par les déchets carnés comme des bouts de saucissons et des os de poulets.

Les renards se reproduisent-ils dans la zone habitée ? Les renards des villes vivent toute l’année dans la zone habitée, car ils s’y sont adaptés et ne sont plus habitués à vivre en forêt. Des recherches montrent que les populations de renards des villes se distinguent de leurs congénères forestiers, tant sur le plan génétique que du point de vue du comportement. Cependant, les échanges sont encore courants. Les renards des villes élèvent leurs petits dans l’environnement urbain. Au printemps, on peut donc observer des jeunes dans les parcs Les cabanes de jardin sont des cachettes idéales pour les renards. Les renards creusent rarement leur terrier. Ils préfèrent les cavités dans les racines, dans les fourrés, ou les espaces creux sous les cabanes de jardin et les remises. On trouve de telles constructions, entre autres, dans les cimetières, les bains publics, les parcs et les jardins familiaux. Dans le milieu urbain, la densité de ces animaux est parfois élevée ; les territoires de chasse sont petits et se superposent. Les renards des villes ont tendance à vivre dans des groupes familiaux, défendant un territoire commun. Les jeunes femelles de l’année précédente (et parfois même de jeunes mâles) aident les parents à élever les renardeaux de la nouvelle portée. Toutefois, la recherche de nourriture se fait en solitaire. On verra donc plutôt rarement plusieurs renards ensemble. Lorsqu’un territoire atteint la capacité maximale, la fertilité des femelles diminue et les jeunes, surtout les mâles, émigrent.

Quels sont les dégâts occasionnés par les renards? Le renard est un prédateur et peut dès lors causer des dégâts aux animaux de rente et de compagnie. Des dégâts importants sont parfois déclarés dans les poulaillers. Ils peuvent être évités au moyen d’une clôture conforme (une haie de deux mètres de haut avec câble électrique) et en enfermant les poules durant la nuit. Les clôtures pour animaux doivent être en treillis. Elles doivent être enterrées dans le sol jusqu’à 50 cm de profondeur. Toutefois, le renard fait plus fréquemment des dégâts en déchirant des sacs-poubelles, en creusant dans des parterres de fleurs et en «dérobant» des outils de jardinage ou des jouets. Ce sont des problèmes, comme on verra ci-dessous, qui peuvent être aisément évités!

Les renards peuvent-ils être dangereux envers les chats ? Les chats domestiques côtoient souvent les renards. Comme le renard, le chat est un prédateur, juste un peu plus petit, mais souvent plus agressif. Il constitue une proie trop risquée pour goupil. Des prises de vues nocturnes dans des jardins ont montré que ces deux espèces animales peuvent même se trouver pacifiquement l’un à côté de l’autre à la mangeoire ! Seuls les chats très malades ou affaiblis peuvent être envisagés comme proies par le renard. De toute façon, des chats dans cet état doivent êtres tenus à l’intérieur!

Comment dois-je me comporter face au renard ? Dans les alentours de la maison, il faudrait plutôt parler de nuisances (plates-bandes labourées, sacs-poubelles éventrés, outils de jardinage subtilisés) que de graves dégâts dus aux renards. Occasionnellement, on est également dérangé dans le calme de la nuit, lorsque ces compagnons caracolent dans le jardin. Ils sont particulièrement bruyants au printemps, au temps des amours, lorsqu’ils sont à la recherche de leurs partenaires. C’est à cette période-là qu’ils poussent des cris rauques et des «waaah» prolongés. Les renards perdent relativement vite la méfiance vis-à-vis de l’être humain. Ils sont tout de même des animaux sauvages et doivent le rester. Car les renards apprivoisés peuvent être problématiques et incommoder les gens – et finalement, le coupable sera encore l’animal, qui devra être abattu par le garde-chasse. Il est donc vivement déconseillé de les nourrir. Les individus qui ne montrent pas de crainte vis-à-vis de l’être humain doivent être chassés du jardin. C’est simple, car ils ne sont pas agressifs et n’attaquent pas l’être humain. Dans les villes, les renards se nourrissent de nos ordures.

Je ne souhaite pas avoir de renards dans le jardin. Que dois-je faire? Le plus important est de faire en sorte que les renards ne trouvent pas de nourriture ni de cachettes dans votre jardin. Donc: • Pas de restes de viande, de produits laitiers et à base de céréales, pas de nourriture cuite dans le compost! Le cas échéant, couvrir le tas du compost. • Ne pas placer l’écuelle des animaux de compagnie à l’extérieur. • Si possible, ne pas laisser les fruits tombés au sol, couvrir les arbustes à baies et les plates bandes fleuries d’un treillis. • Sortir les sacs-poubelles le jour du ramassage, et non la veille. • Ranger les souliers, les gants de jardinage, les jouets et autres objets similaires pour la nuit: ce sont des «jouets» très appréciés, surtout par les renardeaux. • Empêcher l’accès aux cachettes (p.ex. sous la cabane de jardin), mais seulement en-dehors de la période de reproduction (période légale de protection), c’est-à-dire seulement entre août et février! Lorsque vous fermez ces cachettes, veillez à ce qu’il ne s’y trouve aucun animal! Par ailleurs, les renards peuvent se glisser dans des fissures très minces (12 cm)! • Recouvrir au plus vite les trous qu’ils creusent. C’est difficile d’aménager le jardin afin qu’il ne soit pas attrayant pour le renard, car les jardins intéressants pour goupil servent aussi de habitats au hérisson et aux oiseaux!

Comment dois-je me comporter lorsque je rencontre un renard ? Lorsqu’on côtoie un renard, il faut observer les règles suivantes: • Ne jamais donner à manger aux renards, les ignorer ou les chasser en levant la voix. • Ne jamais jouer avec les renardeaux, même s’ils sont confiants! • Annoncer les édifices abritant des renardeaux au surveillant de la faune. • Prendre tout de suite les chiens en laisse: les gros chiens peuvent être très dangereux pour les renards, et tous les chiens peuvent être contagiés par la gale! • Guetter les renards qui apparaissent, les asperger au moyen du tuyau d’arrosage ou d’un seau d’eau et les chasser en levant la voix. • Annoncer immédiatement les renards malades ou blessés au surveillant de la faune ou à la police. • Consulter immédiatement un médecin lors d’une éventuelle morsure de renard.

Les renards peuvent-ils être capturés et abattus ? La plupart des cantons disposent de bases légales permettant d’abattre des animaux sauvages auteurs de dégâts considérables. En milieu urbain, les renards ne causent généralement pas de dommages qui justifient qu’ils soient tués. Abattre un renard est rarement une solution définitive. Lorsqu’on élimine les renards d’un territoire, celui-ci est rapidement occupé par d’autres individus. Tirer des animaux dans la zone habitée peut être dangereux envers les êtres humains ou les animaux domestiques. Par ailleurs, il est reconnu que la chasse intensive ne contribue pas à diminuer les populations de renards. Lorsque des renards sont capturés et relâchés quelque part, ils souffrent de stress dû à la peur, ou ils se blessent carrément au moment de la capture. Arriver dans un environnement totalement inconnu représente un nouveau stress important: dans ce territoire inconnu, ils ne se sentent pas à l’aise et doivent constamment se défendre contre les individus déjà établis. Les capturer dans le but de les déplacer n’est donc pas une solution recommandée du point de vue de la protection des animaux!

La rage: un danger ? En Europe, cette maladie mortelle, virale, redoutée sur le plan mondial est véhiculée surtout par les renards. De vastes campagnes de vaccination ont permis de lutter efficacement contre cette zoonose. La Suisse est reconnue indemne de rage depuis 1999. Actuellement, elle ne constitue donc plus un danger lié aux renards.

Et l’échinococcose ? En Suisse, 8 à 10 personnes sont infectées chaque année par l’échinococcose. 70% des cas annoncés concernent des chasseurs, ainsi que des propriétaires de chiens ou de chats, infectés par Echinococcus multiocularis présent dans une proie ou dans les déjections de leurs animaux de compagnie. Le risque de contagion est donc minime. Si la maladie est diagnostiquée rapidement, elle peut être tenue sous contrôle par des médicaments. Ce n’est qu’au stade tardif, 8-10 ans après la contagion, que se développe une altération tumorale du foie, dans une partie infime (!) des personnes effectivement infectées. Il semble que la plupart des contagions ont une évolution inapparente, car l’être humain est un «hôte accidentel» de l’échinococcose et la maladie ne se manifeste jamais. Cependant, il y a lieu d’observer les principes suivants: • Ramassez les déjections de renards dans votre jardin à l’aide d’un petit sac en plastique et jetez-les avec les ordures ménagères. Les crottes de renard se reconnaissent à l’aspect et à la taille: ce sont des cylindres de 1-2 cm d’épaisseur et de 8-10 cm de long, à la pointe retournée; la couleur est généralement noirâtre à bleuâtre, ou contenant des éléments blancs (restes d’os). • Lavez les baies, les légumes, la salade et les fruits tombés avant de les consommer, même si vous les achetez, car ils poussent aussi en plein air. • Les aliments cuits ne posent aucun problème. • La congélation à -20° C ne tue pas l’agent pathogène.

Un peu de tolérance, s.v.p. ! De nombreuses personnes se réjouissent de la présence du renard et sont prêtes à partager leur habitat avec ces animaux. Le renard enrichit la faune de nos villes et villages, tout comme les merles, les grenouilles et le hérisson, par exemple. Nous devons, de toute façon, nous accommoder de la présence de renards des villes, que cela nous plaise ou non. Profitez de la possibilité de partager votre espace avec un animal sauvage et de l’observer!

Un peu de tolérance et un comportement correct devraient permettre la cohabitation tout à fait pacifique du renard et de l’être humain.

Bibliographie • Gloor, S. et al. (2006): Stadtfüchse – Ein Wildtier erobert den Siedlungsraum. Haupt-Verlag, Bern. • Igelzentrum Zürich IZZ: Vom Land in die Stadt – Meister Reineke passt sich an. In: Igel & Umwelt. • Labhard, F. (1990): Der Rotfuchs. Naturgeschichte, Ökologie und Verhalten dieses erstaunlichen Jagdwildes. Verlag Paul Parey, Hamburg und Berlin. • www.fuchsratgeber.ch • www.swild.ch Éditeur Protection Suisse des Animaux PSA, Département Animaux sauvages, Dornacherstrasse 101, case postale, 4008 Bâle, tél. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, sts@tierschutz.com, www.protection-animaux.com Cette feuille d’information, comme de nombreuses autres, peut être téléchargée depuis www.protection-animaux.com>PUBLICATIONS>Animaux sauvages
http://www.protection-animaux.com/publications/animaux_sauvages/infothek/mb_renards.pdf »

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 17:51
Des renards à Bagnolet

Ce n’est pas si étonnant, mais c’est spectaculaire. Il y a des renards à Bagnolet. J’avais, moi-même vu un gros renard à la Dhuys il y a environ 10 ans, qui avait fait de gros dégâts dans mon poulailler mais je n’avais pas été en mesure de le photographier.

Remercions
donc cette habitante du Plateau à qui nous devons ces magnifiques photos diffusées sur facebook.

Si la présence de renards en ville est mentionnée depuis le xvie siècle, elle est devenue plus réelle depuis la seconde partie du xxe siècle et les populations de renards « urbains » sont plus fréquentes depui
s quelques décennies.

Ils sont notamment présents dans les quartiers et banlieues résidentiels où ils trouvent des jardins et des parcs et de la nourriture en quantité. À Londres par exemple, on compte 25 renards par km2. À Bruxelles, le renard roux est une espèce protégée au même titre que tous les mammifères. Il a réussi à s'adapter à l'environnement urbain bruxellois où il trouve de la nourriture en suffisance (notamment sous la forme de déchets).

Le renard est un mamifère remarquablement intelligent doté d'une capacité d'adaptation exceptionnelle.

Le Renard roux urbain est actif quasi exclusivement la nuit. Il passe le reste de la journée à dormir dans un endroit tranquille, comme un
jardin ou un bâtiment abandonné.

Pierre Mathon

Des renards à Bagnolet
Des renards à Bagnolet
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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 14:09
Recul de la corrida en Espagne

Lu dans Carrefour international du 4 août, cet article réconfortant fait état d’un recul de la corrida, ce spectacle barbare.


« La vague anticorrida grandit en Espagne

La municipalité de Palma de Majorque a déclaré la ville “sans maltraitance animale”. Une victoire de plus pour le mouvement anticorrida, qui gagne du terrain en Espagne.

Les anticorrida ont encore marqué un point en Espagne : la municipalité de Palma de Majorque, dirigée par une coalition de gauche élue en mai dernier, a proclamé le 30 juillet l’interdiction des corridas et de la maltraitance animale. Cette décision s’inscrit dans un mouvement plus large, puisque “les antitaurins avancent peu à peu dans toute l’Espagne”, explique le site d’information catalan El Plural..

A l’image de Palma de Majorque, la municipalité de La Corogne a en effet annulé mi-juillet les traditionnelles corridas du 1er et 2 août prévues dans la ville, tandis que le nouveau maire de Valence a annoncé la fin des subventions pour la tauromachie. Même la petite ville de Níjar, en Andalousie, prohibe désormais les corridas, s’étonne El Plural. Ces villes ont pris pour exemple Barcelone, qui avait adopté cette décision en 2004, suivie par toute la Catalogne en 2010.

Ce mouvement est une des conséquences des élections municipales de mai dernier, qui ont porté à la tête de nombreuses municipalités des coalitions de gauche où figurent des élus du mouvement de gauche radicale Podemos, notoirement opposé à la corrida. “Les progrès des antitaurins dans la nouvelle Espagne issue des élections mucinipales paraissent inéluctables”, analyse le site d’information.

“Heureuse nouvelle”

Mais cette vague ne fait pas que des heureux en Espagne. “La marée populiste croissante profite de la bipolarité ambiguë des socialistes pour harceler la tauromachie de la Corogne à la Communauté de Valence en passant par Madrid”, fulmine El Mundo. Le journal, historiquement opposé aux socialistes, ne manque cependant pas de rappeler qu’il s’agit d’une déclaration de principe qui ne sera pas forcément appliquée, puisque les arènes de Palma n’appartiennent pas à la municipalité et relèvent de la compétence du gouvernement des Baléares.

“La décision pourrait avoir des conséquences”, reconnaît cependant le quotidien madrilène, puisqu’une pétition signée par 130 000 personnes a été déposée au Parlement des Baléares, texte qui demande l’interdiction des corridas dans toute la province.

El Mundo rappelle aussi que le débat touche d’autres villes espagnoles, comme Alicante et même Madrid, conquises par la gauche en mai, et fustige les menaces de retrait des subventions “qui transforment les élus de Podemos en puissants despotes d’ultragauche”. Seul espoir pour le journal : le retour des corridas dans la ville de Saint-Sébastien, après trois années d’interdiction, une “heureuse nouvelle” qui paraît pourtant bien isolée. »


Hélène Zanier

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 09:38
« Chasse des oies : la ministre de l'Ecologie contre l'application de la loi »

Le communiqué du 2 février 2015 de France Nature Environnement :

« Chasse des oies : la ministre de l'Ecologie contre
l'application de la loi

Alors que la chasse des oiseaux d'eau ferme le 31 janvier, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, vient d'écrire à la garderie de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) pour l'inviter à ne pas verbaliser les chasseurs en infraction, jusqu'au 9 février. Ces propos constituent clairement un encouragement au braconnage. Ils sont d'autant plus choquants que le président de la République ne cesse de rappeler que la France doit se montrer exemplaire en matière de biodiversité et que le gouvernement martèle constamment le devoir de respecter le droit.

Les périodes de chasse des oiseaux migrateurs sont encadrées par la directive européenne « oiseaux » qui impose de fermer la chasse durant la période de migration prénuptiale des oiseaux. En France, toutes les données scientifiques, y compris la très récente étude conduite par l'ONCFS sur les oies, démontrent que cette migration débute fin janvier et que la chasse doit fermer au plus tard le 31 janvier. Pourtant, les chasseurs ne cessent de réclamer un report de la fermeture et lorsqu'ils n'obtiennent pas satisfaction, ils font pression auprès des élus et des pouvoirs publics afin de pouvoir braconner en toute impunité !

FNE se bat depuis plus de trente ans pour faire respecter les périodes de tranquillité des oiseaux migrateurs. Aujourd'hui, elle prépare en lien avec ses associations membres une interpellation de la Commission européenne, dont elle rencontre des représentants la semaine prochaine, pour qu’une suite soit donnée à cette incitat
ion à une pratique illégale. »

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 20:02

rat

 


Nous avions interpellé l’adjoint au maire chargé de l’hygiène pour connaître le produit utilisé par l’entreprise mandatée par la municipalité pour la campagne de dératisation.

 

Brahim Akrour, l’adjoint en charge de cette action a répondu à nos questions. Nous découvrons donc qu’il s’agit d’un anticoagulant extrêmement toxique (c’est dans la fiche technique).

Voici le « wikipedia » de la molécule :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bromadiolone

 

Nous écrirons à nouveau à l’adjoint pour lui demander les résultats de cette campagne en termes de destruction de rats (nombre de cadavres ramassés) et lui demanderons son appréciation.

 

La réponse de l’adjoint au maire :
«
 Madame,

 Tout d'abord permettez-moi de vous adresser tous mes vœux en ce triste début d'année 2015.

 Pour répondre à vos interrogations, l’entreprise mandatée dans le cadre de la campagne de dératisation est la société HTPE. L'appellation commerciale du produit utilisé dans la lutte contre les rongeurs est "JADE BLOC" dont la molécule active est la Bromadiolone, anticoagulant de 2ème génération. Ce produit est uniquement réservé à un usage professionnel. Lors de la compagne de dératisation, le produit est placé dans une boîte rendue inaccessible aux enfants et aux animaux non ciblés, il n'est pas déposé directement dans les terriers. Concernant son usage dans les égouts, les appâts sont accrochés dans des zones non submersibles afin de ne pas être entraîné dans le réseau des eaux usées.

 Je vous joins également la fiche technique du produit afin d'être complet.

 Espérant avoir répondu à vos attentes, je vous prie de croire, Madame, en l'assurance de ma considération.

 Cordialement.

Brahim AKROUR

Adjoint au Maire délégué
aux Affaires générales, à la Sécurité des bâtiments et à l'Hygiène
 »

 

En réponse à la lettre d’Hélène Zanier

« Monsieur,

La ville procède actuellement à une opération de dératisation en faisant appel à une entreprise spécialisée.

Si la société affirme que les produits qu’elle emploie sont inoffensifs vis-à-vis des animaux domestiques et des humains, elle ne précise ni la nature de biocide (anticoagulant, neurotoxique, …) utilisé, ni son nom commercial ni sa dénomination chimique.

Nous vous remercions de bien vouloir nous indiquer la nature de biocide (anticoagulant, neurotoxique, …), son nom commercial et sa dénomination chimique.

Dans l’attente de vos réponses, nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations citoyennes et associatives.

Hélène Zanier »

 

La solution, durable, consiste à ne pas mettre dans les ordures ménagères donc à la disposition des rats de la nourriture qui les fait sortir de leur habitat naturel.

Hélène Zanier

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 22:27

rats-le-bol-Bagnolet-janv15.jpg



On sait que la prolifération des rats est due aux déchets alimentaires qui, non triés par les citoyens, attirent les rongeurs à la surface.
L’association « Bagnolet Écologie, l’Écologie à Bagnolet » vient d’adresser le courrier suivant à Brahim Akrour, adjoint au Maire chargé du bureau d’hygiène pour connaître les produits employés par l’entreprise chargée de la dératisation :

« Objet : campagne de dératisation

Monsieur,

La ville procède actuellement à une opération de dératisation en faisant appel à une entreprise spécialisée.

Si la société affirme que les produits qu’elle emploie sont inoffensifs vis-à-vis des animaux domestiques et des humains, elle ne précise ni la nature de biocide (anticoagulant, neurotoxique, …) utilisé, ni son nom commercial ni sa dénomination chimique.

Nous vous remercions de bien vouloir nous indiquer la nature de biocide (anticoagulant, neurotoxique, …), son nom commercial et sa dénomination chimique.

Dans l’attente de vos réponses, nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations citoyennes et associatives.

Hélène Zanier »

 

 

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25 décembre 2014 4 25 /12 /décembre /2014 08:33

LoupFroidefond3

 

Pour les loups et les oiseaux migrateurs, la vie est dure sous Ségolène Royal.

La coexistence entre le loup et l’élevage mérite autre chose que l’autorisation de tirs sur les loups. Pourtant l’État persiste et s’enferre.

Le communiqué de France Nature Environnement  du 20 décembre 2014 (suivi du communiqué de FNE sur la décision du Conseil d’Etat qui a confirmé la fin de la chasse aux oiseaux migrateurs le 31 janvier) :

« Tir de loups dans le Var : l'État s'enferre !

FNE et FNE PACA réagissent à la publication de l'arrêté pris le 18 décembre 2014 par le Préfet du Var qui autorise à partir du 2 janvier 2015 le tir de quatre loups. Une décision inefficace et à l'encontre de la voie à prendre pour organiser la coexistence entre le loup et l'élevage. 

Le préfet du Var a autorisé ce 18 décembre dans plusieurs communes des alentours du camp militaire de Canjuers le tir de quatre loups par les chasseurs lors de chasses ordinaires à partir du 2 janvier jusqu'au 28 février 2015.

Quatre loups au lieu des trois autorisés ont récemment été abattus dans ce département, dans ce même secteur de Canjuers. Or, malgré l'élimination de ces quatre loups, des prédations se sont poursuivies. La réponse apportée par l'État n'a donc pas porté ses fruits et pour autant, il reconduit et amplifie la même mesure inefficace, sans se poser de question sur le dispositif de protection des troupeaux et son efficience. De plus, si ces tirs venaient à être réalisés, cela pourrait conduire à supprimer le loup du département varois, ce qui est à l'encontre des engagements de l'Etat dans le cadre du « plan loup ».

FNE et FNE PACA estiment que l'État ne peut pas poursuivre une telle anti-gestion d'une espèce protégée où la seule perspective de prévention des dommages donnée est la destruction. Quand l'État aura-t-il le courage d'affirmer que la présence du loup est une donnée pérenne et que la protection efficace des troupeaux est la réponse prioritaire à donner ? Le tir ne doit être qu'une solution de dernier recours lorsque toutes les autres mesures ont échoué.

Aussi, face à cette situation, FNE et FNE PACA envisagent de déposer un recours contre cet arrêté contre-productif qui méconnait les objectifs de protection de l'espèce. 

Cet énième épisode de l'atermoiement gouvernemental sur la coexistence entre le loup et les troupeaux conforte la suspension de participation de notre fédération au Groupe National Loup. 
»

Autre communiqué de FNE (le 20 décembre 2014) au sujet d’une  victoire en justice pour la protection des oiseaux migrateurs :
« Chasse des oiseaux migrateurs : le Conseil d’État confirme la fermeture au 31 janvier

Sur la requête de France Nature Environnement, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et Humanité et Biodiversité, le Conseil d’État vient d’annuler l’arrêté du ministère de l’écologie prolongeant la chasse des oies jusqu’au 10 février 2014. 

Loin du souci de gestion durable de la faune sauvage, les chasseurs, à la veille des élections, avaient encore une fois fait pression sur le gouvernement et les parlementaires pour offrir une prolongation de la chasse en invoquant des prétextes mensongers.

Saisi en urgence en février dernier, le Conseil d’État avait déjà suspendu l’arrêté ministériel. Aujourd’hui, jugeant sur le fond, il vient d’annuler l’arrêté en rappelant que la chasse en février, qui affecte des oiseaux en migration prénuptiale, est contraire à la directive européenne « Oiseaux » et à la loi française qui imposent la protection complète des oiseaux en période de reproduction.

Ainsi, pour la cinquième fois en dix ans, le Conseil d’État a réaffirmé que la chasse des oiseaux d’eau doit impérativement fermer au plus tard le 31 janvier.

Dans le même temps, l’étude menée durant trois ans par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage vient de rendre ses conclusions : celles-ci démontrent sans aucune ambiguïté que la migration des oies cendrées débute avant la fin du mois de janvier sur l’ensemble du territoire français.

France Nature Environnement, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et Humanité et Biodiversité appellent la ministre de l’écologie à prendre en compte ces résultats scientifiques et à ne pas céder aux revendications démagogiques du monde de la chasse. Alors que l’urgence écologique n’a jamais été aussi forte, il est temps de mettre un terme à des années de conflit autour des dates de chasse aux oiseaux migrateurs. 
»

 

 

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 20:26

orang-outan.jpg

 

L’industrie de l’huile de palme a entrepris de génocider nos frères orangs-outans en Indonésie et en Malaisie. (Le mot ourang-outan signifie « homme de la forêt »). Pour que nous puissions bouffer cette saloperie, on extermine (entre autres) ces grands singes magnifiques.

C’est ainsi qu’une femelle orang-outan criblée de plus de 40 balles a succombé à ses multiples blessures en Indonésie. Des vétérinaires ont tenté en vain de la sauver, a indiqué aujourd'hui une ONG pour la protection des primates en danger en Asie du Sud-Est.

Le singe a été retrouvé dans un état critique mercredi 3 décembre dans une plantation d'huile de palme sur l'île de Kalimantan, nom de la partie indonésienne de l'île de Bornéo, a indiqué à l'AFP la Fondation pour la survie des orangs-outans de Bornéo. « Un examen aux rayons X a montré qu'elle avait 10 balles dans la tête, 8 balles dans la patte gauche et au bassin, 18 balles dans la patte droite, ainsi que six balles dans la poitrine et la main droite », a précisé l'ONG, ajoutant que la primate était en outre tout maigre en raison de malnutrition.

Le décès du singe « s'ajoute à la longue liste de conflits entre l'industrie et la faune et la flore », déplore l'ONG appelant le gouvernement indonésien à prendre de véritables mesures pour protéger les primates.

Il ne reste plus que quelques milliers d'orangs-outans vivant encore dans le milieu naturel, la plupart sur l'île de Bornéo, partagée par l'Indonésie et la Malaisie, victimes en particulier de la déforestation massive qui sévit dans ces pays. L'orang-outan figure sur la liste rouge des espèces en danger de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). . L'Indonésie est le plus grand producteur mondial d'huile de palme - l'huile végétale la plus consommée au monde – juste devant la Malaisie.

Nous sommes plusieurs milliards sur la planète, 250 millions en Indonésie. Notre avidité a déjà détruit beaucoup d’espèces animale et végétale. Avec les orang-outans, nous nous attaquons à nos plus proches cousins. C’est très inquiétant pour une espèce qui s’estime supérieure et surtout très injuste.

 

Hélène Zanier

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