L’industrie de l’huile de palme a entrepris de génocider nos frères orangs-outans en Indonésie et en Malaisie. (Le mot ourang-outan signifie « homme de la forêt »). Pour que nous puissions bouffer cette saloperie, on extermine (entre autres) ces grands singes magnifiques.
C’est ainsi qu’une femelle orang-outan criblée de plus de 40 balles a succombé à ses multiples blessures en Indonésie. Des vétérinaires ont tenté en vain de la sauver, a indiqué aujourd'hui une ONG pour la protection des primates en danger en Asie du Sud-Est.
Le singe a été retrouvé dans un état critique mercredi 3 décembre dans une plantation d'huile de palme sur l'île de Kalimantan, nom de la partie indonésienne de l'île de Bornéo, a indiqué à l'AFP la Fondation pour la survie des orangs-outans de Bornéo. « Un examen aux rayons X a montré qu'elle avait 10 balles dans la tête, 8 balles dans la patte gauche et au bassin, 18 balles dans la patte droite, ainsi que six balles dans la poitrine et la main droite », a précisé l'ONG, ajoutant que la primate était en outre tout maigre en raison de malnutrition.
Le décès du singe « s'ajoute à la longue liste de conflits entre l'industrie et la faune et la flore », déplore l'ONG appelant le gouvernement indonésien à prendre de véritables mesures pour protéger les primates.
Il ne reste plus que quelques milliers d'orangs-outans vivant encore dans le milieu naturel, la plupart sur l'île de Bornéo, partagée par l'Indonésie et la Malaisie, victimes en particulier de la déforestation massive qui sévit dans ces pays. L'orang-outan figure sur la liste rouge des espèces en danger de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). . L'Indonésie est le plus grand producteur mondial d'huile de palme - l'huile végétale la plus consommée au monde – juste devant la Malaisie.
Nous sommes plusieurs milliards sur la planète, 250 millions en Indonésie. Notre avidité a déjà détruit beaucoup d’espèces animale et végétale. Avec les orang-outans, nous nous attaquons à nos plus proches cousins. C’est très inquiétant pour une espèce qui s’estime supérieure et surtout très injuste.
Hélène Zanier