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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

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AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 12:25
Dal 11210-P1010676

L’ignoble expulsion du 10 février du squat de la rue Victor Hugo continue - et c’est heureux - à faire couler l’encre.

Voici l’article paru dans « le canard enchaîné » de ce mercredi 17 février sous la plume d’une «vieille» connaissance, Dominique Simonnot, que nous avons bien connue dans les années 90 lorsqu’elle suivait, pour Libération, les actions du DAL.

Pierre Mathon

« A Bagnolet, un tractopelle plein de souvenirs

Qu’il est dur pour une mairie communiste d’expliquer l’expulsion de squatteurs. C’était à Bagnolet, le 10 février, par moins 5°C, sous une tempête de neige et de protestations. Un communiqué du Parti dénonce des faits « inacceptables ». C’est étrange, on ne sait pas bien à qui s’adressent ces reproches. Mais, en privé, des cocos hurlent au scandale : « De vrais communistes se seraient couchés par terre pour empêcher l’expulsion ! Ces cons nous ramènent trente en arrière ! », au temps du regrettable bulldozer qui, à Vitry, avait obstrué l’entrée d’un foyer d’immigrés. Et qui, depuis, colle aux semelles du Parti.
Manque de pot, ce 10 février, justement les militants de Droit au logement, qui manifestaient à Bagnolet pour autre chose, sont arrivés à toute blinde. Et le sort est cruel : à côté du squat il y a la Confédération paysanne, qui ouvre ses portes aux expulsés et défile avec eux. Même les employés communaux de la CGT se déclarent « solidaires ». Et à la préfecture, un interlocuteur narquois assure : « La mairie était au courant du jour et de l’heure de l’expulsion. »

Bien obligé, l’adjoint au maire chargé du logement confirme : « Oui, nous le savions, la décision  avait été prise quelques jours avant, lors d’une réunion avec le sous-préfet. » Mais enfin, pourquoi ne pas avoir reporté l’opération à des jours plus cléments ? « Euh… effectivement… la situation nous semblait urgente. J’en suis conscient, une expulsion est toujours douloureuse », poursuit l’élu, gêné, en avançant les propositions de relogement, « toutes refusées par le DAL ». Certes. Mais c’était l’hôtel par le Samu social à Gennevilliers ou Cergy. Très loin pour ceux qui travaillent. Et puis, « ce lieu était très difficile, certains -  pas tous, bien sûr – posaient problème… » Ah bon ? Et même ?

Mais, enfin, les discussions sur le relogement seraient en bonne voie.

Aujourd’hui, l’ancien bar délabré est surveillé par des policiers, des vigiles et un chien. Les fenêtres sont murées depuis belle lurette, et la porte l’a été le jour de l’expulsion et le toit a été défoncé par le tractopelle de la mairie, en même temps que le petit immeuble de derrière. Une fente du mur laisse entrevoir des meubles et des effets entassés, abandonnés dans la hâte de l’opération. Un cuisinier et un vigile y vivaient : « Ici il avait un grand salon, là c’était les chambres, parfois en était tellement là-dedans qu’on enjambait les gens. Et maintenant c’est rien du tout… »

Ah, ce n’est pas à Neuilly qu’on verrait ça. La ville Sarko ne compte ni logements sociaux, ni sans-logis, ni squat…

Dominique Simonnot »

 

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 11:48
Dal 11210-P1010677

Nous mettons en ligne ci-dessous le communiqué de « Droit Au Logement » qui vient d’être publié.

Bonne lecture.

Pierre Mathon

« COMMUNIQUÉ DU DAL

Les expulsés du 92 Victor Hugo s’impatientent 

Des tentes sont installées à nouveau depuis lundi soir, ils ont dormi dehors.

Cette nuit les expulsés ont décidé de réinstaller des tentes aux abords de l’immeuble expulsé dans l’attente de leur relogement. La police n’est pas intervenue. Les expulsés ont eu froid et recherchent des sacs de couchage et des couvertures,.

Contrairement aux accords prévus avec la préfecture et la ville de Bagnolet jeudi , les propositions d’hébergement à proximité de Bagnolet sont restées lettres mortes.

 

Ce matin, les expulsés se rendent chez l’huissier pour récupérer les ¨PV d’expulsion, et si possible copie du jugement, que la préfecture a refusé vendredi dernier, de remettre aux délégués et au DAL.

Une collecte est organisée sur place, pour acheter de la nourriture, des sacs de couchage chauds (sur place ou envoyer à DAL, 24 rue de la Banque, Paris 2e, en précisant ‘expulsés Bagnolet’).

Des avocats sont contactés et des plaintes devraient être lancées.

Un comité de soutien a été créé hier soir, avec beaucoup de riverains, des habitants de Bagnolet, des organisations politiques, syndicales et associatives.pour soutenir et accompagner les expulsés jusqu’à leur relogement.

Avec les expulsés il dénonce  les calomnies qui continuent à être diffusées sur internet, visant les expulsés, et appel à une manifestation samedi prochain à 14h.

 (Une collecte est organisée après l’expulsion en pleine vague de froid, sans hébergement Le SAMU social avait fait  samedi soir des propositions d’hébergement à 18 ménages (sur 27), dans un hôtel situé à Cergy Pontoise, et à Gennevilliers (pour deux familles). Les expulsés ont refusé immédiatement les propositions car elles sont non conformes aux accords passés avec les autorités vendredi et très éloignées du périmètre de Bagnolet (en moyenne 1H20 de transports) se révélant souvent incompatible avec leur emploi. Le coût du transport, notamment pour Cergy, est aussi un obstacle pour beaucoup d’expulsés. De plus, le changement de département provoque des inquiétudes du côté des sans-papiers. La date de la table ronde avait  été établie à jeudi 25 février à 11H30 à la Préfecture de Bobigny)

En attendant, les expulsés maintiennent le piquet rue Victor Hugo et organisent un roulement pour se reposer dans le local de la Confédération Paysanne.

Marche  Samedi  20 février à 14h

RV au carrefour de la rue Victor Hugo et rue Robespierre

M° Robespierre.

Droit au Logement 

Droit Au logement Paris et environ – 24 rue de la Banque - 75002 Paris

tél : 01 42 78 22 00 • fax 01 42 78 22 11  • <http://www.droitaulogement.org/>

Contact sur place : Souhil 06 16 12 55 27

Contact presse : Julie 06 58 14 86 23 »

 

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 10:38
Dal 11210-P1010676


Expulsés, pourchassés … et calomniés !

Cela ne suffit pas au maire PC de Bagnolet de les avoir fait expulser dans le froid au petit matin et de les faire pourchasser par la police dès qu’ils essaient de se poser quelque part*.

Il faut en plus que le maire PC en personne les insulte et les calomnie.

Marc Everbecq, bien au chaud chez lui, trouve l’énergie pour "jouer du clavier" et délirer gravement en insultant les êtres humains qu’il a jetés à la rue..

Cela donne l’échange suivant avec un habitant de la rue Victor Hugo, Monsieur Mandagaran* qui lui a envoyé un mail indigné le 11 février au soir :
« J’habite depuis 12 ans à 50 mètres du squat que vous avez fait expulser hier. Je suis scandalisé par votre attitude inhumaine et par les propos indécents de votre adjoint Laurent Jamet : « pas de trêve hivernale pour les occupants sans droits ni titres ». 

Je voulais vous faire part de mon indignation au conseil municipal prévu ce soir mais vous l’avez annulé… auriez vous peur de vos administrés ? »

La réponse que lui a faite Marc Everbecq le 13 février est stupéfiante :

« Cher Monsieur nous n'avons peur de rien.

Vous qui connaissez la situation vous savez donc pertinemment qu'il ne s'agit même pas d'un squat car aucune personne n'habite réellement dans cet endroit en dehors des quelques gardiens, jours et nuit, de la plus grosse base de trafic de crack du 93. Ni famille, ni femmes, ni enfants, ni travailleurs, ni "sans toit", mais des trafiquants, des voyous et des bandits pour parler simplement mais clairement. Je ne comprends pas dès lors votre indignation. »

Dal 11210-P1010679
Tout cela est non seulement faux mais totalement délirant. Et insultant !

Dal 12210-P1010703
Et le maire serait bien embarrassé d’avoir à communiquer le moindre élément de preuve à l’appui de son invention délirante  de la « plus grosse base de trafic de crack du 93 » et de la présence de ces soi-disant « trafiquants, bandits et voyous ».

Mais Goebbels ne disait-il pas « plus un mensonge est gros, plus il a de chances d’être cru » …

Marc Everbecq doit démissionner !

Quand à nous, nous continuerons à soutenir le droit au logement de ces 41 personnes (dont  6 femmes et  6 enfants), qui vivaient au 92 rue Victor Hugo et qui en ont été expulsées.

Pierre Mathon

* Heureusement la Confédération paysanne met à leur disposition un lieu qui leur permet de se réchauffer de temps en temps et de se réunir avec le comité de soutien et le DAL.

** Nous publions cet échange avec l’autorisation de Monsieur Mandagaran.

En complément à cet échange, nous publions le réponse ferme, mesurée et polie que ce citoyen a adressée ensuite au maire, le 14 février :

« À Marc Everbecq

Monsieur le Maire,

Je vous remercie de votre réponse, mais force m’est de constater qu’elle ne correspond pas à ce que j’ai pu voir de mes yeux.

Le squat est sur mon chemin pour rejoindre le métro Robespierre, j’y passe donc deux fois par jour et je n’ai jamais vu de signes de violence, de drogue ni de prostitution.

Dans la déclaration de la municipalité intitulée « la vérité sur le squat de la rue Victor Hugo » que j’ai trouvée  vendredi 12 dans ma boîte à lettre,  la vérité est, de fait, bien mise à mal.

Vous écrivez,  il n’y avait  « pas de bulldozer pour les évacuer »,  ma voisine qui habite le N° 27 de la rue a vu l'engin de ses yeux. Il semblerait que ce fut un « tractopelle » , mais ma voisine ne travaille pas dans le BTP…

Hormis la façade, le bâtiment  a été réduit à un tas de gravats, ensevelissant les biens et documents administratifs de plusieurs de ses habitants. Car contrairement à vos dires, il y avait des habitants : ils existent, je les ai rencontrés.

Jeudi 11 février au soir dans les locaux de la Confédération Paysanne j’ai parlé à 5 hommes - qui n’avaient pas l’air du tout de dealers - et  à 3 femmes – qui n’avaient pas l’air du tout de prostituées, ils vivaient au 92 de la rue Victor Hugo.

Je suis père de deux filles (Sarah 18 et Zoé 11 ans) et je n’ai aucune envie que ma rue se transforme en coupe-gorge… mais, à ce jour, elle ne l’a jamais été. C’est vous qui avez fait surgir la violence dans notre paisible quartier.

Pour ma part, je n’avais pas de contacts avec le squat mais la cohabitation se passait sans problème. Aujourd’hui, comme beaucoup de mes voisins, je connais les habitants du squat, car scandalisés par la violence de l’évacuation que vous avez initiée (alors qu’il faisait –5°), nous avons réagi de manière humaine en essayant de leur venir en aide.

Je vous prie d’arrêter de déformer la réalité et de nous faire honte. Des amis m’ont contacté par mail ou par téléphone de la France entière et même de l’étranger en me demandant ce qui se passait dans ma rue et si Bagnolet était maintenant dirigé par un maire d’extrême droite…

Monsieur le Maire, il est encore temps de vous reprendre et d’agir avec humanité : relogez les 41 personnes dont l’association Droit Au Logement  vous a communiqué les noms.

Les habitants du quartier seraient fiers de leur municipalité et pourraient s’enorgueillir du fait qu’à Bagnolet nous respectons les trois mots gravés sur le fronton de notre mairie : « Liberté, Egalité, Fraternité »

Arnaud Mandagaran »

C’est sur la base de telles réactions citoyennes que je puise confiance et espoir dans l’avenir.

Pierre Mathon

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 07:59
Dal 10fév10-P1010649

 

À la suite d’un bref article du Parisien* paru ce lundi 15 février, il convient d’apporter les précisions suivantes :

Le Parisien qui rend compte des avancées de la table ronde qui s’est tenue vendredi 12 février en Préfecture indique par erreur que les Verts-Europe Ecologie y participaient. Cette table ronde réunissait la préfecture, la mairie et côté victimes du marchand de sommeil, des représentants des familles, le DAL et le comité de soutien citoyen, qu’Hélène Zanier représentait. Aucun parti politique n’y participait.

taudis macol 11210-P1010672
La confusion est vraisemblablement venue d’un communiqué « maladroit » des responsables bagnoletais des Verts-Europe écologie, copié-collé d’un tract du DAL et signé les Verts-Europe écologie (ce qui ne se fait pas), qui donnait l’impression qu’ils étaient co-organisateurs de cette lutte alors qu’il n’en est rien.

Hélène Zanier, par ailleurs engagée dans la campagne Europe écologie, tient à préciser qu’elle n’est pour rien dans ce communiqué « maladroit ».

Pour rappel, voici le compte-rendu, publié sur ce blog le 13 février**, qu’elle a fait de cette table ronde :

« L’espoir renaît pour les locataires du 35 rue Marie-Anne Colombier

La table ronde entre la préfecture, la mairie de Bagnolet, les familles, le DAL et le comité de soutien s’est tenue ce vendredi 12 février à midi à la préfecture de Bobigny.

Toutes les familles étaient présentes. La dernière famille que nous ne connaissions pas parce qu’elle était en vacances au Maroc est revenue. Elle a eu la « surprise » de découvrir l’aggravation de la dégradation de son petit logement : le plafond s’est écroulé et le plancher est complètement gondolé ! En clair : inhabitable !

Le sous-préfet ne souhaitant accueillir à la table que six personnes, la délégation a été composée de deux personnes du côté des familles,  trois du DAL, dont Jean-Baptiste Eyraud. J’ai représenté le comité de soutien citoyen.

La mairie de Bagnolet était représentée par Laurent Jamet et Claudia Keblani.

Le sous-préfet M. Normand, entouré de ses services, a informé qu’il venait d’aviser le propriétaire qu’en raison de l’insalubrité de son bâtiment, ce dernier disposait de sept jours pour entreprendre les travaux urgents de sécurité. L’arrêté préfectoral précise qu’il doit reloger les locataires pendant toute la durée des travaux.

Si le propriétaire n’exécute pas ces travaux (ce qui est hautement probable), l’Etat se substitue à lui et lui « présente la facture » in fine.

En théorie, au terme de ces travaux d’urgence de sécurisation, les locataires devraient retrouver leurs « logements ».

Or, ces seuls aspects de salubrité et de sécurité ne résument pas la situation de ces locataires.

Nous avons souligné qu’il fallait rechercher la cohérence en prenant en compte la globalité de la situation :

- Même avec des travaux « palliatifs » (comme les a qualifiés Edwige Le Net), le bâtiment risque de se révéler rapidement en péril définitif et irrémédiable puisque le processus de dégradation continue inexorablement ;

- Même en bon état, les locaux sont inadaptés à la taille des familles (une famille vit à cinq dans 15 m2) et les travaux dans ce bâtiment ne permettront jamais de retrouver les m2 nécessaires ;

- Toutes les familles ont fait des demandes de logement social depuis plusieurs années pour certaines ;

Cet examen complet de la situation a permis à la préfecture de prendre l’engagement qu’elle assurerait le relogement des six familles.

Laurent Jamet a déclaré que la mairie de Bagnolet en prendrait une part sur le contingent communal.

Il a été convenu que le temps de l’hébergement d’urgence sera mis à profit pour faire aboutir le relogement définitif de toutes les familles.

Tous ces engagements seront évidemment consignés sur un procès-verbal.

Hélène Zanier »

Dal 10fév10-P1010643 

Par ailleurs, dans ce dossier, la vigilance s’impose pour que les pouvoirs publics tiennent leurs engagements et commencent déjà par les confirmer par écrit comme le réclamait Jean-Baptiste Eyraud à l’issue de la table ronde.

Pierre Mathon

* Le Parisien écrit ce lundi 15 février :

 « Les familles vont quitter la maison insalubre

Elles vont enfin partir de leur maison en péril. C’est un soulagement pour les six familles de Bagnolet dont le sort a été examiné vendredi en préfecture. « La table ronde a été très constructive », se réjouit Hélène Zannier, des Verts de Bagnolet. Elle a réuni des élus d’Europe Ecologie et des habitants du logement insalubre de la rue Marie-Anne Colombier. L’objectif : trouver une solution pour les familles logées depuis plus de trente ans dans des locaux sans toit, humides et parfois sans électricité. « Le propriétaire est obligé à commencer des travaux dans les sept jours qui viennent, explique Hélène Zannier. Et comme le logement ne sera pas habitable d’ici là, les familles vont être relogées à l’hôtel, en attendant de faire aboutir leurs demandes de logements sociaux. »  

**
http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/article-l-espoir-renait-pour-les-locataires-du-35-rue-marie-anne-colombier-44862542.html

L'ensemble des articles,  consacrés, sur notre blog aux actions avec le DAL pour le 35 rue Marie-Anne Colombier et le 92 rue Victor Hugo :

http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/categorie-11319197.html

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 13:44
Dal police 12210-P1010725 - Copie

 

De mémoire de Bagnoletais, nous n’avons jamais vu un déploiement policier aussi impressionnant à Bagnolet que dans les jours qui ont suivi l'expulsion des personnes qui vivaient pacifiquement 92 rue Victor Hugo.

Dal police 12210-P1010722 - CopieDal police 12210-P1010723 - CopieDal police 12210-P1010725 - Copie
Et c’est contre les pauvres que la police se déploie !

De l’expulsion réglée en collaboration parfaite entre la mairie et la police (« j’expulse au petit matin et tu démolis à coup de tractopelle »), DSC02301
jusqu’à l’acharnement policier en plein accord avec la mairie : exp gymn R-P1010658intervention de la police pour les expulser du gymnase communal où ils s’étaient réfugiés, exp gymn R-10210-P1010654
expulsion par la police du square communal où ils voulaient installer leurs tentes pour dormir, intervention policière pour les empêcher de se nourrir et de se chauffer avec des braseros, présence disproportionnée des « forces de l’ordre » lors des manifestations pacifiques, cars de CRS mobilisés en vue du conseil municipal qui a finalement été annulé, police en tenue, police en civil (BAC), Dal police BAC2-P1010733 - Copie
présence permanente d’un fourgon de police devant l’ex-squat démoli …
*

Il est clair que l’Etat sarkosyste ne ménage pas son soutien au maire communiste Marc Everbecq, dès lors qu’il s’agit de chasser les plus pauvres d’entre nous !
 

Dal police 12210-P1010688 - CopieDal 12210-P1010689 - CopieDal police 12210-P1010696Dal police 12210-P1010713
C’est honteux. Honte au maire, à son premier adjoint et à ceux qui les cautionnent.

On pense aux paroles de « la semaine sanglante » (chanson révolutionnaire post-communarde dont les auteurs sont Jean-Baptiste Clément et Pierre Dupont**) : « Sauf des mouchards et des gendarmes, on ne voit plus par les chemins … »,  « La mode est au conseil de guerre … », « Jusques à quand les gens de guerre tiendront le haut du pavé »

etc.  et pour finir : «À quand enfin la République De la justice et du travail »

« Police partout, justice nulle part »

Heureusement, il semble qu’il y ait eu une accalmie, puisque dimanche, la présence policière s’est fait plus discrète lors de la manifestation.

Pierre Mathon

* On serait curieux de connaître le coût de ce déploiement policier !

** Deux rues de Bagnolet portent leurs noms : n’en déplaise aux émules de Thiers, il y a des traces de la mémoire ouvrière à Bagnolet.

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 07:41
manif dal 14210-P1010748

Bagnolet, deux cent personnes à la manifestation du DAL

Voici le communiqué de l’AFP qui rend compte de la manifestation qui s’est déroulée à l’appel du DAL ce dimanche  matin 14 février des Coutures à la place de la mairie à Bagnolet.

manif dal 14210-HZ-P1010764À ce soir au comité de soutien.

Pierre Mathon

« Manifestation pour le squat de Bagnolet

AFP
14/02/2010

Une centaine de personnes selon la police, 200 selon les organisateurs, ont manifesté dimanche à l'appel de l'association Droit au Logement (DAL) pour demander un relogement rapide des personnes expulsées mercredi d'un squat détruit au bulldozer.

manif dal 14210-P1010749
Au cri de "non aux expulsions, oui au relogement" les manifestants, parmi lesquels quelques élus de la mairie de Bagnolet, entendaient maintenir la pression pour qu'une meilleure solution soit proposée.

manif dal 14210 Abou N'diaye et PP-P1010751
"A l'heure actuelle, la proposition d'hébergement qui a été faite consiste à installer les expulsés dans des hôtels à Cergy-Pontoise et Gennevilliers mais ce n'est pas possible. Certains travaillent à 5 heures à Bagnolet, d'autres sont sans papiers et ont peur qu'un changement de département ne complique un peu plus leur situation" a expliqué une militante au DAL.

manif dal 14210-P1010752
"Nous avons contacté un hôtel à Bagnolet, qui propose des tarifs équivalents à ceux de Cergy et Gennevilliers et dans lequel il y a suffisamment de place donc on ne comprend pas trop pourquoi les envoyer hors du département", a-t-elle ajouté.

"Une table ronde doit se tenir le 25 février à la préfecture à Bobigny, on espère que des solutions à plus long terme, et acceptables, seront proposées" a précisé la jeune femme. 
»

 

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 16:06

Dal 11210-P1010679

Voici le communiqué du Comité de soutien transmis par le DAL.
Hélène Zanier

«Mercredi 10 février dès l’aube, les habitant(e)s du 92 rue Victor Hugo ont été expulsé(e)s brutalement par la police, qui leur a laissé 5 minutes pour prendre leurs affaires. Puis un tractopelle commandé par la Mairie a détruit une partie du bâtiment, emportant dans les gravats les biens restés à l’intérieur. Ceux et celles qui étaient déjà parti au travail n’ont jamais pu récupérer leurs papiers, leur argent et autres objets de valeur.

Cet immeuble appartient à la ville Bagnolet. La Préfecture a décidé d’expulser les squatters en plein hiver, violant la trêve hivernale, la Mairie a donné son accord. Personne n’avait prévu la moindre solution d’hébergement. Pour aggraver encore la situation, la police a confisqué 20 tentes et 50 sacs de couchage dans lesquels les expulsé(e)s avaient passé la 1ère nuit.

Aussitôt, la solidarité s’est mise en place. Devant l’absence de toute politique de prévention sociale et face aux tracts calomnieux qui ont été distribués par la Mairie de Bagnolet, les voisins et habitants de Bagnolet scandalisés ainsi que les associations et organisations syndicales, dont la Confédération Paysanne, ont décidé de s’organiser en comité de soutien.

Depuis quatre nuits, les expulsé(e)s accueilli(e)s par la Confédération Paysanne, se relayent devant l’immeuble toujours gardé par la police.

Les négociations se sont ouvertes avec la Préfecture de Bobigny, en présence de la Mairie de Bagnolet. Une date de table ronde se tiendra jeudi 25 février.

Les expulsé(e)s, et le comité de soutien demandent :

- Une table ronde  avec la Mairie, la préfecture, les représentants des expulsé(e)s et leur soutien pour mettre en place les relogements et l’hébergement en attendant, si nécessaire par voie de réquisition

- Une enquête sur la destruction, et la réparation des dégâts

- La régularisation des expulsés qui n’ont pas de papiers

 

Réunion du comité de soutien :

lundi à 20h à la Confédération Paysanne (104 rue Robespierre)

 

Les expulsés, DAL, le comité de soutien : Confédération Paysanne, Les Amis de la Conf,  CIP, RESF 93, LDH, Des habitants de Montreuil et Bagnolet, MRAP 93, Bagnolet en vert, LO, ATTAC, NPA 93, PS 93, UJRE, SNPES PJJ FSU (personnel de la protection judiciaire), CGT des personnels de la Mairie de Bagnolet…

 Contact : 06 16 12 55 27 / 06 58 14 86 23 »

Appel à la solidarité matérielle 

(l’ensemble de leurs biens, de leurs vêtements ont été perdus lors de la destruction de l’immeuble) :

Les expulséEs ont besoin :

de couvertures, de vêtements pour homme, y compris des sous-vêtements, chaussettes, des chaussures …

Merci de les déposer à la Confédération Paysanne 104, rue Robespierre.

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 18:52
Dal 12210-P1010703


Voici quelques photos de la manifestation de vendredi soir, qui après un rassemblement au carrefour des rues Robespierre  et Victor Hugo (où était situé l’immeuble où vivaient les personnes expulsées) a cheminé jusqu’à la mairie.

Dal 12210-P1010727Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL en compagnie d’Annie Pour, co-fondatrice du DAL

Augustin Legrand et babar 12210-P1010708Jean-Baptiste Eyraud avec Augustin Legrand, des Enfants de Don Quichotte qui a participé à la manifestation, avant d’aller aux Lilas, à la réunion publique d’Europe Ecologie, consacrée au logement Augustin Legrand Babar Dal 12210-P1010719Augustin Legrand est candidat sur la liste Europe Ecologie pour les élections régionales des 14 et 21 mars


Dal 12210-P1010683
Avant la manifestation le DAL et les expulsés ont tenu une conférence de presse dans les locaux de la Confédération Paysanne.

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Dal 12210-P1010689 - CopieAu carrefour des rues Robespierre et Victor Hugo.

Dal 12210-P1010691 - CopieDal 12210-P1010694Entre la rue Victor Hugo et la place de la mairie.
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Sur la place de la mairie.
Dal 12210-P1010718Dal 12210-P1010720Dal 12210-P1010728
Il y avait un grand déploiement de forces de police et il a fallu parlementer pour marcher pacifiquement dans les rues de Bagnolet.

Dal police 12210-P1010688 - CopieDal police 12210-P1010725 - Copie

Pierre Mathon

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 16:52
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Pour soutenir le droit au logement des expulsés du 92 rue Victor Hugo,

rendez-vous dimanche matin 14 février dans les Coutures

au carrefour des rues Robespierre et Victor Hugo à 11 heures.

Hier vendredi 12 février après un rassemblement dans les Coutures

à côté du squat détruit par un bulldozer mercredi matin,

les expulsés et leurs soutiens se sont rendus devant la mairie.

Voici le communiqué du DAL :

« Droit au Logement 

Droit Au logement Paris et environs – 24 rue de la Banque - 75002 Paris

tél : 01 42 78 22 00 • fax 01 42 78 22 11  • <http://www.droitaulogement.org/>

COMMUNIQUÉ

Paris le 12 février - 21h00

Les expulsés du 92 Victor Hugo, dans l’attente  de la table ronde.

Environ 250 personnes ont manifesté dans les rues de Bagnolet ce soir.

Une réunion préliminaire à la table ronde s’est tenue aujourd’hui (vendredi 12 février après-midi ndlr) à Bobigny avec le Sous Préfet, et l’adjoint à l’urbanisme de Bagnolet, en fin de matinée.

Si le principe de la table ronde a été acté, durant la semaine du 22 au 27 février, la date n’a pas encore été arrêtée. Les expulsés ont accepté le principe d’un hébergement dans ou proche de Bagnolet, en attendant la table ronde, mais demandent que l’ensemble des expulsés soit 41 personnes, soient hébergés.

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Ce soir à l’issue d’un rassemblement et d’une marche en direction de la Mairie, auxquels se sont joint la Confédération Paysanne, la LDH, les enfants de don Quichotte, des représentants et des élus de différentes formations politiques (NPA, PS, Verts, Parti de gauche, et même PCF), les expulsés se sont réunis pour étudier les meilleures solutions pour la suite du mouvement.

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Cette nuit, les expulsés vont maintenir le piquet à proximité de l’immeuble expulsé, et se reposer en alternance dans les locaux de la confédération paysanne. Demain matin la liste des expulsés sera transmise lorsque la date de la table ronde sera définitivement arrêtée.

Les expulsés saluent tout particulièrement  les militants de la conf’ paysanne qui laissent à leur disposition une grande salle de réunion.

Rendez-vous dimanche 14 février à 11 heures au carrefour de la rue Victor Hugo et rue Robespierre à Bagnolet.

Contact sur place : 06 16 12 55 27

Contact presse : 06 58 14 86 23 »

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 14:52
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La table ronde entre la préfecture, la mairie de Bagnolet, les familles, le DAL et le comité de soutien s’est tenue ce vendredi 12 février à midi à la préfecture de Bobigny.

Toutes les familles étaient présentes. La dernière famille que nous ne connaissions pas parce qu’elle était en vacances au Maroc est revenue. Elle a eu la « surprise » de découvrir l’aggravation de la dégradation de son petit logement : le plafond s’est écroulé et le plancher est complètement gondolé ! En clair : inhabitable !

Le sous-préfet ne souhaitant accueillir à la table que six personnes, la délégation a été composée de deux personnes du côté des familles,  trois du DAL, dont Jean-Baptiste Eyraud. J’ai représenté le comité de soutien citoyen.

La mairie de Bagnolet était représentée par Laurent Jamet et Claudia Keblani.

Le sous-préfet M. Normand, entouré de ses services, a informé qu’il venait d’aviser le propriétaire qu’en raison de l’insalubrité de son bâtiment, ce dernier disposait de sept jours pour entreprendre les travaux urgents de sécurité. L’arrêté préfectoral précise qu’il doit reloger les locataires pendant toute la durée des travaux.

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Si le propriétaire n’exécute pas ces travaux (ce qui est hautement probable), l’Etat se substitue à lui et lui « présente la facture » in fine.

En théorie, au terme de ces travaux d’urgence de sécurisation, les locataires devraient retrouver leurs « logements ».

Or, ces seuls aspects de salubrité et de sécurité ne résument pas la situation de ces locataires.

Nous avons souligné qu’il fallait rechercher la cohérence en prenant en compte la globalité de la situation :

- Même avec des travaux « palliatifs » (comme les a qualifiés Edwige Le Net), le bâtiment risque de se révéler rapidement en péril définitif et irrémédiable puisque le processus de dégradation continue inexorablement ;

- Même en bon état, les locaux sont inadaptés à la taille des familles (une famille vit à cinq dans 15 m2) et les travaux dans ce bâtiment ne permettront jamais de retrouver les m2 nécessaires ;

- Toutes les familles ont fait des demandes de logement social depuis plusieurs années pour certaines ;

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Cet examen complet de la situation a permis à la préfecture de prendre l’engagement qu’elle assurerait le relogement des six familles.

Laurent Jamet a déclaré que la mairie de Bagnolet en prendrait une part sur le contingent communal.

Il a été convenu que le temps de l’hébergement d’urgence sera mis à profit pour faire aboutir le relogement définitif de toutes les familles.

Tous ces engagements seront évidemment consignés sur un procès-verbal.

Hélène Zanier

 

 

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