À la suite d’un bref article du Parisien* paru ce lundi 15 février, il convient d’apporter les précisions suivantes :
Le Parisien qui rend compte des avancées de la table ronde qui s’est tenue vendredi 12 février en Préfecture indique par erreur que les Verts-Europe Ecologie y participaient. Cette table ronde réunissait la préfecture, la mairie et côté victimes du marchand de sommeil, des représentants des familles, le DAL et le comité de soutien citoyen, qu’Hélène Zanier représentait. Aucun parti politique n’y participait.
La confusion est vraisemblablement venue d’un communiqué « maladroit » des responsables bagnoletais des Verts-Europe écologie, copié-collé d’un tract du DAL et signé les Verts-Europe écologie (ce qui ne se fait pas), qui donnait l’impression qu’ils étaient co-organisateurs de cette lutte alors qu’il n’en est rien.
Hélène Zanier, par ailleurs engagée dans la campagne Europe écologie, tient à préciser qu’elle n’est pour rien dans ce communiqué « maladroit ».
Pour rappel, voici le compte-rendu, publié sur ce blog le 13 février**, qu’elle a fait de cette table ronde :
« L’espoir renaît pour les locataires du 35 rue Marie-Anne Colombier
La table ronde entre la préfecture, la mairie de Bagnolet, les familles, le DAL et le comité de soutien s’est tenue ce vendredi 12 février à midi à la préfecture de Bobigny.
Toutes les familles étaient présentes. La dernière famille que nous ne connaissions pas parce qu’elle était en vacances au Maroc est revenue. Elle a eu la « surprise » de découvrir l’aggravation de la dégradation de son petit logement : le plafond s’est écroulé et le plancher est complètement gondolé ! En clair : inhabitable !
Le sous-préfet ne souhaitant accueillir à la table que six personnes, la délégation a été composée de deux personnes du côté des familles, trois du DAL, dont Jean-Baptiste Eyraud. J’ai représenté le comité de soutien citoyen.
La mairie de Bagnolet était représentée par Laurent Jamet et Claudia Keblani.
Le sous-préfet M. Normand, entouré de ses services, a informé qu’il venait d’aviser le propriétaire qu’en raison de l’insalubrité de son bâtiment, ce dernier disposait de sept jours pour entreprendre les travaux urgents de sécurité. L’arrêté préfectoral précise qu’il doit reloger les locataires pendant toute la durée des travaux.
Si le propriétaire n’exécute pas ces travaux (ce qui est hautement probable), l’Etat se substitue à lui et lui « présente la facture » in fine.
En théorie, au terme de ces travaux d’urgence de sécurisation, les locataires devraient retrouver leurs « logements ».
Or, ces seuls aspects de salubrité et de sécurité ne résument pas la situation de ces locataires.
Nous avons souligné qu’il fallait rechercher la cohérence en prenant en compte la globalité de la situation :
- Même avec des travaux « palliatifs » (comme les a qualifiés Edwige Le Net), le bâtiment risque de se révéler rapidement en péril définitif et irrémédiable puisque le processus de dégradation continue inexorablement ;
- Même en bon état, les locaux sont inadaptés à la taille des familles (une famille vit à cinq dans 15 m2) et les travaux dans ce bâtiment ne permettront jamais de retrouver les m2 nécessaires ;
- Toutes les familles ont fait des demandes de logement social depuis plusieurs années pour certaines ;
Cet examen complet de la situation a permis à la préfecture de prendre l’engagement qu’elle assurerait le relogement des six familles.
Laurent Jamet a déclaré que la mairie de Bagnolet en prendrait une part sur le contingent communal.
Il a été convenu que le temps de l’hébergement d’urgence sera mis à profit pour faire aboutir le relogement définitif de toutes les familles.
Tous ces engagements seront évidemment consignés sur un procès-verbal.
Hélène Zanier »
Par ailleurs, dans ce dossier, la vigilance s’impose pour que les pouvoirs publics tiennent leurs engagements et commencent déjà par les confirmer par écrit comme le réclamait Jean-Baptiste Eyraud à l’issue de la table ronde.
Pierre Mathon
* Le Parisien écrit ce lundi 15 février :
« Les familles vont quitter la maison insalubre
Elles vont enfin partir de leur maison en péril. C’est un soulagement pour les six familles de Bagnolet dont le sort a été examiné vendredi en préfecture. « La table ronde a été très constructive », se réjouit Hélène Zannier, des Verts de Bagnolet. Elle a réuni des élus d’Europe Ecologie et des habitants du logement insalubre de la rue Marie-Anne Colombier. L’objectif : trouver une solution pour les familles logées depuis plus de trente ans dans des locaux sans toit, humides et parfois sans électricité. « Le propriétaire est obligé à commencer des travaux dans les sept jours qui viennent, explique Hélène Zannier. Et comme le logement ne sera pas habitable d’ici là, les familles vont être relogées à l’hôtel, en attendant de faire aboutir leurs demandes de logements sociaux. »
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http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/article-l-espoir-renait-pour-les-locataires-du-35-rue-marie-anne-colombier-44862542.html
L'ensemble des articles, consacrés, sur notre blog aux actions avec le DAL pour le 35 rue Marie-Anne Colombier et le 92 rue Victor Hugo :
http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/categorie-11319197.html