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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

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AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 20:01

Mali

 

Ce samedi 19 janvier 2013, le conseil fédéral d’Europe Écologie – les Verts a adopté la motion suivante sur la situation au Mali :

« Mali : répondre à l’urgence humanitaire, délimiter l’intervention militaire, préparer la paix et le développement

Le Conseil Fédéral d’Europe Écologie – les Verts, réuni les 19 et 20 janvier 2013 :

- approuve l’intervention militaire française au Mali qui a permis d’arrêter la progression d’une coalition de groupes armés fondant leur hégémonie sur la force militaire et des exactions imposées aux populations locales. La guerre est ici le résultat d’échecs politiques successifs ;

- rappelle que le programme d’EELV préconise la prévention des conflits ;

- salue la décision de la Cour pénale internationale d’enquêter sur l’ensemble des violations graves des droits de l’homme commises au Mali depuis le 1er janvier 2012 ;

demande au gouvernement français de réfléchir à des propositions pour que la communauté internationale puisse également favoriser l’élucidation de l’ensemble des exactions commises au Mali depuis 1960 ;

regrette que l’UE ne se soit pas dotée d’une capacité à intervenir collectivement dans le cadre du droit international.

Demande au gouvernement français :

- d’éviter tout discours belliciste, ainsi que toute terminologie connotée, susceptible d’entrainer des amalgames dangereux.

- de rendre compte régulièrement au Parlement :

des objectifs à court et moyen terme de l’intervention militaire française ainsi que de ses efforts diplomatiques pour aboutir à une force militaire internationale sous commandement africain, comme le prévoit la résolution 2085 du Conseil de Sécurité de l’ONU ;

du déroulement du conflit, avec une attention toute particulière au transfert d’armement et au type d’armes utilisé sur le terrain ;

de tout faire pour réduire au maximum l’impact des opérations militaires sur les infrastructures vitales pour l’approvisionnement des habitant/es du Nord-Mali ;

d’éviter toute pollution environnementale (notamment sur les ressources en eau) ;

de s’interdire l’utilisation d’armes à uranium appauvri ;

de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire ;

de mettre en œuvre un moratoire suspendant les procédures d’expulsion engagées à l’égard des Maliennes et des Maliens sans-papiers ;

de faciliter, dans une démarche solidaire et humanitaire, plutôt que sécuritaire, l’obtention de visas des réfugiés et migrants maliens en France, en lien avec l’ambassade malienne et les différents consulats sur notre territoire, et celle des titres de séjour sans que leur nombre soit inclus dans l’objectif des 30 000 régularisations annuelles ;

de permettre une information libre par les médias qui couvrent le conflit au Mali dans les territoires qui sont sous son contrôle ;

d’engager avec tous nos élus l’évolution du droit français et européen pour une responsabilité sociale et environnementale (RSE), contraignante, des entreprises transnationales extractives ou non, en promouvant les initiatives parlementaires en cours ;

de respecter les engagements internationaux réitérés en matière d’Aide et de Coopération publique au développement.

Demande au gouvernement français ainsi qu’à l’ensemble des parlementaires nationaux et européens :

d’entamer dès à présent des consultations avec des représentant/es de l’Etat malien, du Parlement malien et de l’ensemble des communautés du Nord et du Sud du Mali. Il s’agit de préfigurer les garanties internationales qui pourraient être données au lendemain du conflit pour une refondation des institutions maliennes (à la légitimité discutable) posant la question de l’autonomie effective des groupes qui y aspirent ;

de préparer avec l’UE et la communauté internationale un plan de développement ambitieux pour les populations des pays du Sahel, en particulier la reconstruction de leur souveraineté alimentaire.

de prendre l’initiative auprès des Nations Unies de la mise en œuvre urgente d’une conférence pour la paix, pour commencer dès aujourd’hui à mettre en place les conditions d’un retour à la démocratie avec une feuille de route intégrant le calendrier de l’élection du président et du parlement.

Demande à l’Union européenne

de mettre en place de toute urgence une plate-forme d’aide financière et logistique aux ONG internationales et maliennes travaillant sur place pour venir en secours aux populations civiles frappées par la guerre et notamment aux réfugiés et déplacés du nord du Mali ;

 de prévoir la mise en place de structures permettant l’envoi d’hôpitaux de campagne avec notamment des personnels formés à la prise en compte des viols de guerre.

d’œuvrer à la mise en place d’un espace politique et de développement : Afrique-Europe en lien avec les sociétés civiles.

Demande au Bureau exécutif

d’engager EELV (parti, élu/es locaux et régionaux, parlementaires nationaux et européens, en lien avec des partenaires sahéliens et notamment maliens, dans l’élaboration d’un plan européen de développement territorial écologique pour les pays du Sahel,

Décide

de créer un groupe de travail sur le Mali, réunissant des membres de la commission transnationale, des élu-es territoriaux, des parlementaires en charge du dossier, coordonné par les responsables de la commission transnationale et du Bureau Exécutif.

d‘appeler les élus EELV des grandes collectivités territoriales françaises engagées dans des actions de coopération décentralisée avec le Mali à organiser des Assises de la reconstruction avec leurs partenaires habituels (collectivités territoriales maliennes, ONG, OSIM: associations de solidarité internationale créée par les migrants) dans les meilleurs délais.

———–

Exposé des motifs :

Depuis vendredi 11 janvier, la France mène une intervention militaire au nord du Mali, d’abord par voie aérienne, puis désormais avec l’engagement de troupes au sol. Cette intervention, compréhensible et devenue inévitable, répond à l’appel du Président par intérim de la République Malienne, avec l’approbation de la communauté internationale et notamment des organisations régionales africaines (CEDEAO).

La responsabilité de ce conflit tient à la décision d’Aqmi, du Mujao et d’Ansar Eddine, trois mouvements intégristes radicaux contrôlant le Nord-Mali depuis avril 2012 et d’ores et déjà suspectés de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité, de lancer une offensive visant probablement la capitale malienne, Bamako, et menaçant la pérennité de l’État malien.

Elle est dans l’esprit de la résolution 2085 du 20 décembre 2012, qui prévoyait l’intervention d’une force pan-africaine. Elle est enfin perçue favorablement par la majorité du peuple malien et de la diaspora, conscients de l’impuissance et de la désorganisation des forces armées régulières maliennes – que plusieurs voix appellent d’ailleurs à éviter toute exaction contre des minorités vivant au Nord-Mali.

En tant que mouvement attaché à la prévention des conflits et à leur résolution pacifique, EELV considère que la guerre crée inévitablement de nombreuses destructions et affecte les populations civiles. Nous avons donc en tête à cet instant les douleurs et les souffrances de tous ceux qui sont impactés par les conséquences de ce conflit. La guerre favorise la propagation des armes comme le montre l’enchaînement des conflits en Libye et au Mali, et ne peut donc en aucun cas constituer un moyen pour construire une paix durable. Elle n’est que l’ultime recours lorsque toutes les solutions négociées ont échoué. Elle ne doit se poursuivre sans un cadre et un vocabulaire précis, à définir avec la représentation parlementaire nationale française, l’État malien et tous les partenaires internationaux. Elle doit également s’accompagner d’un dialogue entre l’ensemble des Maliens, avec l’aide de la communauté internationale, pour aboutir à une solution de paix durable.

L’intervention française a permis d’arrêter la progression d’une coalition de mouvements fondant leur hégémonie sur la force militaire et des exactions imposées aux populations locales: mutilations, exécutions publiques, viols, raids dans les villages pour enrôler de force des mineurs, prises d’otages, etc.

Cette intervention présente cependant des risques certains :

Le risque d’apparaître comme une énième intervention militaire française en Afrique, environ la 50e depuis les indépendances de 1960. Le risque pour la France de sembler défendre des intérêts économiques et stratégiques contestables.

Le Nord du Mali, contigu du Niger où la France tire via Areva une part substantielle de l’uranium consommé dans ses centrales nucléaires (3000 tonnes en 2012), est également considéré aujourd’hui comme un « Eldorado » par les majors du pétrole dont Total. Frontalier de la grande puissance pétrolière qu’est l’Algérie, il est un territoire également convoité pour le contrôle des nombreux trafics d’armes et de drogues qui s’y déroulent, habité par une multitude de groupes dont l’un, les Touaregs, vit surtout dans des régions désertiques riches en ressources extractives et entretient historiquement une relation conflictuelle avec l’Etat malien.

Le risque de voir se multiplier les lieux de conflits par un adversaire insaisissable dans l’ensemble du Sahara et du Sahel est déjà avéré (prise d’otages du site gazier d’In Amenas en Algérie).

Face à cette réalité, la capacité d’une force internationale à reprendre et contrôler durablement un terrain désertique immense sera impossible par la seule action militaire. Une paix durable nécessite d’ouvrir un dialogue avec l’ensemble des acteurs maliens voulant œuvrer à la reconstruction du pays.

Aujourd’hui, alors que l’intervention militaire est en cours, alors que le conflit s’étend en Algérie à la suite de la prise d’otages dans un complexe gazier, il nous semble important de réfléchir selon trois axes :

les exigences politiques à porter concernant l’intervention militaire et les solutions politiques de sortie de crise,

la gestion de la crise humanitaire qui prend chaque semaine des proportions plus alarmantes,

le développement durable de l’ensemble de la région.

La nouvelle séquence ouverte par cette intervention armée, engagée par le Président de la République au nom de « la lutte contre le terrorisme » et pour garantir « l’existence même d’un État ami », doit en effet se transformer en opportunité pour aider de façon efficace le Mali à assurer son intégrité territoriale et à rétablir un fonctionnement démocratique stable, légitime et représentatif des composantes politiques de la vie malienne. Au-delà, elle doit permettre de poser des bases solides et saines pour un co-développement écologique au sein duquel l’exploitation des ressources extractives deviendrait progressivement marginale : il faut envisager conjointement le développement écologique du Sahel (plus largement de l’Afrique) et la transition énergétique en France. Les actions à entreprendre devront viser : la reconnaissance des droits des minorités, l’autosuffisance alimentaire, la sécurité sanitaire, la mise en place de solutions écologiques dans l’agriculture et l’industrie locale (à construire), le soutien aux initiatives de la société civile.

Les exigences politiques : La France doit poursuivre ses efforts diplomatiques pour transmettre le plus rapidement possible les opérations militaires ainsi que celles de police (maintien de la paix dans les zones libérées) aux troupes maliennes et africaines, avec des objectifs clairs et partagés au plan international. L’armée française n’a pas vocation à rester durablement au Mali.

La gestion de la crise humanitaire : selon l’ONU, on dénombrait avant le démarrage de la guerre 150 000 réfugiés maliens dans les pays voisins (Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Algérie principalement) et 230 000 déplacés en interne. Ces chiffres grossissent depuis le déclenchement des hostilités : selon l’ONG Oxfam, plus de 30 000 personnes se sont déjà déplacées en une semaine ! Alors que la dernière saison des pluies a permis de bonnes récoltes en 2012, l’on craint désormais une crise alimentaire majeure dans les mois qui viennent. Certaines zones (les grandes villes, dont Bamako au premier plan) vont se retrouver en difficulté d’approvisionnement, et dans les régions où se déroule le conflit, de très nombreux paysans n’auront pas pu cultiver leurs champs (soit qu’ils aient été détruits, soit qu’ils aient dû les fuir). Par ailleurs, il s’agit très vite de mettre en place les conditions d’hébergement correctes pour toutes les populations ayant fui.

Le développement de l’ensemble de la région : la situation actuelle au Mali résulte aussi de l’extrême pauvreté régnant dans tout le Sahel. Loin de profiter à ses habitants, les richesses minières et gazières du sous-sol sahélien sont restées pour l’instant le monopole de grands groupes internationaux, qui – comme Areva au Niger – se sont contentés jusqu’à présent de reverser quelques prébendes à des politiciens peu vertueux. De même, les sommes – même insuffisantes – attribuées par l’aide internationale au développement n’ont pas toujours bénéficié aux populations auxquelles elles étaient destinées. Il est temps que l’ensemble de ces pratiques changent réellement et que le développement que nous appelons – solide, juste et écologique – puisse être réfléchi et mis en œuvre avec toutes les parties prenantes : la population malienne dans son ensemble, les collectivités territoriales maliennes, les partenaires du Nord.

Pour mener à bien cette reconstruction, nous bénéficions d’une solide histoire d’échanges, de partenariat et d’amitié entre nos deux peuples. Ainsi depuis plusieurs décennies, de nombreuses associations ont été créées par des Français et des Maliens de la diaspora pour participer au développement du pays. De nombreuses ONG françaises sont très investies dans plusieurs régions maliennes. De nombreuses collectivités territoriales françaises et maliennes se sont engagées dans des programmes de développement solidaire. Enfin, la diaspora malienne en France est la première contributrice de l’aide au développement de son pays. »

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 15:38

Mali.gif

Voici le communiqué d’EELV du 11 janvier 2013 sur l’intervention militaire de la France au Mali :

 

« Europe Ecologie-Les Verts prend acte de la décision du Président de la République d’engager militairement des troupes françaises afin de contribuer, sous l’égide de la communauté internationale,  au rétablissement de l’intégrité territoriale du Mali.

 

Mali groupe armé islamiste

Depuis plusieurs années, des groupes armés islamistes mènent des actions violentes de déstabilisation de ce pays et ces derniers jours, les autorités légitimes du Mali ont fait appel à la communauté internationale pour les aider à repousser une offensive sans précédent de nature à remettre en cause l’existence même du pays et à destabiliser l’ensemble de la région.

Le conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies a accueilli favorablement cette demande, soutenue par les pays d’Afrique de l’Ouest et les autorités européennes ont appelé à « un déploiement rapide d’un dispositif de soutien à l’armée régulière malienne » : c’est donc dans le cadre du droit international que des forces armées françaises sont engagées aux côtés de forces sénégalaises et nigérianes.

Conscients de la gravité de la situation, en ayant une pensée pour les otages retenus dans la région,  EELV, tout en regrettant que le Parlement n’ait pas été consulté en amont de cette décision, souhaite que l’opération engagée par la France soit strictement limitée dans le temps et que l’armée française laisse très rapidement la place à une force d’intervention africaine qui aura pour mission de veiller à la mise en place, en accord avec les populations concernées, d’un processus démocratique et d’une paix durable.

Pascal Durand, secrétaire national

Elise Lowy et Jean-Philippe Magnen, porte-paroles »

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 09:42

Kurdes Turquie Montreuil jumelage 2012

L’une des trois femmes kurdes assassinées au Centre d’information du Kurdistan,  Fidan Dogan, née à Elbistan en Turquie et âgée de 32 ans, permanente du centre d’information du Kurdistan et membre du Conseil national kurde, avait été la cheville ouvrière du lancement de ce jumelage-coopération, depuis 2012, de la ville de Montreuil avec la ville turque de Bismil.

Le communiqué de Dominique Voynet, maire EELV de Montreuil :

«L’assassinat cette nuit en plein Paris, de Sakine Cansiz, Fidan Dogan, Leyla Soylemez, au Centre d’information du Kurdistan, soulève notre vive émotion et suscite notre plus ferme condamnation.

Cette attaque est d’autant plus violente et inacceptable qu’elle intervient à un moment où s’engagent des pourparlers visant à faire progresser la perspective d’une issue pacifique dans l’affrontement qui dure depuis tant d’années, entre le peuple Kurde en lutte pour sa reconnaissance, et le gouvernement de Turquie.

J’exprime ici ma sincère solidarité aux familles et aux proches des victimes, à l’ensemble de la communauté kurde touchée par ce terrible drame, et en particulier à celle de Montreuil.

Fidan Dogan a en effet été la cheville ouvrière du lancement d'un jumelage-coopération entre notre ville et celle de Bismil, dans la province de Diyarbakır, dans la région de l'Anatolie du sud-est en Turquie.

Nous n’entendons pas relâcher nos efforts pour consolider les liens qui unissent les habitants de nos deux cités. Cet événement dramatique nous conduit au contraire à poursuivre notre action avec une détermination renouvelée, pour atteindre les mêmes objectifs de solidarité et d’avancée vers la paix.»

Sur la photo, Fidan Dogan (veste beige), l’une des victimes, à l’occasion du jumelage de la Ville de Montreuil avec celle de Bismil en Turquie en 2012.

,.

 

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 22:25

Kurdes-entre-4-Etats-au-Moyen-Orient-en-2002.jpg

 

Voici le communiqué d'EELV du 10 janvier 2013 :

« L’assassinat cette nuit en plein Paris, de Sakine Cansiz, Fidan Dogan, Leyla Soylemez, au Centre d’information du Kurdistan, soulève notre vive émotion et suscite notre plus ferme condamnation.

Cet acte répugnant est d’autant plus inacceptable qu’il intervient à un moment où s’engagent des pourparlers visant à faire progresser la perspective d’une issue pacifique dans l’affrontement qui dure depuis tant d’années, entre le peuple Kurde en lutte pour sa reconnaissance, et le gouvernement de Turquie.

Europe Ecologie – Les Verts expriment leur sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes.

EELV réaffirme l’importance de garantir un traitement égalitaire de toutes les minorités en Turquie et soutient les citoyens, la société civile ici et ailleurs qui luttent pour les droits démocratiques de l’ensemble de la population kurde.

Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-paroles »

 

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 12:37

palestineflagtshirt.jpg

 

J’emprunte les mots suivants à Jean-Christophe Poulet (par ailleurs maire écolo de Bessancourt 95) sur sa page Facebook : « Il y a des matins surréalistes, on regarde le journal et on se retrouve vingt ans en derrière à l’université...militant pour la Palestine libre et laïque...l'article du Monde d'aujourd'hui aurait dû être daté d'il y a vingt ans...car depuis le Hamas, la corruption du Fatah, la fin des colombes... Sentiment d'un trop tard... Beaucoup trop tard... »

Certes, il n’est jamais trop tard pour bien faire, mais, comme je partage son ressenti !

Enfin, réjouissons-nous, tout n’est peut-être pas perdu.

 

Ci-dessous, le communiqué d’EELV :

« Palestine : un jour historique

Publié le 30 novembre 2012 

Europe Écologie Les Verts salue l’accession de la Palestine au rang d’Etat non membre de l’Organisation des Nations Unies.

Le vote de ce jeudi 29 novembre est porteur d’espoir pour le peuple palestinien. Europe Ecologie les Verts salue l’action et la décision de la France, qui a apporté sa voix à une cause juste. Ce vote concrétise la volonté de la communauté internationale d’avancer enfin sur la voie de la création d’un Etat palestinien libre, indépendant et en paix avec Israël. Vingt ans après la poignée de main historique entre Yasser Arafat et Yizhak Rabin, et après tant et tant d’espoirs déçus pour la paix et pour la cause palestinienne, ce jeudi restera une date historique.

 

Jean-Philippe Magnen et Elise Lowy, porte-paroles »

 appeldescent 17410-027

Initiative de l'Appel des 100 à l'Echangeur en avril 2010

Lundi soir à 19 heures au Cin’Hoche l’Appel des Cent de Bagnolet organise un débat sur la Palestine après la projection du film « My land »

Pierre Mathon

 

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 23:51

Obama-poster.jpg

 

Si nous sommes soulagés de la réélection de Barack Obama, il reste beaucoup à faire en matière d’environnement aux USA, sujet qui a été le grand absent de la campagne présidentielle.

Voici le communiqué publié le 7 novembre 2012 par Europe Écologie Les Verts au sujet de la réélection de Barack Obama

« Barack Obama et l’espoir de nouveaux changements

Publié le 7 novembre 2012 

EELV se joint au concert international des félicitations adressées à Barack Obama pour sa réélection.

Ce résultat est un symbole fort. Il montre que la politique progressiste menée depuis 4 ans a commencé à convaincre et qu’elle est désormais reconnue et de plus en plus acceptée dans le pays : réformes sociales ambitieuses comme le Medicare, politique internationale mesurée qui s’éloigne de la vision républicaine du « choc des civilisations ».

Malgré la crise, malgré la hausse du chômage, les Américains ont dit non à un programme conservateur et à un candidat républicain climato-septique soutenu par une droite dont le Tea Party est le fer de lance.

Néanmoins, si l’on souligne l’ouverture sociale et sociétale de la politique de Barack Obama, il ne faut pas occulter que sur les questions environnementales, le progrès est tout relatif. Le sujet n’a pratiquement pas été abordé lors de la campagne, la diminution des émissions de GES est loin d’être une priorité, le modèle agricole ultra productiviste basé sur une utilisation continue des pesticides n’est pas remis en question et les gaz de schistes sont brandis comme étendards de la croissance américaine niant les dégâts environnementaux pourtant catastrophiques et avérés.

Aux Etats-Unis, l’Etat fédéral a certes une étroite marge de manœuvre sur ces enjeux énergétiques et environnementaux mais il se doit néanmoins d’être beaucoup plus volontariste. Les démocrates au pouvoir, qui vont devoir composer avec une chambre des représentants conservatrice, doivent prendre la mesure de l’urgence de ces questions et en faire une priorité.

Jean-Philippe Magnen, porte-parole national d’EELV

Elise Lowy, porte-parole nationale d’EELV »

 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 13:03

Stuttgart-Fritz-Kuhn.jpg

Stuttgart, capitale du Bade-Wurtemberg, compte 600 000 habitants*. Depuis dimanche soir, le maire de Stuttgart en Allemagne est un Vert : l’ami Fritz (Kuhn).
La roue tourne (La grande roue de Stuttgart ...)
Voici le communiqué d’aujourd’hui, lundi 22 octobre, d’Europe Ecologie les Verts à ce sujet :
« Fritz Kuhn, premier maire écologiste de Stuttgart
Fritz Kuhn, le candidat des Grünen, est devenu ce dimanche 21 octobre maire de Stuttgart. C’est une première dans le paysage politique allemand et sans doute européen. Fritz Kuhn a obtenu 52,9% des voix au 2e tour de l’élection municipale.

Un Vert prenant la tête de la grande métropole du Bade-Wurtemberg, capitale de l’automobile et de Mercedes, Porsche et Bosch, après que le Vert Winfried Kretschmann ait remporté les élections régionales du même Land, le monde politique change en profondeur en Allemagne. Ce nouveau vote démontre en effet que les idées écologistes sont durablement ancrées dans la société.

 

 Au-delà de la défaite infligée au camp conservateur d’Angela Merkel, qui perd la ville après 37 ans de domination sans partage, ce sont la qualité des thèmes portés par Fritz Kühn – dont un concept de transport intégré combinant covoiturage, transports collectifs, vélos et automobile – et leur réponse aux préoccupations des habitants de Stuttgart qui ont fait la différence.

 Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole »

 

 

 

Pierre Mathon

 

* C’est la sixième plus grande ville d’Allemagne et l’aire urbaine autour de Stuttgart compte plus de 5 millions d’habitants.

 

Stuttgart-les-vignes.jpg

Les vignes de Stuttgart

 

Il est intéressant de noter que les 600 000 habitants de Stuttgart disposent d’une superficie de 207 km2, soit 3000 habitants par km2 (A titre de comparaison, Bagnolet compte 35 000 habitants sur 2,5 KM2 soit  14 000 habitants par km2)

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 14:29

Verts TheAfricanGreens

 

Voici le communiqué de presse Europe Écologie Les Verts d’aujourd’hui 14 octobre 2012 au sujet de la fin annoncée de Françafrique : 

« Fin de la Françafrique ? Place au développement... durable ?


EELV se félicite des positions de François Hollande appelant à tourner définitivement la page "Françafrique", dans un discours lucide en parfaite opposition à celui de son prédécesseur. Avec le nouveau gouvernement français, et, en première ligne, son ministre du développement Pascal Canfin, EELV appelle à l'invention d'une nouvelle politique de développement.

François Hollande a vanté à Dakar les richesses et potentialités de l'Afrique et rappelé la responsabilité de la France dans son "histoire cruelle". Soulignant la nécessité de la démocratie, le président de la République s'est pourtant refusé à se poser en donneur de leçons, notant que les députées sénégalaises sont proportionnellement plus nombreuses que les françaises et reconnaissant que la montée des inégalités est une priorité partagée par les deux pays.

Sur le plan économique, EELV se félicite des orientations du gouvernement, concrétisées entre autres par la création d'un ministère du développement positionné en acteur-clé de la nouvelle "politique africaine" de la France et par les expressions fortes qui expriment désormais l'analyse de Paris : commerce équitable, autonomie alimentaire, juste prix pour ses ressources... EELV salue ainsi la défense courageuse par François Hollande du projet européen Itie - Initiative pour la transparence dans les industries extractives - qui pourraient concerner le pétrolier Total et Areva exploitant l''uranium du Niger.

EELV reste cependant attentif à d'autres aspects du discours de François Hollande. La notion de croissance par exemple, qui, en Afrique plus qu'ailleurs, se fait au détriment de l'environnement et des populations. Ou encore "l 'accompagnement" proposé dans les secteurs de l'agroalimentaire, des télécommunications et des services financiers qui ne doit pas favoriser les intérêts des grands groupes français mais un développement autonome et endogène.

Nous partageons également les inquiétudes du Président de la république sur « la crise alimentaire, le dérèglement climatique, les trafics, le fondamentalisme… » qui secouent nombre de pays africains et particulièrement le nord du Sahel. Mais, pour y répondre, il faudra s'attaquer aux causes profondes : mondialisation sans contrôle, spéculation effrénée, raréfaction et exploitation des ressources… c'est à dire remettre en cause notre modèle de développement, ici et là bas.
Au Mali, EELV estime ainsi que, en complément d'interventions d'urgence, il faut construire une réponse globale à la barbarie tant démocratique, qu'économique, environnementale et sociale.

Jean-Philippe MAGNEN et Elise Lowy, porte-parole EELV 
»

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 14:02

Inde-Karima-Delhi-oct12.jpeg

Europe Écologie Les Verts se réjouit, dans un communiqué du 11 octobre, de la victoire historique des paysans sans terre indiens.

 « Ce jeudi 11 octobre, la grande marche pour la justice » (Jan Satyagraha), organisée en Inde par le mouvement Ekta Parishad, vient de prendre fin après la signature d’un accord avec le gouvernement fédéral indien. Celui-ci vient d’accepter la majeure partie des demandes du mouvement, et de son leader Rajagopal, pour la mise en place de réformes agraires permettant l’accès à la terre et aux ressources naturelles pour l’ensemble des paysans indiens, plus particulièrement les plus marginalisés (Dalits, Adivasis et autres « Intouchables »). Cette marche de 350 km avait débuté à Gwalior le 3 octobre dernier et devait rallier Delhi 26 jours plus tard.

Pour Europe Écologie Les Verts, cette victoire constitue une excellente nouvelle pour les sans terre indiens, mais bien au delà pour l’ensemble des petits paysans de la planète dont l’agriculture vivrière est mise en péril par le modèle dominant portée par les grandes firmes multinationales agro-alimentaires et semencières. Par cette décision, le gouvernement indien reconnaît le droit à l’existence de paysans souhaitant tout simplement vivre de leur terre. EELV soutient depuis des années l’action d’Ekta Parishad, et rappelle que Karima Delli, eurodéputée EELV, était présente la semaine dernière à Gwalior et avait pris part au départ de la marche (Photo).

Pour Karima Delli : « Nous nous sommes rendus en Inde afin d’exprimer tout notre soutien aux paysans sans terre indiens aux côtés des différentes organisations nationales et internationales, car chaque être humain a droit à une alimentation saine et à un environnement viable. Que ce message porté par Ekta Parishad se voit aujourd’hui officiellement reconnu par le gouvernement fédéral indien est une excellente nouvelle et une grande victoire pour tous les paysans de la planète. Cela vient renforcer l’ensemble des luttes pour l’accès aux ressources à travers le monde.»

Elise LOWY, porte-parole d’Europe Écologie Les Verts »

 

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 08:45

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 « Malala, blogueuse de 14 ans, prise pour cible par les Taliban pakistanais

 

C'est presque un miracle. L'adolescente blogueuse pakistanaise de 14 ans Malala Yousafzai a survécu, ce mardi 9 octobre, à une tentative d'assassinat revendiquée par les Talibans. Son crime ? Avoir dénoncé leurs atrocités et fait campagne pour le droit des femmes à l'éducation dans le nord-ouest du pays.

« C'est une fille à la mentalité occidentale qui passe son temps à nous dénoncer. Quiconque critiquera les Talibans subira le même sort », a expliqué Ehsanullah Ehsan, le porte-parole du Mouvement des Taliban du Pakistan (TTP), principal groupe rebelle du pays et allié d'Al-Qaïda.

« Nous l'avions prévenue plusieurs fois qu'il fallait qu'elle cesse de parler contre les Talibans, qu'elle arrête de soutenir les ONG occidentales et qu'elle prenne le chemin de l'islam », a-t-il ajouté.

 

Prise pour cible à la sortie de l'école

L'attaque avait eu lieu mardi, à la sortie de son école de Mingora, la principale ville de la région de Swat, au nord-ouest du Pakistan. Malala Yousafzai a été blessée au crâne et à l'épaule. « Malala montait dans l'autobus scolaire après sa journée de classe lorsque deux hommes armés ont ouvert le feu sur elle. Elle a été blessée », a déclaré à l'AFP un responsable de la police locale, Rasool Shah.

 

« Une balle a heurté son crâne, mais son cerveau n'a pas été touché. Elle est hors de danger », a d'abord affirmé le docteur Taj Mohammed, de l'hôpital Saidu Sharif de Mingora. Mais les nouvelles étaient moins rassurantes en début de soirée, un médecin de l'hôpital militaire de Peshawar, où la jeune blogueuse a été transférée, estimant qu'elle se trouvait dans un état « critique ».

 

Malala Yousafzai s'est fait connaître du public en 2009, grâce à son blog « Le Journal d'une écolière pakistanaise », hébergé sur le site en langue ourdou de la chaîne britannique BBC. Âgée d'à peine 11 ans, la fillette racontait, sous le pseudonyme de Gul Makai, son quotidien dans la vallée de Swat, tombée brièvement entre les mains des Talibans.

 

« Aujourd'hui, c'était notre dernier jour d'école. Nous avons décidé de jouer un peu plus longtemps dans la cour de récréation », avait raconté la fillette dans l'un des billets de blog, lorsque les Talibans avait banni l'éducation pour les filles, précise la BBC. « Je suis persuadée que l'école rouvrira un jour, mais, en quittant les lieux, j'ai regardé le bâtiment comme si je n'allais jamais y revenir. »

 

Figure de proue du droit des enfants

L'an dernier, Malala Yousafzai a reçu le premier prix national pour la paix créé par le gouvernement pakistanais. L'adolescente avait également fait partie des nominés pour le prix international des enfants pour la paix, attribué par la fondation néerlandaise Kids Rights.

« Les habitants de la vallée de Swat ne sont pas des terroristes », avait déclaré Malala Yousafzai à la chaîne Lire la video Al-Jazira, en 2010, alors que les Talibans s'étaient retirés de la région. « Si on ne donne pas de stylos à cette jeune génération, les terroristes leur donneront des armes ».

 

L'an dernier, deux autres militants pour l'éducation des femmes ont été tués par des activistes pakistanais, d'après Amnesty International. Pour l'ONG, citée par le magazine américain « Time », le gouvernement pakistanais doit démontrer par ses actions sa détermination à fournir aux filles, mais aussi aux femmes, les mêmes chances qu'aux garçons et aux hommes, malgré les menaces ». »

 « France 24 », ce mardi 9 octobre 2012.

 Hélène Zanier et Pierre Mathon

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