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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 20:32
photo Le Parisien

photo Le Parisien

Bon, nous voilà informéEs par leparisien.fr du 8 janvier : selon ces messieurs-dames, il va y avoir de la « concertation ». Ce sera semble-t-il le même « garant » que pour le « débat » public de l'incinérateur prévu à Ivry-Paris13. Ce n'est pas vraiment de bon augure, vu la façon dont ça s'est passé avec ce garant qui a conclu d'une salle hostile au projet et favorable au plan alternatif Bom'  par un avis favorable ...

Cela vient après un black-out total de la part du Syctom, ses décideurs et technocrates irresponsables, où les études préalables censées définir le projet de Romainville se sont faites dans le plus grand secret, sans la moindre information des citoyens et particulièrement de l 'association « Arivem ».

Je ne
m’appesantirais pas sur ce squizage de l'association, pourtant particulièrement compétente et impliquée sur la question de la gestion écologique des déchets (avec un suivi des bonnes pratiques sur le plan national et international) et sur la présence locale permanente de cette association (réflexion, initiatives concrètes diverses ...). À titre d'exemple, des représentants d'Arivem ont assisté à tous les conseils d'administration du Syctom.

Le moins que l'on puisse dire est que le « débat » est mal parti.

Bref, leparisien.fr nous informe de l'ouverture officielle prochaine d'un « débat » public.

À suivre.

« Romainville - Bobigny : concertation sur le projet de traitement des déchets


La Commission nationale du débat public (CNDP), qui a été saisie le 23 décembre par le président de l’Agence métropolitaine des déchets ménagers (Syctom) d’un projet de centre de traitement des déchets ménagers à Romainville - Bobigny, a opté pour l’organisation d’une « concertation préalable » sur le dossier. Sa décision a été rendue publique mercredi sur son site Internet.

Le coût prévisionnel de l’équipement est compris entre 100M€ et 200M€. La CNDP a validé le principe de concertation, considérant que le sujet « présente des enjeux sociaux et économiques à l’échelle du territoire local et que ses impacts sur l’environnement et l’aménagement du territoire local sont significatifs ».

L’idée du Syctom est « d’augmenter la capacité du centre de tri de collecte sélective multimatériaux, d’accueillir les biodéchets dont une partie du gisement sera transformée en compost et de recourir massivement au transport fluvial afin de réduire le trafic de poids lourds et d’améliorer la circulation sur les voiries de proximité ». Le Syctom promet d’apporter « une attention particulière » à l’aspect architectural et à « l’intégration urbaine de la future installation ».

« Cette décision de la CNDP est une étape importante du projet, qui va permettre au Syctom de poursuivre le calendrier prévu, avec un objectif de mise en service de la nouvelle installation en 2023 », se réjouit le syndicat.

La « concertation préalable » propose en fait au promoteur du projet de consulter les « personnes concernées » et « d’engager un dialogue » avec elles. « L’autorité reste libre de sa décision », est-il rappelé par la Commission.

  leparisien.fr »

Pierre Mathon

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8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 20:14
FNE et les projets de méthanisation
Si nous avons combattu, à juste titre, le projet de méthanisation associé à une usine de tri mécano-biologique en milieu urbain dense, la méthanisation dans de bonnes conditions reste une solution intéressante à développer dans le cadre de la transition énergétique.

France Nature Environnement, le 29 décembre 2016 :

« Méthanisation: évaluer les projets avec Méthascope


FNE présentera Méthascope, son nouvel outil consacré à la méthanisation aux Assises Européennes de la Transition Energétique, à Bordeaux. La conférence intitulée "Méthanisation – Identifier les facteurs de réussite d’un projet, Méthascope vous donne les clés" se tiendra le mardi 24 janvier de 15h45 à 17h00 en salle H1.

La production de biogaz par la méthanisation, enjeu de la transition énergétique, notamment du secteur des transports, est un sujet à la croisée de plusieurs enjeux environnementaux qui interrogent le mix énergétique, le modèle agricole, la prévention des déchets et la maîtrise des risques.


Pour que le développement de cette filière soit le plus vertueux possible une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux, accompagnée d’un dialogue renforcé entre les associations de protection de l’environnement et les porteurs de projets (collectivités, industriels, agriculteurs), est une évolution souhaitable et partagée des pratiques de la filière. 

Militant pour le développement réussi de cette filière, FNE travaille depuis 2014 avec le soutien de l’Ademe et de GRDF à la conception d’un outil multicritère d’aide au positionnement à destination des associations mais aussi des porteurs de projets de méthaniseur. L’outil « Méthascope » qui sera finalisé et diffusé début 2017 poursuit 3 objectifs :

  1. Favoriser l’émergence d’une culture commune sur la méthanisation,

  2. Permettre d’engager le dialogue entre les différentes parties prenantes d’un projet et

  3. Donner les clés d’identification des bonnes et mauvaises pratiques.


FNE, avec la participation de GRDF et de l’Ademe, propose de présenter et de guider les participants vers une meilleure prise en main de cet outil d’évaluation des projets de méthaniseur.

Intervenants
Adeline MATHIEN, coordinatrice du réseau Energie, France Nature Environnement
Thomas DESAUNAY, chargé de mission énergie, France Nature Environnement.

CONSULTEZ L'ÉVÉNÉMENT »

 

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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 12:13
Au repas de quartier de mai 2014, une animation du Jardin guinguette sur la gestion écologique des déchets http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/article-fete-de-la-dhuys-les-dechets-a-l-honneur-123675885.html

Au repas de quartier de mai 2014, une animation du Jardin guinguette sur la gestion écologique des déchets http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/article-fete-de-la-dhuys-les-dechets-a-l-honneur-123675885.html

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31 décembre 2016 6 31 /12 /décembre /2016 10:50
Déchets : ARIVEM communique

30 décembre 2016, l'association « Arivem » nous présente ses vœux et communique :

« Bonjour,

Faites un feu avec vos poubelles dans votre salon et vous risquez de vous intoxiquer gravement.


De plus, il restera de ce feu des cendres, dont la toxicité est extrêmement élevée, et d'autres résidus de combustion moins fins qui sont également nocifs.


Pour comprendre ce qui suit, voici quelques définitions à connaître :


Résidu d'Épuration des Fumées d'Incinération des Ordures Ménagères (REFIOM) 
Résidus solides collectés après traitement chimique des fumées visant à réduire la pollution. Le traitement repose sur une neutralisation couplée à une filtration. Les polluants visés sont les gaz acides et les poussières, auxquels s’ajoutent également les métaux lourds, les oxydes d’azote et les dioxines, traités par des procédés complémentaires. Le réactif neutralisant peut être injecté sec sous forme de poudre (chaux ou bicarbonate de sodium), par voie semi-humide (lait de chaux pulvérisé), ou par voie humide dans une colonne de lavage à la soude. Ces procédés génèrent des produits résiduels, composés essentiellement de cendres volantes poussières). Les REFIOM sont stabilisés avant d’être stockés en CSD de classe 1. Ces procédés permettraient d'épurer à plus de 98 les fumées d'incinération de déchets ménagers.


Mâchefer : 
Résidus de l'incinération des ordures ménagères laissés en fond de four et constitués dans leur très grande majorité des matériaux incombustibles des déchets (verre, métal...). Les mâchefers contiennent des dioxines et des furannes à des teneurs allant de 4 à 20 nanogrammes par kg de matière sèche. Sachant qu'une tonne de déchets incinérée produit environ 300 kg de mâchefers, il y aura de 1200 à 6000 nanogrammes de dioxine pour 1 tonne incinérée. La même tonne de déchets produira environ 7500 m3 de fumées qui, en respectant les normes(<0.1ng/m3 ), produiront environ 750 nanogrammes de dioxines.


Plus personne ne veut des restes infâmes de l'incinération, à savoir les refioms et les mâchefers, surtout pas la Seine-et-Marne qui n'en peut plus de cette pollution illimitée.

En effet Yprema ne sait plus quoi faire de se mâchefers, il les stocke  en infraction avec la législation en bordure proche de la Marne à Lagny et ne tient pas à jour le registre de sortie des mâchefers, si bien que l'on ne sait pas où ils vont.


Pourtant le SYCTOM et certains membres d'Est Ensemble poussent pour un TMB/Incinérateur à Romainville/Bobigny/Pantin/Noisy-le-Sec...

 

On n'apporte pas de solution de fonds (nécessité d'une refonte totale de la gestion actuelle de nos déchets par un vrai travail de réduction et de tri en amont) et on promeut des unités de traitement désastreuses, ruineuses et d'un autre temps.


Qu'ils appliquent le plan B'OM chez nous !!!*

A l'année prochaine, en souhaitant le meilleur à tous et pour tous en 2017.

Le COLLECTIF de l’ARIVEM »



* http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/article-gestion-ecologique-des-dechets-romainville-et-ivry-meme-combat-115668967.html

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16 décembre 2016 5 16 /12 /décembre /2016 16:35
Projet Syctom à Romainville : vote de report à Est Ensemble, Arivem s'exprime

Lu sur le site de l'ARIVEM au sujet du report de vote d'Est Ensemble de l'incinérateur à Romainville :

 

« Cette affaire de TMB-Incinérateur que le SYCTOM tente d'imposer sur notre territoire (sous devanture d'une magnifique réhabilitation du site existant), risque d'impacter gravement votre environnement direct et sans votre mobilisation, il se réalisera.

 

Mardi, la communauté de communes Est Ensemble devait valider sa position qui dans le texte de la délibération, n'est pas défavorable à l'édification sur notre territoire d'un TMB-Incinérateur.

 

Plusieurs élus ont pris la parole en exposant une opposition ferme à cet incinérateur :

 

- la maire de Romainville s'y oppose fermement,

- les élus europe écologie les verts s'y opposent fermement,

- un élu de l'union de la droite de Noisy-le-Sec s'y oppose également,

 

Un élu représentant le PS sur cette délibération a exposé, au nom de son groupe politique, qu'il ne fallait pas l'exclure.  

 

Donc trois positions défavorables exprimées, une pour.

 

Puis, le président d'Est ensemble, maire du Pré-Saint-Gervais, a notamment exprimé dans son discours que l'investissement d'un incinérateur sur notre territoire ne s'opposait pas au développement de la réduction des déchets en amont.

 

Ce qui est grave...

 

Et pourquoi pas un incinérateur au Pré-Saint-Gervais ?

 

Encore une fois, ceux qui se croient à l'abris du problème ont beau jeux de donner des leçons alors qu'ils ne font rien pour réduire leurs propres déchets.

 

C'est bien là le problème, quel peu d'ambition pour dupliquer le modèle de Milan sur notre territoire, depuis 4 ans que nous proposons à Est Ensemble et à son président de généraliser la collecte des biodéchets dans les cantines scolaires, les marchés forains, de décupler la récupération des papiers et cartons et d'instaurer la mise en place d'une poubelle de tri dans les nombreux quartiers où il n'y a encore qu'une poubelle !

 

C'est inacceptable.

 

Ce sont les mêmes qui affirment qu'il faut traiter nos déchets chez nous pour arrêter de les envoyer chez les autres alors qu'ils ne font rien pour réduire leur propre production de déchets dans leur ville et que le projet en question ne se fera pas chez eux.

 

Notez au passage que l'incinérateur ne fait pas disparaître les déchets, car ils finiront toujours en décharge mais brulés, en plus toxiques (100.000 tonnes de résidus de l'incinérateur d'Ivry-sur-Seine sont envoyés chaque année en décharge de déchets dangereux pour un coût exorbitant).

 

Le plus cocasse dans cette histoire est que le TMB est totalement éludé.

 

A la demande de la maire de Romainville, cette délibération sera votée ultérieurement. »

 

 

Lire :
http://www.syctom-paris.fr/installations-et-projets/projets/romainvillebobigny/transformation-du-centre.html

À suivre avec vigilance !

Pierre Mathon

 

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16 décembre 2016 5 16 /12 /décembre /2016 11:06
Ce 9 décembre, le Syctom a repoussé le vote sur l'incinération à la centrale d'Ivry



Au conseil syndical du Syctom (le syndicat des communes de la région parisienne pour le traitement des ordures ménagères) du 9 décembre, le vote sur le projet monstrueux, nuisant, inutile et ruineux d'Ivry-Paris 13 a été reporté à fin janvier.

À noter la scadaleuse position du maire d'Ivry qui ne respecte pas le vote de son conseil municipal, hostile au projet d'incinération ! http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2016/10/projet-d-incinerateur-d-ivry-vote-contre-du-conseil-municipal.html

3R (Réutiliser Réduire et Recycler) communique :


« 9 décembre 2016 : vote du Syctom reporté

Ce vendredi 9 décembre 2016, le conseil syndical du Syctom devait autoriser le Président du Syctom à entamer les travaux de construction de la nouvelle usine d'incinération Ivry-Paris 13 par le dépôt du permis de construire, du permis de démolir et du dossier d'autorisation d'exploiter. Le vote était scindé en deux puisque le marché public était reporté à une date ultérieure, le conseil syndical était donc invité à donner un chèque en blanc à son président Hervé Marseille sur le coût de la construction de l'usine d'incinération.

Ce vote est finalement reporté à la fin janvier à la demande de Philippe Bouyssou, maire d'Ivry-sur-Seine, qui souhaite que tous les conseils municipaux du bassin versant de l'usine d'Ivry s'expriment et le confortent dans son soutien au projet, et qui souhaite également l'avis de Ségolène Royal sur la non conformité du projet avec la loi de transition énergétique pour la croissance verte, non conformité que dénoncent les associations.
Le maire d'Ivry a également l'intention de mettre sa majorité en ordre de marche et de refaire voter son conseil municipal sur le projet du Syctom en janvier 2017, vote qu'il pense assuré après s'être laissé surprendre le 20 octobre dernier par une majorité qu'il qualifie de « politicienne ».

L'ensemble des élus du conseil syndical du Syctom s'est rangé derrière Philippe Bouyssou, a salué son courage et sa détermination, tout en soulignant qu'il était urgent de prendre cette décision après des années de discussions et de concertation.

Nous avons ainsi assisté pour la première fois depuis 2014 à un large tour de table, où toutes préférences politiques confondues, chaque élu s'est félicité du projet d'Ivry-Paris 13, a réaffirmé son credo - l'incinération avec valorisation énergétique et la nécessité d'avancer et de voter enfin ce projet.

Tous, sauf Stéphane Weisselberg, qui, s'exprimant pour les 3 élus EELV (sur 67 conseillers), a souligné que la prise de conscience écologiste dans la population n'est pas suffisamment représentée par le conseil syndical du Syctom et qu'avec un peu plus de temps, on aurait réussi à convaincre les conseillers de revoir leur projet. André Santini semblait d'ailleurs du même avis lorsqu'il a précisé que dans les années 90 le projet d'incinérateur de Vitry avait été rejeté par référendum par 77% de la population de Vitry, et qu'un vote à Ivry aujourd'hui sur le projet IPXIII donnerait la même chose.

Le tour de table a été émaillé de piques plus ou moins desagréables pour les associations et les opposants, qualifiés de manière imagée par André Santini de « petits prédateurs, de mulots sortis de vieux caleçons... », soulignant la biodiversité odorante des phantasmes de son auteur.
André Santini a continué en encourageant le maire d'Ivry à être exigeant avec le Syctom, qu'il avait lui-même, André Santini, été en butte à l'opposition générale au moment d'Isséane, mais qu'il avait obtenu une usine enterrée à moins 60 m, pleine de verdure, sans panache de cheminées, et un port sur la Seine ; qu'elle avait certes coûté 1 milliard d'euros, mais qu'elle était maintenant une vitrine pour le monde entier, visitée par l'émir de Dubaï comme par les Chinois, et insérée dans un quartier où toutes les tours et les grosses sociétés rêvaient de s'installer.

Mais le plus fervent défenseur de l'incinération a été de manière surprenante Mao Peninou (PS Paris). Autant la discussion avec les associations lui parait légitime sur la quantité de déchets à traiter, autant il est pour lui "grave" que les associations discutent du bien-fondé de l'incinération des déchets, dont aucune étude scientifique n'a prouvé les effets polluants (!), et indispensable selon lui pour brûler les 25% de déchets non recyclables qu'on atteindra peut-être « dans des dizaines d'années ».
Voici donc un adjoint qui d'un côté affirme que Paris atteindra en 2020 50% de recyclage, mais qui croit si peu dans sa politique qu'il prétend le contraire en conseil syndical ; et qui fait si peu de cas de la qualité de l'air parisien en plein pic de pollution qu'il refuse de considérer l'incinération comme une activité polluante.

Rappelons que nous réclamons la décroissance de l'incinération sur le territoire du Syctom, et que l'incinération des déchets est bien considérée comme une activité polluante, soumise par l'Etat à la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes). Par ailleurs les chiffres des tonnages de polluants qui sortent des cheminées de l'usine d'Ivry-Paris 13 nous sont fournis par l'exploitant Novergie lui-même ! Sans parler des polluants non réglementés, polluants dits "émergents" comme les particules fines et les dioxines bromées, qui sont des perturbateurs endocriniens puissants.

La suite donc en janvier 2017 !

Nous vous souhaitons en attendant une fin d'année sereine, festive, (mais néanmoins zéro déchet) et de respirer un air aussi peu pollué que possible. Bonnes fêtes de fin d'année !

Articles de presse :

La suite donc en janvier 2017 !

Pierre Mathon

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 10:02
Incinérateur ou pas à Romainville

Hier soir mardi 13 décembre, au conseil communautaire d'Est Ensemble, le soutien d'Est Ensemble devait être voté au projet du Syctom d'incinération des CSR (Combustibles Solides de Récupération) sur le terrain de Romainville.

http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2016/12/le-13-decembre-a-est-ensemble-contre-l-incineration.html

http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2016/12/dechets-sur-les-csr-les-combustibles-solides-de-recuperation.html

Premier succès, fragile, la délibération a été reportée au conseil communautaire suivant.

Bon, rien n'est réglé, mais c'est déjà ça. Peut-être ferons-nous comprendre un jour aux décideurs que la fuite en avant vers l'incinération est condamnée par le développement de la collecte citoyenne et institutionnelle séparée des déchets, seule manière de les valoriser ?

À suivre.

Hélène Zanier

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 19:11
Le 13 décembre à Est Ensemble contre l'incinération

Venez dans le public soutenir le vœu déposé par les éluEs eelv au conseil communautaire d'Est Ensemble contre l'incinération par le syctom.
Rendez-vous mardi 13 décembre à partir de 19 heures hôtel du territoire 100 avenue G. Roussel à Romainville (infos 06 65 24 22 23).

Pierre Mathon

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 15:43
Déchets : sur les CSR (les Combustibles Solides de Récupération)

La production - à partir des déchets mélangés – de CSR (les combustibles solides de récupération) est très sérieusement à l'étude par le SYCTOM (syndicat de la région parisienne du traitement des ordures ménagères) sur le site de Romainville avec le soutien -pour l'instant d'Est Ensemble* -.

L'association « CNIID – zéro waste » fait le point sur la question des CSR. On lira cet article avec attention, rien n'étant plus grave en matière de déchets (qui est rappelons-le le domaine le plus important en matière de dépenses d'Est Ensemble) que la non curiosité sous prétexte que les grosses entreprises (V
eolia, Vinci etc.) s'en occupent … avec notre argent**.
http://www.cniid.org/Les-combustibles-solides-de-recuperation-CSR,291 ***


D'où l'action qui se déroulera ce mardi 13 décembre à 19 h à Est Ensemble 100 avenue Gustave Roussel à Romainvillelors de la réunion du conseil communautaire.

Pierre Mathon

*
Le pré-document d'Est Ensemble sur le projet du syctom à Romainville indique : « L’utilisation de la ressource énergétique « CSR » (Combustibles Solides de Récupération issus de déchets) a également été envisagée. Ce projet ne verrait cependant le jour qu’à plus long terme par rapport aux besoins de raccordement des bâtiments, notamment ceux du quartier de l’Horloge. De plus, sa capacité de production serait nettement plus importante que les besoins du réseau initial. Le projet CSR a donc été inclus dans l’étude mais étudié comme une perspective à long terme, venant en renforcement de la ressource géothermique et nécessitant des interconnexions avec d’autres réseaux. »

** Quand certainEs citoyenNEs et décideurs se désintéressent d'une question … juteuse , ce n'est pas le cas de tout le monde …

*** « Le nouveau tour de passe-passe de l’incinération

La soif des industriels pour continuer à profiter de la manne financière que constituent les déchets n’a décidément pas de limite. Dans la droite ligne du slogan de Veolia « Faire de nos déchets des ressources », se développe depuis quelques années un marché qui pourrait être juteux : celui des combustibles solides de récupération (CSR) [1]. Le Comité européen de normalisation (CEN) les définit [2] officiellement comme des « combustibles solides préparés à partir de déchets non dangereux destinés à être valorisés énergétiquement dans des installations d’incinération ou de co-incinération ».

Pour fabriquer les CSR, les déchets ménagers sont ainsi broyés puis traités avec de la vapeur sous pression pour les stériliser. Principalement composés de la portion organique des déchets (papier, carton, textiles, bois) ils contiennent aussi beaucoup de plastiques mélangés. L’appellation « CSR » étant complètement absente de la réglementation européenne, il n’existe pas de règle quant à la composition ou aux propriétés de ce que l’on désigne sous ce terme.

UN PROJET DE NORMALISATION DANGEREUX

C’est la raison pour laquelle le CEN s’apprête à publier une norme fixant un « niveau de qualité suffisant pour un usage commercial » des CSR. Seul problème, le niveau préconisé par le CEN n’est pas exactement celui que recommande à minima ECOS [3], l’organisme représentant les ONG environnementales européenne au sein du CEN. Parmi les nombreuses lacunes de ce projet, on note l’absence de limitation pour les métaux lourds (sauf pour le mercure) ainsi que l’autorisation d’une importante teneur en chlore (responsable de la formation de dioxines) dans la composition des CSR. L’adoption en l’état de ce standard permettrait également de donner la qualification de « combustible » à des déchets ayant un pouvoir calorifique très faible, qui nécessiterait l’ajout d’autres combustibles pour entretenir la combustion. Le Cniid, qui soutient la position d’ECOS, l’a relayée aux représentants français du CEN (AFNOR).

Au-delà des questions de réglementation et de composition, c’est le principe sur lequel repose le développement du marché des CSR que critique le Cniid. Le projet de normalisation des CSR présente aussi le risque pernicieux du changement de statut de ces déchets, qui, devenus des « produits » pourront être beaucoup plus facilement exportés. Une fois de plus, au lieu de repenser nos processus de production et notre consommation pour réduire à la source nos déchets, on invente de nouveaux exutoires lucratifs que l’on recouvre d’un vernis « vert ». Mais que trouve-t-on si l’on gratte ce vernis ?

UN DÉVELOPPEMENT EN TOTALE CONTRADICTION AVEC LES DÉMARCHES DE RÉDUCTION DES DÉCHETS ET DE VALORISATION MATIÈRE

Concernant la composition des CSR, la Commission européenne admet qu’ils peuvent être composés de matériaux recyclables, mais argue qu’ils se présentent « sous une forme ne permettant pas un recyclage respectueux de l’environnement ». Le Cniid oppose à cela plusieurs réponses. D’abord, pour ce qui concerne les matériaux organiques (papiers, cartons, bois) contenus dans les CSR, la difficulté de leur recyclage est principalement liée à un manque de sensibilisation au tri et/ou aux souillures causées par leur contact avec les déchets alimentaires, en l’absence de collecte séparée de ces derniers.

Ensuite, faire des déchets plastiques une source de profit protège les industriels qui les utilisent à outrance de la nécessité de repenser les processus de production et de conditionnement.

Pour finir, l’argument de la FNADE selon lequel les CSR « constituent à la fois une solution de traitement de déchets et une véritable ressource énergétique » passe sous silence que, même s’ils seront détournés de la mise en décharge, ces déchets seront au final incinérés, avec dans tous les cas des impacts moins « respectueux de l’environnement » que n’importe lequel des recyclages.

Les CSR sont également présentés par leurs promoteurs comme « une source d’énergie renouvelable et d’économie de CO2 », alors qu’ils sont en grande partie composés de matières plastiques d’origine fossile et que la part de biomasse qu’ils contiennent pourrait être nettement mieux valorisée par la méthanisation ou le recyclage. Ces combustibles sont de plus destinés à être brûlés dans des installations d’incinération ou de co-incinération, qui émettent du CO2 en grande quantité. Et que le carbone soit d’origine fossile ou organique, le climat ne fait pas la différence à court terme.

Le développement d’un marché de CSR est donc incompatible avec toute démarche de réduction des déchets et de préservation des ressources naturelles, et il doit en cela être combattu. »

 

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10 décembre 2016 6 10 /12 /décembre /2016 09:28
Romainville : les turbines aspirent les déchets dans les bornes. Nicolas Krief/Fedephoto pour Le Monde

Romainville : les turbines aspirent les déchets dans les bornes. Nicolas Krief/Fedephoto pour Le Monde

Nous reproduisons ci-dessous l'article publié sur le blog de Romainville-Sud qui tiré lui-même d'un article de la Gazette des communes sur la collecte pneumatique des déchets du 8 décembre :

8 Décembre 2016

 

Et BiiiiiM

C'est bon ? ça clôt ce foutu débat  à la con  sur l'utilisation des pompes à merdes - de la collecte pneumatique...
Même l'Ademe n'ose plus parler...
Même l'Ademe n'ose financer cet aspirateur à pognon.

Comme vous êtes super-cool en plus d'être des bôgosses, on vous file l'article de la Commune des Gazettes.
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La collecte pneumatique des déchets présente certains avantages mais aussi beaucoup d’inconvénients, notamment le coût. Amorce est très prudent, l’Ademe encore plus, en ne communiquant pas sur le sujet, en étudiant actuellement trois sites, mais en ne finançant plus de projets.

 

Quelques villes ont adopté la collecte pneumatique des déchets (par aspiration) : Romainville (Seine-Saint-Denis) depuis 2011 pour 3 500 logements aujourd’hui, Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) depuis 2013-2014 pour 1 600 et 1 000 logements, Paris avec Clichy-Batignolles depuis 2013 pour presque 200 000 m2 et 6 500 habitants à terme, Vitry-sur-Seine depuis 2015 pour 10 000 logements à terme et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) depuis 2016.

 

Externalités monétarisables ou non

La collecte pneumatique nécessite un habitat urbain dense. Elle est très adaptée lors de réaménagements de quartiers (Clichy-Batignolles, Fort d’Issy, Vitry, Romainville) et surtout pour des opérations neuves (Saint-Ouen, Bords de Seine à Issy).
Si le sous-sol est peu ou pas encombré de réseaux, les travaux de génie civil sont réduits. Cette collecte est simple et comparable à un réseau d’égouts. Elle fonctionne par centrale d’aspiration ou plus [1] rarement, comme à Issy-les-Moulineaux, par camions aspirants. Les avantages en matière environnementale et de cadre de vie sont importants, même s’ils sont difficiles à évaluer.

 

La collecte pneumatique a coûté 4,7 M € HT au Fort d’Issy et 9,9 M HT aux ‘Bords de Seine’, financés à 100 % par les promoteurs (sauf étude et camion de collecte mobile). Le coût de fonctionnement est deux fois plus élevé qu’une collecte classique.

« Notre bilan prévisionnel de 2008 conduisait, sur le plan financier, à une appréciation négative du projet, les coûts d’investissement étant défavorables, en dépit des économies de fonctionnement », reconnait-on à la Direction propreté de la ville de Paris.
En revanche, en intégrant des externalités monétarisables (210 000 euros par an de gestion des bacs, 170 000 euros par an de temps d’attente derrière les camions-benne et 7 000 euros par an d’accidents du travail de rippeurs) ou en intégrant des externalités non monétarisables (congestion urbaine, bruit), « l’appréciation devenait favorable ».

 

Vitry-sur-Seine : « le coût de fonctionnement sera connu à plein régime »

Le groupement Sita-Ros Roca a réalisé les études, le dossier de permis de construire, le terminal de collecte, les travaux de raccordement à quatre quartiers de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) dont un nouveau, pour un montant de 26 millions d’euros HT. Le terminal dessert 1 200 logements avec 53 bornes. D’ici 2020-2021, ce seront 10 000 équivalents-logement avec
400 bornes.
Pour financer, la ville a augmenté la taxe d’ordures ménagères de 5 % par an entre 2009 et 2017. « Quand la collecte tournera à plein régime, on comparera le coût de fonctionnement avec celui d’une collecte classique », note Anne Allain, chef de projet collecte pneumatique.
La ville reste prudente pour d’éventuelles extensions. Pour une opération de renouvellement urbain et deux ZAC à venir, le choix se fera entre conteneurs enterrés et collecte pneumatique ou par benne.

 

Problèmes de qualité

Les inconvénients de la collecte pneumatique sont nombreux, à commencer par le chantier. Anne Allain, chef de projet collecte pneumatique à Vitry, conseille de préparer son projet en amont et d’« imposer des sondages pour connaître le positionnement exact des réseaux, celui fourni par les gestionnaires n’étant pas fiable. Il faut également anticiper les autorisations des propriétaires fonciers en amont du marché et associer toutes les parties prenantes (voirie, réseau, architecture, etc.) ».

« En matière d’énergie, la collecte pneumatique consomme plus que la collecte automobile. Pour le CO2, les deux sont équivalents », en tenant compte du cycle de vie des équipements, selon la Direction propreté de Paris. À Vitry, la ville a imposé à l’exploitant une consommation maximale de 200 kWh par tonne sous peine de sanction.

En outre, il faut aussi compter sur les pannes du système, « localisées sur une partie du réseau », selon la Direction propreté de la ville de Paris.
Cette dernière précise aussi que « la collecte pneumatique ne prend pas en charge le verre, les encombrants et les déchets spécifiques (15 % du volume de déchets) ».
En revanche, elle note que « la proportion de déchets recyclables en collecte pneumatique est sensiblement égale à la moyenne parisienne ». Mais à Vitry, « 43 % d’ordures ménagères se retrouvent dans la collecte sélective si bien que toute cette dernière passe en incinération », déplore Anne Allain. Il faut donc communiquer.

« L’objectif est de visiter 80 % des logements à terme », note-t-elle. Dommage que cela n’ait pas précédé la mise en place. « Cela ne se fait pas en une fois, mais sur la durée. C’est d’autant plus important que le dispositif est invisible », renchérit Olivier Castagno, responsable du pôle déchets d’Amorce.
À Clichy-Batignolles, la présence quotidienne d’un agent de supervision du système facilite les bonnes pratiques, notamment en matière de report sur les encombrants des gros cartons et des petits électroménagers.

 

Il n’y a plus de projets

Inconvénient majeur : le coût. À Clichy-Batignolles, l’investissement était de 20 millions d’euros sur douze ans et le fonctionnement annuel atteindra à terme 600 000 euros pour 3 500 tonnes collectées, et à pleine capacité 700 000 euros pour 7 000 tonnes (40 % pour la collecte pneumatique).

À pleine capacité, le coût global (investissement et fonctionnement) sur trente ans est supérieur d’environ 65 % à celui de la collecte automobile : 234 contre 142 euros par tonne de déchets. Mais comme le projet ne fonctionne actuellement qu’à 50 % de sa capacité, le coût global sur trente ans est supérieur de 155 % : « en prenant en compte les externalités monétarisables (109 euros par tonne de déchets), l’écart n’est plus que de 11 % à pleine capacité et de 80 % à mi-capacité », indique la direction propreté.

L’extrême prudence de l’Ademe qui ne veut pas communiquer sur le rapport intermédiaire de son étude en cours et ne finance pas de nouveaux projets pendant cette étude est révélatrice. Il n’y a pas de nouveaux projets à notre connaissance. À Grenoble (quartier de l’Arlequin), le projet initié dès 1972 a été abandonné en 2012, car trop coûteux.

Boulogne-Billancourt, Brest Métropole ont renoncé à des projets pour la même raison. En habitat urbain dense où la collecte pneumatique semble seule possible, les techniques peuvent-elles évoluer, la qualité s’améliorer et les coûts alors diminuer ?

 

« Il faut poser les bonnes questions aux maîtres d’oeuvre » - Olivier Castagno, responsable du pôle déchets d’Amorce, Association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour la gestion des déchets, de l’énergie et des réseaux
Quels sont les avantages de la collecte pneumatique aujourd’hui ?

Indéniablement, la collecte pneumatique améliore la qualité du service pour les habitants. Chaque usager peut trier et déposer ses déchets à toute heure. C’est efficace. Cela réduit les nuisances olfactives et sonores, même si les carburations vertes (électrique, GNV [4]) progressent parmi les flottes de camions-benne. La collecte pneumatique diminue la pollution, la congestion du trafic, l’accidentologie et la pénibilité du travail des rippeurs, améliore le cadre de vie, les bacs à ordures ménagères étant supprimés (NDLR : et les bornes pouvant être positionnées au plus près des habitations).
Enfin, cela réduit les charges de copropriété, les sorties et rentrées de bacs n’étant plus nécessaires. Mais les collectivités devraient conventionner avec les bailleurs pour qu’ils prennent en charge le nettoyage des abords des périscopes.


Il y a aussi des inconvénients…

La collecte pneumatique n’empêche pas les dépôts sauvages (habitants hors dispositif mais proches ou ne parvenant pas à faire rentrer des sacs trop gros). La qualité de la collecte pneumatique est aussi en cause, notamment pour les systèmes à centrales d’aspiration par cyclonage. Cela provoque des ouvertures de sacs de collecte sélective : les déchets organiques provenant d’erreurs de tri viennent alors souiller et rendre malodorante la collecte. Les souillures pourraient aussi être dues au fait que la collecte sélective ferait essuie-tout dans les tuyaux. Les exploitants nous disent que c’est impossible à cette vitesse, mais sans en apporter la preuve.
Le système choisi par Issy-les-Moulineaux par camions aspirants est plus performant. Le camion aspire sans cyclonage, au droit d’un réseau de quelques bornes reliées par des tuyaux. À la sortie, les déchets issus de la collecte sélective ne sont pas souillés et les refus en centre de tri moins importants. Par ailleurs, la collecte pneumatique ne permet pas le contrôle visuel du rippeur et donc le refus de certains produits dangereux ou toxiques mélangés avec les ordures ménagères.

 


Que conseillez-vous aux collectivités qui vous sollicitent ?

Il faut poser les bonnes questions aux maîtres d’oeuvre, évaluer les avantages et inconvénients. Il n’y a, à notre connaissance, pas de nouveaux projets en train d’émerger. On sera très attentifs aux résultats de l’étude de l’Ademe et aux référentiels de coûts. »
 

 

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