C'est au 47, rue Sadi Carnot, à la fin du 19ème siècle qu'il y a eu la 1ère école publique de Bagnolet
Nous vous en avions déjà parlé dans l'article consacré à bajomag' de juillet. Là, c'est sur le site internet de la Ville et il y a la liste des propriétés communales à vendre. Nos commentaires suivent :
« La Ville vend une part de son patrimoine privé
Une vente d’immeubles, de pavillons, d’appartements, d’une emprise non-bâtie, d’un terrain constructible, de bureaux… ouverte à tous. Entre la volonté de réaliser des économies et de trouver des recettes participant à la concrétisation de son projet municipal, Bagnolet se lance dans une politique d’aménagement «constructive».
Il n’existe pas de loi imposant la mise en concurrence lors de la vente de biens appartenant à une mairie. Bien décidée à tirer un trait sur le manque de transparence reproché à l’ex-municipalité, la nouvelle équipe publie la liste des 15 biens dont elle souhaite se séparer. Une opération en deux phases avec des cessions réalisables de suite ou dès 2018, d’autres à venir d’ici à 2020, pour laquelle elle est accompagnée par Grand Paris aménagement.
Fixés par la direction nationale des impôts directs, les prix sont justes, l’objectif n’étant pas de faire une plus-value mais de réaliser des économies en s’exonérant de la taxe foncière, de l’entretien de ces biens et, si besoin, de leur mise aux normes. Un budget conséquent pour les communes.
Quant au choix des biens cédés, il tient au fait que la Ville n’en a pas l’utilité et qu’elle n’a pas vocation à être bailleur. Certains immeubles sont, en effet, occupés. Bien évidemment, les éventuels occupants seront prioritaires et dans le cas des immeubles collectifs dont les occupants seraient en tout ou partie des personnes fragiles, la vente à un bailleur social sera privilégiée. Parallèlement, un cahier des charges sécurisera le projet validé par la Ville et d’éviter d’éventuelles actions spéculatives.
Renseignements : service foncier - 01 49 93 60 58
Les quinze biens :
4, 8, 8bis et 10bis rue Désiré-Viénot (parcelle AE 18 : lots 1, 5, 6 et 8)
144, avenue Gambetta (parcelle H 75)
20/22, rue du Pinacle (parcelle P 49 d’une superficie de 196 m2)
20/22, rue du Pinacle (parcelle P 50)
85, avenue de la Dhuys (parcelle Q 109)
15, rue Paul-Vaillant-Couturier (parcelle S 72)
71, rue Sadi-Carnot (parcelle S 168)
18, avenue Henriette (parcelle Y 59)
14, rue Anatole-France (parcelle C 110)
20, rue Anatole-France (parcelle C 107)
46, rue Sadi-Carnot (parcelle T 46)
47, rue Sadi-Carnot (parcelle S 97) »
Bon ces parcelles communales sont pour la plupart occupées par des locataires en titre (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle elles n'avaient pas été vendues).
Je note un oubli … mais bon ...
Toutes étaient connues et on ne comprend pas vraiment pourquoi la mairie a dû payer une étude privée (combien ?) pour les connaître.
Concernant le 46, rue Sadi-Carnot l'immeuble de 4 étages sur café, vide, (qui aurait dû être destinée à un hôtel social multi-site comme j'en avais fait – maire-adjoint à l'irbanisme - la proposition et qu'Everbecq a voulu vendre ensuite à un mystérieux M. Stanislas, transaction foireuse qui avait échoué.
Nous découvrons avec surprise que l'actuelle majorité veut se débarrasser de l'ancienne et historique école-la première école publique de Bagnolet sise au n° 47 de la rue Sadi-Carnot.
Nous réitérons notre demande (qui date du temps où j'étais adjoint) d'établir des critères de cession, ce qui n'est toujours pas le cas.
Bref, les municipalités se suivent à Bagnolet et se ressemblent : on vend toujours « les bijoux de famille » !
Pierre Mathon