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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 09:16
FNE et la comptabilité carbone des forêts dans l'UE
Un communiqué du 12 juillet de France Nature Environnement :

« Climat : l'UE en bonne voie sur la comptabilité carbone des forêts

Le 11 juillet, les eurodéputés de la commission environnement ont voté le règlement européen sur la comptabilité carbone des terres forestières (LULUCF[1]), qui a pour objectif de comptabiliser les absorptions et émissions de CO2 dans l’atmosphère provenant entre autres de la gestion des forêts. France Nature Environnement salue ce vote, qui permet de conforter de belles avancées et reflète l’engagement de l’Union Européenne dans l’Accord de Paris et la lutte contre le réchauffement climatique. Toutefois, les discussions vont durer encore plusieurs mois et des inquiétudes demeurent… Explications.

Le puits de carbone forestier, crucial pour maintenir l’augmentation des températures sous les 2 degrés

Pour limiter le réchauffement en dessous des 2°C voire 1,5°C, comme l’Union Européenne s’y est engagée en ratifiant l’Accord de Paris en décembre 2015, il est nécessaire de réduire dès aujourd’hui les émissions de CO2 et de renforcer les puits de carbone. Le stockage du carbone en forêt, dans les arbres et le sol, constituent le premier puits de carbone terrestre : chaque année, les forêts françaises absorbent ainsi l’équivalent de 12% des émissions de CO2 de la France.

Or, selon les données publiées par la Commission Européenne, le puits de carbone forestier de l'UE diminuera au cours des prochaines décennies, principalement en raison d'une augmentation de la récolte de bois face à la demande accrue en bioénergie…

Un vote qui marque la reconnaissance du rôle des forêts dans la lutte contre le changement climatique

En indiquant que les Etat membres devaient avoir comme objectifs que leurs absorptions soient supérieures à leurs émissions de CO2 à partir de 2030, et en prévoyant un alignement des objectifs du Règlement européen avec ceux de l’Accord de Paris (qui prévoit de maintenir ou renforcer les puits de carbone marins et terrestres), l’Union Européenne montre sa volonté de s’inscrire comme un leader du climat à l’échelle de la planète. Mais des doutes importants demeurent… Car le règlement LULUCF doit permettre de comptabiliser les émissions et les absorptions de CO2, notamment celles des forêts. Les pays dont le bilan forestier est positif (plus d’absorption que d’émissions) se voient accorder des crédits carbone (qui pourront servir à compenser des émissions dans d’autres secteurs). Au contraire, ceux dont le bilan forestier est négatif (plus d’émissions que d’absorption) se voient attribuer des débits, c’est-à-dire des « malus » qu’ils devront compenser.

Or, pour établir cette comptabilité, la Commission européenne souhaite procéder par comparaison, en évaluant le niveau de récolte actuel par rapport à une « référence historique » (niveau de référence). Le problème ? Plusieurs pays, dont la France, ont prévu d’intensifier leur récolte de bois dans les prochaines années. L’augmentation des récoltes diminuant mathématiquement le stockage carbone en forêt (moins d’absorption de CO2), avec la comptabilité proposée dans le règlement, ces pays se verraient imposer de nombreux débits.

 Si le vote d’hier a confirmé cette option de calcul par rapport à un niveau de référence, les discussions se poursuivent jusqu’à l’automne et les inquiétudes demeurent pour France Nature Environnement sur ce point angulaire majeur, qui pourrait être rejeté par les Etats prévoyant une intensification de leur récolte. Pourtant, les débits occasionnés par une augmentation des récoltes pourraient être compensés : en adoptant des mesures adaptées, il est tout à fait possible de contrebalancer immédiatement l’effet négatif des coupes bois par une sylviculture adaptée, protégeant les forêts en place et stockage long du carbone dans le bois sorti des forêts (économie circulaire, bois dans la construction)[2].

Pour Hervé Le Bouler, responsable des questions forestières de France Nature Environnement« le signal envoyé par le vote des parlementaires de la commission environnement est positif et montre la volonté de l’UE de se positionner comme leader sur les questions climatiques, mais rien n’est encore acté. C’est aujourd’hui qu’il faut renforcer le stockage de carbone en forêt ! Les objectifs français de récolte de bois ne doivent pas être un frein à la mise en œuvre d’un objectif européen ambitieux en matière de Climat ». Comme l’a dit Nicolas Hulot lors de la conférence de presse pour la présentation du plan climat : « si vous avez un plan forêt digne de ce nom, vous pouvez faire en sorte d’utiliser la forêt dans le stockage du CO2 ».

 


 [1] LULUCF : Land use, land-use change and forestry. En Français, UTCATF : Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie.

 [2] Communiqué de presse FNE : Carbone et exploitation des forêts : La France veut couper plus et séquestrer moins… en toute discrétion ! »

 

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12 juillet 2017 3 12 /07 /juillet /2017 14:06
Destructeur projet minier en Guyane
Un communiqué de France Nature Environnement du 11 juillet sur le destructeur projet minier de la "Montagne d'or" en Guyane :

« Le pharaonique projet minier de la "Montagne d'or" en Guyane mérite bien un débat public

Un projet pharaonique de mine d'or industrielle est en cours d’instruction en Guyane, sur la commune de St Laurent du Maroni. Au regard des lourds enjeux économiques, sociaux et environnementaux qu’impliqueraient le choix d’inscrire la Guyane dans une exploitation aurifère industrielle et le gigantisme de ce projet minier en pleine forêt amazonienne, le projet "Montagne d’or" nécessite selon France Nature Environnement et Guyane Nature Environnement un débat public. Et pourtant…

Un curieux tour de passe-passe a été opéré par le maître d’ouvrage, la "Compagnie de la Montagne d’Or", sur l’évaluation du coût des infrastructures susceptibles de faire l’objet d’un débat public sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP). Il permettrait de faire tomber le projet sous le seuil minimal de son organisation.

Les montants des travaux, initialement évalués en mai 2017 à 266 millions d’euros, placent les coûts à un niveau largement supérieur au seuil minimal d’organisation d’un débat public (150 millions d’euros). Mais, devant la CNDP le 5 juillet 2017, le maître d'ouvrage annonce un montant de 80 millions d'euros. Outre que le nouveau montant rend circonspect, le refus assumé par la Compagnie Minière d’un débat public indépendant et transparent sur l’opportunité et les enjeux du projet interroge.

Pourtant, les dimensions de la mine à ciel ouvert donnent le vertige : 2,5 km de long, 500 m de large et 400 m de profondeur. L'immense et profonde carrière et les infrastructures de production liées détruiront la forêt primaire tropicale et sa biodiversité, sans garantie aucune sur la compensation des impacts et la réhabilitation du site, et menaceront une Réserve Biologique Intégrale. 450 millions de tonnes de roches seront extraites puis broyées, pour en détacher l'or par cyanuration. L'important volume de boues issues de la cyanuration devra être stocké dans des bassins en toute sécurité, compte tenu d'antécédents catastrophiques de rupture de digues et de la forte pluviométrie locale, dans l'attente de leur hypothétique devenir.

Les besoins énergétiques sont énormes, évalués à 20 % de la consommation électrique actuelle de la Guyane. La manière d’y satisfaire est encore inconnue et pourrait justifier la construction d'un nouveau barrage hydraulique. Les besoins logistiques vont nécessiter la consolidation, avec ses impacts écologiques, de 120 km de pistes pour la desserte de la mine pendant ses 13 ans, au moins, d'exploitation.

Michel Dubromel, président de France Nature Environnement, en appelle au Président de la République, conformément aux propos qu’il a tenus en décembre 2016 lors de la campagne présidentielle : « Hors d'hypothétiques chiffres, les enjeux territoriaux et environnementaux sont colossaux, hors toutes normes, surtout quand le projet gouvernemental s'inscrit dans la transition écologique et solidaire. Nous demandons qu’un réel débat public sous l’égide de la CNDP s'engage et implique aussi l’ensemble des territoires, de Cayenne à St Laurent du Maroni »»

 

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7 juillet 2017 5 07 /07 /juillet /2017 16:05
Perturbateurs endocriniens : la volte face d'Hulot en Europe

Le communiqué du 6 juillet 2017 de France Nature Environnement sur les perturbateurs endocriniens

Tiens, un « arbitrage » favorable à l'écologie. Ah Hulot … Ah Macron ...

« Les PE sont des substances synthétisées qui vont altérer notre système hormonal et donc peuvent provoquer des maladies neurodégénératives, des dérèglements de la thyroïde, des pertes de QI, des problèmes de fertilité, de l’obésité, des cancers de la prostate ou du sein…

Les critères adoptés aujourd’hui ne vont pas permettre le niveau de protection nécessaire pour les citoyens et l’environnement face à l’exposition à ces substances et ne vont pas répondre aux attentent des scientifiques. Pourtant, les scientifiques, les citoyens et les associations avaient largement fait part de leurs inquiétudes au gouvernement et aux institutions européennes. 

Les trois problèmes majeurs de la définition adoptée

  • La charge de preuve demandée est telle, que les délais d’identifications seront très compliqués et très longs, ce qui va à l’encontre du principe de précaution.

  • La définition comprend encore beaucoup d’exemptions :

    • premièrement, elle ne comprend que certains pesticides et écarte de cette manière les autres secteurs

    • deuxièmement, elle crée des exemptions pour certains pesticides et biocides synthétisés, considérés comme perturbateurs endocriniens.

Un changement de position de la France qui a tout changé

Alors que la France faisait partie des Etats Membres qui défendaient une approche ambitieuse de la santé des citoyens et de l’environnement (avec le Suède et le Danemark), sa position a soudainement changé, allant à l’encontre de celle de l’ancien Gouvernement.(Ah, les « arbitrages » ...Ndlr)

Dans son communiqué de presse, le Gouvernement français assure qu’il ira plus loin et qu’il prendra en compte d’autres secteurs (jouets, cosmétiques, emballages alimentaires, les peinture/détergents…sont omis) et même qu’il interdira sur le marché français les produits contenants des substances faisant l’objet de préoccupations. Mais le pourra-t-il ? Le fera-t-il ? Nous voyons se profiler le poids des lobbys et les arguments classiques de « distorsion de concurrence ».

Michel Dubromel, président de France Nature Environnement « espère voir rapidement un document officiel certifiant que la France tiendra ses engagements d’aller plus loin que ce que la définition impose. Il en va de la santé des citoyens » ».

Pierre Mathon

 

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7 juillet 2017 5 07 /07 /juillet /2017 14:45
Le harcèlement des dauphins sauvages s’intensifie en Méditerranée
« En ce début de saison estivale, les opérateurs touristiques proposant des sorties de nage avec les cétacés sauvages connaissent un véritable succès en Méditerranée française. Cette activité, actuellement pratiquée par au moins 5 opérateurs, implique un rapprochement étroit avec les mammifères marins et peut se révéler dangereuse pour les pratiquants comme pour les animaux. France Nature Environnement, le Groupe de Recherche sur les Cétacés, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Souffleurs d’Ecume et SOS Grand Bleu veulent sensibiliser les touristes sur les dangers de cette pratique et lancent une pétition pour la faire interdire.

Payer pour nager avec des dauphins sauvages : une pratique qui se développe en Méditerranée

La nage commerciale avec des cétacés sauvages se développe en Méditerranée française. Cette pratique consiste à placer les clients dans l'eau à proximité immédiate des cétacés (dauphins, baleines et cachalots) préalablement traqués par des avions de repérage à basse altitude, qui couvrent une zone étendue jusqu'à au moins 20 milles au large. Cette activité se déroule essentiellement entre mai et septembre en Méditerranée, favorisée par des conditions météorologiques et de courantologie idéales et une forte présence de cétacés. Elle ne nécessite pas l’obtention d’une licence pour l’opérateur. Contrairement au « whale-watching » traditionnel qui, si il est pratiqué dans le respect de règles d’approches strictes, peut être un moyen d’éducation à l’environnement et de sensibilisation sur la protection des cétacés, la nage commerciale avec les cétacés perturbe fortement les animaux ciblés. De plus, cette pression vient s’ajouter aux nombreuses autres perturbations que subissent ces mammifères marins (bruit, pollutions, raréfaction des ressources alimentaires).

Pascal Mayol, président d’honneur de Souffleurs d’Ecume et expert associé à la Fondation pour la Nature et l’Homme : « Malgré nos multiples mains tendues depuis 12 ans et nos propositions d’accompagnement vers une activité plus douce, les opérateurs proposant des activités de nage n’ont jamais accepté de se reconvertir vers un whale-watching traditionnel respectueux du code de bonne conduite. Au contraire, l’activité s’est plutôt intensifiée, au point qu’elle contraint maintenant lourdement certains opérateurs respectueux qui exercent sur les mêmes zones, tant les animaux sont stressés et éparpillés. Nous sommes allés au bout de ce que nous pouvions faire en matière de sensibilisation, c’est maintenant à l’Etat de prendre le relais. »

Une activité dangereuse pour les cétacés et pour les pratiquants

Le fait d’être confronté à la présence humaine dans son environnement crée une modification du comportement chez l’animal sauvage, particulièrement chez les mammifères marins qui vivent dans un milieu différent du nôtre. L’immersion d’un homme à proximité d’un cétacé provoque ainsi généralement l’interruption de l’activité d’alimentation et de reproduction de l’animal ou encore l’éclatement du groupe et la séparation des nouveau-nés et de leurs mères. Dès lors que ces pratiques sont systématisées par une activité commerciale, les impacts répétés dans le temps peuvent être très dommageables pour les animaux. Par ailleurs, l’immersion en mer, et a fortiori au large, peut être dangereuse pour le client qui, dans la plupart des cas, méconnaît totalement le milieu et les mammifères marins. Les cétacés sont des animaux sauvages, peu ou pas du tout habitués à rencontrer des êtres humains ; une mauvaise interprétation des comportements des animaux peut donc constituer un danger pour le pratiquant.

Alexandre Gannier, président du Groupe de Recherche sur les Cétacés et expert scientifique reconnu de l'écologie de ces animaux, a identifié le problème dès 2010 : « Pour parvenir à mettre leurs clients à l'eau à proximité de dauphins, les opérateurs utilisent des techniques de poursuite qui s’apparentent à du harcèlement. Ils risquent de blesser ou de mutiler les dauphins avec les hélices de leurs bateaux puissants. Les tentatives d'approches contraintes et de mises à l'eau peuvent se prolonger des heures durant, provoquant un stress intense et durable chez les cétacés. Renouvelées pendant des mois, ces opérations diminuent la capacité de survie des groupes de cétacés qui les subissent ».

Des sanctions peu appliquées et peu dissuasives

Au niveau juridique, un arrêté datant de 2011 interdit la perturbation intentionnelle incluant la poursuite ou le harcèlement des animaux dans le milieu naturel. Cependant, les sanctions sont peu dissuasives et, dans les faits, aucun opérateur n’a encore jamais été condamné.

Pour Michel Dubromel, Président de France Nature Environnement : « Il ne faut pas concevoir le milieu marin comme une aire de jeu où tout serait permis. Nous demandons ainsi l’interdiction de la pratique de la nage commerciale avec les cétacés dans les eaux territoriales françaises afin de garantir le bien-être des mammifères marins ».

Pour ne plus mettre en danger les cétacés, France Nature Environnement et le Groupe de Recherche sur les Cétacés lancent une pétition pour demander l’interdiction de la pratique de la nage commerciale avec les cétacés dans les eaux territoriales françaises.

Dossier : Pourquoi faut-il interdire la nage commerciale avec les dauphins sauvages ? »

 

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27 juin 2017 2 27 /06 /juin /2017 14:04
FNE et l' « arbitrage » gouvernemental sur les néonicotinoïdes …
Qu'en termes positifs ces choses-là sont dites. France Nature Environnement « salue », ce 26 juin 2017, l' « arbitrage » favorable à l'écologie sur les néonicotinoïdes sans voir la mise en scène médiatique de Macron visant à faire oublier d'autres « arbitrages » moins favorables …

« Fin du buzz : Arbitrage responsable de Matignon sur les néonicotinoïdes

Une polémique a éclaté lundi 26 juin. Alors que la loi du 8 aout 2016 a enfin fait entrer l’interdiction des néonicotinoïdes dans la loi, le nouveau Ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a pris ce matin des positions pour le moins inquiétantes quant à la protection des écosystèmes et de la santé humaine.

Un arbitrage qui va dans le bon sens

France Nature Environnement et Humanité & Biodiversité saluent l’arbitrage qui a été pris par le Premier Ministre. Le message est très clair, le Gouvernement a décidé de ne pas revenir sur les dispositions de la loi qui interdisent l’usage des néonicotinoïdes à partir du 1er septembre 2018. Ces substances sont connues pour leurs très importants impacts sur les pollinisateurs et les espèces aquatiques. Ces déclarations sont d’autant plus surprenantes qu’elles interviennent au lendemain de l’engagement du Président de la République de porter à l’ONU, dès septembre, le Pacte pour l’Environnement, qui contient notamment le principe de non-régression.

Pour Claudine Joly, spécialiste des pesticides à France Nature Environnement : « Ces pesticides sont particulièrement dangereux car ils restent présents dans les sols et se diffusent dans les milieux. Tout l’environnement en est imprégné. Ils se retrouvent dans le nectar et le pollen des plantes, même quand elles ne sont pas ciblées directement par les traitements. Leur usage est très préoccupant, notamment pour les pollinisateurs. »

Des modèles agricoles à repenser

Au-delà de l’interdiction des néonicotinoïdes, c’est l’ensemble de l’usage des pesticides qu’il faut revoir. La société civile se mobilise pour signifier que les modèles agricoles conventionnels ne sont plus souhaitables. La transition agroécologique est la réponse à apporter pour diminuer l’usage des produits phytosanitaires et produire une alimentation durable, qui apporte de la valeur ajoutée dans les territoires.

Pour Carmen Etcheverry, chargée de mission agriculture à France Nature Environnement : « Des solutions simples existent pour sortir de l’usage des néonicotinoïdes. Ces produits neurotoxiques sont dangereux pour les agriculteurs, les riverains et les consommateurs. Certains de nos voisins européens ont déjà fait ces choix et s’en sortent. Il faut que la France maintienne ses ambitions pour une agriculture saine et durable ».

Pour Sandrine Bélier, directrice d’Humanité et Biodiversité : « Au lieu de défendre des intérêts à court terme, nos parlementaires en 2016 ont compris qu’il était nécessaire de prioriser la lutte contre le déclin des populations d’abeilles, qui passe nécessairement par la restriction et l’interdiction des produits dont les néonicotinoïdes qui participent à ce déclin. Interdire les néonicotinoïdes est une nécessité et il faut accompagner la profession agricole à une transition de ses modèles de production. L’ambition, d’ici 2018, doit toujours être d’avancer vers un modèle agricole contribuant à préserver la santé des abeilles, des consommateurs et des producteurs ». »

 

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21 juin 2017 3 21 /06 /juin /2017 13:08
« Tir de deux loups supplémentaires : FNE et la LPO saisissent le Conseil d'État »
Un communiqué de France Nature Environnement du 21 juin 2017 :

« Tir de deux loups supplémentaires : FNE et la LPO saisissent le Conseil d'État

Ce 19 juin 2017, France Nature Environnement et la Ligue pour la Protection des Oiseaux ont saisi le Conseil d'État concernant l'arrêté du 10 avril 2017 portant le plafond maximal de 36 loups à 38.

Elles estiment que le plafond maximal annuel d’autorisations de destruction de 36 loups est disproportionné et ont d’ailleurs déjà saisi le Conseil d’État à ce sujet. Quand l’État augmente un plafond qu’il estimait lui- même maximal il y a 8 mois, preuves scientifiques à l’appui, on est en droit de se poser des questions. Fortes des conclusions de l’expertise scientifique du Muséum national d’histoire naturelle et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, les associations démontrent dans leur requête que les choix actuels de gestion représentent un risque pour la viabilité de la population de loups en France.

Par ailleurs, les associations dénoncent le fait que l’État se refuse encore et toujours à faire le bilan de l’efficacité de ces destructions trop nombreuses, non sélectives et conduites même hors des foyers d’attaque, pour faire baisser les prédations.

Les associations réfléchissent déjà à saisir le Conseil d’État si le plafond annoncé entre 36 et 40 loups pour la prochaine saison 2017/2018 était validé par les ministres. »

 

« Tir de deux loups supplémentaires : FNE et la LPO saisissent le Conseil d'État »
« Tir de deux loups supplémentaires : FNE et la LPO saisissent le Conseil d'État »
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14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 21:36
Pesticide, un vote du parlement européen
Ce 14 juin 2017 un communiqué de France Nature Environnement :
« Vote sur les pesticides : un pas en avant pour la crédibilité de la PAC et pour la biodiversité

Un vote encourageant vient de se tenir au Parlement européen, ce mercredi 14 juin. La majorité des parlementaires n’a pas approuvé la motion qui visait à poursuivre l’autorisation d’épandage des pesticides sur les surfaces agricoles dédiées à la biodiversité. Bien que nous déplorions le manque de transparence de ce vote, France Nature Environnement salue les 276 députés qui se sont élevés contre cette motion et donc pour la biodiversité. Nous saluons également la mobilisation des citoyens : afin d’interpeller les eurodéputés français et porter une volonté forte de verdissement de la PAC, plus d’un millier de mails d’interpellation ont été envoyés à chaque eurodéputé français. FNE reste mobilisé pour que le verdissement de la Politique Agricole Commune (PAC) devienne, enfin, une réalité.

Les enjeux de l’agriculture durable concernent chacun d’entre nous

Au cours de la consultation de la Commission européenne sur la modernisation de la PAC, plus de 258 000 personnes se sont mobilisées pour une politique plus verte, plus cohérente et enfin en phase avec les attentes des citoyens-contribuables. Ce mouvement, sans précédent, s’est construit pour promouvoir un modèle agricole durable, respectueux des agriculteurs, de la santé des consommateurs et de l’environnement. Par ailleurs, la réduction de l’usage des produits phytosanitaires et l’interdiction de certains d’entre eux devient un sujet de préoccupation majeur pour la société civile : l’initiative citoyenne européenne (ICE) lancée en ce sens aura bientôt réuni 1 million de signataires. Dans ce contexte, France Nature Environnement peine à comprendre le vote des 363 eurodéputés qui ont soutenu la motion et donc rejeté l’interdiction des produits phytosanitaires sur les surfaces dédiées à la biodiversité.

Les pesticides sont une menace pour la biodiversité

La mission de la PAC est d’apporter une aide à une agriculture respectueuse de l’environnement. Pour cela, des paiements « verts » sont affectés à la préservation de la biodiversité, notamment sur les « surfaces d’intérêt écologique » (SIE) : haies, cultures fixatrices d’azote, etc. Ce statut permet de protéger ces oasis, conçues pour préserver et abriter la faune et la flore, à condition évidemment de ne pas y employer de pesticides et d’engrais chimiques.

Pour Carmen Etcheverry, chargée de mission à France Nature Environnement « l’épandage des produits phytosanitaires a un impact extrêmement inquiétant sur la biodiversité, de plus en plus d’études témoignent en ce sens. Les zones agricoles conduites de façon trop spécialisée sont particulièrement hostiles pour cette biodiversité, incluant les auxiliaires de cultures (pollinisateurs, prédateurs des ravageurs, etc.). Alors que les surfaces d’intérêt écologique ont été conçues pour offrir des refuges à toutes ces espèces qui aident les agriculteurs, l’épandage des pesticides y était autorisé. Elles ne pouvaient alors remplir leur rôle ; nous nous félicitons que cela change ! »

Une politique agricole commune à l’avenir incertain

Alors que les discussions sur la prochaine PAC commencent à s’ouvrir, le signal envoyé par les eurodéputés est plutôt positif. Les enjeux environnementaux semblent commencer à s’inscrire parmi les priorités d’une partie des acteurs dans un contexte où l’urgence de la transition agro-écologique s’avère en fait incontournable. Nous restons toutefois prudents, sur les 630 eurodéputés qui ont pris part au vote, seuls 267 ont voté pour la protection de la biodiversité. Lors de la consultation publique sur l’avenir de la PAC, ce sont des citoyens de tout le territoire national qui se sont levés pour défendre un autre modèle agricole. C’est devant ces citoyens que les eurodéputés devront bientôt rendre des comptes.

Pour Jean-Claude Bevillard, pilote du réseau agriculture de France Nature Environnement : « nous sommes face à une situation absurde. La Politique Agricole Commune, financée par l’argent du contribuable, va à l’encontre de la volonté des citoyens et du bon sens : faillite économique d’une partie de l’agriculture, impacts très négatifs des systèmes agricoles productivistes sur la qualité des sols, de l’air, de l’eau et de la biodiversité. Il faut que nous parvenions à prendre le virage de l’agro-écologie. Pour cela, la PAC devrait être un outil puissant pour financer cette indispensable transition. L’argent public doit financer les services publics. »

 

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13 juin 2017 2 13 /06 /juin /2017 18:27
France Nature Environnement et l'aquaculture
Un communiqué du 13 juin de France Nature Environnement :

« Arrêter le déclin de l’aquaculture française grâce à un modèle plus durable et plus transparent

L’avis « Fermes aquacoles marines et continentales : enjeux et conditions d'un développement durable réussi », adopté aujourd’hui par le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), s’inscrit pleinement dans les prochains Etats généraux de l’alimentation annoncés par le Président de la République. Cet avis propose de se tourner résolument vers une aquaculture plus durable, plus transparente et créatrice d'emplois.

L’aquaculture mondiale est en plein essor. En effet, depuis 2015, la production globale a dépassé en volume celle de la pêche. Pourtant, en France, 86% des protéines aquatiques sont importées, ce qui représente un déficit commercial de 3,7 milliards d’euros. Pour inverser cette tendance, le CESE propose de se tourner rapidement vers une stratégie clairement inspirée par l’approche écosystémique.

Cette nouvelle stratégie suppose des éco-innovations pour permettre à l’aquaculture de devenir à la fois complémentaire de la pêche — en préservant les ressources halieutiques au lieu de les dégrader — et de l’agriculture auxquelles elle peut offrir de nouveaux débouchés. Ainsi repensée, l’aquaculture permet de conforter l’approvisionnement et la sécurité alimentaire, de développer une activité pérenne et des emplois sur les littoraux et dans les territoires ruraux.

Aujourd’hui, le consommateur français ne dispose que de très peu d’informations concernant la provenance, les conditions d’élevage, et l’alimentation des espèces. Peu d’informations sont également disponibles sur les évolutions du modèle ostréicole et mytilicole ainsi que les enseignements à tirer des crises à répétition dans ces filières. La transparence, la traçabilité et l’étiquetage écologique sont donc des priorités absolues pour cette filière.

Investir pour changer de modèle et offrir un avenir durable à l’aquaculture

Cet avis souligne également que la reconquête collective du bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques est le premier des investissements à réaliser pour offrir un avenir à ces productions. Par ce texte, le CESE pointe notamment les nombreux défis liés au partage de l’eau, à sa qualité (affectée par un cocktail de polluants néfastes) et aux conséquences du changement climatique.

Les organisations du groupe Environnement et Nature du CESE soutiennent donc particulièrement les recommandations visant à préserver et à améliorer la qualité des milieux naturels, à rendre la filière plus transparente grâce à une meilleure traçabilité, à développer les travaux de recherche dans ce domaine et à renforcer les garanties de qualité fournies pour une meilleure prise en compte des conditions de production. Il est urgent de changer radicalement de modèle pour permettre à l’aquaculture française de sortir du déclin en se tournant vers la durabilité et la transparence.

Malgré ses faiblesses, la France est le seul pays au monde à posséder autant d’espèces aquacoles. Cet atout est dû à la diversité des espaces et des climats. Le groupe Environnement et Nature salue la volonté du CESE de préserver ces atouts tout en impliquant pleinement le consommateur dans ses choix d’alimentation saine et durable.

Les organisations du groupe Environnement et Nature au CESE appellent le Président de la République et le Gouvernement à placer ces enjeux au centre des prochains Etats généraux de l’alimentation et à y associer l'ensemble des acteurs de la société civile pour permettre un développement durable et transparent de la filière aquacole. »

 

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10 juin 2017 6 10 /06 /juin /2017 18:22
FNE et les Etats Généraux de l’Alimentation
Un communiqué du 9 juin de France Nature Environnement :

« Etats Généraux de l’Alimentation : tous concernés par le contenu de notre assiette

En vue des annonces attendues du président de la République sur ce sujet, le CCFD-Terre Solidaire, la Fondation pour la Nature et l’Homme, la Fondation WWF, France Nature Environnement, Greenpeace, Oxfam France et le Réseau Action Climat rappellent la nécessité d’organiser des Etats généraux de l’agriculture et de l’alimentation au périmètre large et impliquant toutes les parties prenantes concernées.

Hier matin, le président de la République a réuni les ministres concernés afin d’élaborer le plan d’action des Etats généraux de l’Alimentation. Cela suit de près les annonces faites par le ministre de l’Agriculture, Jacques Mézard, ces dernières semaines dessinant des Etats généraux en deux temps : une première séquence en juillet avec les filières agricoles et alimentaires, et une deuxième à l’automne avec la société civile.

Les associations saluent l’annonce de ces Etats généraux mais insistent sur la nécessité de les inscrire dans une perspective ambitieuse et internationale. Les systèmes alimentaires sont l’une des pierres angulaires de la transition énergétique et écologique de nos sociétés et de nos territoires et doivent permettre d’assurer le droit à l’alimentation pour tous. Ils doivent s’inscrire dans la transition des systèmes agricoles et des filières vers un modèle agro-écologique afin de répondre aux enjeux agricoles, socio-économiques, sanitaires, environnementaux et climatiques.

Ainsi, il est impensable pour nos organisations que des Etats généraux de l’Alimentation soient menés sans associer toutes les parties prenantes concernées. Il faut que l’ensemble des thématiques indispensables à une approche systémique soit abordé, notamment : la répartition de la valeur et l’emploi, la restauration collective, la santé, les enjeux environnementaux, la sécurité alimentaire et le droit à l’alimentation pour tous; tant pour leurs effets directs sur le territoire français que pour ceux générés de manière indirecte à l’étranger (déforestation, etc.).

Pour répondre à ces ambitions, les Etats  généraux doivent être co-pilotés par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et le Ministre d’Etat de la Transition Écologique et Solidaire tout en associant les autres ministres concernés afin d’aboutir à un document cadre présentant des engagements précis et les financements associés. » 

 

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10 juin 2017 6 10 /06 /juin /2017 18:19
FNE : « Le monde entier parle de climat... mais oublie les océans »

Un communiqué du 7 juin de France Nature Environnement :

« 
À l’occasion de la journée mondiale des océans, France Nature Environnement, Surfrider Foundation Europe et l’Alliance pour une Méditerranée Solidaire et Durable alertent sur l'urgence de protéger la biodiversité marine, menacée par les dégradations croissantes de l’environnement. Les océans jouent un rôle déterminant dans la régulation du climat mondial, mais ce rôle de régulateur est perturbé par le réchauffement planétaire. La France doit donc porter un message d’ambition de conservation des océans et de la mer au niveau mondial.

Le monde entier parle de climat... mais oublie les océans

Et pourtant ! L’eau potable, l’eau de pluie, les littoraux, le climat et même l'oxygène de l'air que nous respirons, sont fournis et régulés par les océans. Cependant, la pression anthropique (principalement les émissions de CO2), la surexploitation des ressources et les pollutions ont dégradé les écosystèmes marins au point de perturber le rôle de régulateur du climat joué par les océans. Il est urgent de maintenir la qualité fonctionnelle des écosystèmes marins et de restaurer ceux qui se dégradent. Avec le deuxième espace maritime mondial, la France a une responsabilité majeure en matière de protection des océans et doit assumer le rôle de leadership sur la politique maritime internationale.

Pour la création d’un réseau mondial d’aires marines protégées

Gérées efficacement, les aires marines protégées offrent des solutions d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques, et aident à préserver le rôle majeur des océans dans la régulation de la machine climatique. De plus, le renforcement des moyens de sensibilisation, de communication et surtout de connaissance du milieu marin est essentiel afin de le préserver au mieux.

Pour un moratoire sur les permis de recherche de pétrole et gaz off-shore en Méditerranée

Pour limiter le réchauffement planétaire à +1,5°C par rapport au niveau de la Révolution industrielle, objectif sur lequel la communauté internationale s’est accordée à Paris, fin 2015, 80 % des ressources fossiles existantes doivent être préservées, ce qui signifie de stopper tout nouveau projet d'exploitation.

La multiplication des activités d'exploration et d'exploitation de pétrole et de gaz en mer accroît les menaces sur l'environnement, les ressources naturelles et les activités économiques dépendantes des écosystèmes marins. Le 31 mai dernier, le gouvernement italien a décidé l’interdiction d’une demande de prospection pétrolière dans les eaux italiennes en bordure de la Corse à l’ouest des deux îles, par une société Norvégienne. La zone visée était, en outre, proche du sanctuaire marin Pelagos. En France l’année dernière, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal annonçait un moratoire immédiat pour l’interdiction de recherche pétrolière dans les eaux françaises en Méditerranée, en dévoilant son Plan Croissance Bleue pour la Méditerranée.

À la veille de la journée mondiale des Océans, France Nature Environnement, Surfrider Foundation Europe et l’Alliance pour une Méditerranée Solidaire et Durable demandent à l’ensemble des pays riverains de la Méditerranée l’arrêt total des recherches et exploitations pétrolières et gazières en Méditerranée au nom de la protection de cette mer, inscrite dans la convention de Barcelone.

Pour Michel Dubromel président de France Nature Environnement, « la journée mondiale des océans est l’occasion de rappeler le rôle majeur des écosystèmes marins dans la régulation de la machine climatique planétaire. La bonne santé des océans est indispensable à l’humanité : ils absorbent un quart de nos émissions de CO2 et produisent la moitié de l’oxygène sur terre ! Je me félicite par conséquent de l’annonce du Président de la république de s’opposer à tout nouveau projet de forage d’hydrocarbures terrestres ou en mer. » »

 

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