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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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Pierre MATHON
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BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
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* pour un urbanisme de qualité

 
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AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 10:22
L’ANRU de Bagnolet-Malassis-La Noue au conseil municipal du 29 juin

Pour information, la commune sollicite la mobilisation de 40 millions d’euros de subventions, mais cela va de pair avec un engagement global à hauteur de 156 millions d’euros : pas mal pour une ville endettée aussi lourdement …

« Service Rénovation Urbaine – Autorisation donnée au Maire de solliciter tout cofinancement auprès de tout organisme sur les opérations réalisées dans le cadre du Projet de Rénovation Urbaine


La Ville de Bagnolet a signé une convention multipartenariale de rénovation urbaine sur les quartiers de la Noue et des Malassis le 23 avril 2009. Les fondamentaux de la convention sont:

- de relier les quartiers entre eux et avec le reste de la ville par l’aménagement de la couverture de l’autoroute A3 et par la rénovation et la création de nouvelles voies et liaisons douces (requalification de 8 km de voirie et de 2 ha d’espaces verts) ;

- d'offrir aux habitants une meilleure qualité de vie par la réhabilitation (549 logements), des programmes d'amélioration de la qualité de service (151 logements) et la résidentialisation (863 logements) de leur habitat et des espaces extérieurs ;

- d'accroître et de diversifier l’offre de logements (production de 563 logements) ;

- de réhabiliter le parc de logements locatifs sociaux et le parc privé ;

- de rénover et de construire de nouveaux équipements ;

- de redynamiser les commerces.

Cette convention porte sur un investissement estimé à 156 193 256 € en base de financement prévisionnel avec une participation de l'ANRU de 40 256 159 €.

La priorité donnée à d'autres investissements communaux, l'absence de moyens financiers consacrés au projet et la faiblesse du portage politique durant les précédents mandats ont retardé la mise en œuvre du Projet de Rénovation Urbaine. Cette situation a alerté l’Etat et l'ANRU qui ont demandé à la Ville de Bagnolet, porteur du projet, de restreindre le périmètre d'intervention du PRU qui s'est alors concentré sur le cœur du quartier des Malassis et sur la Noue. Au vu de ce retard, la Ville de Bagnolet a contractualisé avec l'ANRU deux avenants, dont l'avenant n°3, dit « de clôture », permettant ainsi de préciser le projet urbain et les engagements des partenaires maîtres d’ouvrage et financeurs.

Ainsi, ce projet d’envergure concerne désormais 13 % du territoire de Bagnolet et 25 % de sa population. Au-delà des interventions des bailleurs sociaux sur le patrimoine, la Ville de

Bagnolet réalise de nombreuses opérations, en maîtrise d’ouvrage directe aux Malassis et en maîtrise d’ouvrage déléguée à Deltaville dans le cadre d’une convention publique d’aménagement à la Noue.

Ces opérations sont :

- la relocalisation et l’agrandissement de l’école maternelle Pêche d’Or,

- la création d’un accueil de la petite enfance d’une capacité de 30 berceaux en collectif et 40 berceaux en familial sur le secteur Blanqui,

- la création d’un accueil de la petite enfance d’une capacité de 30 berceaux en multiaccueil sur le secteur Sampaix,

- la requalification des espaces publics comprenant la création de nouvelles voies, la reprise des voiries et des réseaux, le réaménagement des espaces verts et des espaces de jeux pour enfants,

- la réhabilitation du centre culturel et social Guy Toffoletti à la Noue, sous maîtrise d’ouvrage déléguée à Deltaville,
- la création d’un accueil de la petite enfance d’une capacité de 30 berceaux en multiaccueil à la Noue, sous maîtrise d’ouvrage déléguée à Deltaville,

- le réaménagement de la dalle de la Noue, sous maîtrise d’ouvrage déléguée à Deltaville.

Un descriptif rapide et un plan de financement prévisionnel de ces opérations sont annexés à la délibération.

Dans un souci d’optimisation des ressources mobilisables par la collectivité pour réaliser ces investissements dans les délais contraints du Programme National de Rénovation Urbaine (toutes les opérations doivent être achevées au 30 juin 2020), la Ville de Bagnolet peut solliciter des subventions auprès d’organismes publics comme privés. Ces derniers peuvent en effet être l’Etat, ses établissements publics, les collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics, mais aussi des entités de droit privé comme la Caisse Nationale d’Allocation Familiale, ou les concessionnaires tels Veolia pour l’adduction d’eau potable ou ErDF pour la fourniture d’électricité.


Pour ce faire, il est demandé aux membres du Conseil municipal de bien vouloir :

- approuver les opérations présentées dans les fiches synthétiques annexées réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Rénovation Urbaine ;

- autoriser Monsieur le Maire à déposer toute demande de cofinancement auprès de tout organisme, public comme privé, sur le fondement de ces fiches synthétiques. »

- la création d’un accueil de la petite enfance d’une capacité de 30 berceaux en multiaccueil à la Noue, sous maîtrise d’ouvrage déléguée à Deltaville,

- le réaménagement de la dalle de la Noue, sous maîtrise d’ouvrage déléguée à Deltaville.

Un descriptif rapide et un plan de financement prévisionnel de ces opérations sont annexés à la délibération.

Dans un souci d’optimisation des ressources mobilisables par la collectivité pour réaliser ces investissements dans les délais contraints du Programme National de Rénovation Urbaine (toutes les opérations doivent être achevées au 30 juin 2020), la Ville de Bagnolet peut solliciter des subventions auprès d’organismes publics comme privés. Ces derniers peuvent en effet être l’Etat, ses établissements publics, les collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics, mais aussi des entités de droit privé comme la Caisse Nationale d’Allocation Familiale, ou les concessionnaires tels Veolia pour l’adduction d’eau potable ou ErDF pour la fourniture d’électricité.

Pour ce faire, il est demandé aux membres du Conseil municipal de bien vouloir :

- approuver les opérations présentées dans les fiches synthétiques annexées réalisées dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet de Rénovation Urbaine ;

- autoriser Monsieur le Maire à déposer toute demande de cofinancement auprès de tout organisme, public comme privé, sur le fondement de ces fiches synthétiques.

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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 12:21
ANRU : les locataires des rues Fontenelle et Daumier n’ont pas été consultéEs

Une bonne cure d’opposition ferait donc du bien. Malheureusement une fois au pouvoir les bonnes intentions s’envolent, mais bon... Toujours est-il que le PCF de Bagnolet réclame, à juste titre, sur son blog, ce 11 février, la consultation des locataires HLM avant toute décision les concernant :

« Démocratie à Bagnolet : pas si vous habitez un logement HLM !

Aux Malassis, le Maire ne demande pas l'avis des habitants sur les projets qui les concernent directement. C'est ainsi qu'un projet de résidentialisation concernant les rues Fontenelle et Daumier a été soumis au conseil municipal du 28 janvier sans que les locataires ou les associations qui les représentent n'aient été consultés.
Pire, ce projet prévoit la fermeture d'une partie des ces deux rues sans discussion au conseil de quartier

Voila les raisons qui nous ont amené à nous abstenir sur le vote de ce projet.

Le quartier des Malassis semble ne pas trouver grâce aux yeux de monsieur le Maire et de sa majorité.

Déjà, pour les Conseils de quartier, celui des Malassis a un traitement différent. C'est le conseil qui a été le moins réuni en 2015, alors que les habitants ont de nombreux sujets à aborder. La visite du quartier a été organisée par les élus et non comme dans les autres quartiers par les habitants.

Monsieur le Maire qui se veut le grand défenseur du logement social serait bien inspiré de s'intéresser à l'avis (et à la vie) de ceux qui y habitent »

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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 08:22
ANRU Bagnolet : le PCF refuse la destruction des bâtiments BB4 et C4 rue L. Sampaix et demande des crédits

Nous publions pour votre information l’article paru sur le blog du PCF qui reproduit, ce 9 février l’intervention de Laurent Jamet au conseil municipal du 29 janvier au nom des élu(e)s Front de Gauche (Pcf et FdG).

La municipalité a - enfin – admis lors du conseil municipal que l’Etat (Rappel : le gouvernement est PS, comme le maire de Bagnolet …) avait clairement demandé la démolition de ces immeuble pour « désenclaver » le quartier, mais s’était heurté au – juste - refus de ladite municipalité. Quid des crédits nécessaires à leur réhabilitation ?

« Monsieur le Maire, cher(e) collègue(s),

Le dossier qui vient sur notre table est d'importance. Tout le monde connaît l'attente des habitants de ces quartiers.

Nous pouvons nous satisfaire d'un certain nombre de points contenus dans ce dossier, à l'exemple de la dé-densification du secteur Blanqui.

Si le projet reconstitue globalement l'offre de logements sociaux nous notons une perte sèche de 60 logements pour l'OPH de Bagnolet qu'il faudra reconstruire ailleurs. Cette question est importante car elle parle de la place de notre organisme historique dans la ville et de sa pérennité . Nous nous permettons d'insister sur ce point alors que des modifications profondes - qui touchent les collectivités et les gouvernances des offices - inquiètent légitimement locataires, associations de locataires et salariés de ces offices. Elles doivent donc inquiéter les élu-e-s que nous sommes.

C'est pourquoi nous proposons un amendement dont le cœur porte sur l'avenir des bâtiments BB4 ( 12 au 16 rue d'Estienne d'orves) et C4 ( 9 rue Lucien Sampaix) . Ces bâtiments ne bénéficieront pas des « crédits pour la réhabilitation » mais seulement de « crédits pour l'amélioration de la qualité de service ». 151 logements n'auront donc que des « travaux d'attente » comme il est écrit. Ce qui signifie travaux n'en doutons pas « travaux au rabais » alors que les locataires attentent une vraie réhabilitation... Page 7, il est écrit dans le document que « pour l'état et ses partenaires » donc la ville de Bagnolet « l'existence de ces bâtiments obèrent le désenclavement » ; Nous contestons cette vision technocratique, n'est bien sûr pas notre avis… N'est-ce pas plus que que paradoxal qu'avec la crise du logement que nous connaissons l'on veuille à ce prétexte détruire des logements. Nous pensons que ces immeubles doivent être maintenus et réhabilités. C'est le sens de notre amendement NOUS REFUSONS LA DESTRUCTION ET EXIGEONS LES CRÉDITS. Vous comprendrez que je me fasse le relai de la première association de locataire, la CNL qui, par la voix de son Président, demande à vous rencontrer sur ce sujet. Je me permets également de vous rappeler, Monsieur le Maire que je vous ai dernièrement justement écrit à ce sujet.

J'évoquais l'inquiétude à l'instant et c'est également le sentiment qui domine au sujet du programme de requalification et redynamisation de la place Lucien Sampaix. En effet, le document indique que si « la ligne relative à l’opération dans l’annexe financière est maintenue. Son engagement est néanmoins conditionné à la présentation, par le porteur du projet d’une étude réalisée par un tiers professionnel indépendant démontrant la viabilité d’une présence commerciale à long terme ». Nous souhaiterions donc en savoir plus à ce sujet...

Enfin, si nous sommes favorables au principe de la résidentialisation lorsqu'il permet de mieux définir l'espace public et l'espace privatif, nous nous inquiétons de leur effet pervers, la suppression de places de parking... La convention parle d'un taux de motorisation des foyers de 0,67 et d'une offre inférieure à la demande... La livraison de nouveaux logements, d'équipements et de commerces nécessite pensons-nous d'ouvrir une réflexion qui ne peut se limiter à ce que les parcs de stationnement soient intégrés - comme il est écrit - autant que possible aux aménagements de pieds d'immeuble...

Enfin, il est dommageable que le Conseil municipal ait à travailler sur des documents non lisibles, aussi, nous vous remercions de nous faire parvenir les annexes dans un format lisible. »

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 16:21
L’ANRU Bagnolet selon le cabinet du maire avec des premiers commentaires

Une partie de l’article du Parisien.fr du 29 janvier 2016 traitait de l’Anru.
Nous reviendrons sur l’ANRU dès que la mairie nous aura permis d’en consulter les documents (Visiblement, si l’on se réfère à ses déclarations au dernier conseil municipal, le maire se refuse à mettre les documents en ligne sur le site Internet de la municipalité.)

En attendant, nous publions le texte du Parisien avec quelques commentai
res :

« Après dix ans d’attente, la rénovation s’accélère aux Malassis

Pour la rénovation urbaine des quartiers de Bagnolet, l’Etat a débloqué, en 2006 (Le projet ANRU avait alors été concerté au sein de l’équipe municipale plurielle et soumis à l’approbation des habitants qui avaient notamment refusé la destruction de l’immeuble de la rue Sampaix. Ndlr), près de 48 M€. « La troisième plus grosse enveloppe accordée en Seine-Saint-Denis », selon la mairie. Sauf que dix ans après, les travaux ont à peine commencé (C’est vrai et la chose s’explique principalement par l’attitude du maire de l’époque, d’une part en raison de son incompétence et d’autre part en raison de sa recherche d’accords juteux avec les promoteurs privés comme Akera, Eiffage – aux Malassis - et ses projets démentiels sur la Noue). Ndlr). Arrivé à la tête de la mairie en 2014, le nouveau maire Tony Di Martino (PS), en a fait « une priorité » et promet de mettre un coup d’accélérateur cette année. Son cabinet précise : « Seul un tiers des travaux prévus avait été réalisé sous les précédents mandats et comme les subventions tardaient à être utilisées, l’Etat a décidé d’affecter ces crédits à des villes plus avancées (Cette version – peu éloignée de la vérité – fait quand même la part belle à l’attitude de l’État, UMP puis PS, bien content en fait de l’incurie municipale de Bagnolet, qui lui permettait d’ « économiser » ses crédits. Ndlr). Près de 6 M€ ont ainsi été perdus par l’ancienne municipalité. » Résultat : la nouvelle équipe a dû revoir le projet à la baisse. Par exemple, la dalle Maurice-Thorez, malgré un délabrement avancé, a été retirée du programme (Curieusement, ce point qui était le cœur même de la rénovation des Malassis n’a pas fait l’objet de la moindre tentative municipale de réintégration Ndlr). « A terme, les travaux devraient quand même pouvoir se faire dans le cadre d’un deuxième plan de rénovation urbaine » (C’est de l’enfumage, rien de concret n’existe en la matière. Ndlr), précise néanmoins le cabinet. Parmi les chantiers maintenus, la réhabilitation de la place commerçante Lucien-Sampaix démarre (Avec une gosse incertitude sur l’installation de commerces … qui sont pour le moment supprimés. Ndlr). Dans les trois ans, une école et une crèche seront refaites et agrandies. 20 % de logements supplémentaires devraient aussi sortir de terre.(C’est un peu plus compliqué que cela et en ce qui concerne l’école maternelle Pêche d’or, son extension est la justification du bétonnage de l’îlot Blanqui. Ndl ) »


 suivre.

Pierre M
athon

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 08:28
Conseil municipal, suite : deux interventions de Jean-Claude Oliva sur l’ANRU

Jean-Claude Oliva (conseiller municipal EELV, d’opposition) nous a adressé ses deux interventions au conseil municipal de Bagnolet du 28 janvier. Nous les publions bien volontiers.

Su
r l’ANRU :

« Densification hors de contrôle

Le conseil municipal du 28 janvier 2016 a examiné un avenant au projet de rénovation urbaine. Cela concerne en particulier l'îlot Blanqui, dossier sur lequel était intervenu Sandrine Soppo-Priso au conseil municipal du 25 juin 2015 (voir ici http://www.bagnolet-initiatives-citoyennes.org/ilot-blanqui-sandrine-soppo-priso-explique-le-vote-contre/)

Jean-Claude Oliva, conseiller municipal BIC-EELV, est revenu sur plusieurs points.

« En premier lieu, la question de la densification. Le maire évoque « une densification maîtrisée ». Malheureusement, on peut pas être d'accord avec cette appréciation. Sur le secteur Blanqui, il y aura 414 logements supplémentaires, au-delà des logements construits pour compenser ceux démolis. Cela s'inscrit dans la perspective d'augmenter la population de Bagnolet de 20% dans les prochaines années, comme l'avait révélé l'étude sur la démographie scolaire, commanditée par la municipalité.

A l'échelle de l'île-de-France, il y a actuellement douze millions d'habitants et une augmentation de 50 000 personnes par an. Cela représente une croissance démographique de 0,4%. En dix ans, cela fera un peu plus de 4% d'habitants supplémentaires, en vingt ans, un peu plus de 8%. Nous ne sommes pas opposés à ce que Bagnolet prenne sa part dans la densification urbaine, mais on voit bien que ce n'est pas de cela qu'il s'agit. +8% en Île-de-France, +20% à Bagnolet, (+25% à Romainville!) les communes de l'Est parisien sont en train de devenir les cité dortoirs du Grand Paris .

Nous sommes bien sûr sensibles au mal-logement. Le délégué général de la Fondation Abbé Pierre appelait ce matin à construire des logements partout et ...à refuser les ghettos ! Une politique qu'il serait temps de mettre en œuvre à Bagnolet.

Malgré tout, nous ne voterons pas contre l'avenant, car le plan national de rénovation urbaine va amener les financements nécessaires à la requalification des quartiers des Malassis et de la Noue, qui n'a que trop attendu. Mais qui reste notoirement insuffisante face à la crise sociale. On a parfois l'impression, comme le note un sociologue, que la rénovation urbaine consiste « à traiter les lieux plutôt que de s'occuper des gens qui les habitent ». Cela ne permettra pas de juguler la crise sociale que subissent de plein fouet le habitants des quartiers.

Le maire évoque « des équipements publics concertés et rationalisés ». Nous notons une évolution favorable pour ce qui concerne l'école maternelle de la Pêche d'or et la crèche, qui ne seront pas en pied d'immeuble comme prévu initialement. Mais ça ne fait pas le tour de la question des équipements publics dans un quartier dense aux installations sportives vieillissantes et au centre de quartier en difficulté. Le nécessaire n'est toujours pas assuré et il n'y a aucun projet qui apporte un plus à la vie du quartier, aucun équipement culturel, aucune innovation sociale. C'est dommage. Nous nous abstenons donc sur ce projet qui n'ouvre pas d'horizon nouveau. » »

 noter une réponse très agressive, en séance, de l’adjointe en charge de la politique de la ville, alors qu’il annonçait une abstention.

Et sur la résidentialisation liée
à l’ANRU :

« De quoi la résidentialisation est-elle le nom ?

Au conseil municipal du 28 janvier, il a été question une nouvelle fois de résidentialisation, concernant les immeubles de Paris Habitat dans les Malassis. Intervention à ce propos de Jean-Claude Oliva, conseiller municipal BIC-EELV.

« La résidentialisation est une lubie idéologique et marchande . Elle repose sur l'idée qu'à la dégradation du cadre de vie des quartiers populaires, il y aurait une solution miracle qui serait de s'aligner sur les standards de l'habitat privé bourgeois : « pour vivre heureux, vivons cachés (et enfermés) ». On oublie un peu vite la responsabilité des bailleurs sociaux (Paris Habitat en l'occurrence) et des collectivités (la ville de Bagnolet en l'occurrence) dans le non entretien de l'espace public, à l'origine de sa dégradation.

Le résultat de cette résidentialisation sera en premier lieu de restreindre au minimum l'espace public qui est pourtant le lieu de rencontres et d'échanges entre tous les habitants de la cité. La norme sécuritaire encouragera l'isolement et le repli sur soi et viendra achever les solidarités collectives traditionnelles des quartiers. De nouvelles contraintes seront imposées aux habitants. Les parkings deviendront payants, les charges augmenteront pour l'entretien des parties communes, ce qui contribuera au changement de population des quartiers. »

Au conseil municipal, tous les élus -majorité comprise- ont découvert avec étonnement que la rue Fontenelle serait « résidentialiée », c'est à dire fermée au public, privatisée. Qu'en pensent les habitants de cette rue ? Est-ce leur souhait de se voir retranchés de Bagnolet ? Après l'intégration urbaine, voici venir le temps de la séparation urbaine, ghettos de riches, ghettos de pauvres, côte à côte et si loin... »

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 09:26
Le Parisien : "Bagnolet, quartier des Malassis. Le collectif YA + K et des habitants ont rénové une terrasse abandonnée pour l’ouvrir aux usagers du centre social Guy-Toffoletti. (DR.)"
Le Parisien : "Bagnolet, quartier des Malassis. Le collectif YA + K et des habitants ont rénové une terrasse abandonnée pour l’ouvrir aux usagers du centre social Guy-Toffoletti. (DR.)"

Pour information l’article de Floriane Louison paru dans Le Parisien.FR du 29 janvier 2016 au sujet du travail des jeunes architectes de « YA + K », à Bagnolet :

« Bagnolet : des architectes (Plus exactement, il s’agit de jeunes architectes. Ndlr) construisent avec les habitants (Il s’agit de constructions légères et ép
hémères. Ndlr)

Des bruits de planches qui s’entrechoquent et de coups de marteau s’échappent des ateliers du collectif YA + K, installé depuis un an aux Malassis, à Bagnolet. Dans l’arrière-boutique, une petite cour en friche se transforme, sous leurs mains, en jardin.

Architectes, designers, urbanistes, artistes sont à la tâche et, avec eux des voisins du quartier. Le jardin n’est qu’une idée parmi les dizaines d’autres qui se bousculent dans leur esprit. « Pour nous, un projet urbain se désire, s’esquisse et se réalise collectivement, explique ce groupe d’une dizaine de professionnels né en 2010. On ne dessine pas en amont dans un cabinet pour ensuite aller construire dans un quartier. »

YA + K vient, par exemple, de lancer le chantier d’un « fab lab » au pied de la dalle Maurice Thorez. A l’intérieur, des outils, des machines, des ordinateurs ou des imprimantes 3D seront bientôt à disposition des habitants pour bricoler, imaginer et aménager les Malassis de demain. Un banc manque quelque part ? Il sera possible, ici, de le fabriquer soi-même. Le leitmotiv du collectif : « Do it yourself » (« Faites-le vous-même »). Même avec rien, ou un tout petit peu de matériaux de récupération, « on fait beaucoup et sans devoir attendre des années ».

«Des projets plus inventifs»

L’année dernière, YA + K a notamment accompagné un groupe d’adolescents du quartier pour transformer un bâtiment modulaire abandonné en petit café et atelier de réparation de vélos. « Ils ont eu l’idée et ils ont même réalisé les aménagements. Ils s’occupent désormais du lieu en autogestion », explique Etienne Delprat, membre fondateur du collectif.

Le jeune homme parle de « co-construction » avec les habitants. Le mot à la bouche de tous les acteurs de la rénovation urbaine des quartiers dégradés, à l’image des Malassis Elle se résume souvent à des réunions publiques qui n’attirent pas grand monde.

Le collectif, lui, va plus loin. Du premier dessin à la pose de la dernière pierre, les habitants ont la parole et la main sur tout. Et, selon Etienne Delprat, les résultats sont positifs. « Les projets sont plus inventifs et répondent de manière plus pragmatique aux attentes, assure-t-il. Après avoir construit soi-même un équipement, il est aussi plus facile de se l’approprier, de l’entretenir et même de l’améliorer encore. » »
L’article du Parisien comprenait également un encart sur l’ANRU (la rénovation urbaine des Malassis et de la Noue, avec l’aide de l’Ètat) incluant le point de vue du maire. Nous y reviendrons.

Pier
re Mathon

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 05:55

anru logo



Conformément à ses engagements, la nouvelle municipalité de Bagnolet informe et concerte sur le projet de rénovation urbaine ANRU des Malassis et de La Noue.

Il y aura dans ce cadre deux réunions publiques avec Tony Di Martino et les élus de la majorité :

- L’une sur la rénovation urbaine des Malassis le samedi 14 juin 2014 à 10h30 (à l’école élémentaire Henri-Wallon, réfectoire Jules Verne - 48, rue Pierre-et-Marie-Curie)

 

- L’autre sur la Rénovation urbaine La Noue le mardi 17 juin 2014 à 19h30
(au Centre de quartier Guy-Toffoletti - 43, rue Charles-Delescluze).

Pierre Mathon

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 10:00

malassis-anru-dec13-janv14-1.jpg

 

Dans une déclaration (Projet ANRU: La désinformation qui affole doit cesser!) publiée sur le blog de la section du PCF, 15 élus  PC et PdG du conseil municipal de Bagnolet réagissent au chantage de l’encore-maire sur le projet de renouvellement urbain (ANRU).

Photo : une des rares et pitoyables banderoles que l'encore-maire et l'encore président de l'OPH ont réussi à faire accrocher aux Malassis : quand le chantage fait un flop.

Cette réaction (utile, salutaire ! crédible … ?) nous informe en même temps du contenu du projet ANRU, ce qui n’est pas sans intérêt …
«  Le maire rarement avare de contre vérité (Ça c’est bien vrai et ça ne date pas du réveil des élus PC et PdG qui ont soutenu l’encore-maire dans ses œuvres pendant de longues, de trop longues, années. Ndlr), s'est engagé dans une campagne de désinformation sur le sujet.  Cette mise au point devrait éclaircir un débat essentiel pour l'avenir du patrimoine social de notre ville.

Vous avez  déclaré Monsieur le Maire,  en nous accusant d’immobilisme : l’ANRU S’ARRÊTE ! C’EST FAUX, l’ANRU NE S’ARRETE PAS ! Contrairement à vos affirmations, nous ne sommes pas pour l’immobilisme. Nous voulons un projet pour la ville mais une ville à vivre, pas une ville à vendre. (Malheureusement, une grande partie de la ville a été vendue dans les 5 premières années, sur 6, du mandat municipal. Ndlr)  Nous voulons une opération de renouvellement urbain en concertation avec les habitants pour réussir avec eux le quartier dans lequel demain ils auront plaisir à vivre. (Belle déclaration, mais quelle concertation ont organisée les élus qui hier soutenaient la gestion autoritaire de l’encore-maire. Ndlr) Les habitants sont les premiers concernés, ils doivent avoir la parole

Commençons par  leur dire la vérité : Il n’est pas vrai que l’ANRU s’arrête !

Vous savez pertinemment, comme nous, que sans nouvel avenant, c’est la convention d’origine qui continue de s’appliquer pour toutes les opérations initialement prévues, il en est ainsi des réhabilitations et des résidentialisations d’immeubles. (Exact. Ndlr) Pour ce qui nous concerne, nous sommes disponibles, dès à présent, pour participer à une rencontre avec l’O.P.H. pour créer les conditions d’un démarrage rapide de ces opérations, et disponibles aussi pour travailler la suite du programme en toute transparence avec les habitants.

                    La désinformation qui affole doit cesser !

Les habitants des Malassis et de la Noue méritent mieux d’autant que vous portez la responsabilité de la situation, les faits parlent d’eux-mêmes :

-         Pendant 4 ans, n’avez vous pas laissé dormir ce dossier au point que les services de l’Etat vous ont menacé de supprimer les crédits accordés à notre ville ? (C’est exact, mais pourquoi alors que par exemple Tony Di Martino* dénonçait cela, avez-vous gardé le silence jusqu’à aujourd’hui ?) Il faut dire que 3 ans après la signature de la convention, seuls les projets de l’Office Public de l’Habitat et le plan de sauvegarde de la copropriété dégradée de la noue étaient lancés. C’est donc dans ces conditions que vous vous êtes décidé à reprendre le dossier, le modifiant de façon importante sans associer les principaux intéressés à savoir les habitants de ces quartiers.

-         Les habitants des Malassis savent-ils que ce nouveau projet, mentionné dans l’avenant prévoit la suppression du square du 8 mai 1945, la démolition de la crèche Girardot et de l’école de la pêche d’Or pour les reconstruire en rez-de-chaussée d’immeubles ? (Exact, cela est prévu à travers la modification avortée du PLU et l’opération prévue avec le groupe immobilier Eiffage. Ndlr)

-         Les habitants de la Noue connaissent-ils l’importance de la densification envisagée dans leur quartier et ce alors que leur demande incessante d’entretien et de remise à neuf de la dalle est restée lettre morte ? Les locataires des logements sociaux de la rue Jean Lolive sont-ils au courant que l’espace de respiration devant leur immeuble est voué à disparaître ? (Oui ! Ils connaissent les projets qui les menacent, mais ils savent aussi qu’ils ont été approuvés par Laurent Jamet, « l’encore premier-adjoint » et ses amiEs. Ils s’étaient même mobilisés –avec notre soutien- contre ce bétonnage calamiteux. «Bienvenue au club … » Ndlr)

Les milieux culturels sont–ils informés de votre décision de supprimer du projet ANRU, le pôle culturel initialement prévu avec la démolition de la dalle Maurice Thorez ? (Cet abandon était manifeste dès la conclusion de l’opération AKERA sur le parking du 12, rue Pierre et Marie Curie et on se souvient que la «résistance » menée, par J. Riou notamment, a cessé dès que L. Jamet, premier adjoint, a décidé, sur l’idée de D. Lasseron, alors directeur des services techniques et présentement colistier de l’encore-maire, de sacrifier une partie de l’espace vert du 19 mars 1962 pour le transformer en parking à voitures. Ndlr)

Avez vous présenté au conseil municipal le plan pluriannuel d’investissements si longtemps promis mais jamais réalisé, plan qui permettrait aux élus de mesurer la possibilité de financer les équipements nécessaires dans le périmètre de l’ANRU mais aussi dans les autres quartiers de la ville ?

À  chaque fois, la réponse est NON !

C’est donc, en toute responsabilité et pour porter la parole des habitants,  que nous avons pris la décision de ne pas voter les délibérations que vous (L’encore-maire. Ndlr) nous avez proposées. (Seules n’ont pas été votées les toutes dernières délibérations proposées, l’ensemble des précédentes l’ayant été par le PC et le PdG Ndlr)

Plus que jamais nous sommes décidés à construire l’avenir des quartiers des MALASSIS et de LA NOUE avec leurs habitants, et non comme vous le faites, sans eux. »

Pour information, les élus sortants signataires de ce texte lucide et autocritique sont : Laurent JAMET-Daniel BERNARD- Marie Catherine ONDOUA  Stanie VILLAIN- Corinne BENABDALLAH- Christine LACOUR- Nick PIROLLI – Marie-Claude DEBAIN – Brahim BENRAMDAN – André BARAGLIOLI – Jean-Luc DESTREM- Josiane BERNARD – Corinne ARAGNOUET- Fréderic- BELTOISE – Yasmina SELLOU.

En conclusion et, tout en actant que cette réaction tardive de ces élus, dont la plupart siègent encore dans la municipalité de l’encore-maire, a son utilité, j’aimerai vous évoquer la parabole biblique de l’ouvrier de la dernière heure. Nous y consacrerons un prochain article qui pourrait s’intituler « Ouvrier de la dernière heure et mémoire courte »

 

Pierre Mathon

 

* Tony Di Martino sur l’ANRU : http://www.bagnoletenvert.com/article-anru-retards-abandons-et-6-millions-en-moins-a-cause-de-l-encore-maire-121599529.html

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 10:29

Malassis-dalle-M-Thorez-27dec13.jpg

 

Visiblement, l’évocation de

- l’état d’abandon dans lequel il laisse la dalle Maurice Thorez, les usagers de ses équipements publics et ses habitants,

- le manque de sérieux dont il fait preuve en ce qui concerne l’ANRU (qu’il a fait trainer, pour lequel il a perdu de précieuses subventions etc.)*

ont le don d’énerver l’encore-maire.

Ainsi, il a suffit que mon ami Jean-Philippe Carlin évoque l’état d’abandon de la dalle et l’ANRU pour qu’il « pète un câble » et qu’il se montre aussitôt menteur et insultant.

J-Ph-Carlin-2013.jpg

Voici ce que, Jean-Philippe Carlin avait écrit (hier vendredi 27 vers 13 heures) sur sa page Facebook :

« Pour moi à Bagnolet le forcing de la mairie pour l’anru c’est de la propagande électorale !! Ils ne sont même pas capables de gérer une flaque d eau sur une dalle !! Donnez-moi une raclette, je le fais moi-même !! Pensez que ca va geler et devenir une patinoire!! et dangereux »

Et voici le commentaire que l’encore-maire a tapé alors (le jour-même vers 14 heures), rageur, sur son clavier. Il y traite Jean-Philippe d’« imbécile » et au passage Tony Di Martino et Laurent Jamet de « pauvres types » :

« Tu n'es qu'un imbécile. Je ne fais aucun forcing. Je veux juste que les millions d'euros auxquels ont droit les bagnoletais ne doivent pas être perdus à cause de pauvres types comme jamet et di martino prêts à tout. L'anru a annoncé qu'elle ne modifierait pas le projet. Et si le projet n'est pas signé par le maire il sera perdu. Quelle belle satisfaction. 
Car il n'y a aucun antagonisme entre le projet anru et la dalle thorez. Il était prévu de faire les deux. Résultat : il ne se fera rien.
Tu dois être bien content maintenant. 
»

Vous avez bien lu : il traite un citoyen d’ « imbécile » et ses deux adversaires principaux aux municipales de « pauvres types ».

Précisions utiles, le maire est entièrement responsable de la situation de l’ANRU. C’est entièrement de sa faute si l’ANRU de Bagnolet est le moins réalisé de France et s’il a pris énormément de retard. D’où son courroux quand « on le lui met le nez » dans ses responsabilités de maire ».

Vous me direz, il suffit d’assister aux conseils municipaux pour constater la même chose.

Mais quand même, il est temps que cela cesse !

Plus que quelques mois à tenir !

Pierre Mathon

 

* http://www.bagnoletenvert.com/article-anru-retards-abandons-et-6-millions-en-moins-a-cause-de-l-encore-maire-121599529.html

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25 décembre 2013 3 25 /12 /décembre /2013 11:31

cm 15fev12-8

 

 Lors du dernier conseil municipal, l’encore-maire Marc Everbecq, en pleine déprime, a laissé tomber son colistier, l’encore président de l’OPH Marc Lardreault (photo du haut : Marc Lardreault au conseil municipal de février 2012 avec le "fameux" Mouss), comme une vieille chaussette, n’accordant aucun intérêt à sa pitoyable et déplacée prière-chantage pour l’ANRU, qu’ils avaient pourtant concoctée ensemble.

http://www.bagnoletenvert.com/article-conseil-municipal-a-bagnolet-grosse-deprime-pour-l-encore-maire-121745692.html

Son lâchage a pourtant été on ne peut plus clair, mais l’encore-président de l’OPH n’a visiblement toujours pas compris. Ainsi, après le conseil municipal il remet (piteusement) le couvert sur sa page facebook.


Voir pleurnicher l’encore-président de l’OPH (au conseil municipal et sur FB) ne manque pas de piquant :

 

« Marc Lardreault (sur facebook)

j'ai, au conseil municipal, ce soir interpellé les élus qui ont refusés lors du dernier conseil municipal, d'autorisé le maire à signer l'avenant à la convention ANRU, aucune réaction des intéressés. Ce silence va tout de même faire perdre à l'oph de bagnolet près de 8,9 millions € de subventions et prêts de la caisse des dépôts. Alors que la majorité des élus du conseil d'administration, dont Laurent Jamet et Daniel Bernard (Il est vrai qu’il aurait été plus net de la part de Laurent Jamet et de Daniel Bernard de s’opposer plus tôt. Ndlr), ont approuvé l'ensemble des notes autorisant les constructions et réhabilitations dans le cadre de l'ANRU, ils ont même, autorisés l'oph au conseil du mois d'octobre 2013, à effectué les échanges de terrains avec la ville pour construire du logement social. Ce qu'ils ont refusés au conseil municipal de décembre. Quelle cohérence ? Les locataires, ainsi que les personnels de l'oph en otages de quelques ambitions électoralistes des Iznogoud de la politique. »

Pas d’inquiétude, lorsque nous aurons tourné la page à Bagnolet, la nouvelle équipe municipale (autour de Tony Di Martino) trouvera la solution pour l’ANRU.

Pierre Mathon 

Lire sur l'ANRU : http://www.bagnoletenvert.com/categorie-12570241.html

 

 

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