À l’initiative de l’association « le sens de l’humus » de Montreuil http://senshumus.wordpress.com/ , quelques jardins partagés et citoyens jardiniers montreuillois et voisins ont semé du blé de printemps qu’ils récolteront en août, porteront à moudre chez le meunier pour en cuire un pain non pas « 100 % montreuillois » comme l’an dernier, mais francilien cette année et 100 % urbain !.
Le Jardin Guinguette de la Dhuys s’est inscrit dans cette démarche avec enthousiasme. La première étape, les semailles, a donc eu lieu ce samedi 17 mars. Elle a fait l’objet de force photos qui ne manqueront pas d’être versées au reportage qui s’écrit cette année au pluriel.
Photos prises au jardin le 17 mars 2012
Cette initiative est une action symbolique pour dénoncer la privation et la confiscation des semences par les industries semencières.
Voilà un aperçu les raisons qui inspirent ce projet (Le sens de l’humus) :
« Contre :
- l’atteinte au droit ancestral des paysan(ne)s de ressemer et d’échanger librement leurs semences de ferme
- obligation faite aux paysan(ne)s d’acheter des semences protégées par ces droits de propriété en les empêchant d’utiliser celles qu’ils produisent eux-mêmes
- nouvelle étape de confiscation du vivant par l’industrie semencière
- nouvelle étape dans la régression de la biodiversité (cultivée)
Nous, on s’aime du blé dans les villes :
- parce que le béton n’a jamais nourri personne !
- parce qu’il est important que les habitant(e)s des villes retrouvent un lien à la Terre masqué par le bitume, la ferraille et les murs de nos cités.
- parce qu’il est urgent que les citadin(e)s reprennent en main leur alimentation.
- parce que la biodiversité ne se conserve ni dans les catalogues, ni dans les frigos « musées » norvégiens de Bill Gates, Rockfeller, Sygenta et autres Monsanto !
- parce que le vivant n’appartient à personne et sûrement pas aux multinationales du grand capital !
- parce qu’on n’en peut plus de se voir déposséder de nos savoirs paysans !
- parce que toutes ces entreprises mortifères ont assez détruit comme ça et qu’il est désormais grand temps de FAIRE PLACE A LA VIE ! »
Hélène Zanier
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