Depuis mercredi 19 février, les bibliothécaires font valoir leur droit de retrait.
Ce personnel qui a été réduit comme peau de chagrin (de 29 au départ à 17 aujourd’hui), est complètement épuisé. Il n’est plus en mesure de faire fonctionner – ni même d’ouvrir – cette énorme structure de 2 300 m2. Ils ne peuvent plus faire face aux incivilités, aux agressions verbales qui se multiplient, aux personnes précaires qui ont des comportements menaçants.
Ils ne sont plus assez nombreux pour proposer le service de lecture publique pour lequel ils sont formés et qu’ils aiment.
À cette situation d’abandon du personnel, s’ajoute l’abandon de l’équipement qui dysfonctionne de façon récurrente : coupures d’électricité, pannes d’Internet, de logiciels, d’ascenseur …
Ils ne sont plus en mesure d’assurer la sécurité, celle des usagers et la leur.
La situation s’est dégradée progressivement pour aboutir à cette catastrophe, à ce gâchis insupportable.
Il est temps que cela cesse définitivement car malheureusement, le cas de la médiathèque n’est pas isolé. C’est la quasi-totalité des services communaux qui ont été déstructurés, démolis par l’abandon du service public orchestré par l’encore-maire.