Cela concerne tout particulièrement Bagnolet avec l’endettement à risque, légué par Everbecq.
Ainsi, dans une lettre datée du 30 octobre [cliquez ici pour lire la lettre], l’association des maires de France a été amenée à se retirer des concertations organisées par Bercy sur l’aide aux collectivités détentrices d’emprunts sensibles et appelle le Premier ministre à respecter ses engagements.
Il est clair aujourd’hui, que le fait que l’Etat ait pris en charge les pertes (via la création d’une société publique), a changé la nature du traitement du dossier par Matignon.
Même si, selon les dires de Maurice Vincent, maire de Saint-Etienne et président de l’association des Acteurs publics contre les emprunts toxiques, « la messe n’est pas dite », il est peu probable que les conditions soient, dès lors, favorables pour que nous puissions effacer l’ardoise toxique de l’encore-maire avec ses emprunts renégociés à tout-va au début 2008.
Sauf à faire payer sur leurs deniers les banques et le maire qui nous ont mis dans cette situation … ce qui est peu probable.
Pierre Mathon