Dans le même temps où le bulletin municipal, distribué dans toutes les boites aux lettres, annonce un conseil municipal, consacré au PLU, pour le mercredi 9 février (comme chacun d'entre nous a pu le constater), le maire convoque officiellement le dit conseil municipal pour le lendemain, le 10 février.
Est-ce une manœuvre destinée à enfumer les citoyens ? Nous n’osons le croire.
Charitablement nous dirons qu’il est probable que dans leur fébrilité à vouloir prendre tout le monde de vitesse, les citoyens comme les conseillers municipaux (et tout particulièrement de sa propre majorité), Marc Everbecq, et son Directeur Général des Services (Hassene Allouache), aient confondu vitesse et précipitation et se soient emmêlé les crayons.
Quoi qu’il en soit, les conditions démocratiques minimum de la tenue d’un conseil municipal ne sont pas remplies. Il est même possible que cette tenue soit entachée d’illégalité.
Voici le courrier que je viens d’adresser au Maire (avec copie au Préfet au nom de l’Association Bagnolet Écologie, l’Écologie à Bagnolet Écologie pour lui demander de « reporter le conseil municipal à une date ultérieure que vous annonceriez clairement aux Bagnoletais ».
Pierre Mathon
« Monsieur le Maire,
En lisant le bulletin municipal que vous avez fait distribuer au début de ce mois dans toutes les boites aux lettres de Bagnolet, nous constatons que vous y annoncez la tenue d’un conseil municipal sur le PLU le mercredi 9 février et non le 10 février comme indiqué sur la convocation officielle que vous avez fait afficher dans le même temps sur le panneau de la mairie.
Aucune correction n’étant parvenue aux Bagnoletais, vous conviendrez qu’il y a là un élément de confusion, de votre fait, préjudiciable à la démocratie locale, d’autant que figure à l’ordre du jour un point, le premier, sur l’approbation du Plan Local d’Urbanisme, particulièrement important et dont l’enquête publique a donné lieu à une forte mobilisation des Bagnoletais.
Pour que le conseil municipal ne soit pas entaché de cette confusion, que nous espérons involontaire (vous avez peut-être seulement confondu vitesse et précipitation), voire ne soit pas entaché de cette illégalité (l’information du public étant une obligation légale et cette confusion étant –nous le répétons – de votre fait), nous vous demandons de reporter le conseil municipal à une date ultérieure que vous annonceriez clairement aux Bagnoletais.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments distingués. »