« Les Bagnoletais ont droit à la propreté des rues et des espaces publics. Le ramassage et le balayage doivent se faire d’une façon plus fréquente par des agents de proximité, indépendamment du nettoyage mécanique qui a lieu à des intervalles plus longs. Les poubelles de rues doivent être multipliées et vidées régulièrement. L’appel au civisme sera d’autant plus efficace qu’il prendra place dans une démarche d’amélioration du cadre de vie où la municipalité montrera l’exemple ». Programme des Verts, mars 2001...
Le constat que nous faisions était largement partagé par les Bagnoletais, qui se sont fortement exprimés à ce sujet lors de la consultation publique, il y a un an.
Des mesures ont été prises, en rupture avec les orientations politiques de ces dernières années. La ville a été divisée en 16 secteurs, avec pour chacun un cantonnier-balayeur attitré. C’est le juste retour à un système de proximité, abandonné à tort au nom du tout-mécanisation. C’est le rétablissement de la dignité et de la responsabilité de l’agent de nettoiement.
Les outils de travail des balayeurs ont été améliorés à la suite d’une initiative citoyenne, le « nettoyage de printemps » de la Dhuys, où nous avions constaté l’incroyable inadaptation du matériel.
Les corbeilles de rue, dont le nombre est notoirement insuffisant, vont être doublées en 2003. Les conseils de quartier devront être consultés pour leur localisation.
À notre demande, les monstres ménagers seront ramassés 2 fois par mois au lieu d’une dans les immeubles collectifs.
Malgré ces premières avancées, qui n’ont que trop tardé et auxquelles les Verts ont largement contribué, beaucoup de dysfonctionnements et d’insuffisances subsistent.
Nous serons extrêmement vigilants.