Vendredi 13 avril, je me suis rendue avec un autre riverain de la rue Marie-Anne Colombier dans les services urbanisme et voirie pour vérifier le statut des travaux qu’effectue depuis quelques mois le marchand de sommeil du 35 rue M.A. Colombier.
Ce monsieur, propriétaire-voyou avait, en 2010, défrayé la chronique en faisant vivre ses locataires dans des conditions plus que dangereuses. Le 10 février 2010, des habitants constatant que des gens vivaient dans un immeuble sans toit (!!!) par moins cinq degrés et une épaisse couche de neige, avaient fait appel au DAL pour faire cesser cette situation infernale. La visite de l’immeuble, et des locaux d’habitation réservaient encore d’autres surprises : des installations électriques apparentes, bricolées et exposées à la pluie, aux fuites … des literies détrempées par les infiltrations de neige et de pluie. Une honte absolue.
Quant aux pratiques, il semblait que rien n’arrêtait ce monsieur qui avait supprimé les boîtes-aux-lettres de ses locataires et qui récupérait (triait et prélevait !) leurs courriers… qui pénétrait chez eux en leur absence… les menaçait …
Ce sont les pouvoirs publics qui ont relogé ses locataires avec de l’argent public.
Après un pareil palmarès, ce monsieur, a repris ses travaux au mépris total du droit du travail (les ouvriers travaillent dès l’aube et jusqu’à la tombée de la nuit y compris les samedis et dimanches !) et des réglementations de rigueur n’hésitant pas à mettre en danger les passants en ne protégeant pas le trottoir au-dessus duquel les tuiles étaient manipulées…
Lors de leur visite aux services municipaux, nous avons constaté des écarts entre le plan déposé et la réalité des travaux effectués. Ainsi, il a été ajouté une porte par rapport au plan, ce qui laisse à penser que le propriétaire cherche à gagner quelques mètres carrés en faisant l’économie de couloirs de distribution.
Mais, le décalage le plus important se situe par rapport aux fenêtres qui ont été délcalées vers le bas et aux murs qui ont été surélevés de plusieurs centimètres afin de créer … un étage supplémentaire !
Côté voirie, aucune autorisation d’échafaudage n’a été délivrée au propriétaire et d’occupation de la voie publique pour stocker ses matériaux et ses bennes de gravats !
Nous avons pu constater que les agents municipaux suivaient la situation de ce chantier avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme. Il est clair que le laxisme vient, à l’évidence, du côté politique.
En effet, alors que nous avons alerté le maire et Laurent Jamet, nous n’avons pas eu de réponse et le chantier a continué sans encombre.
La mairie doit mettre fin à ce scandale.
Hélène Zanier
Photo 16 avril : Dernière minute, le propriétaire de la benne a récupéré sa benne après en avoir vidé, dans la rue Danton, le contenu, issu du chantier-voyou.