La situation financière héritée de l’ère Everbecq-2, de la ville de Bagnolet est catastrophique. Et ce ne sont pas les jongleries avec les dettes et factures impayées qui résoudront vraiment le problème. La triste réalité, en dépit des déclarations péremptoires des éluEs de la majorité actuelle, c’est que l’on pare au plus pressé en payant au plus pressant au détriment d’autres factures.
On ne nous dit pas tout, mais quand nous arrivons à savoir des choses, nous pouvons quand même nous faire une petite idée sur les économies de bouts de chandelle et les politiques de gribouille mises en œuvre.
Voici quelques exemples, déjà signalés sur ce blog et indiqués ici à titre d’illustrations en ayant conscience de leur caractère non limitatif :
- La Ville organise une exposition au Château de l’Etang … mais ne fait pas en sorte qu’il soit ouvert le soir en semaine et le week-end …
- La Noue : la ville paye au compte-gouttes les millions d’euros qu’elle doit à Deltaville … et se substitue à la SEM à hauteur de 300 000 euros pour des interventions-bricolage (sur l’éclairage de la dalle, le rebouchage des trous, la prise en charge du ramassage des déchets … sans parler de la barrière gaguesque …)
- La Ville consacre plusieurs millions des recettes d’un emprunt pour payer des factures courantes …
- La ville a procédé à 89 embauches depuis 2014, alors que les caisses sont vides …
- La Ville a voté, dans la précipitation, un PLU permissif pour les promoteurs et s’aperçoit – mais un peu tard – qu’elle n’a pas de sous pour les écoles correspondant aux constructions qu’elle favorise par son PLU.
Les BagnoletaisES ont droit à la vérité et non à une alternance de discours euphorisants et de dénonciations politiciennes à l’emporte-pièce de la gestion passée.
Pierre Mathon