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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 17:00

La condamnation de l’association Droit au Logement constitue « un précédent très grave »

L'association Droit au Logement vient d’être condamnée aujourd’hui lundi 24 novembre à 12 000 € d’amende pour avoir installé 374 tentes rue de la Banque, à Paris, à l'automne 2007.

Le tribunal de police a considéré que le DAL avait « encombré la voie publique » 374 fois !

Dominique Voynet, sénatrice de Seine-Saint-Denis, maire de Montreuil, se déclare « naturellement solidaire » de l'association Droit au Logement et s'étonne de cette condamnation : « Cette décision du tribunal et la plainte de l'Etat ont quelque chose de très grave, parce qu'elles créent un précédent dans la répression financière de l'action collective. »

« La situation est surréaliste : le problème, ce n'est pas l'encombrement de la voie publique par les tentes du DAL, c'est l'absence de logements et les promesses jamais tenues. Le problème, c'est la baisse du budget du ministère du Logement. »

Bagnolet en Vert dont les militants ont mené de nombreuses actions aux côtés du DAL ces dernières années (de la Place de la Réunion en 1990 aux maliens expulsés de la rue Eugène Varlin à Bagnolet, en passant par la rue de Dragon etc.) est solidaire de Droit au Logement et de son président Jean Baptiste Eyraud. Nous nous associons à la protestation de Dominique Voynet.

Pierre Mathon

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 19:24

 Dominique Voynet vient de saisir Brice Hortefeux, ministre de l’immigration pour arrêter l’expulsion des Cinquante-sept ressortissants afghans qui sont actuellement retenus au Centre de rétention de Coquelles, dans le Nord Pas de Calais, dans l'attente de leur expulsion. Compte tenu de ce que sont les conditions de sécurité des personnes aujourd'hui en Afghanistan, une telle opération d'expulsion groupée serait, selon Dominique Voynet, "indigne".

Ci-après, le texte de son courrier adressé le 14 novembre à Brice Hortefeux, Ministre de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire.

« Monsieur le Ministre,

Depuis plus d'une semaine, cinquante-sept ressortissants afghans sont retenus au centre de rétention administrative de Coquelles, en vue de leur expulsion vers l'Afghanistan. Depuis plus d'une semaine, les associations de protection des droits humains se sont indignées de cette situation.

Vous avez, Monsieur le Ministre, récemment démenti le projet d'une expulsion groupée de ces ressortissants. Les informations dont disposent les associations font toutefois état de l'imminence bien réelle d'un « vol groupé » qui, le 18 novembre, partira de Londres, transitera par Lille puis Bakou, avant de se poser, le 19, à Kaboul.

La reconduite vers l’Afghanistan est une pratique que les autorités françaises se sont, à quelques rares exceptions près, interdites depuis de nombreuses années, dans la mesure où la sécurité des personnes ne peut y être garantie, aujourd'hui moins que jamais. Le gouvernement choisit le pire des moments pour cette expulsion : il n'y a jamais eu autant de civils tués dans ce pays depuis la chute des taliban ; l'Afghanistan est menacé par la famine ; tout indique, enfin, que des Afghans expulsés par l'Australie ont été assassinés là-bas par les taliban, il y a moins d'un mois.

Vous prenez donc, Monsieur le Ministre, une très lourde responsabilité en exposant les Afghans expulsés de France à la mort.

Des milliers d’Afghans, qui ont été forcés de revenir d'Iran et du Pakistan, vivent actuellement dans des camps de fortune et ne peuvent regagner leur village. Faute d'autres moyens de subsistance, certains sont contraints de basculer dans la rébellion. Je ne comprendrai pas que les autorités françaises contribuent, par une politique d'expulsions à usage strictement interne, au renforcement de la rébellion fondamentaliste en Afghanistan.

J'ajoute que ces opérations d’éloignement violent plusieurs dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH), à commencer par son article 3 qui interdit d’exposer quiconque à des traitements dégradants et inhumains. Elles sont également contraires à l’article 4 du Protocole 4 de la CEDH, qui affirme clairement que les « expulsions collectives d’étrangers sont interdites ».

Je ne saurai trop vous inviter à méditer ces paroles de l'écrivain franco-afghan Atiq Rahimi, récent lauréat du Prix Goncourt : « Les renvoyer dans leur pays, c'est les condamner à un avenir incertain, c'est prendre le risque de les laisser aux mains des fondamentalistes qui détournent le désespoir de cette jeunesse à des fins religieuses extrémistes ». « En offrant l'asile à ces jeunes, ajoute-t-il, comme elle le fit pour moi en 1985, la France les aidera à poursuivre leurs études et à ne pas tomber dans l'abîme de l'ignorance ».

Je vous demande donc de renoncer à cette expulsion indigne, qui porte une atteinte grave aux Droits de l'Homme, n'ait pas lieu, et que la France s'interdise toute expulsion d'exilés afghans.

Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l'assurance de ma considération distinguée.

Dominique VOYNET »

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 18:08

« Tout vient à point à qui sait attendre » : le dernier conseil municipal a approuvé ce mercredi 29 octobre 2008 la convention de mise à disposition des locaux sis 8 rue Louise Michel au profit de l’association « Les Restos du Cœur ».
Il y a deux ans au cours des deuxièmes "assises de la population", justement, en réponse à une intervention d’une bénévole des restos du cœur (Catherine Denis), le maire s’était engagé à traiter ce problème lors du bureau municipal de la semaine suivante. Cela tombait bien, je venais justement au nom des Verts de proposer d’installer les restos du cœur dans les anciens locaux des coupons Saint-Pierre, rue Pierre et Marie Curie : dans le local qui vient d’être attribué à l’AMB…

Ensuite, rien ne s’était passé jusqu’à l’hiver dernier où les annonces s’étaient succédées au sujet de l’installation des restos du cœur rue Louise Michel, mais d’ouverture, point.
Ce n’était que partie remise et aujourd’hui
nous nous réjouissons de l’approbation de la convention entre la mairie de bagnolet et les restos du cœur.

Pierre Mathon


Voici l'aticle paru fin 2006 sur notre blog :

Un local à Bagnolet pour les Restos du Cœur

Le 10 octobre 2006 , il y a plus d’un an, en réponse à une interpellation de Catherine Denis, militante bénévole des Restos du Cœur, le Maire promettait que cette question serait mise à [...] Mardi 30 octobre 2007 commentaire (1)   
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 23:33

Bonne nouvelle pour les Droits de l’Homme et pour toutes celles et tous ceux qui se dévouent sans compter pour les sans-papiers.

Le tribunal administratif de Paris a annulé jeudi l'appel d'offres lancé en août par le ministère de l'Immigration sur l'aide aux étrangers dans les centres de rétention administrative.

Voir notre article sur ce blog paru au début du mois d'octobre :


Le peu de droits dont disposaient les sans-papiers emprisonnés dans les centres de rétention administrative (CRA), est mis en cause par un projet « scélérat » du ministre [...] Lundi 6 octobre 2008

 


Dans un communiqué, le ministère de l'Immigration, qui prétend que l'appel d'offres a été annulé "pour un motif de pure forme »,  a annoncé en début de soirée qu'il allait "engager immédiatement un nouvel appel d'offres".

De son côté, Serge Slama, juriste du Groupement d'information et de soutien des immigrés (Gisti) a déclaré qu'"il s'agit bien d'une annulation sur le fond". "Le juge, a-t-il ajouté, dit qu'il y a eu mauvaise évaluation du marché, notamment sur l'expertise judiciaire" que doit exercer la personne morale dans les centres de rétention. "Le juge dit aussi que les critères qui permettent d'attribuer le marché ne satisfont pas aux exigences des textes qui réclament notamment l'exercice effectif des droits des étrangers".

La Cimade a qualifié de "bonne nouvelle" l'annulation. L'association -seule habilitée jusqu'à présent dans les centres de rétention administrative- a déclaré : "loin d'être de pure forme, la décision du tribunal met en évidence l'incompatibilité du texte imposé par le ministère avec la mise en œuvre effective d'une action de défense des droits et de la dignité des étrangers placés en détention".

Une trentaine d'associations - parmi lesquelles Amnesty International France, l'Anafé, la LDH, le Mrap, le Syndicat de la Magistrature, Emmaüs - considèrent que la réforme introduite par le ministère de l'Immigration "n'est pas acceptable". Elles ont demandé au gouvernement, dans une déclaration commune fin septembre, « d'y renoncer" et d’engager une concertation ».

Elles redoutent que la mission d'information et d'aide juridique telle qu'exercée jusqu'à ce jour par la Cimade auprès des "retenus" dans les CRA ne soit remise en cause par la réforme.

Voici l’article que Libération consacre à cette décision de justice :
« Le ministère de l'Immigration «se fout du monde»

Guy Carcassonne, professeur de droit, revient sur l'annulation de l'appel d'offres du ministère concernant l'aide aux étrangers dans les centres de rétention.

Recueilli par CATHERINE COROLLER

Guy Carcassonne est constitutionnaliste et professeur de droit public à Paris-X. Il analyse l’ordonnance rendue jeudi par le tribunal administratif de Paris. Infligeant un camouflet à Brice Hortefeux, les juges ont purement et simplement annulé un appel d’offres publié le 22 août par le ministère de l’Immigration. Ce texte visait à chasser la Cimade (service œcuménique d’entraide) des Centres de rétention administrative (CRA) où sont enfermés les migrants en situation irrégulière en instance d’expulsion. Jusque-là, cette association bénéficiait d’une forme de monopole puisqu’elle assistait, seule, ces retenus sur toute la France. A l’avenir, cette mission devait être explosée, la France étant divisé en huit lots et toute personne morale pouvant soumissionner. Objectif du ministère: faire taire une association – la Cimade – jugée trop critique envers sa politique. Interview.

Dans son ordonnance, le tribunal administratif reproche essentiellement à l’appel d’offres du ministère de n’être pas assez exigeant sur la compétence juridique des futurs intervenants puisque leur «valeur technique», selon ses propres termes, n’entre que pour 15% dans les choix d’attribution du marché. Est-ce exact ?

Le tribunal considère effectivement que, compte tenu de la nature de la tâche, on ne peut pas, dans les critères de jugement des offres, n’attribuer que 15% à la qualification juridique «en ne fixant, au surplus, aucun niveau quant au minimum de connaissances juridiques requis». Effectivement, c’est purement et simplement aberrant. A mes yeux, cette assistance juridique pour les étrangers en situation irrégulière est exactement équivalente à ce qu’est l’aide judiciaire pour les Français ou les étrangers en situation régulière. Là aussi, les avocats disposent d’un monopole que personne ne met en cause et qu’il serait assez saugrenu de contester. Et à supposer qu’on le mette en cause, personne ne pourrait juger acceptable que cette même mission soit confiée à des personnes ayant une moindre qualification juridique.

Pour les associations, le plus grave n’était pas là. Elles critiquaient surtout le fait que la France soit divisée en lots. Dans son communiqué publié le jour même du jugement, le ministère affirme d’ailleurs que l’appel d’offres a été annulé «pour un motif de pure forme, tenant aux modalités d’appréciation de la valeur technique des offres», qu’en pensez-vous?

Qu’il se fout du monde. C’est un vrai motif de fond. Ce jugement est parfaitement logique. Le tribunal n’a examiné qu’un seul des moyens [avancés par les avocats, ndlr] et a retenu celui qui emportait l’annulation de l’ensemble de l’appel d’offres.

Le ministère a réagi en disant qu’il allait « engager immédiatement un nouvel appel d’offres». Peut-il reprendre les dispositions du texte qui a été annulé par le tribunal mais qui ne sont pas visées dans l’ordonnance d'annulation?

Il devrait se méfier. L’ordonnance du tribunal dit, en clair «non seulement, on vous annule là-dessus, mais sur le reste, réfléchissez bien avant de vous lancer dans autre chose». »

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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 16:21

Hortefeux ose organiser à Vichy (!)une réunion sur l'immigration... Voilà qui appelait un "contre-sommet" de la part des défenseurs des droits de l'Homme et donc des immigrés.
(photo prise à la manifestation "des ponts, pas des murs" du samedi 18 octobre)
Immigration : Contre sommet à Vichy

Les 2-3 novembre 2009


  Les 3 et 4 novembre prochain, la présidence française de l’Union Européenne réunit, à l’initiative de Brice Hortefeux, ministre français de l’immigation et de l’identité nationale, l’ensemble des 27 ministres européens de l’Intérieur et de la Justice.
  A cette occasion, Les Verts Pays de Vichy sont à l’origine de l’organisation du Contre-sommet et des manifestation et meeting des 2 et 3 novembre. Les Verts seront représentés notamment par Cécile Duflot et Noël Mamère.

APPEL

OUI A UNE EUROPE DEMOCRATIQUE RESPECTUEUSE DES DROITS DE L’HOMME

LES SANS-PAPIERS SONT EN DANGER

NON A UNE EUROPE NEOCOLONIALE ET REPRESSIVE !

La politique européenne progresse dans la construction de sa forteresse :

·                                 Vote par le Parlement européen le 18 juin dernier de la «  directive de la Honte », qui a pour objet d’harmoniser les conditions de rétention et d’expulsion des immigrés en situation irrégulière dans l’Union Européenne.

·                                 Acceptation le 26 septembre du Pacte Européen sur l’Immigration et l’asile, soumis pour adoption au Conseil de l’Union Européenne le 15 octobre.

·                                 Tenue de la Conférence interministérielle euro-africaine des 20 et 22 octobre en matière d’immigration et de développement pour tenter de transférer, aux pays de transit ou d’origine des migrants, l’impopularité d’une politique axée sur la répression.

·                                 Enfin, organisation par Brice Hortefeux, ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, à Vichy les 3 et 4 novembre d’un Sommet européen en vue de la mise en oeuvre d’une politique convergente à l’échelle européenne en matière d’immigration, droit d’asile, de contrôle des flux migratoires, de coopération et de développement.

Tous ensemble, refusons que s’étendent à l’Europe :

·                                 une politique d’immigration « choisie », en fait triée -avec la négation du droit de vivre en famille- et conçue uniquement pour répondre aux intérêts économiques des pays riches,

·                                 la répression contre ceux, qui au péril de leur vie, tentent de trouver un refuge en Europe en fuyant les guerres, les Etats liberticides, les famines provoquées par la spéculation et par les conséquences du réchauffement climatique,

·                                 la répression envers les associations qui apportent une aide juridique aux étrangers menacés d’expulsion dans les Centres de Rétention Administratifs (notamment La Cimade) et envers les militants qui s’opposent à la chasse aux sans papiers et s’engagent pour défendre les Droits de l’Homme.

Mobilisons-nous pour faire barrage à la stigmatisation des immigrés. L’enjeu aujourd’hui n’est pas d’entourer l’Europe d’une enceinte de barbelés électrifiés et militairement gardés.

·                                 Fermons les centres de rétention administrative et agissons à la source des problèmes pour réduire l’immigration « contrainte ».

·                                 Mobilisons-nous pour que les immigrés présents sur le sol européen bénéficient de toutes les conditions pour s’insérer dignement dans notre société (accès au logement, à l’emploi, à la santé, à l’éducation...)

Citoyens d’Europe, luttons pour ne pas nous retrouver, nous aussi, dépossédés de droits fondamentaux, car l’histoire nous apprend que, des crises, émergent des régimes autoritaires !

Tous ensemble battons-nous pour une autre Europe fondée sur les Droits de l’Homme et la démocratie.

PROGRAMME

Dimanche 2 novembre 2008 : Contre sommet

  14h30 : Rassemblement aux Quatre Chemins à VICHY
  16h30 : Table ronde : Quels droits pour les étrangers ? avec

·                                 Edgar KIGANGA (avocat), Alain TURRI (médecin) Jo BRIANT (sociologue)
  18h-20h :apéro-chansons-musique avec Michel SARDON et « Les Gaperons rouges »
  21h-22h : films et débats : « Mehdi à l’hôtel » « RESF, un réseau de résistance »


Lundi 3 novembre 2008

Avec la présence de responsables associatifs et politiques nationaux et régionaux : Malek BOUTIH et Catherine GUY-QUINT(PS), Cécile DUFLOT et Noël MAMERE (Les Verts), Florimond GUIMARD et Corinne MIALON (RESF), Anne LECLERC (LCR/NPA), Gilles LEMAIRE (ATTAC), Mireille SCHURCH et Francis WURTZ (PCF), Francine BLANCHE(CGT), Jean-Michel DREVON (FSU), Catherine LEBRUN (Solidaires), de l’ANECR, etc ...

  à 18h manifestation à VICHY Rassemblement et point de presse : 17h devant le lycée Albert Londres
  20h meeting à l’Espace Chambon à CUSSET

 

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 11:21

Après le décès de Madeleine Cinquin, connue sous le nom de Sœur Emmanuelle, l’hommage est unanime. Soeur Emmanuelle, qui avait partagé pendant plus de 20 ans la vie des chiffonniers du Caire, a mené une lutte acharnée contre la pauvreté et l'exclusion.
Au-delà de son immense action humanitaire dans de nombreuses régions du monde, de sa personnalité originale, de sa simplicité, de son franc-parler,  nombreux sont les commentateurs à rappeler ses prises de position courageuses comme son engagement en faveur de la contraception.

C’est en Egypte que, confrontée à la surnatalité et à la surmortalité qui frappe les bébés, elle distribue pilules et préservatifs ! Elle s’émeut de ses petites filles mariées à 10-11 ans  et qui accouchent tous les 10 mois !
Elle écrit même au pape pour tenter de le faire changer d’avis sur la question… peine perdue.

Elle s’engage également pour le mariage des prêtres. Parce qu’elle était profondément ancrée dans l’humanité, dans son humanité, il semble qu’elle ait compris à quel point la sexualité était une dimension incontournable de l’aventure humaine. Et parce qu’elle avait un goût irrépressible pour la liberté, elle n’hésite pas à affronter sa hiérarchie rétrograde.

Elle vilipende aussi la richesse ostentatoire des grands de l’église … qui préféraient la voir prier que parler et agir …

Madeleine Cinquin, sœur Emmanuelle, était une femme libre.

Hélène Zanier

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 19:34

Ce samedi nous avons participé à la manifestation « des ponts, pas des murs » (quel beau slogan !) qui se tenait à Paris après le sommet mondial « citoyen » sur l’immigration qui s’était réuni à Montreuil le vendredi..

Voici quelques photos de cette manifestation..

Avec notamment Hélène Zanier en conversation avec Sonia, militante bagnoletaise de RESF, derrière la banderole de la Cimade, Olivier Vinay, professeur au collège Travail et Michèle Mézard responsable de Médecins du Monde et de Romeurope.

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 09:56

Demain, samedi 18 octobre : Marche Festive et Concert !

Marche festive autour du slogan « Des ponts, pas des murs » Sommet citoyen sur les migrations : départ de la Place de la Bastille à 13 h 30.
Grand concert gratuit en présence de nombreux artistes : Place de la République, de 16 h à 22 h.

Avec : les Têtes Raides, Olivia Ruiz, Cali, le Ministère des Affaires Populaires, Didier Super, les Frères Guissé, Karpatt, Akli D., Agnès Bihl, les Hyènes, Courir les rues, Arthur Ribo et Amirouche, Yannick Jaulin, Lola Lafon, Amel Mathoutli, Mell, Merlot,...

Appel à la mobilisation

La France a fait du thème des migrations l’une des priorités de la présidence française de l’Union européenne du second semestre 2008.

Les 15 et 16 octobre, le Conseil européen se réunit à Bruxelles pour adopter un « pacte européen sur l’immigration et l’asile ». Par ailleurs, après une première réunion à Rabat en 2006, la deuxième conférence interministérielle euro-africaine en matière de migration et développement se déroulera à Paris en novembre.

La France entend proposer à ses homologues européens l’adoption d’accords de « gestion concertée des flux migratoires et de co-développement » comme modèle de négociation par lesquels d’une part, elle fait la promotion d’une immigration choisie, d’autre part, elle demande aux pays du Sud de réadmettre leurs ressortissants et ceux des pays tiers ayant transité sur leur territoire.

Préoccupés par le caractère essentiellement sécuritaire du traitement des flux migratoires, entraînant des milliers de morts, et par les choix économiques mis en oeuvre qui maintiennent le continent africain en marge du développement, les organisations signataires font appel à la mobilisation pour faire entendre la voix des sociétés civiles européennes et africaines.

Il est grand temps que la question des migrations et du développement soit réellement pensée sous l’angle des intérêts mutuels : ceux des pays d’origine, des pays de transit, des pays d’accueil et surtout, ceux des migrants eux-mêmes.

Nous voulons une autre Europe que celle qui se transforme en forteresse et met en oeuvre des moyens démesurés pour empêcher l’accès à son territoire et expulser les sans-papiers. Nous refusons la systématisation des centres de détention et de l’éloignement forcé.

Dans la continuité de la première conférence non gouvernementale euro-africaine « migration, liberté de circulation et droits fondamentaux »,

Les 17 et 18 octobre nous appelons à une mobilisation de grande ampleur à Paris, pour une autre conception de l’immigration et un autre rapport entre l’Union européenne, l’Afrique et le reste du monde. Nous tiendrons la deuxième conférence non gouvernementale euro-africaine, une grande manifestation pour une autre politique européenne et un concert géant.

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 13:46

Le Sénat examine, de mardi à vendredi, le « projet de loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion »le, présenté par Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville.

Dominique Voynet, qui suit pour les sénateurs Verts ce projet de loi, est intervenue mardi 14 octobre en discussion générale.

« Le logement, une grande cause nationale.Le logement, un droit, dont l’Etat est le garant.Et pourtant…

Le logement constitue toujours le premier poste du budget de la plupart des familles, qui se sont endettées lourdement, qui peinent à assumer des loyers, et des charges, devenus insupportables, et de plus en plus souvent, craignent de ne pouvoir faire face. Y a-t-il jamais eu – depuis 50 ans - autant de mal logés dans notre pays ? Y a-t-il jamais eu autant de pas logés du tout ?

La situation est grave. Et vous nous proposez une loi. Encore une loi ? Cinq textes votés en cinq ans n’ont pas changé la donne, et c’est d’un sixième que viendrait le salut ?

Vous avez trop d’expérience, Madame la Ministre, pour ne pas le savoir. Ce qui fait une bonne loi, ce n’est pas l’emphase des discours prononcés à cette tribune, ni l’épaisseur du dossier de presse diffusé par les services de comm du ministère ! C’est la ténacité avec laquelle sont préparés, et promulgués en temps et en heure, les décrets qui permettent son application effective ! C’est la combativité avec laquelle seront défendus les budgets sans lesquels la loi restera lettre morte. En un mot, c’est la cohérence et la continuité des efforts de l’Etat lui-même, surtout quand il demande à d’autres d’en faire aussi.

A quoi bon mettre en place de nouveaux outils, quand l’efficacité des dispositifs concoctés dans les lois précédentes n’est pas évaluée ? A quoi bon débattre pendant des semaines d’un nouveau texte quand les lois précédentes ne sont ni appliquées, ni financées ? Et quand l’impulsion politique manque, qui seule permettrait de motiver tous les départements ministériels ?

Un seul exemple, Madame la Ministre. L’objectif est connu de tous, largement débattu, unanimement partagé… Il s’agit de produire 500 000 logements nouveaux par an, dont 120 000 - le quart ! – de logements sociaux. En Ile de France, c’est 60 000 logements qu’il faut construire chaque année au cours des 25 prochaines années, comme l’établit le Schéma directeur de la Région Ile de France (SDRIF)  adopté par la Région il y a quelques jours. Soient 8 800 logements neufs par an en Seine-St-Denis par exemple. Et 800 pour la seule ville de Montreuil. Comment y parvenir ? Dans les quartiers desservis par le métro, le foncier est rare et cher, trop cher pour permettre de construire massivement des logements accessibles. Et là où il y a du foncier disponible, il n’y a pas de moyens de transports ! Alors, Madame la Ministre, ce qu’on attend de l’Etat dans ce département, c’est aussi qu’il intervienne de façon cohérente, en faisant bosser ensemble la ministre du Logement et le ministre des Transports. Est-ce vraiment trop demander ?

Qu’y a-t-il dans votre projet pour changer la donne ? Une mainmise de l’Etat sur une partie des fonds du 1%, appelés à financer l’ANAH et l’ANRU ? Une tentative un brin sournoise de revenir sur l’obligation faite aux communes de construire 20 % de logements sociaux ? Un durcissement des conditions d’accès au logement social, au risque de briser le peu de mixité sociale qui y existe ? Le raccourcissement des délais d’expulsion ?

Qu’avez-vous dans la main ? Un budget en baisse de 6,9 % ? Ou la décision de rachat de 30 000 logements invendus, en état futur d’achèvement comme on dit ? C’est difficile, Madame la Ministre, même en étant très optimiste et très complaisant, d’y voir autre chose qu’une mesure conjoncturelle de soutien aux promoteurs déstabilisés par la crise du crédit.

Construire du neuf, donc, et réhabiliter l’ancien, avec le souci de répondre, sans tarder, aux besoins d’aujourd’hui : engager la décohabitation des familles entassées dans des logements exigus, accélérer la résorption de l’habitat insalubre, traquer les marchands de sommeil, loger dans des conditions décentes les résidents des foyers de travailleurs migrants…

Avec le souci du long terme aussi, car les investissements d’aujourd’hui préparent les économies de demain. Là encore, on est loin du compte. Si des moyens importants sont mobilisés, via l’ANRU, dans de coûteuses opérations de démolition-reconstruction, il reste difficile d’engager, sinon de façon anecdotique, les grands chantiers de réhabilitation des logements vite et mal construits dans les années d’après-guerre. Isoler les logements, pour réduire les consommations d’énergie et donc les charges, améliorer le confort, réduire les tensions liées au bruit… Peut-on faire l’impasse sur ces exigences tant sociales qu’écologiques ? Je n’ai que quelques minutes, Madame la Ministre, pour vous demander, comme le font, et le rapporteur du projet de loi, et la Commission des Affaires économiques, de cesser de cautionner les efforts de certains parlementaires, qui persistent avec une obstination un rien pathologique à remettre en cause l’article 55 de la loi de Solidarité et de Renouvellement urbain (SRU). Ils mènent un combat d’arrière-garde, incompris des Français.

Que quelques minutes pour vous demander de prendre en compte l’une des excellentes propositions d’Etienne Pinte : que chaque nouveau programme de logements comporte 30 % de logements sociaux, et qu’un tiers au moins de ces nouveaux logements soient des logements très sociaux, des PLAI.

S’il me reste quinze secondes, que ce soit pour vous demander de renoncer au dispositif prévu pour faciliter les expulsions locatives. Et pour vous demander de réexaminer les mesures proposées pour restreindre l’accès au logement social aux publics les plus précaires. Le principe est séduisant, les effets pervers peuvent être dévastateurs. »

 

 

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 23:36
Le peu de droits dont disposaient les sans-papiers emprisonnés dans les centres de rétention administrative (CRA), est mis en cause par un projet « scélérat » du ministre de l’intérieur.

Photo de David Delaporte
Voir notre article de fin juin 2008 :
David DELAPORTE au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Vincennes

Notre ami photographe, David DELAPORTE, qui était présent sur la liste "BAGNOLET EN VERT", a été interviewé par Thierry Leclère de Télérama, suite à sa visite au Centre de Rétention de [...] Vendredi 27 juin 2008

Alors que le système qui fonctionne jusqu’à présent, depuis plus de 20 ans, permet à la CIMADE, en liaison aves les associations de soutien aux sans papiers, d’assurer un respect minimum des sans-papiers, le ministre de l’immigration, Brice Hortefeux, en a décidé le démantèlement.

Un décret du 22 août prévoit, pour 30 CRA, divisés en 8 lots, la mise en concurrence de plusieurs « prestataires de services » qui pourront  désormais exercer des missions d'information et d'aide dans les centres de rétention.

(Comme si la défense des droits de l’homme pouvait être soumise à la logique libérale de la mise en concurrence !)

La Cimade dénonce cet éclatement en lots "pour lesquels des prestataires de service s'arracheraient des parts de marché".

Avec le soutien de 22 associations  (notamment Amnesty International, la Ligue des droits de l'homme, Médecins du monde, la Fédération de l'entraide protestante ou le Secours catholique), la Cimade a réagi en demandant au ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, de modifier le nouveau dispositif d'accompagnement des étrangers sans-papiers dans les centres de rétention.

La Cimade, jusqu'à présent seule association habilitée dans les centres de rétention administrative (Cra) a été reçue lundi et mercredi par Brice Hortefeux: elle a réitéré sa demande "de modifier le nouveau dispositif prévu par le décret et l'appel d'offres", indique jeudi un communiqué de l'association.

Pour la Cimade, ce dispositif "relève d'une logique de concurrence libérale déplacée en matière de défense des droits de l'Homme".

Elle "constate que le ministre n'a pas voulu remettre en cause le principe même de l'éclatement et de l'émiettement, et donc la transformation profonde de la mission de défense des droits des étrangers en rétention".

Le 4 Octobre 2008, dans un communiqué de presse suite à son Assemblée générale, la Cimade se déclare « déterminée à poursuivre son action de défense des étrangers placés en rétention, mais elle refuse le morcellement de la mission en lots éclatés attribués à des prestataires de service.

Elle réitére sa volonté de poursuivre son action au service des migrants et recherchera avec des associations et organisations non gouvernementales, les conditions permettant la mise en œuvre d'une mission nationale cohérente assumée conjointement.

En conséquence, la Cimade demande au ministre de l'Immigration de modifier le dispositif prévu par le décret et l'appel d'offres publiés fin août. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cimade

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