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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

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AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 14:44
Parmentier Antoine 1737-1813

 

L’autorisation donnée par la commission Barroso pour la pomme de terre OGM de BASF, (mais aussi pour 3 autres OGM !), soulève des protestations légitimes et résolues. La question est notamment posée de l’indépendance de l’Agence européenne de sécurité des aliments », vis-à-vis des semenciers.

Voici celles de « France Nature Environnement », de « Greenpeace » et de l’eurodéputé Europe Ecologie José Bové.*

Pierre Mathon

 
*
Quant à Antoine Augustin Parmentier, pharmacien et agronome français, qui diffusa la pomme de terre en France à la fin du 18ème siècle, il se retourne dans sa tombe du Père Lachaise en criant "STOP Barroso" ! 

tombe-de-parmentier
fne.gif
France Nature Environnement :

« La Commission européenne vient d'autoriser la culture à des fins industrielles et d'alimentation animale, de la pomme de terre OGM de la variété Amflora de BASF. Elle a également autorisé la mise sur le marché pour l'alimentation humaine et animale, de trois maïs OGM dérivés du MON 863.

France Nature Environnement dénonce fermement ces autorisations qui s'appuient, selon la Commission, sur des avis favorables de l'Agence européenne de sécurité des aliments (AESA). Car les procédures d'évaluation mises en œuvre par cette Agence sont largement critiquées et critiquables.

Des avis infondés et irrecevables

Ainsi, à deux reprises, le Conseil européen des ministres de l’environnement s’est prononcé pour que soient « renforcées et harmonisées les méthodes d’évaluation des risques des OGM en Europe ».

De plus, il a été montré que les avis de l'AESA sont irrecevables car utilisant des données scientifiques non fondées. En effet, dans un autre dossier, celui du MON 810, le Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies a estimé que la puissance statistique des tests présentés par le pétitionnaire et analysé par l'AESA, est insuffisante pour conclure. De plus, l'Agence n'a jamais répondu de manière correcte à la question posée par une députée européenne sur l'innocuité de ce maïs, ainsi que le montrent les éléments rassemblés par la fédération et disponibles sur son site Internet (1).

Puisque l'AESA n'a pas changé ses méthodes d'évaluation ni sa façon de fonctionner, « nous ne voyons pas comment elle pourrait émettre des avis fondés scientifiquement, ni ne pouvons admettre que la Commission européenne puisse autoriser des produits dont l'innocuité n'est pas démontrée (au risque statistique près) » estime Lylian Le Goff, co-responsable de la Mission Biotechnologies de FNE.

Une enquête sur le fonctionnement de l'AESA

FNE va donc défendre auprès du gouvernement et des parlementaires européens la nécessité d'une enquête parlementaire européenne sur le fonctionnement de l’AESA et la validité de ses avis. Cette enquête devra aboutir à une profonde réforme de la procédure d'évaluation des OGM, avec l'intégration des enjeux socio-économiques liés à l'utilisation des OGM et la fourniture de moyens pour mener des contre-expertises des dossiers présentés par les pétitionnaires.

Le 3 mars 2010 »

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Greenpeace :

« La commission Barroso impose la pomme de terre OGM de BASF

Dans l’une de ses premières décisions depuis sa prise de fonction, la nouvelle commission Barroso a autorisé la culture et la commercialisation d’un nouvel OGM, pour la première fois depuis 1998. La pomme de terre génétiquement modifiée Amflora de la firme agro-chimique allemande BASF est enrichie en amidon notamment pour les besoins de l’industrie papetière. Elle contient des gènes marqueurs qui lui procurent une faculté de résistance à certains antibiotiques. Cet OGM pose un risque inacceptable pour la santé humaine et animale, ainsi que pour l’environnement. Le commissaire à la santé, le maltais Dalli, en charge des questions liées aux OGM, a d’ailleurs dû utiliser une procédure écrite, pour éviter une réunion et un débat des commissaires européens sur le sujet.

Depuis six ans, l’innocuité de cette pomme de terre fait l’objet de controverses scientifiques. Par cette décision, le commissaire Dalli, pourtant chargé de la protection des consommateurs nie tous les débats scientifiques sur les potentiels dangers que représente cette pomme de terre et le fait que l’opinion publique européenne ne veut pas d’OGM.

Risques médicaux, environnementaux, tout allait contre cette autorisation
L’Organisation Mondiale de la Santé et l’Agence Européenne de Médecine ont alerté sur « l’importance critique » de l’antibiotique affecté par la pomme de terre Amflora, la kanamycine. Disséminer des OGM de la pomme de terre BASF dans l’environnement pourrait augmenter la résistance de certaines bactéries à des médicaments, comme des traitements contre la tuberculose. Cette pomme de terre a aussi présenté des difficultés à la très pro OGM Agence Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), dans bon nombre des enquêtes qu’elle a diligentées pour l’autoriser depuis plus d’un an. Une majorité des pays de l’Union Européenne s’est opposée à cette autorisation.

A cause de l’inquiétude d’experts médicaux sur les gènes marqueurs de résistance aux antibiotiques utilisés dans un grand nombre d’OGM, l’Union Européenne a adopté en 2001 une loi qui excluait des autorisations européenne les OGM qui contenaient des gènes de résistance aux antibiotiques.

La France va-t-elle être « contaminée » ou faire barrage à la pomme de terre BASF, comme aux autres cultures OGM ?
Suite à cette autorisation européenne, chaque pays doit maintenant utiliser la clause de sauvegarde prévue dans la réglementation européenne pour protéger son environnement et la santé de ses citoyens. En 2008, la France avait mis en place une clause de sauvegarde sur le fameux maïs MON810 de Monsanto, de même que 5 autres pays de l’Union Européenne, dont l’Allemagne.

La France est officiellement exempte depuis février 2008 de toute culture commerciale d’OGM en plein champ. La balle est dans le camp du Ministre de l’environnement, Jean-Louis Borloo, qui doit activer la clause de sauvegarde au plus vite. Il a tous les éléments pour le faire.
La question des cultures OGM en plein champ va se poser à plusieurs reprises cette année. Plus de 50 plantes transgéniques sont en attente d’autorisation en 2010. Parmi elles, plusieurs maïs, dont le MON810, qui pourraient faire leur retour dans les champs français, si l’Europe les autorise et que la France laisse faire.

Le 2 mars 2010 »

 

SIGE DESSIN apx 470 w ouestfrance
José Bové :

« Autorisation pomme de terre OGM: décision "cynique" et "aberrante"

BÈGLES (Gironde) - Le député européen José Bové (Europe Ecologie) a qualifié vendredi à Bègles de "cynique" et "aberrante" la décision de la Commission européenne d'autoriser la culture d'une pomme de terre génétiquement modifiée développée par BASF.

"Une directive de 2001 prévoit l'interdiction des OGM qui comporteraient un gène de résistance aux antibiotiques. Aujourd'hui, la commission autorise un OGM interdit", a indiqué M. Bové devant des journalistes, à l'occasion d'un déplacement dans le cadre de la campagne des régionales.

Or, Amflora, cette pomme de terre transgénique mise au point par le groupe allemand BASF, contient un gène marqueur de résistance aux antibiotiques, dénoncent les écologistes.

Alors qu'Amflora est présentée comme destinée à la production de papier, José Bové a relevé "un risque de présence dans l'alimentation humaine", car, "quand on ramasse des patates, on en laisse dans le sol. Elles peuvent ensuite ressortir deux ou trois ans plus tard", dans une récolte conventionnelle.

Il s'agit "d'une attaque symbolique sur le premier bien alimentaire", a-t-il ajouté.

Si l'Italie et l'Autriche ont déjà annoncé leur intention d'interdire la culture de ce tubercule, M. Bové a estimé que les autorités françaises étaient "très embêtées" et demandé aux ministres de l'Environnement Jean-Louis Borloo et de l'Agriculture Bruno Le Maire de "se prononcer".

Face à "la levée de bouclier dans l'opinion publique", il a également jugé qu'"en France, il ne peut pas et n'y aura pas d'autorisation" à la culture de cet OGM et que le gouvernement devrait recourir à une clause de sauvegarde pour interdire cette production.

En 2008, la France a fait valoir cette clause pour suspendre la culture du maïs OGM MON 810, autorisé en Europe depuis 1998, comme l'ont également fait cinq autres pays membres dont l'Allemagne. »



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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 17:52
patate bio velo

La décision de la commission Barroso, autorisant la culture de pommes de terre transgénique « amflora », développée par le groupe chimique BASF, est irresponsable.

 

Cet OGM, destiné en principe à la production d’amidon pour l’industrie du papier,(mais certains de ses sous-produits seront utilisés pour l’alimentation animale) contient un gène marqueur de résistance aux antibiotiques qui fait réagir Greenpeace : «Disséminer des OGM de la pomme de terre BASF dans l'environnement pourrait augmenter la résistance de certaines bactéries à des médicaments, comme des traitements contre la tuberculose».

« Risques médicaux, environnementaux, tout allait contre cette autorisation », a déclaré l'organisation écologiste.

 

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José Bové, député européen Europe écologie
, ancien syndicaliste paysan et porte-drapeau des "faucheurs volontaires", a aussitôt réagi et a demandé mercredi un moratoire au gouvernement français, dans la lignée du moratoire sur le maïs Monsanto 810.

 

Dans un communiqué du 3 mars 2010, les Verts demandent que la France les interdise.

 

Pierre Mathon

« La France doit interdire la culture des plants de pommes de terre OGM que la commission Barroso vient d’autoriser.

 

Celle-ci a une nouvelle fois fait le choix de défendre les profits des entreprises polluantes contre l’avis des citoyens de l’Union européenne. En dépit des dangers que font peser les OGM et des doutes sérieux qui pèsent sur l’innocuité de ce nouveau plant, la nouvelle commission a décidé d’engager son mandat sous le signe de l’autisme démocratique et de la soumission aux lobbies.

 

Le gouvernement français doit interdire la culture de la pomme de terre Amflora dès aujourd’hui et cesser de se défausser de sa responsabilité politique derrière le Haut conseil des biotechnologies.

 

La pomme de terre OGM Amflora possède des gènes résistants à certains antibiotiques, risquant d’engendrer des bactéries insensibles à ceux-ci.

 

En autorisant cette culture, la Commission bafoue la directive européenne sur les OGM 2001-18 qui demande que de tels marqueurs soit interdits.

 

Cet OGM dispose d’une autorisation de l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments... dont l’ancienne coordinatrice du groupe d’experts scientifiques est devenue salariée d’une entreprise qui produit des OGM

 

Face à ces dangers, les écologistes continueront à s’opposer à la culture de tous les OGM en plein champs. Ils ne manqueront pas de se mobiliser afin de peser sur la décision du gouvernement.

 

Djamila Sonzogni, Porte-parole »

Photo : contrairement aux apparences, il ne s’agit pas d’une pomme de terre qui aurait été génétiquement modifiée pour faire du vélo. Cette photo a été prise en Hollande au début 2009, lors d’une action de Greenpeace pour la promotion de l’agriculture biologique.

 

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 19:02
F Dufour poinville-chartres-paris-21

 

François Dufour et Pierre Jarre, faucheurs volontaires d'OGM, ont été relaxés ce lundi  11 janvier par la Cour d'Appel de Caen.

Ils étaient poursuivis pour avoir refusé un prélèvement d’ADN.

En première instance, le Tribunal d’Avranches, fondant sa décision sur la Convention européenne des Droits de l’Homme, avait prononcé la relaxe des 2 militants.

La Cour d’Appel de Caen a  donc confirmé ce jugement.

Ancien porte-parole de la Confédération Paysanne (La Conf’ de Bagnolet), François Dufour est engagé dans Europe Ecologie dont il porte les couleurs, comme tête de liste aux élections régionales en Basse Normandie.

Pierre Mathon

 

Voici le communiqué des Verts :

 

« Les faucheurs volontaires François Dufour et Pierre Jarre relaxés : Une reconnaissance du principe de précaution

 

La Cour d’appel de Caen a confirmé cet après-midi le jugement de relaxe prononcé en 1ère instance de François Dufour et Pierre Jarre, faucheurs volontaires d’OGM.

 

François Dufour et Pierre Jarre étaient poursuivis pour avoir refusé un prélèvement d’ADN.

En 1ère instance, le Tribunal d’Avranches dans la Manche, fondant sa décision sur la convention européenne des Droits de l’Homme, avait prononcé la relaxe des 2 militants. La Cour d’appel de Caen a confirmé ce jugement.

 

Les Verts se félicitent de cette reconnaissance définitive de la lutte des faucheurs volontaires. En défendant dans les faits le principe de précaution,

 

François Dufour, Pierre Jarre et tous les autres militants anti OGM, ont non seulement fait avancer le débat social mais également la loi.

Les Verts, le11 janvier 2010 »

 

 

Voici l’article publié le  12 janvier par La Manche Libre :

 

 

« OGM: François Dufour relaxé... Europe Ecologie soulagée

 

François Dufour (à gauche sur la photo), tête de liste Europe Ecologie pour les élections régionales de mars prochain en Basse-Normandie, et Pierre Jarre ont été relaxés par la Cour d'appel de Caen.

François Dufour, candidat d'Europe Ecologie aux élections régionales en Basse-Normandie, n'a pas caché sa joie. "C'est une victoire pour nous ! Il n'y a pas eu beaucoup de personnes relaxées depuis le début des fauchages de maïs Monsanto." a t-il indiqué juste après le jugement rendu par la Cour d'appel de Caen rendu ce lundi 11 janvier dans l'après-midi. Les deux syndicalistes étaient poursuivis pour avoir refusé de donner leurs empreintes génétiques en septembre 2007. Une demande qui intervenait deux ans après leur condamnation à deux mois de prison avec sursis pour avoir fauché du maïs Monsanto 853, en août 2004. Poursuivis puis relaxés en 2008 par le tribunal d'Avranches pour cette affaire de prélèvement d'ADN, ils ont donc, une nouvelle fois, été convoqués par la justice, le parquet ayant fait appel. La Cour d'appel a donc confirmé le jugement en première instance. »

 

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 08:34
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Les résultats de la contre-expertise (UNE PREMIÈRE !), sur les risques sanitaires de trois OGM  menée par des scientifiques du CRIIGEN (le Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique) sont de nature à ce que les autorisations de ces trois OGM (le MON810, le MON863 et le NK603) soient suspendues.

Nous publions successivement le communiqué du CRIIGEN et celui de Greenpeace.

logo criigen
Le communiqué de presse du CRII-GEN :

« Effet de trois OGM sur la santé des mammifères - décembre 2009

t-ogm

Pour la première fois au monde, les tests confidentiels de Monsanto qui ont permis les autorisations internationales de trois OGM commercialisés ont été contre expertisés
par des chercheurs du CRIIGEN, de l’Université de Caen et Rouen. Ces OGM produisent des insecticides (MON810, MON863) ou absorbent le désherbant Roundup (NK603). Ils entrent déjà dans certains aliments des animaux et des humains. Cette publication internationale montre des effets particuliers liés à la consommation de chaque OGM, différents selon le sexe et la dose. Ils sont associés aux foies et aux reins, les principaux organes réagissant lors d'une intoxication alimentaire chimique. D’autres effets touchent le cœur, les surrénales, la rate et les globules sanguins. Des tests aussi courts et avec si peu d’animaux étudiés par groupe (10) ne peuvent pas apporter des preuves finales de toxicité ou d’innocuité, ils sont cependant assez inquiétants pour réclamer que des études soient refaites sur une durée plus longue, sur plusieurs espèces et générations avec un nombre d’individus garantissant une puissance suffisante des tests statistiques. En attendant les résultats de telles études, l’importation et la culture de ces OGM doit être fermement interdite. 

2009_02_12_OGM_Na.jpgLe CRIIGEN dénonce les avis précédents de l'EFSA, de l'AFSSA et de la CGB, comités européen et français de sécurité des aliments, qui se sont prononcés sur l'absence de risques sur ces tests de 90 jours seulement, pour lesquels ils n'ont pas analysé eux-mêmes dans le détail les statistiques.

Le CRIIGEN souligne à présent le conflit d’intérêt et l’incompétence de ces comités pour contre expertiser la présente publication ; parce qu'ils se sont déjà prononcés positivement sur les mêmes tests en négligeant les effets secondaires. 

Contact : Pr. Gilles-Eric Séralini, CRIIGEN, criigen@unicaen.fr Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir . Tél : 02 31 56 56 84 ou 06 70 80 20 87 »

 

OGM-greenpeace.jpg

Le communiqué de Greenpeace du 11 décembre :

 « Une nouvelle étude indépendante met en cause l’innocuité des OGM

Un organisme indépendant (le Crii-Gen, Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique) vient de publier une étude inquiétante sur trois OGM (le MON810, le MON863 et le NK603). Ces trois OGM sont autorisés à la consommation humaine et animale en Europe, mais l’étude du Crii-Gen soulève beaucoup de questions concernant les risques sanitaires potentiels liés à leur consommation.

Dans un communiqué de presse rendu public le 11 décembre, le Crii-Gen souligne que «  pour la première fois au monde, les tests confidentiels de Monsanto qui ont permis les autorisations internationales de trois OGM commercialisés ont été contre-expertisés par des chercheurs du Crii-Gen, de l’Université de Caen et Rouen. Ces OGM produisent des insecticides (MON810, MON863) ou absorbent le désherbant Roundup (NK603) ».

Or, « cette publication internationale montre des effets particuliers liés à la consommation de chaque OGM, différents selon le sexe et la dose. Ils sont associés aux foies et aux reins, les principaux organes réagissant lors d’une intoxication alimentaire chimique. D’autres effets touchent le cœur, les surrénales, la rate et les globules sanguins.

Des tests aussi courts et avec si peu d’animaux étudiés par groupe ne peuvent pas apporter des preuves finales de toxicité ou d’innocuité, ils sont cependant assez inquiétants pour réclamer que des études soient refaites sur une durée plus longue, sur plusieurs espèces et générations avec un nombre d’individus garantissant une puissance suffisante des tests statistiques ».

Les conclusions tirées de cette étude par le Crii-Gen sont claires :

1/ « en attendant les résultats de telles études, l’importation et la culture de ces OGM doit être fermement interdite »

2/ « le Crii-Gen dénonce les avis précédents de l’EFSA, de l’AFSSA et de la CGB, comités européen et français de sécurité des aliments, qui se sont prononcés sur l’absence de risques sur ces tests de 90 jours seulement, pour lesquels ils n’ont pas analysé eux-mêmes dans le détail les statistiques ».

Greenpeace voit dans cette publication une preuve supplémentaire de la possible dangerosité des OGM pour la santé.

L’étude confirme également ce que nous avons répété à de nombreuses reprises, à savoir que le système européen d’autorisation des OGM était défaillant.

En attendant d’en savoir plus, Greenpeace demande donc que les autorisations de ces OGM soient suspendues. »

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 19:07

Nous publions ci-dessous le communiqué des Verts dénonçant le « procès d’un autre âge » fait aux faucheurs volontaires à la suite d’un arrachage symbolique de maïs Monsanto 810 effectué il y a deux ans.

 

José Bové, devenu depuis, avec Europe Écologie eurodéputé, et Isabelle Ibarrondo vont-ils être condamnés pour avoir eu raison trop tôt ?


Inutile de dire que Bagnolet en vert est entièrement solidaire de leur cause.

 

Pierre Mathon

 

« José Bové devant le tribunal de Béziers : un procès d’un autre âge !

 

Communiqué de presse de Jean-Louis Roumégas et Djamila Sonzogni, porte-paroles nationaux des Verts

 

José Bové et Isabelle Ibarrondo comparaissent vendredi 8 août 2009 devant le tribunal de Béziers pour un arrachage symbolique de maïs génétiquement modifié qui date d’août 2007.

 

Cinquante faucheurs volontaires s’étaient réunis ce jour là pour alerter l’opinion sur la présence d’OGM dans le département de l’Hérault et réclamer un moratoire sur la culture en plein champ du Monsanto 810. Chaque participant avait pour consigne de n’arracher qu’un seul pied pour cette action symbolique. Seuls José et Isabelle sont traduits en justice pour l’arrachage d’un seul pied de maïs chacun !

 

Depuis les faucheurs volontaires ont été reconnus, lors du Grenelle de l’environnement, par le chef de l’état lui-même, comme des lanceurs d’alerte. Le gouvernement français a décrété un moratoire sur la culture en plein champ du maïs Monsanto 810, à l’instar d’autres pays européen. Le conseil de l’Europe a considéré que ces moratoires étaient justifiés malgré la tentative de la commission de les remettre en cause sous la pression des lobbies de semenciers.

 

José et Isabelle vont-ils être condamnés pour avoir eu raison trop tôt ? Et pour avoir exprimé la volonté de la majorité de nos concitoyens ?

 

Entre temps les électeurs du Sud ouest ont élu José Bové député européen dans le cadre des listes Europe Ecologie. Le score historique de José Bové montre lui aussi l’approbation massive de nos concitoyens à la cause et aux actions menées par José. Il serait impensable que sur des faits symboliques, comme l’arrachage d’un seul pied de maïs transgénique, un tribunal puisse remettre en cause l’immunité dont bénéficie tout parlementaire.

 

 

Les Verts apportent tout leur soutien à José Bové et Isabelle Ibarrondo.

 

Jean Louis Roumégas, porte parole national des Verts sera présent au Tribunal de Béziers. »

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 06:10

L’EFSA (Agence européenne de sécurité des aliments) est sur la sellette. L’avis qu’elle a rendu en juin, favorable à l’autorisation du maïs MON810, est en effet complètement biaisé par une multitude d'approximations et d'omissions sur l'évaluation des impacts environnementaux et les impacts sur la santé humaine.


C’est ce que révèle la contre-expertise commanditée par Greenpeace et les amis de la Terre, qui demandent en conséquence à la Commission européenne et aux Etats membres de s’opposer à la ré-autorisation du maïs transgénique MON 810.


L’enjeu est de taille puisque l'autorisation de culture du MON810, valable 10 ans, a expiré et que l'Union européenne va devoir se prononcer prochainement sur sa possible ré-autorisation.



C’est dans cette perspective que l'EFSA avait publié, le 30 juin, un avis qui juge
la culture du maïs génétiquement modifié MON 810 de la firme Monsanto sans risques pour la santé et l'environnement (si des mesures appropriées sont prises pour éviter une contamination des lépidoptères …).


Mais l’analyse scientifique de cet avis, commandée par Greenpeace et les Amis de la Terre, et rendue publique le 29 juillet, révèle de sérieuses erreurs et omissions de l'EFSA, remettant ainsi en cause ses conclusions.

Ce rapport révèle notamment que l'EFSA :
- ignore ou minimise les recherches démontrant que l'insecticide produit par ce maïs GM pourrait avoir des impacts négatifs sur des organismes non ciblés comme les papillons et les mites. L'EFSA n'admet pas l'incertitude scientifique alors même qu'il n'existe pas d'études faites spécifiquement sur les espèces européennes ;
- refuse d'admettre l'existence de rapports questionnant l'impact environnemental et sanitaire de ce maïs ;
- ignore les études de scientifiques évaluées par leurs pairs qui mettent en lumière des inquiétudes concernant la santé humaine ;
- fait référence à des recherches portant sur des cultures
transgéniques complètement différentes pour affirmer que le MON810 est sans danger ;
- n'examine pas les risques liés aux nouvelles protéines inconnues générées dans le maïs lors de la transgénèse.


« L'EFSA a une fois de plus violé son mandat. Le niveau d'expertise de l'avis de l'EFSA n'est vraiment pas sérieux, regrettent Greenpeace France et les amis de la Terre. Soit cette agence souffre d'un sérieux manque, soit elle joue un jeu politique très risqué pour notre santé et l'environnement. Il y a assez de preuves montrant que ce maïs-pesticide peut être dangereux. Il devrait être, à ce titre, banni une fois pour toutes des champs européens !»

Six Etats membres, dont la France et l'Allemagne, ont déjà interdit la culture du MON810 sur leurs territoires
. Les gouvernements se sont également plaints de la qualité du travail de l'EFSA et ont exprimé leurs craintes relatives à la sécurité de ce maïs. Plus récemment, le gouvernement français a déclaré qu'il ne pouvait pas accepter l'avis de l'EFSA sur le MON810. En mai, douze Etats membres ont écrit à l'agence européenne afin de lui faire part de leurs inquiétudes concernant leurs travaux en cours.

« La Commission n'a pas d'autre choix que de rejeter l'avis de l'EFSA, interdire la culture du MON810 et chercher une autre autorité officielle, capable, celle-là, de donner des avis scientifiques non biaisés » concluent Greenpeace et les Amis de la Terre.


Pierre Mathon
 

Pour téléchargez le rapport (en anglais)

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 17:25

Nous reproduisons ci-dessous un communiqué du Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures (MDRGF). Cette ONG, pour avoir voulu inciter les gérants de supermarchés à entamer une réflexion sur le problème de la pollution par les résidus de pesticides de certains fruits et légumes conventionnels, se retrouve accusée de dénigrement par des producteurs de raisins qui lui réclament 500 000 euros.


« C
ommuniqué du MDRGF


Le Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures est aujourd’hui assigné devant le Tribunal de Grande Instance de Paris par la Fédération Nationale des Producteurs de Raisins de Table. Cette Fédération de producteurs de la FNSEA nous assigne pour un soit disant dénigrement du raisin de table suite à la publication d’analyses (1) de résidus de pesticides dans des raisins de tables vendus dans des supermarchés réalisées en novembre 2008 avec quatre autres associations européennes !

La Fédération Nationale des Producteurs de Raisins de Table (FNPRT) nous demande la somme astronomique de 500 000 Euros pour dénigrement !

Cette attaque scandaleuse vise simplement à nous faire taire car notre travail dérange beaucoup tous ceux qui voudraient que rien ne change dans les pratiques agricoles polluantes actuelles.

Aujourd'hui c'est la survie même de notre association qui est menacée. Pire encore, c'est la liberté que tout contre pouvoir citoyen a dans ce pays de pouvoir réaliser et publier un travail d'information qui est mise en cause !

On nous fait aujourd'hui un procès pour nous faire taire, comme aux Etats Unis ou au Canada des entreprises intentent des « poursuites baïllons » contre leurs opposants depuis des années déjà !

Il est urgent de réagir ! C'est ce qu'ont déjà fait plusieurs personnes regroupées dans une association de soutien : Ensemble pour les Générations Futures. Cette association a mis en ligne ce jour un site dédié au soutien au MDRGF


Vous trouverez sur notre site toutes les informations concernant ce procès et aussi comment faire pour nous soutenir. Vous y trouverez aussi les noms de ceux qui, de Jean Marie Pelt à Jacques Testard ou de Serge Orru à Pascal Husting ou Alain Bougrain Dubourg nous soutiennent déjà.


Rejoignez-les vite et signez et faites signer l'Appel à soutien sur le site.


Historique

Novembre 08 : L’enquête supermarché.
Le 24 novembre 2008, le MDRGF (mouvement pour le droit et le respect pour les générations futures) , association sans but lucratif de défense de l’environnement, publie les résultats d’une grande enquête ciblant les supermarchés et leur politique en matière de résidus de pesticides. La première étape de cette enquête concerne le raisin de table. 5 ONG (dont le MDRGF pour la France) de 5 pays européens font donc tester par un laboratoire allemand, certifié et indépendant, des raisins de table vendus dans des magasins appartenant à 16 enseignes différentes. Les résultats montrent que la quasi totalité des échantillons de raisins issus de l’agriculture intensive analysés contiennent des résidus de pesticides. Le MDRGF dénonçait cette situation comme inacceptable. Plus de détails sur l’étude sur le site du MDRGF.

Février 09 : les producteurs de raisins de table assignent le MDRGF en justice !
Fin janvier 2009, le MDRGF apprend par des journalistes du sud de la France que la Fédération Nationale des Producteurs de Raisins de Table (FNPRT) vient de tenir une conférence de presse avec son avocat pour annoncer qu’ils ont décidé d'assigner en justice le MDRGF pour avoir, selon eux, dénigré le raisin de table. Après cette annonce médiatique, une assignation datée du 2 février devant le TGI de Paris a été transmise au MDRGF. La partie adverse demande au MDRGF la somme exorbitante de 500 000 Euros, rien de moins !


Signez l'appel pour la liberté d'expression contre les poursuites-baillons : http://www.generations-futures.org/agir_generations_futures.html

plus d'info sur
http://www.mdrgf.org »

 

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 09:41


 

Voici deux informations récentes prises dans le chapitre du site de Greenpeace, (en lien sur notre blog comme il se doit), consacré à la lutte contre les OGM.

 

 

Une intéressante étude indépendante américaine :

«Les OGM de maïs et de soja très peu productifs…

Le maïs et le soja génétiquement modifiés très controversés en Europe, mais largement utilisés aux Etats-Unis depuis leur commercialisation en 1996, ont peu amélioré les rendements de ces cultures, indiquent des experts indépendants américains dans un rapport publié mardi.

« Jusqu’ici les performances des cultures génétiquement modifiées pour accroître le rendement sont modestes et ce malgré les efforts considérables mis en œuvre » depuis vingt ans, concluent les auteurs de cette étude de l’Union of Concerned Scientist (UCS), groupe indépendant américain de recherche.

Or l’accroissement de la production est le principal argument avancé par les défenseurs des organismes génétiquement modifié (OGM) qui font valoir que ces cultures seront capables de produire plus pour nourrir les populations des pays en développement.

« Aucune culture transgénique n’a permis un accroissement réel du rendement et seul le maïs Bt a montré dans une certaine mesure de plus grands rendements d’exploitation », ajoutent ces chercheurs dont Doug Gurian-Sherman, principal auteur de l’étude qui s’interroge sur la sagesse de consacrer autant d’investissement dans les OGM qui pourraient en outre présenter des risques environnementaux.

Selon les chercheurs de l’UCS, le soja génétiquement modifié pour résister aux herbicides, culture génétiquement modifiée la plus plantée aux Etats-Unis, «n’a pas accru le rendement réel, ni d’exploitation». Ils ont calculé que la contribution du maïs Bt à l’accroissement des rendements depuis sa commercialisation en 1996 n’a été que de 0,2 à 0,3% par an.

Citant des statistiques du Ministère américain de l’Agriculture, l’étude note que la production moyenne de maïs par acre (0,4 hectare) aux Etats-Unis a été de 28% plus élevée de 2004 à 2008 que durant une période comparable de cinq ans entre 1991 et 1995.

Selon une analyse effectuée par les auteurs du rapport seuls 3 à 4% de ce gain est attribuable aux Maïs Bt ce qui signifie que de 24 à 25% du gain de production à l’hectare ou rendement sont attribuables aux autres méthodes d’amélioration des cultures de maïs. Pour le soja transgénique, dont la production moyenne par acre s’est accrue de 16%, les auteurs du rapport ont estimé que le gain attribuable aux OGM était quasi-inexistant.

Enfin ils soulignent que la production moyenne de blé par acre a augmenté de de 13% environ entre ces deux mêmes périodes de référence. Or, il n’y a pas de blé transgénique commercialisé.

Aux Etats-Unis, le soja génétiquement modifié compte pour 90% des superficies cultivées avec cette culture tandis que pour le maïs cette proportion est de 63%.

Les résultats de cette recherche montrent « qu’il est temps d’examiner plus sérieusement les autres techniques de culture disponibles » pour doper les rendements, jugent ses auteurs préconisant de mettre en application les dernières avancées prometteuses en génomique pour améliorer les qualités génétiques des cultures sans recourir aux OGM.

15 avril 2009

AFP - Jean-Louis Santini »


En Europe, la France de moins en moins isolée :

«L’Allemagne suspend à son tour le MON 810

L’Allemagne a annoncé ce mardi qu’elle suspendait la culture du maïs génétiquement modifié MON810 de Monsanto, rejoignant ainsi la France, le Luxembourg, l’Autriche, la Hongrie et la Grèce.

Selon la ministre de l’Agriculture, cette semence OGM peut présenter des dangers pour l’environnement. « Ce n’est pas une décision politique. Elle a été prise dans l’intérêt de l’environnement (…) nous avons mené une étude rigoureuse pour peser le pour et le contre », a-t-elle argumenté au cours d’une conférence de presse. La ministre a notamment expliqué cette décision par « de nouveaux éléments scientifiques », en l’occurence « deux nouvelles études » qui avaient amené le Luxembourg à prendre une décision comparable fin mars.

Ces études mettent en évidence des incidences de la culture du MON810 sur des organismes « non-ciblés », qui n’avaient pas été étudiés jusque-là, a ajouté le responsable des technologies génétiques au Ministère de l’Agriculture, Wolfgang Köhler, citant en exemple les papillons et les coccinelles.

En 2008, 3100 hectares de maïs transgéniques ont été cultivés en Allemagne, et pour 2009 des cultures sur 3.700 hectares avaient été autorisées, soit environ 0,2% de la surface de maïs cultivée dans le pays. En 2007, l’Allemagne avait déjà interdit la vente des semences de maïs Mon810 pour la culture, estimant que Monsanto n’avait pas fourni un plan de surveillance suffisant. L’Allemagne avait levé l’interdiction, fin 2007, estimant alors que le nouveau plan proposé par Monsanto était satisfaisant.

Greenpeace se réjouit de cette décision. « Six pays ont maintenant pris une clause de sauvegarde pour des raisons environnementales, explique Arnaud Apoteker, de Greenpeace France. La Commission européenne doit prendre acte de cette opposition et refuser de ré-autoriser ce produit mal évalué et potentiellement dangereux ! Pourquoi s’obstine t-elle dans un combat d’arrière-garde ? A l’exception de l’Espagne, tous les principaux cultivateurs de maïs en Europe ont interdit le MON 810. »

14 avril 2009 Avec AFP»


Rappel de la position de GREENPEACE :

 « Greenpeace s'oppose à la culture d'OGM en plein champ car elle conduit inévitablement à la dissémination des OGM dans l'environnement et à leur introduction dans la chaîne alimentaire. Toutefois, Greenpeace ne s'oppose pas à la recherche en milieu confiné, ni à la fabrication de médicaments ou d'autres substances, à l'aide de micro-organismes génétiquement modifiés, tant que leurs conditions de confinement sont efficaces. »

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 11:12


Lundi 9 mars 2009, de 19h à 22h, salle des Fêtes de la mairie de Montreuil

A l'initiative de l'Association des Amitiés Franco-Vietnamiennes (dont le siège est à Montreuil)

De l'Agent Orange* aux OGM : Monsanto toujours !

(Pour les très jeunes, ou ceux qui auraient oublié, l'Agent Orange est le défoliant employé massivement  par l’armée américaine lors de la guerre du Vietnam. Une production Monsanto.)

Interventions conclusives :

Hélène Luc, Sénatrice honoraire et Présidente de l'AAFV

Dominique Voynet,  Sénatrice,  Maire de Montreuil.

Avec la participation de :

Marie-Monique Robin, journaliste, auteur de "Le Monde selon Monsanto"

M.- H. Lavallard, Bureau National de l'AAFV,

Hervé Le Crosnier, Université de Caen

Fabrice Nicolino, journaliste.

Modératrice : Ruth Stégassy, journaliste à France-Culture


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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 12:11

OGM : tenir bon sur le moratoire, suite

Bonne nouvelle pour les défenseurs d’une alimentation saine et sans OGM : l'Union Européenne vient de refuser de forcer Autriche et Hongrie à cultiver MON 810.

23 pays vont voté contre la levée des "clauses de sauvegarde", décidées par l'Autriche et la Hongrie, pourtant demandée par la Commission européenne. Seuls 4 pays (le Royaume-Uni, les Pays-bas, la Suède et la Finlande) ont soutenu la proposition  pro-OGM de la Commission. 

GREENPEACE s'est réjoui de ce vote "victoire de l'environnement", dont la protection doit toujours passer "avant les intérêts financiers dune poignée de sociétés agro-chimiques" 

 A suivre de près, les interdictions françaises et grecques de cultiver ce maïs MON 810 devant être soumises au vote des pays de l'UE dans les semaines qui viennent.


Pierre Mathon

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