Le « projet » de déménagement de la Bergerie des malassis se rapproche. Si ce n’est le ratage d’un « projet », poussé par les bétonnières (et autres bulldozers) d’Eiffage et porté par Everbecq puis Tony di Martino, ce sera la fin d’une « histoire ».
Lu dans LeParisien.FR du 27 septembre :
« Bagnolet : la bergerie des Malassis doit déménager
Elsa Marnette|
C’est l’une des conséquences de la profonde transformation à venir du quartier des Malassis à Bagnolet : les chèvres de Gilles Amar vont devoir aller paître ailleurs. La bergerie installée près de l’école de la Pêche-d’Or pourrait déménager en 2018, en fonction de l’avancement des travaux. La rénovation urbaine prévoit de doubler le nombre de classes dans l’établissement et d’installer une crèche. Il faut donc libérer de l’espace et c’est cette originale bergerie qui en fait les frais. La ville a proposé à l’association Sors de terre un autre espace dans le quartier et la réinstallation de la bergerie est déjà annoncée sur les panneaux de chantier.
S’il accepte le principe du déménagement, Gilles Amar prévoit d’écrire au maire PS Tony di Martino, notamment afin de négocier la convention. Ce qu’il craint ? Devoir renouveler chaque année le contrat qui le lie à la ville et que ses projets en pâtissent. « Nous sommes une structure pédagogique, on travaille avec des enfants handicapés, on laisse les chèvres en pâturage, on entretient des espaces, notamment municipaux, rappelle celui qui a installé ses activités aux Malassis il y a neuf ans. Le fait que la bergerie puisse devenir municipale, ça nous inquiète. La forme va nous échapper. Ici, c’est un lieu qui fonctionne, que les gens aiment. »
Lors d’une réunion la semaine passée, un habitant s’est exclamé : « La bergerie, on l’aime trop ! » « Mais elle va être maintenue, a assuré l’adjointe à l’aménagement Marie Colou. C’est un équilibre global : il y a nécessité de reconstruire cette école et d’augmenter le nombre de classes. »
Pour le projet, c’est à voir … quant à l’histoire, c’est tout vu. Bon appétit Mesdames et Messieurs les béton -neuses -neurs !
Pierre Mathon