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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 18:47
FNE : « TAFTA : les dangers révélés ! »

Le communiqué du 2 mai 2016 de France Nature Environnement :

Une fuite sans précédent sur les négociations du TAFTA atteste de l’extrême dangerosité du projet d’accord pour la santé, l’emploi, l’agriculture et l’environnement. Cette prise de conscience politique et médiatique récente et l’attention donnée à cette fuite n’auraient pas eu lieu sans la forte mobilisation citoyenne depuis trois années.

« TAFTA : les dangers révélés !
Une nouvelle fuite (disponible sur ce lien : http://ttip-leaks.org) confirme les craintes du Collectif Stop TAFTA qui fait campagne depuis près de 3 années contre les accords transatlantiques, TAFTA et CETA.
« Ces 248 pages du projet d’accord entre l’UE et les États-Unis montrent que les lignes rouges quant à la protection du modèle agricole français, des normes sociales, sanitaires et environnementales sont bafouées une à une » déclare Karine Jacquemart de l’association Foodwatch France. « Et ce jusqu'au principe de précaution qui serait remis en cause, malgré les dénégations de Mme Malmström ».

Le Collectif Stop TAFTA appelle le gouvernement à définitivement refuser la signature du CETA et de plaider officiellement pour la clôture des négociations sur le TAFTA. Le collectif dénonce également le double discours de la Commission européenne qui jure de donner des garanties face aux velléités américaines lorsqu'il s'avère que c'est elle qui est motrice dans les négociations.

« Le gouvernement doit maintenant passer aux actes et mettre fin aux négociations du TAFTA une bonne fois pour toute. » appelle Nicolas Roux, de l'association Les Amis de la Terre.

« C’est la mobilisation de nombreuses organisations et de millions de citoyen.ne.s européen.ne.s, qui ont permis de mettre en lumière le bradage de nos standards sociaux, alimentaires et environnementaux mais également de l’attaque frontale, mais subreptice, portée à la démocratie notamment via les mécanismes de coopération réglementaire et de règlement des différends investisseurs-états » rappelle Johan Tyszler de l'association AITEC.

Et d’ajouter « Ces dispositions hautement décriées sont également présentes dans le texte final du CETA qui sera discuté par le Conseil européen le 13 mai. En clair, le CETA est le cheval de Troie du TAFTA, et doit donc être traité comme tel : le gouvernement français doit s'y opposer ». »

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4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 14:44
Une étude de « Transparency international » sur la corruption dans 9 pays arabes

L’étude de l’ONG anti-corruption « Transparency internatinal » - qui vient d’être publiée - porte sur le Yémen, l’Égypte, le Soudan, le Maroc, le Liban, l’Algérie, les territoires palestiniens, la Tunisie et la Jordanie Sa principale constatation est que la corruption est globalement aggravée dans les pays arabes. que des pays comme l’Arabie Saoudite, l’Iran, l’Afghanistan, la Libye (…) n’ont pas été étudiés.

61% des ressortissants des pays investigués considèrent que la corruption a augmenté durant l'année écoulée. Ils sont 92% au Liban, 84% au Yémen et 75% en Jordanie à penser que la corruption a augmenté, contre 28% en Egypte et 26% en Algérie.


Parmi les personnes interrogés, 77% des Yéménites et 50% des Égyptiens ont reconnu avoir payé un pot-de-vin pour obtenir un service public contre 9% des Tunisiens et 4% des Jordaniens.

Les opinions publiques ne jugent nulle part positivement leur gouvernement en matière de lutte contre la corruption, les populations qualifiant de mauvaise l'action des autorités par des majorités allant de 91% (Yémen) à 58% (Egypte).

Il y a 5 ans, lors du « printemps arabe » « le manque de satisfaction vis-à-vis de dirigeants et régimes corrompus était un catalyseur clé du désir de changement dans la région ». Force est de constater, cinq ans plus tard, que « les gouvernements n'ont fait que peu pour mettre en œuvre les lois contre la corruption » (Transparency International).

L'ONG s'inquiète en particulier des résultats du Liban, plongé dans une profonde crise politique, privé de président depuis deux ans et de législatives depuis 2009.
Le public y apparaît très, très critique des « efforts du gouvernement pour lutter contre la corruption » et la perception du niveau de corruption dans le secteur public est très élevée. Les résultats sont similaires à ceux du Yémen qui a glissé dans une guerre civile..

Une note d'espoir, la Tunisie, seul pays concerné par le printemps arabe à ne pas avoir basculé dans le chaos et la dictature. Beaucoup de Tunisiens pensent pouvoir faire quelque chose contre la corruption à leur niveau. 71% des sondés estiment que des gens ordinaires peuvent faire une différence. Il reste que 62% disent que l'action du gouvernement est mauvaise et 64%, que la corruption continue d'augmenter. »

Bref, tout ça n’est pas terrible, d’autant que ces pays partaient d’un niveau de corrupti
on très élevé..

Pierre Mathon

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 07:59
 Négociations TAFTA Europe-USA : le double discours du gouvernement PS

Nous empruntons au blog d’eelv Les Lilas un article publié ce 24 avril 2016 :

« Jadot accuse le gouvernement de «double discours» sur le TAFTA

Par Ludovic Lamant le samedi 23 avril pour Mediapart


L’eurodéputé écologiste Yannick Jadot réagit au durcissement du gouvernement socialiste dans les négociations commerciales avec les États-Unis. « Hollande, Valls et Fekl donnent l’impression de jouer aux altermondialistes, mais la raison pour laquelle ils le font, c’est pour défendre le pire du libéralisme d’aujourd’hui », critique Jadot, qui n’y voit qu’une technique de négociation avec Washington.

François Hollande, Manuel Valls et Matthias Fekl, le secrétaire d’État au commerce extérieur, ont menacé à tour de rôle ces derniers jours de claquer la porte des négociations commerciales avec les États-Unis. L’avenir du TTIP (ou TAFTA, pour ses adversaires) est incertain. L’eurodéputé écolo Yannick Jadot, qui suit les questions commerciales au parlement de Strasbourg, dénonce un « double discours » : « Sous l’apparence d’un discours altermondialiste musclé, le gouvernement durcit la négociation pour obtenir plus de libéralisme de la part des Américains. »

Que pensez-vous du durcissement du discours de l’exécutif sur le TTIP ?

Ce discours démontre la duplicité du gouvernement par rapport au TTIP. Le gouvernement veut faire plaisir aux anti-TAFTA en leur disant : “On est prêts à quitter la négociation.” Mais les raisons pour lesquelles ils sont prêts à quitter cette négociation sont les pires des raisons, puisqu’au fond, ce que François Hollande, Manuel Valls et Matthias Fekl demandent aux Américains, c’est de libéraliser autant que l’Europe l'a fait, en particulier dans l’accès aux marchés publics. Aujourd’hui, les États-Unis ont l’intelligence d’avoir le “Buy American” (“acheter américain”), de privilégier les PME.

Les Américains ont une vision stratégique de leur industrie à travers les marchés publics, alors que l’Europe est la seule entité commerciale au monde à avoir choisi ce que l’on appelle l’ouverture par défaut de ses marchés [les marchés publics sont ouverts aux investisseurs étrangers, sauf exceptions – ndlr]. Tous les autres pays du monde font des marchés publics un instrument politique. Au fond, ce que veulent Hollande, Valls et Fekl aujourd’hui, c’est que les Américains soient aussi bêtes que les Européens, qu’ils ouvrent totalement leurs marchés publics aux entreprises européennes. Ils donnent l’impression de jouer aux altermondialistes, mais la raison pour laquelle ils le font, c’est le pire du libéralisme idiot d’aujourd’hui.

Vous pourriez tout de même, en tant qu’opposant au TTIP, vous réjouir qu’un pays monte au créneau pour dire que ces négociations sont dangereuses.

Je n’ai pas entendu le gouvernement dire que ces négociations étaient dangereuses. J’ajoute que le double discours de la France est confirmé par le fait qu’aujourd’hui, Matthias Fekl, qui avait paru au départ très ouvert à la discussion, refuse désormais tous les débats publics avec les anti-TAFTA. Comme par hasard, il les annule toujours au dernier moment. Il veut apparaître comme un adversaire du TAFTA et ne surtout pas être mis devant ses contradictions.

Paris explique qu’il ne signera rien si des centaines d’indications géographiques ne sont pas reconnues par les Américains, pour protéger les productions agricoles en Europe. Ce n’est pas le “pire du libéralisme”...

Sur ce point, ils ont raison. Mais sur les marchés publics, le gouvernement ne fait que reprendre le discours des firmes de services, comme Veolia ou Suez, ou encore des groupes pharmaceutiques, qui ont tout à gagner à s’emparer d’une partie des services publics. Sous l’apparence d’un discours altermondialiste musclé, le gouvernement durcit la négociation pour obtenir plus de libéralisme de la part des Américains.

Paris estime qu’il est parvenu, avec l’aide de Berlin, à supprimer le mécanisme de règlement dit État-investisseur (ISDS), prévu dans le mandat de négociation du TTIP, et qui aurait permis à une entreprise d’attaquer en justice un État. La Commission européenne défend désormais une “cour des investissements”.

On est en train de nous faire prendre des couteaux de boucher pour des couteaux à beurre. L’ISDS a au moins l’honnêteté d’afficher la couleur : des investisseurs privés vont pouvoir attaquer les États. Le plus gros du boulot sur le nouveau système qui a été présenté, c’est de changer sa dénomination. C’est devenu une “cour”. Très bien. Certes, des éléments ont été améliorés, mais le principe est exactement le même : des investisseurs privés peuvent toujours attaquer des États lorsque ceux-ci prennent des décisions sur l’environnement, la santé, les droits sociaux.

Au moment où l’on a tellement besoin de remettre de la souveraineté démocratique, ils amplifient une mondialisation qui se déploie d’abord au bénéfice des multinationales. Dire que c’est une victoire française et que tout va bien, c’est un jeu de communication foireux. Cela revient à ignorer totalement la réalité. On est en train de construire une nouvelle hiérarchie juridique où le droit privé commercial peut prévaloir sur des droits environnementaux ou sociaux, alors même que personne n’a apporté la preuve qu’il y avait besoin de modifier le système en place.

S’il critique le TTIP, le gouvernement français défend l’accord avec le Canada (CETA), qui sera soumis au vote des eurodéputés à l’automne, en partie grâce aux pressions françaises. Paris le considère comme un accord vertueux : les Canadiens ouvrent leurs marchés publics, reconnaissent plus de 500 indications géographiques en Europe et adoptent la cour des investissements dont on vient de parler. Qu’en pensez-vous ?

Matthias Fekl se met beaucoup en avant sur les victoires qu’il obtient. C’est le jeu, certes, mais il n’y a pas que Matthias Fekl qui fait bouger l’Europe. Le Parlement européen existe, les syndicats, les collectivités locales, les consommateurs se mobilisent. Pendant longtemps, il n’y avait que l’Allemagne, parmi les États membres, qui bougeait sur le dossier et c’est Berlin qui a obtenu les premières modifications sur l’ISDS. Sur le CETA, Matthias Fekl instrumentalise la très belle image qu’ont les Canadiens dans l’imaginaire français. Encore plus depuis l'arrivée de Justin Trudeau [le nouveau premier ministre – ndlr]. Mais dans la réalité, quand on obtient des Canadiens qu’ils remettent en cause leur politique de médicaments génériques pour renforcer la protection des brevets des firmes étrangères, ça va coûter cher à la santé canadienne. Et quand il y a des quotas de bœuf ou de porc canadiens prévus pour le marché européen, ça va coûter cher à nos éleveurs. Quant à la Cour, je le répète : ce ne sont que des modifications cosmétiques par rapport à la rupture juridique de fond qui se joue. D’autant qu’il y a 40 000 entreprises américaines qui vont pouvoir passer par leur filiale implantée au Canada pour attaquer l’Europe. Ce qui veut dire que ce que l’on aura signé avec le Canada, en matière de droit à l’investissement, on l’aura signé avec l’ensemble de l’Amérique du Nord. Et l’on aura perdu énormément en matière de souveraineté .

L'entretien a été réalisé le 22 avril à Barcelone, en marge d'une réunion de collectivités européennes « anti-TAFTA ». Il n'a pas été relu par Yannick Jadot »

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15 mars 2016 2 15 /03 /mars /2016 22:16
« Nouvel an iranien »

Nous avons reçu de Didier Idjadi le texte suivant que nous publions bien volontiers :

« Nouvel An en Iran – Nouvel an iranien

Norouz, une fête du printemps, d’origine persane, célébrée depuis plus de 3000 ans. C’est une fête qui célèbre l’arrivée du printemps, le renouveau de la nature. Une fête du printemps, qui a sa racine dans la mythologie très lointaine.

La Célébration du Nouvel An en Iran , appelé Norouz est la fête la plus importante du calendrier iranien. Comme cette célébration trouve son origine dans l’ancien peuple persan, Norouz est également connu comme le Nouvel An persan.

Comme de nombreuses réalisations du peuple perse, la fête de Norouz propagée à différentes parties du monde et est maintenant célébrée dans les régions et les pays comme l’Iran, Asie centrale, Caucase, Asie du Sud, la Chine, chez les Kurdes et certains groupes en Crimée les Balkans.

Le premier jour sur le calendrier de l’Iran est directement liée à l’équinoxe de printemps en Mars ou le premier jour du printemps. Les célébrations du Nouvel An 2016 en Iran, en commençant à l’heure exacte du soleil traverse l’équateur et le nombre d’heures de lumière, est égal au nombre d’heures de la nuit. Il est calculé chaque année et le creux entre 20 et 22 Mars Pour effectuer les rituels de la famille Nouvel an iranien rejoindre. En 2016, le Norouz sera célébrée le 21 mars.

Norouz avait déjà été inscrit le 30 septembre 2009 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO. Norouz a été reconnue le 23 février 2010, comme la « Journée internationale du Norouz » par l'Assemblée générale de l'ONU. Le projet de résolution de la Journée internationale de Norouz a été adopté à l'unanimité, donnant une reconnaissance à cette fête d'origine Iranienne comme une journée internationale. (L'appellation “ Journée internationale de Norouz pour la Culture de la Paix”).

En Iran, les préparations de Norouz commencent pendant Esfand, le dernier mois d'hiver dans le calendrier persan. Les Iraniens, les autres peuples et d'autres groupes commencent à se préparer en faisant un grand « nettoyage de printemps » dans leurs maisons, s'achètent de nouveaux vêtements pour la nouvelle année et achètent des fleurs (la jacinthe véritable et la tulipe sont particulièrement populaires).

En association avec la renaissance de la nature, le nettoyage de printemps est la tradition nationale suivie par la plupart des ménages en Iran. Cela est aussi étendu aux effets personnels, et traditionnellement, tout le monde s'achète au moins une garde robe neuve. Le jour du nouvel an, les familles s'habillent avec leurs vêtements neufs et commencent alors les réjouissances de cette période, en allant rendre visite aux anciens, puis au reste de la famille et enfin aux amis. La fête dure 13 jours, les écoles sont fermées et le 13e jour, les familles quittent leur maison et vont pique-niquer à l'extérieur, dans la nature. DIDIER IDJADI·LUNDI 14 MARS 2016 »

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 17:45
Berta Caceres, militante écologiste au Honduras, assassinée

Nous publions ci-dessous le communiqué du 5 mars 2016 d’eelv :

« Hommage à Berta Caceres, militante écologiste assassinée au Honduras :

Europe Écologie-Les Verts adresse ses condoléances au peuple hondurien, durement touché par l’assassinat jeudi 3 mars de Berta Caceres, la jeune dirigeante du Conseil citoyen des organisations des peuples amérindiens du Honduras (COPINH).

Récipiendaire l’année dernière du prix Goldman qui honore chaque année les plus fervents défenseurs de l’écologie dans le monde, Berta Caceres s’est rendue célèbre par sa lutte contre les méga-projets destructeurs de l’environnement qui se sont multipliés depuis 2009 au Honduras, et particulièrement pour sa lutte, à l’appel des Indiens Lenca dont elle-même était issue, contre le projet de barrage d’Agua Zarca, sur la rivière sacrée de Gaalcarque. Ce projet a été mené depuis 2006 en violation de la convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail qui stipule que les peuples autochtones doivent donner en priorité leur consentement libre et informé à des projets destructeurs pour leur environnement, leur culture, leurs territoires et leurs ressources. Cette consultation n’a pas eu lieu.

Berta Caceres recevait régulièrement des menaces de mort, elle a subi des poursuites arbitraires dans le cadre d’une politique de criminalisation des mouvements sociaux menée par le pouvoir conservateur hondurien. Sa vie ne tenait qu’à un fil face à des intérêts économiques gigantesques. Sa disparition tragique et précoce rappelle combien l’engagement écologiste nécessite de volonté et de courage dans trop de pays. Europe Écologie-Les Verts salue la mémoire de Berta Caceres, et se tiendra aux côtés du peuple hondurien pour que son combat aboutisse.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-paroles nationaux »

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 20:15
Quand une rue Lénine devient rue John Lennon … à Kaliny en Ukraine

Nous venons d’apprendre qu’un village d’Ukraine, Kaliny, avait débaptisé sa rue Lénine pour l’appeler rue John Lennon.

Comme nos fidèles lecteurs s’en souviennent, nous avons été fortement impressionnés au début des années 1980 par l’action anonyme d’un jeune Bagnoletais qui avait recouvert la plaque de la rue Lénine à Bagnolet de l’inscription John Lennon (and Yoko). Depuis, nous demandons régulièrement que cela soit fait officiellement.

Nous nous devions donc d’informer nos lectrices et nos lecteurs de la décision prise à Kaliny, en U
kraine.

Pierre Mathon

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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 09:17
L’histoire de la Syrie pour les nuls … et les autres

Tout le monde entend parler de la Syrie où Bachar el Assad règne en tyran et les djihadistes ont installé leur « califat ». Mais que connaît-on de l’histoire de ce pays ?

Sans viser l’exhaustivité, ce billet sur France Inter, (il date du 9 février, mais est toujours d’actualité) a le mérite de donner quelques éléments historiques de référence sur la Syrie dans la … bonne humeur. Et en plus « tout est vrai » comme le rappelle son auteur, Alex Vizorek qui est belge, comme pas mal de bons humoristes…

Hélène Zanier

http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-dalex-vizorek-lhistoire-de-la-syrie-pour-les-nuls

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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 09:45
Cameroun: 19 morts dans un attentat islamiste (à Mémé), 1200 depuis 2 ans !

Encore un massacre islamiste au Cameroun.


Dix-neuf personnes ont été tuées ce vendredi matin au dans un attentat-suicide commis sur le marché de Mémé, une ville de l'Extrême-Nord, régulièrement cible d'attaques meurtrières des islamistes de Boko Haram.

Deux femmes kamikazes se sont fait exploser sur le marché, faisant 19 morts et de nombreux blessés. C'est le sixième attentat-suicide perpétré dans l'Extrême-Nord du Cameroun, région frontalière des bastions nigérians de Boko Haram, depuis le début de 2016.

Depuis que les islamistes nigérians, ralliés à l'organisation de l'Etat islamique (EI), ont commencé à attaquer le territoire camerounais, en 2013, plus de 1.200 personnes ont été tuées dans des attaques et des attentats perpétrés par les jihadistes dans la région

Depuis fin novembre, l'armée camerounaise mène dans plusieurs localités frontalières des opérations qui ont considérablement affaibli les jihadistes, mais ceux-ci multiplient depuis juillet des attentats-suicides dans le nord du Cameroun, comme dans le nord-e
st du Nigeria.

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14 février 2016 7 14 /02 /février /2016 18:38
Quand les fleurs que vous achetez à la Saint-Valentin assèchent un lac au Kenya

Offrir des fleurs pas chères à sa dulcinée peut s’avérer un acte particulièrement irresponsable à bien des égards.

Camille Belsoeur dans SlateAfrique évoque le commerce et la culture des roses sous l’angle de l’exploitation des populations Kenyanes et de l’assèchement d’un lac kenyan.

En effet, les roses ne sont pas toujours aussi charmantes et aussi innocentes qu’on voudrait le croire. Elles n’ont pas que des épines, ce sont aussi des assoiffées et leur culture à des milliers de kilomètres de leur « marché » (l’Europe) est en train de produire une catastrophe écologique majeure (une de plus !). L’assèchement d’un lac (réserve d’eau), sa disparition à court terme va provoquer corollairement une catastrophe humanitaire (une de plus !). Cette course au faux développement, à l’enrichissement à court terme, irrespectueux des équilibres (fragiles) conduisent à ces catastrophes. Et au Kenya, les fleurs … y participent activement.

On peut, et on doit, ajouter à ces catastrophes, l’augmentation induit sur le transport aérien avec son cortège de pollutions et gaz à effet de serre, …

Slate-Afrique publie ce 12 février 2016 un article qui donne à réfléchir …

« Les fleurs que vous achetez à la Saint-Valentin assèchent un lac au Kenya

La majorité des roses importées en Europe sont cultivées sur les bords du lac Naivasha.

Offrir des roses à la Saint-Valentin est peut-être une pratique has been. L'image d'un romantisme d'un autre siècle. Mais c'est un rituel qui fonctionne toujours. Dans le monde entier, c'est jour de fortune pour les fleuristes. Et si vous êtes un adepte de la rose pour déclarer votre amour, il y a de bonnes chances pour que les fleurs que vous tenez entre vos mains viennent du Kenya. Et plus précisément des bords du lac Naivasha.

«Les Pays-bas dominent toujours l'industrie de l'horticulture, mais le Kenya s'est accaparé progressivement une importante part de marché. Il a multiplié par 12 ses exportations de fleurs coupées entre 1988 et 2014 pour atteindre un total de 137.000 tonnes, alors que les acheteurs ont été convaincus par les prix plus bas et par des fleurs étonnement plus colorées que celles cultivées en Hollande», rapporte l'hebdomadaire The Economist.

Aujourd'hui, 30 % des fleurs importées dans l'Union européenne viennent du Kenya, et la plupart sont des roses. Dans la supérette au coin de ma rue, dans le XVIIIe arrondissement à Paris, une affiche indique «roses du Kenya» depuis quelques jours. «C'est tout simplement les meilleurs prix», constate le patron. Clin d'œil de la mondialisation, les fleurs importées depuis le Kenya transitent souvent par l'aéroport d'Amsterdam. En à peine plus de 48 heures, les roses coupées à Naivasha arrivent dans les arrière-boutiques des revendeurs européens.

Des pompages non autorisés

Mais ce business, qui profite à l'économie kényane, a de graves conséquences sur l'environnement. Lors d'un voyage au Kenya il y a quelques années, je m'étais rendu sur les rives du lac Naivasha pour constater le phénomène. Tout autour de ce réservoir naturel, des dizaines d'exploitations pompent directement l'eau pour irriguer les millions de fleurs qui poussent sous serre. Conséquence, le niveau du lac a déjà considérablement baissé. De très nombreux rapports font état du fort impact écologique des fermes de fleurs sur la faune et la flore environnante.

«Le niveau de l'eau du lac a baissé considérablement lors des 10-15 dernières années à cause de pompages d'eau non autorisés pour un usage industriel. Il y a également un problème croissant de pollution», indiquait la WWF dans une étude en 2011.

Sur place, un ouvrier agricole d'une ferme voisine m'avait montré sur les rives du lac le niveau qu'atteignait l'eau quelques années plus tôt. Le recul du lac avait laissé place à de longs tuyaux qui se faufilaient sur plusieurs dizaines de mètres dans la vase pour aller pomper l'eau toujours plus loin.

À côté des exploitations qui appartiennent souvent à des descendants d'Européens, des villages d'ouvriers, dont les entrées sont étroitement surveillées, s'élèvent dans la poussière.

«Les conditions de travail sont très dures dans les serres, et on vit dans un espace clos entre le travail et la maison. On dépense notre argent dans le magasin de l'entreprise», m'avait confié un père de famille, employé pour Karuturi, géant indien du secteur.

La température est basse, autour de 5 degrés, dans les chambres froides où sont entreposées et emballées les roses. Et il faut travailler vite pour faire face au flot de commandes. À l'approche de la Saint-Valentin, la production augmente de 15% dans les fermes, note The Economist.

Des salaires très bas

Cependant, depuis quelques années des progrès ont été effectués notamment pour les conditions de travail des employés. «Après une série de scandales, la plupart des fermes ont amélioré leurs standards de sécurité et leurs conditions de travail, tout en prenant en charge les soins médicaux des travailleurs», ajoute The Economist. Les salaires très bas ne découragent pas des dizaines de Kényans de venir chaque jour faire la queue dès l'aube devant les fermes pour se faire embaucher.

En langue Maasai, «Naivasha» signifie «eau agitée». Un nom qui doit son origine aux vents violents qui soulèvent souvent les flots. Mais aujourd'hui ce sont les fermes à fleurs qui font des remous dans les eaux de Naivasha.

Camille Belsoeur »

Hélène Zanier

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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 16:54
"Attention, un remaniement peut en cacher un autre"

Au moment où la France se passionne pour le remaniement ministériel parisien, il se passe un autre remaniement ministériel, d’une importance autrement capitale, dans les Émirats Arabes Unis dans un silence médiatique quasiment assourdissant.

Un poste de ministre du Bonheur a ainsi été attribué à Ouhoud al-Roumi, directrice générale de la présidence du Conseil des ministres qui conserve aussi ces fonctions. Un poste de ministre de la Tolérance est tombé dans l’escarcelle de Loubna al-Qassimi.

C’est par ces « détails » qu’on se rend compte à quel point notre système démocratique occidental est archaïque, désuet et obsolète.

En effet, alors qu’on en est encore à tenter de construire des politiques publiques avec des ministères bêtement … techniques comme celui des transports, de l’écologie, de l’agriculture … d’autres ont atteint la quintessence de la spiritualité humaine et se consacrent à des objectifs bien plus ambitieux et concrets et répondant davantage et sérieusement aux attentes réelles des administrés.

Pas de panique, qu’on se rassure. Les ministères-clés restent détenus par les familles régnantes. Cheikh Seïf ben Zayed Al-Nahyane, un des fils du fondateur de la fédération, conserve le portefeuille de l'Intérieur. Son frère, Cheikh Abdallah, reste ministre des Affaires étrangères et récupère la Coopération internationale, tandis que son autre frère, Cheikh Mansour, reste vice-Premier ministre et ministre des Affaires présidentielles.

Le Premier ministre, Cheikh Mohammed, conserve le portefeuille de la Défense, tandis que son frère, Cheikh Hamdane, ne bouge pas des Finances. Idem pour le ministre de l'Energie, Suhail al-Mazroui.

Ouf ! On a failli avoir peur.

Dans cette affaire, ce qui apparaît étrange – pour ne pas dire scandaleux – c’est de s’être arrêté en si bon chemin quand on prétend viser « l’innovation », la « révolution », car « en vérité, je vous le dis », en termes de novlangue, selon le roman de George Orwell, « 1984 », le modèle complet comprend quelques autres ministères incontournables : « l’Amour », « « la Vérité » (la Propagande), « la Liberté » (l’Esclavage) et « la Paix » (la Guerre) …

Quel manque d’ambition !

Pendant que vous y êtes, complétez donc votre culture en lisant 2084 de Boualem Sansal, le nouveau totalitarisme à l’œuvre aujourd’hui. Parce que, en plus, 1984, ça date un peu… sauf si, évidemment, vous ne l’avez pas lu. Dans ce cas, il n’y a rien de plus urgent que de réparer cet oubli.

Hélène Zanier

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