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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:53

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« Denez L'Hostis, élu à l'unanimité président de France Nature Environnement le 5 avril, a souhaité s'adresser à tous les militants et amis du mouvement. 

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« Samedi 5 avril, j'ai été élu président de France Nature Environnement lors de l'Assemblée générale. Je prends la suite de Bruno Genty qui, entouré d'une équipe motivée, a rempli cette fonction avec talent et détermination durant quatre ans. En février 2011, la campagne contre les excès de l'agriculture intensive, avec ses affiches censurées, a marqué les esprits, tout comme l'Appel des 3000 pour un contrat environnemental, lancé à Montreuil à la veille des présidentielles 2012. Je tiens à le remercier pour tout le travail accompli.

Contester les projets nocifs pour l'environnement tout en étant capable d'engager le dialogue et de proposer des solutions : c'est la démarche de France Nature Environnement depuis 1968. Je me reconnais tout à fait dans cette approche. Je l'ai moi aussi adoptée, d'abord comme militant de terrain depuis les années 70, puis engagé au niveau national, notamment sur les questions mer et littoral et en tant qu'administrateur de France Nature Environnement, depuis la fin des années 2000. 

Mon élection à la tête de France Nature Environnement coïncide avec l'arrivée de Ségolène Royal au ministère de l'Ecologie. Si cette dernière nomination est un signal positif,  les annonces du nouveau gouvernement ont été à ce jour maigres en matière d'environnement. Nous attendons le passage aux actes. Et vite ! La transition écologique doit devenir un véritable projet de société.

Pour que la voix de l'écologie citoyenne soit mieux entendue et comprise, France Nature Environnement doit aussi peser davantage dans les débats de société, notamment sur la thématique santé. Nous devons dialoguer toujours plus avec l'ensemble de la société civile, sortir des seuls cercles écologistes, investir les nouveaux médias. Nous pouvons être plus présents au niveau international. La tenue de la Conférence des parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Paris, fin décembre 2015, sera une opportunité pour sortir de notre approche trop franco-française des problématiques environnementales.

Je connais la formidable motivation et l'énergie qui animent chacun de vous.  La protection de la nature est un combat immense. Nous allons continuer à le mener ensemble. »

À très bientôt, 

Denez L'Hostis

(Mis en ligne le 11 avril sur le site de France Nature Environnement)»

 

 

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 15:02

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Le communiqué de FNE du 9 avril 2014 :

« La "Valls" hésitation écologique

Aujourd’hui, le Premier ministre a prononcé son discours de politique générale. Pour FNE, le Premier ministre s’est contenté de rappeler certaines promesses du candidat à l’élection présidentielle ainsi que certains engagements pris au début du quinquennat. On est loin du compte.

Une loi Energie présentée avant l’été, une énergie nucléaire ne représentant plus que 50% de l’énergie consommée en France… Les annonces du Premier ministre sont maigres et ne sont que des rappels des engagements pris par le président de la République.

Un ministre de poids pour une politique sans cap

FNE espérait que la nomination de Ségolène Royal, déjà passée par ce ministère il y a vingt-deux ans, était un indicateur de la volonté du gouvernement de redonner de la crédibilité à son action en matière de politique environnementale. Nous pouvons penser que les bons scores du parti écologiste aux élections municipales a rappelé à la majorité que les citoyens attendaient un peu plus que des discours en ce qui concerne sa politique environnementale.

Un indicateur fiable : les investissements

Si la nomination de l’ancienne candidate à l’élection présidentielle est une annonce accueillie plutôt favorablement, les militants réunis au sein de France Nature Environnement attendent maintenant de mesurer, par des indicateurs fiables, la traduction de ces paroles en actes. Au premier rang de ces indicateurs figurent les investissements que le gouvernement décidera pour enclencher enfin la transition écologique et énergétique. Pour FNE, le prochain projet de loi de finances rectificatif annoncé avant l’été par le Premier ministre constituera un premier indicateur sérieux.

Place à la démocratie écologique !

« La démocratie écologique commence, pour moi, par le partage des connaissances, un partenariat actif avec les mouvements associatifs et un dialogue constant qui peut être rude s’il est sincère et s’il s’appuie sur des données objectives et un état des lieux partagé. » Par cette phrase prononcée à l’occasion de l’assemblée générale de FNE, Ségolène Royal pose les conditions de ce qu’elle nomme elle-même la démocratie écologique.

Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « Entre le discours de politique générale du Premier ministre et celui prononcé par la ministre de l’Ecologie devant nos militants, il n’y a pas le même enthousiasme ! Souhaitons que la ministre communique son désir d’écologie à Manuel Valls". 
»

 

 

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 11:39

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Suite à la constitution du nouveau gouvernement, France Nature Environnement pose un certain nombre de questions.

Son communiqué du 3 avril :

« Nouveau gouvernement, enfin un élan pour l’écologie ?

Ségolène Royal a été désignée hier ministre de l’Ecologie et de la transition Energétique et devient la numéro trois du Gouvernement. Analyse de FNE. 

Ministre de l’écologie, un mandat à durée très limité 

Madame Royal est la quatrième ministre de l’écologie en deux ans, signe de la précarité du poste sous la présidence de M. Hollande. A chaque changement de ministre, les dossiers prennent un peu plus de retard, le temps pour le nouvel arrivé de se les approprier. Et ces changements si fréquents traduisent le manque d’une vision claire du Gouvernement en matière écologique. Nul capitaine ne peut mener le navire à bon port quand le cap n’est pas fixé. 

Au bon endroit, au bon moment ?
Le Président de la République a-t-il enfin réalisé que la transition écologique était l'une des solutions pour sortir de la crise ? Le choix de Mme Royal laisse entrevoir un espoir. Figure du Parti Socialiste sachant gagner des arbitrages, elle est une bonne connaisseuse des questions environnementales. Le rang qui lui est donné laisse espérer que le chef de l’Etat et le Premier ministre ont enfin décidé de mettre l’écologie au cœur de son projet. 

Qui fera la ligne de l’écologie au Gouvernement ? 
C'est mardi prochain, lors du discours de politique générale, mais aussi lors des arbitrages interministériels et dans le prochain budget que nous pourrons mesurer la réelle volonté du Gouvernement. Le nouveau Premier ministre, Manuel Valls, s’est affirmé dans le passé favorable aux OGM, quand Ségolène Royal s’y est toujours opposée. Il a défendu des positions pro-nucléaires et a tenu récemment des propos ambiguës sur les gaz de schiste. Elle s'est prononcée, avec d'autres socialistes, pour une sortie progressive du nucléaire et contre les gaz et huiles de schiste. 

Les questions de FNE
« Qui fera la ligne écologique du Gouvernement, le Premier ministre et le ministre de l’Economie ou la ministre de l’Ecologie ? Le Président fera-t-il, comme il s'y est engagé, de la transition écologique le moteur du changement ?", s'interroge Benoît Hartmann. Bruno Genty, président de FNE « Il faut maintenant passer des beaux discours aux actes. Nous écouterons le discours de politique générale avec attention et engagerons rapidement le travail avec Mme Royal et son équipe pour que la transition écologique ne soit plus une incantation électoraliste mais bien un projet de société». 
» 

 

 

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 09:34

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Le communiqué du 31 mars de France Nature Environnement :

« Remaniement ministériel : la place de l’écologie en dira long

À l’heure où le remaniement ministériel semble imminent, FNE, loin des querelles partisanes et des ambitions personnelles, rappelle qu’il faut avant tout un ministère de l’Ecologie haut placé dans la hiérarchie ministérielle, avec un large portefeuille, pour que son influence soit déterminante. 

Un ministère dégradé 

Depuis sa création en 1971, le ministère de l’Ecologie a bien évolué au fur et à mesure de la prise de conscience de l’importance des enjeux environnementaux par le public, de ministre délégué chargé uniquement de la protection de la nature et de l’environnement au moment de sa création, à ministre d’Etat aux larges compétences au moment du Grenelle de l’environnement (l’écologie, l’énergie, le développement durable, les transports, le logement, les technologies vertes, les négociations sur le climat, la mer…). Second alors dans la hiérarchie gouvernementale, aujourd’hui, il n’arrive qu’au onzième rang du Gouvernement. 

Le scénario-catastrophe : déconnecter transition écologique et énergétique

C’est une des rumeurs qui circulent : le ministère de l’écologie pourrait être dépossédé de la compétence énergie. Pour Benoit Hartmann, porte-parole de FNE, « Ce serait un signal politique extrêmement négatif à la veille de l’examen parlementaire de la loi sur la transition énergétique. Transition écologique et énergétique sont inextricablement liées. Par exemple, si on n’intègre pas les impacts environnementaux, on risque d’aboutir à la multiplication des projets de barrages sur les rivières, au mépris de la biodiversité. On ne peut pas non plus regarder le nucléaire du seul point de vue de l’énergie, sans intégrer les risques liés à son exploitation et aux déchets qu’il génère.»

Le ministère alibi doit devenir celui du changement

Comme le demandait FNE dans son « Appel des 3000 » lors de la campagne présidentielle de 2012, pour réussir transition écologique, le Ministre de l’Ecologie devra être le numéro deux du gouvernement, ministre d’État, et diriger un large ministère incluant l’environnement, l’aménagement du territoire, le climat (y compris au plan international), la biodiversité, l’énergie, les transports, les ressources minières, la mer et la pêche, afin de piloter, dans ces domaines clés, la transition écologique et d’en garantir la cohérence. 

Ce rang et ce large portefeuille est cohérent avec la transversalité de la transition écologique, qui, pour être enfin un moteur de la relance économique et de l’emploi, doit être insufflée dans toutes les politiques du gouvernement. 

Pour Bruno Genty, président de FNE « La place que la tête de l’exécutif donnera au ministre de l’Ecologie en dira long sur l’importance qu’il accorde au sujet comme outil de sortie de crise. 
»

 

 

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 16:15

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Un communiqué de France Nature Environnement du 28 mars 2014 :

« Congrès de la FNSEA : le président Xavier Beulin est allé trop loin « 

Le 27 mars, en clôture du congrès de la FNSEA à Biarritz, son président Xavier Beulin a tenu un discours d’arrière-garde d’une rare ampleur : charges anti-loup, attaques contre contrôleurs de l’ONEMA , et contre la réglementation environnementale, remise en cause des objectifs de réduction des usages de pesticides, refus d’une réorientation de la politique agricole vers l’agroécologie et l’agriculture biologique…. Réaction de FNE. 

Préserver les ressources naturelles : un devoir de l’agriculture


FNE rappelle que la richesse biologique des sols, la qualité des eaux, la biodiversité sont des biens communs que tous les acteurs économiques se doivent de respecter. 

La contribution de l’agriculture à la dégradation des ressources en eau, à la pollution de l’air, à la diminution de la fertilité des sols, à la perte de biodiversité, est malheureusement établie. La France est à la veille d’une condamnation européenne pour non respect de la Directive « nitrates ». Un grand nombre de captages d’eau potable sont fermés en raison de pollutions par des nitrates et pesticides d’origine agricole. Comment fermer les yeux sur la nécessité évidente d’un changement de modèle agricole ? 

Pour FNE, en tenant un discours de déni face à ces enjeux, le Président de la FNSEA prend le grave risque de creuser encore plus le fossé qui existe entre l’agriculture et la société, de plus en plus sensible et impactée par ces pollutions.

Opposer production et environnement : un réflexe du XXème siècle

Il est aujourd’hui clairement démontré que la préservation de l’environnement, loin d’être seulement nécessaire en tant que telle, l’est aussi dans l’intérêt de l’agriculture. 

Marie-Catherine Schulz-Vannaxay, chargée de mission agriculture, explique : « Opposer production alimentaire et environnement n’a pas de sens. La biodiversité peut être une alliée de la production agricole. Le meilleur exemple est le rôle des insectes auxiliaires qui, en se nourrissant des ravageurs des plantes cultivées, aident à préserver les rendements tout en se passant de pesticides. »

Concilier agriculture et environnement : des exemples existent

FNE rappelle qu’il existe aujourd’hui de nombreux élevages en harmonie avec leur milieu, des systèmes de cultures qui sont productifs tout en utilisant peu d’intrants, des exploitations agricoles qui sont compétitives d’un point de vue économique et environnemental. 

Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Continuer à nourrir la population en préservant les ressources naturelles : elle est là, la vraie compétitivité. Elle est là, la vraie modernité. La FNSEA doit abandonner son discours du passé et prendre enfin le virage du changement de modèle agricole, plus que jamais indispensable. »

1ONEMA : Office national de l’eau et des milieux aquatiques »

 

 

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 09:54

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France Nature Environnement fait le compte du manque à gagner provoqué le report de l’éco taxe sur les poids lourds. Le communiqué FNE du 4 mars 2014 :

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« Ecotaxe : un report à 157 692 902,95 € (pour l'instant)

L'éco-redevance poids lourds devait entrer en application le 1er janvier 2014. Face aux bonnets rouges survoltés et aux portiques brûlés, le gouvernement a reporté sa mise en place sine die. À quel prix ? Pour le savoir, France Nature Environnement a mis en place un compteur sur son site fne.asso.fr. 
Depuis le 1er janvier
Soit 2 465 753 € par jour 
1712 € par minute payables par les contribuables


Cliquez ici pour suivre le coût du report de l'écotaxe minute par minute 
http://bit.ly/1f08Cup 

 

Quel montant faudra-t-il atteindre pour que l'écotaxe soit enfin mise en place ? 

La suspension sine die de l’écotaxe poids lourds en octobre dernier prive l’Etat et les collectivités de ressources importantes et vitales, dont doit s’acquitter le transport routier, pour le financement des infrastructures de transports alternatives au mode routier. Les conséquences sont lourdes et déjà palpables que ce soit en termes d’emploi, d’environnement et de qualité de vie. Explications de France Nature Environnement. 

France Nature Environnement calcule la facture du contribuable


En ce 4 mars1, depuis le 1er janvier, le total se chiffre à plus de 157 692 902,95 €. Soit selon nos calculs affichés par notre compteur, 1712 € par minute. La mise en œuvre de l’écotaxe devait apporter un total de 900 millions d’€ annuel à l’Etat et aux collectivités. 
L’absence d’alternatives maintient un statu quo dont le prix à payer s’avère très lourd pour la société. Le développement de la part des modes ferroviaires et fluviaux s’en retrouve entravé. Les impacts dus au « tout routier » demeurent inchangés : pollution de l’air, gaz à effet de serre, congestion, bruit et dégradation de la qualité de vie. Enfin, les nombreux chantiers de modes alternatifs reportés sans aucune visibilité privent l’économie de nombreux emplois. Au final se sont bien les citoyens et la collectivité qui devront continuer de payer une addition particulièrement salée.

Les solutions alternatives sacrifiées


Outre l’entretien du réseau routier, les ressources devaient financer les alternatives au transport routier en abondant les caisses de l’agence de financement des infrastructures de transports de France. En leur absence, les projets soutenus ont du être revus largement à la baisse. Premiers sacrifiés, les projets de transports collectifs et les fonds alloués aux plans Etat région tels que la ligne de tramway nord-sud à Marseille, le prolongement le ligne B du métro à Toulouse ou encore le projet de bus à haut niveau de service de Nevers etc. Concernant le fret, les engagements de réseau ferré de France en faveur de la modernisation des lignes du réseau local vont être divisés par deux.

Pour Michel Dubromel, responsable transports et mobilités durables à France Nature Environnement : « Les conséquences du report de l’écotaxe n’ont pas tardé à se faire sentir. Les modes alternatifs en subissent les premiers pots cassés. Cela démontre bien le besoin impérieux de se doter d’un tel dispositif pour financer les infrastructures de transports durables. Pour débloquer la situation et faciliter une mise en œuvre rapide qui préserve le transport de proximité, nous proposons par exemple une exonération journalière des 50 premiers kilomètres. »

Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement : « La transition énergétique est vitale. Notre dépendance aux énergies fossiles n’a jamais été aussi importante, ce qui fragilise notre économie et notre environnement. Les effets du dérèglement climatique sont tous les jours plus certains et visibles. L’heure n’est plus aux balbutiements et aux calculs politiques. La France accueillera la COP 21 des nations unies sur le changement climatique en 2015, nous demandons au gouvernement de se montrer cohérent et de mettre en place au plus vite l’écotaxe poids pour engager concrètement la transition énergétique et la décarbonisation des transports dans notre pays. »

1Le mardi 4 mars 2014 à 10:12. 

Télécharger ce communiqué en format PDF. »

 

 

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 08:18

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Les associations Eau & Rivières de Bretagne,

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France Nature Environnement et France Nature Environnement Pays de Loire ont déposé le 3 mars un recours en annulation du décret porcheries qui a considérablement assoupli les procédures d'autorisation des porcheries industrielles.

« Porcheries industrielles : la justice tranchera

Entre les fêtes de Noël et du 1er de l'an, le gouvernement a assoupli considérablement les procédures d'autorisation des porcheries industrielles. En relevant le seuil d'autorisation de 450 à 2000 places de porcs, un décret du 27 décembre 2013 dispense en effet la création, l’extension ou le regroupement de ces élevages intensifs de la réalisation d'une étude d'impact sur l'environnement, d'une enquête publique et de l'avis des services de l'État en charge de la santé publique et de l'environnement. Aujourd’hui plus de 90 % des élevages porcins sont dispensés de ces procédures de base du code de l’environnement. 

Pour Jean-François Piquot, porte parole d'Eau & Rivières de Bretagne « ce recul réglementaire est inacceptable, alors même que les zones vulnérables à la pollution par les nitrates continuent d'augmenter en France et que les marées vertes ne cessent de gagner du terrain ! ».

Ce cadeau fait au lobby de l’agro-industrie, pour lui permettre d’agrandir les exploitations et d’accélérer encore la concentration industrielle de la filière porcine, est d'autant plus mal perçu par les associations qu'il s'est accompagné dans le même temps d'une révision à la baisse des prescriptions techniques encadrant les conditions d'implantation et d'exploitation des élevages industriels porcins, bovins et de volailles… 

D'ailleurs, la commission européenne a immédiatement adressé, début janvier, une demande d'explications à la France sur ces décisions. La France, déjà condamnée le 13 juin 2013 par la Cour de Justice de l'Union Européenne, devrait être à nouveau sanctionnée dans les mois à venir pour la mauvaise application de la directive nitrates du 12 décembre 1991.

« On ne peut pas faire avancer l’agriculture en faisant ainsi reculer le droit de l’environnement. Puisque le gouvernement s'assoit sur la protection de l'environnement, nous demandons à la Justice d'arbitrer » indique Florence Denier-Pasquier, vice-Présidente de France Nature Environnement et rapporteure de l’avis du CESE sur la gestion et l’usage de l’eau en agriculture.

Un recours en annulation du décret porcheries a été déposé ce jour au Conseil d'État par les associations Eau & Rivières de Bretagne, France Nature Environnement et France Nature Environnement Pays de Loire. L'Ouest est en effet particulièrement concerné par la concentration des élevages porcins : 70 % de la production française y sont produits sur 15 % de la surface agricole utile du pays ! 
»

 

 

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:15

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« Xynthia, quatre ans plus tard le risque s’est accru

 

Xynthia a frappé la France durant la nuit du 27 au 28 février 2010 causant la mort de 47 personnes en France et plus de deux milliards d’euros de dégâts. La concomitance de cette tempête avec une marée haute de vives-eaux (coefficient de 102) s’est traduite par une surcote de 1,5 mètre sur le littoral, causant la montée des eaux et la submersion des digues. L’eau de mer passée par-dessus les digues est ensuite restée piégée dans les terres, aggravant les conséquences des inondations. Quatre ans plus tard, la prise de conscience des insuffisances des politiques publiques alors mises en évidence, doit se renforcer, alors même que l’aléa augmente avec le dérèglement climatique.

Explication de FNE. 

Un plan national, mais des résultats encore très insuffisants

L’Etat a rapidement élaboré un plan national, posant le cadre d’une stratégie globale se déclinant en plusieurs axes : maîtrise de l’urbanisation, amélioration des systèmes de surveillance, de prévision, de vigilance et d’alerte, renforcement de la fiabilité des systèmes de protection, renforcement de la culture du risque. 

Des progrès sensibles ont été réalisés sur la prévision, la vigilance et l’alerte. Pour les autres aspects, le bilan reste très insuffisant.

Beaucoup de responsables locaux ont surtout retenu l’ouverture de moyens pour renforcer à grand coup de millions les digues et les protections, y compris là où la mer reviendra inéluctablement… Mais là où l’on surélève les digues, ce qui pourrait se trouver renforcé en fait, c’est la tentation de construire derrière, en instillant un faux sentiment de sécurité des habitants.

La concertation sur les plans de prévention des risques littoraux est certes indispensable, mais ces documents, appelés à encadrer fortement l’urbanisation future, n’avancent pas, étant pris dans un va-et-vient d’expertises et de contre-expertises dans lequel les services de l’Etat se font embourber.

Renoncer à construire en zone inondable 

Nous devons renoncer à construire en zone à risque et faire respecter la loi, en particulier la loi littoral, qui ne protège pas que le milieu, mais aussi, par ricochet, les populations aussi ! Il est urgent de structurer une culture du risque, avec, pourquoi pas, des exercices et des conseils délivrés dès l’école primaire dans les secteurs exposés. 

Pour des actions à long terme face au dérèglement climatique 

Parce que les scientifiques annoncent une élévation du niveau marin global entre 50 cm et 1m d’ici 2100 et que les effets du changement climatique multiplieront les évènements extrêmes, l’Etat ne peut plus répondre au coup par coup et doit conduire une véritable stratégie d’adaptation du littoral aux changements climatiques avec une gouvernance associant correctement tous les acteurs. A trop vouloir attendre, nous en paierons les pots cassés ! En effet, l’impact du changement climatique sur le littoral finira par coûter plusieurs milliards d’euros par an si aucune adaptation à long terme n’est mise en place (2,38 milliards d’euros de dégâts pour Xynthia). Des mesures courageuses s’imposent ! 

Quand certains élus parlent de repli stratégique pour les hommes et pour les biens, cela fait encore sourire ou bondir de nombreux politiques. Dans certaines zones, le repli stratégique n’est pourtant, pas folie mais simple évidence, à la hauteur des enjeux identifiés. C’est une vraie question de société rassemblant citoyens, décideurs et acteurs économiques qui engage la solidarité nationale. Il faut commencer à préparer les populations concernées.

FNE fait du changement climatique sa priorité et s’assurera que, dans le cadre des négociations de la COP 20151, l’adaptation des territoires littoraux au changement climatique soit mise à l’agenda. 

Bruno Genty, président de FNE : « Entre les mains des décideurs politiques des communes côtières, la gestion du littoral est une bombe à retardement. Stop aux tabous ! La France doit prendre à bras le corps ce dossier et prendre des actions concrètes pour éviter à nouveau les conséquences de tempête comme Xynthia. Il y a urgence ! »

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Communiqué FNE du 28 février 2014


121e conférence internationale sur le climat, qui se tiendra à Paris en 2015. 
»

 

 

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:31

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L’opinion (critique) de France Nature Environnement sur l’effet de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), portée par la ministre du logement C. Duflot, en matière de préservation des espaces verts, naturels et agricoles.

Le communiqué de France Nature Environnement du 19 février 2014 :

« Loi ALUR : peu d’effet sur l’artificialisation des sols…

La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) parvient à la fin de son parcours parlementaire. La loi facilitera la production de logements sans pour autant éviter la spéculation et l’artificialisation des sols qui avance au rythme d’un département tous les 7 ans… Analyse de France Nature Environnement, Humanité et Biodiversité et la Ligue pour la Protection des Oiseaux. 

 

Artificialisation des sols : de bonnes avancées… mais pas pour les zones commerciales !

La lutte contre l’artificialisation est un enjeu majeur : l’étalement urbain détruit les espaces naturels et agricoles, participe à la dégradation de la qualité de vie des citoyens et fragilise l’équilibre financier des communes, pour qui l’étalement urbain présente une lourde charge (extension des réseaux publics, entretien de la voirie, collecte des déchets…). On peut se réjouir de la révision du principe « pollueur-payeur », qui devrait permettre la remise en état de nouvelles surfaces en dépolluant des friches. La loi comporte également des mesures innovantes et favorables à un aménagement du territoire moins dévoreur de terres agricoles et de nature. Les réserves foncières communales (ou intercommunales) qui n’auront fait l’objet d’aucun projet d’aménagement ou d’acquisition foncière au bout de douze ans seront considérées comme zones naturelles ou agricoles. Pourtant ces mesures restent insuffisantes pour atteindre les objectifs revendiqués par le gouvernement. Nous avons besoin d’un signal fort, tel que la limitation drastique des possibilités de construction de parkings attenants aux zones commerciales. Les parkings intégrés au bâti doivent désormais être privilégiés.

Urbanisme : ne pas confondre simplification et dérégulation

La loi tend vers un « assouplissement » dangereux des procédures et réglementations en matière de construction. Sous couvert de simplification, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) n’aura plus à démontrer la bonne prise en compte du schéma régional de cohérence écologique par exemple. Par ailleurs, la loi simplifie la procédure de création de zones d’aménagement concertées (ZAC), dans des conditions qui risquent de soumettre les élus à des pressions de la part des promoteurs et pourraient accélérer l’artificialisation dopée par la spéculation immobilière. A trop vouloir simplifier, on fait courir de multiples risques : insécurité du porteur de projet, augmentation du risque de contentieux et dangers pour l’environnement.

Biodiversité : le compte n’y est pas encore

En 2010, la loi Grenelle 2 fixait comme objectif aux documents d’urbanisme la préservation et la restauration des continuités écologiques, mais jusqu’à maintenant, le droit ne nous dotait pas des outils adéquats pour y répondre. La loi ALUR marque quelques avancées en la matière, en ouvrant de nouvelles possibilités pour les élus, et nos associations y ont largement contribué par leurs propositions. Mais le compte n’y est pas. Les associations proposaient la réalisation d’inventaires naturalistes permettant d’identifier les zones à enjeux de biodiversité ainsi que la création d’un nouvel outil : l’espace de continuité écologique. Cet outil devait permettre aux collectivités territoriales de mettre en œuvre concrètement les objectifs liés à la trame verte et bleue dans les PLU. Nous attendons que les parlementaires saisissent l’opportunité du projet de loi biodiversité pour enfin mettre en place cet outil.

Démocratie locale : un bilan mitigé 

Le parlement s’est finalement entendu sur le transfert de l’élaboration des PLU des communes vers les intercommunalités, mais en prévoyant une minorité de blocage pouvant bloquer ce transfert. Les associations attendaient pourtant cette mesure nécessaire à la bonne cohérence des politiques des territoires. De plus, au regard de l’accroissement des compétences des intercommunalités, il aurait été nécessaire de renforcer la démocratie locale à travers la généralisation des conseils de développement.

Les associations se réjouissent cependant de la rénovation de la commission de conciliation, qui devra permettre de régler davantage de conflits par le dialogue plutôt que le contentieux.


Ainsi, l’occasion semble manquée de repenser en profondeur notre aménagement du territoire pour qu’il réponde à nos besoins sans pour autant détruire et consommer le milieu dont nous dépendons. L’aménagement du territoire doit être l’image d’une volonté politique et non plus le sous-produit d’une vision dépassée de l’aménagement et d’une spéculation immobilière plus puissante que jamais en période de crise économique. Une étape est franchie, mais la tâche reste entière, elle devra associer des ministères très différents pour les rassembler sur un même objectif : organiser le vivre ensemble du 21ème siècle sans nuire à la nature, à l'environnement, et aux citoyens, mais au bénéfice de tous.
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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 20:19

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Un communiqué du 31 janvier 2014 de France Nature Environnement du 31 janvier sur les zones humides, leur utilité et comment les protéger.

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« Journée internationale des zones humides : sautez dans vos bottes !

 

Les zones humides sont des milieux riches en biodiversité qui rendent gratuitement de nombreux services. Pourtant leur destruction continue. Pour mieux comprendre leur rôle, leur fonctionnement et les enjeux de leur protection, France Nature Environnement (FNE) et ses associations vous proposent de partir à leur découverte à l’occasion de la Journée internationale des zones humides qui a lieu ce dimanche 2 février . 

Les zones humides, toujours en mauvais état

En 1971, face au constat de la dégradation et de la disparition des zones humides, plus de 150 pays ont signé la Convention de Ramsar avec comme objectif la sauvegarde de ces milieux. Force est de constater, plus de quarante ans plus tard, que les dégâts se poursuivent : pollutions, comblements, drainages… Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou encore le projet de déviation routière de Canapville dans le Calvados sont l’illustration même de la non prise en compte de la richesse de ces milieux. 

Bien connaître les zones humides

Cette journée internationale des zones humides est l’occasion de rappeler que la préservation de ces milieux passe par leur identification et la connaissance de leur fonctionnement. Souvent perçus comme de simples marécages, ils abritent pourtant une richesse extraordinaire, tant en nombre d’espèces de plantes que d’animaux qui ne peuvent survivre en d’autres endroits. Cette diversité est parfois impressionnante, notamment dans les zones humides côtières, comme les mangroves, les récifs coralliens ou encore les estuaires.

De plus, les zones humides apportent gratuitement de nombreux services en régulant les crues, en rechargeant les nappes, en épurant les eaux… Ces services, s’il fallait les recréer, représenteraient des coûts faramineux. Il convient donc de poursuivre l’inventaire des zones humides, petites et grandes, afin de mieux identifier les enjeux de leur protection.

Mieux les préserver : passer à l’action

Aujourd'hui, de nombreux outils de protection des zones humides sont prévus par les lois européennes et françaises, mais FNE constate au quotidien que ces réglementations sont encore trop peu respectées.

Il y a de réelles opportunités à saisir pour protéger des zones humides menacées. Ainsi, le Marais de Kaw en Guyane, plus grande zone humide de France et longtemps menacé par un projet de mine d’or, pourrait être classé en parc national. Des communes riveraines en ont la volonté. L’Etat doit saisir cette chance, sans toutefois oublier les petites zones humides, dont la multiplicité contribue puissamment à l’atteinte du bon état des eaux. 

Bruno Genty, président de FNE : « notre fédération sera également vigilante quant à la mise en œuvre de la Trame verte et bleue qui doit intégrer la préservation et la restauration des zones humides. Nous veillerons à ce que le nouveau plan d’action pour les zones humides issu de la feuille de route de la conférence environnementale de 2013 soit à la hauteur des enjeux. »

Des animations pour découvrir les zones humides, tout le mois de février

Pour comprendre les enjeux de protection des zones humides, des animations sont organisées tout le mois de février. Retrouvez celles organisées près de chez vous à cette adresse : 
http://www.zones-humides.eaufrance.fr/agir/ramsar-et-la-journee-mondiale-des-zones-humides/espace-visiteurs »

 

 

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