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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 08:27

StPierre cavage1ermasse26062010 m

 

L’association « Les abbesses de Gagny-Chelles » appelle à la mobilisation (avec le soutien d’Europe Écologie Les Verts à Gagny*) pour empêcher la vente à la Ville de Gagny de 6 hectares pour en faire un projet immobilier alors qu’ils sont promis à l’agence des espaces verts pour un aménagement respectueux de la nature.

« URGENT - MONTGUICHET : La mairie de Gagny s'empare de 6ha de la carrière Saint-Pierre.

Le groupe Saint-Gobain au travers de sa filiale PARTIDIS et de la SAFER IDF (Société d'Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) a décidé de vendre 6 hectares de la carrière Saint-Pierre à la Ville de Gagny.

Ces terres normalement promises à l'Agence des Espaces Verts de la région Ile de France sont en passe d'être acquises par la commune de Gagny pour la modique somme de 187.702,59 € HT.

 

Comme l'indique l'ordre du jour du prochain conseil municipal, la mairie de Gagny affiche sans ambiguïté sa volonté de l'urbaniser pour "Polariser et équilibrer l'espace urbain".

 

Le conseil municipal de la ville de Gagny doit donc acter cette vente ce Lundi 17 Juin 2013 à partir de 20h00.

 

 Gagny-carriere-St-pierre-IMG_0643_4_5.jpg

La carrière Saint-Pierre, cet hiver.

Pour rappel, la carrière Saint-Pierre fait partie d'un ensemble milieux naturels exceptionnels de 160ha réparti sur 3 communes (Gagny, Chelles et Montfermeil) et 2 départements (Seine-Saint-Denis - 93 et Seine et Marne - 77).

Cet ensemble est appelé le Montguichet.

Classé en Zone Naturelle d'Intérêt Écologique Floristique et Faunistique de Type 1 (ZNIEFF), ce site est l'un des plus haut lieux de la biodiversité de l'Est Parisien avec soncortège d'espèces faunistiques et florales protégées au niveau national et régional.

Vouloir urbaniser ce site est un saccage environnemental d'envergure régional.

De plus, cette volonté d'urbanisation est contraire au Schéma Directeur d'Ile de France 2013 qui classe le Montguichet en espace naturel et en espace de loisirs : l'ordre du jour qui précise que ce projet d'acquisition est conforme au SDRIF 2013 est donc erroné.

 Gagny-Montguichet_03032013_Epervier_05.jpg

Les Éperviers d'Europe de la carrière Saint-Pierre

Cette volonté d'urbaniser la carrière Saint-Pierre est donc contraire à la volonté de la région Ile de France et de l'Agence des Espaces Verts de préserver ce maillon essentiel pour la vie sauvage francilienne.

Ces terres auraient du être acquises par l'Agence des Espaces Vert d'Ile de France comme l'ont été les terres du Montguichet situées sur les communes de Chelles et de Montfermeil.

Ces communes à l'inverse de Gagny ont su respecter ce site naturel rare en classant leurs parcelles en Espaces Naturels Sensibles (ENS) et en Espaces Boisés Classés (EBC).

 Gagny-IMG_4565.jpg

Une des onze espèces d'Orchidées sauvage du Montguichet : Ophrys Mouche.

Sachant que 25 ha sur les 47 de la carrière Saint-Pierre sur Gagny sont déjà la propriété d'un démolisseur/Concasseur du nom Wiame TP et promis à un destin tout aussi funeste, cette vente est donc une atteinte tragique au devenir du Montguichet sur Gagny.

 

De plus, une urbanisation de part et d'autre de l'ancien chemin de Meaux ou de Paris sera une porte ouverte vers la création d'une route entre les communes de Gagny et Chelles qui viendrait éventrer le Montguichet dans son ensemble.

L’association des Abbesses de Gagny-Chelles s'oppose donc avec la plus grande fermeté à cette vente.

Nous demandons donc à toutes les personnes disponibles et désireuses de sauver la carrière du saccage à ce rendre en Mairie de Gagny ce Lundi 17 Juin à partir de 20:00 pour assister au conseil municipal de la ville. 

Gagny-1073513939_m.jpg

Gagny-2787042258.jpg

Les Abbesses de Gagny-Chelles
67 avenue Paul de Kock
93220 Gagny
http://www.montguichet.fr
http://www.dhuis.fr»

* « Europe Écologie Les Verts à Gagny

dénonce avec fermeté la décision qui va être prise au conseil municipal de Gagny par la majorité.

Mr Teulet veut bétonner les espaces verts de la carrière de l’est.
Sous prétexte d’urbanisation, avec des arguments honteusement erronés, le maire va saccager le peu de biodiversité présent sur la ville.

Cette décision va à l’encontre du bien être des Gabinien-nes

(…)

Nous voulons une ville à taille humaine, verte et respirable. »

 

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 08:06

triangle de gonesse-2

 

Comme vous le savez, nous dénonçons sur ce blog, le projet d'aménagement du Triangle de Gonesse* d’un immense complexe commercial et de loisirs porté par Immochan, filiale d’Auchan. 

 Le groupe des conseillers régionaux Europe Écologie Les Verts a présenté, lors de la séance du conseil régional d’Ile-de-France, ce vendredi 26 avril, un vœu demandant un aménagement durable du Triangle de Gonesse (plus de 700 hectares de terres agricoles dans le Val d’Oise). Les écologistes veulent préserver les terres agricoles et questionnent le modèle économique des grands centres commerciaux. Ce projet, ont-ils déclaré, pourrait devenir « le Notre-Dame-des-Landes** francilien ».

Malheureusement, le vœu présenté par les écologistes n’a obtenu que le soutien du Front de Gauche et des Alternatifs. Il a été rejeté par les groupes PS et apparentés, le PRG-MUP et l'UMP. L'UDI s'est abstenue.

La réaction, par un communiqué du 26 avril, du groupe écologiste du conseil régional :

 « Triangle de Gonesse : les socialistes régionaux cèdent à la pression des élus locaux

 Les élu/es socialistes avec les élu/es de droite ont contribué à rejeter en plénière le vœu des écologistes qui proposait un aménagement durable du triangle de Gonesse.

« Les élu/s socialistes régionaux cèdent ainsi à la pression des élu/es locaux. Ils préfèrent laisser le champ libre à la vision court-termiste et spéculatrice des promoteurs immobiliers d’Immochan, qui mène à un projet comme EuropaCity, une aberration écologique et économique », constate Mounir Satouri, président du groupe des élu/es écologistes régionaux.

Mounir-Satouri--Pascal-Zabus--1-.jpg

De son coté, Christiane Rochwerg, élue régionale du Val d’Oise dénonce également le « double langage de nos partenaires socialistes qui réaffirment des principes de durabilité dans le cadre du schéma directeur régional et manquent de courage politique face aux élu/es locaux ».

Ce vœu demandait de la région :

qu’elle se prononce pour un aménagement durable du triangle de Gonesse, respectueux de son histoire et son potentiel agricole,

qu’elle interroge le STIF sur la multiplication des projets de transports annoncés sur la zone (BHNS, L17, CdG Express, GPE…)

qu’elle mette en cause le modèle économique et la multiplication des grands centres commerciaux/bases de loisir

 

En effet; le rééquilibrage en terme de logement/transport/emploi/ est crucial pour les habitants de ce territoire et les projets qui leurs sont présentés actuellement ne répondent pas à ces besoins.

« Plutôt que de prôner et de mettre en œuvre une vision de long terme, soucieuse de l’égalité et d’un aménagement équilibré des territoires, les élus socialistes régionaux, à l’image du gouvernement en place, poursuivent la fuite en avant d’un modèle productiviste qui ne cesse de prouver sa faillite

« Symbole des grands projets inutiles, EuropaCity peut devenir le Notre-Dame-des-Landes Francilien », prévient Mounir Satouri. Les élu/es et militants écologistes régionaux continueront de lutter dans toutes les instances possibles contre les grands projets inutiles. Ils encouragent ainsi les citoyens à aller donner leur avis dans le cadre de l’enquête publique du schéma directeur d’Ile-de-France, ouverte jusqu’au 14 Mai.

Les élu/es écologistes régionaux aux cotés du collectif pour le triangle de Gonesse iront demain samedi à la rencontre des habitants de Gonesse. ».

 

Pierre Mathon

 1-http://www.bagnoletenvert.com/article-pique-nique-dimanche-19-juin-pour-sauver-le-triangle-de-gonesse-76596262.html

2-http://www.bagnoletenvert.com/article-triangle-de-gonesse-auchan-et-le-bourget-77358816.html

3-http://www.bagnoletenvert.com/article-samedi-matin-11-fevrier-faut-il-urbaniser-le-triangle-de-gonesse-98822836.html

4-http://www.bagnoletenvert.com/article-debat-associatif-reussi-sur-le-triangle-de-gonesse-99129434.html

5-http://www.bagnoletenvert.com/article-betonnisation-du-triangle-de-gonesse-la-grande-illusion-de-l-emploi-110406291.html

6-http://www.bagnoletenvert.com/article-europacity-dans-le-triangle-de-gonesse-c-est-dans-charlie-hebdo-111330118.html

7-http://www.bagnoletenvert.com/article-triangle-de-gonesse-initiative-associative-le-9-fevrier-a-gonesse-114959510.html

** Le samedi 11 mai toutes et tous à Notre-Dame-Des-Landes pour former une grande chaîne humaine !

 

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 07:11

FortdeVaujours-Carte-Le-P-21fev13.jpg

 

Pour alimenter son usine de Vaujours (93), Placoplatre-Saint-Gobain projette d’ouvrir une carrière de gypse à la place du Fort de Vaujours, une ancienne zone militaire et atomique du CEA dont la terre est contaminée. Il envisage de stocker la terre de surface, contaminée, du Fort de Vaujours dans la fosse d’Eguisy. Le tout à proximité de la promenade de la Dhuis.

Dhuis Fort-de-Vaujours IMG 8301 m

Alerté par le communiqué du collectif Sauvons la Dhuis sur le devenir du Fort de Vaujours, (cliquez ici pour le lire), le journal Le Parisien a publié ce mercredi 21 février l'article suivant :

« Un collectif d’associations alerte sur le risque radioactif et chimique

Placo veut creuser sous l’ancien site atomique

 La route stratégique enlace, sinueuse, le fort de Vaujours, à Courtry. Derrière les hauts grillages barbelés, les stores rouges des baraquements délabrés battent au vent tandis que le château d’eau surplombe toujours la forteresse abandonnée. Bientôt, les vestiges du fort souterrain construit il y a cent trente ans et qui a servi de centre de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) pourraient bien n’être plus qu’un gigantesque trou (lire l’encadré). Une ancienne zone militaire et atomique dont la terre est contaminée La société BPB Placo, ex-Placoplâtre, filiale du géant Saint-Gobain, a acheté 33 ha du terrain et projette d’y développer une carrière de gypse à ciel ouvert. Le collectif d’associations protectrices de l’environnement Sauvons la Dhuis — du nom de la rivière qui serpente le long du site — alerte sur son site Internet sur la suspicion de contamination radioactive résiduelle et chimique due aux activités du CEA.

La Criirad, laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité, avait relevé en 2001-2002 des contaminations en uranium 238. Le CEA s’était engagé à décontaminer. « Tout n’a pas pu être analysé et l’uranium appauvri recouvert de quelques centimètres de terre n’est pas détectable », rappelle Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la Criirad, qui va plus loin et souligne que « le CEA a reconnu que certains ouvrages n’ayant pu être décontaminés ont été noyés dans le béton ». A ce jour, le CEA, considérant qu’il n’est plus propriétaire, n’a pas souhaité répondre à nos questions. Christophe Nedelec, du collectif Sauvons la Dhuis, a lui-même réalisé des mesures en 2011 : « J’ai relevé 3 uSV/heures (le sievert mesure l’effet chez l’homme du rayonnement ionisant), ce qui est trente fois supérieur au niveau naturel sur un point qui est censé avoir été décontaminé. » Sauvons la Dhuis et la Criirad ont ainsi demandé à réaliser de nouvelles mesures, ce que refuserait BPB Placo.

« Cette carrière pourra approvisionner l’usine de Vaujours durant 15 ans » Philippe Cortial, un directeur de BPB Placo

 

« Comment BPB Placo va pouvoir s’assurer que les trois millions de mètres cubes de terre qui seront retirés du fort ne présentent pas de risque? C’est un travail d’analyse à la petite cuillère qu’il faut réaliser avec rigueur, pas à coup de pelle mécanique, nous ne sommes pas sûrs que, dans de telles conditions, le projet soit toujours rentable pour BPB Placo, ce qui nous laisse penser que ce ne sera pas fait correctement », impute Christophe Nedelec, qui pointe sur une carte une ancienne carrière qui jouxte le fort. « C’est la fosse d’Eguisy où BPB Placo projette de déplacer la terre, or elle ne fait pas partie du site sur lequel repose la servitude », souligne le militant.

Pourtant, selon le directeur des mines et carrières de BPB Placo, Philippe Cortial, le projet ne semble pas menacé, au contraire. Déclaré d’intérêt national, le gypse pourrait bien l’emporter sur le principe de précaution. « Cette carrière à elle seule pourra approvisionner notre usine de Vaujours durant quinze ans. Nous allons évidemment travailler avec l’aide d’experts et même si nous gardons à l’idée le pire scénario qui serait de trouver de la radioactivité, à ce jour nous n’avons rien qui le laisse supposer », assure le directeur qui compte déposer une demande d’autorisation d’exploitation en préfecture avant 2015.

La préfecture de Seine-et-Marne rappelle que le gisement est estimé de 8 à 10 millions de tonnes de gypse. « La servitude prévoit la possibilité d’une ouverture de carrière, tous les sujets liés à l’ancienne utilisation du site et à ses conséquences figureront dans l’étude d’impact à laquelle BPB Placo procède actuelle- ment », déclarent, laconiques, les services de la préfecture.

MARION KREMP »

Encadré :

« Le Fort est à l’abandon depuis 1997

FortdeVaujoursEntree_m.jpg

Construit en 1883, après la défaite de 1870 face aux armées prussiennes, le fort de Vaujours, situé sur les communes de Courtry et de Coubron (Seine-Saint-Denis), a tour à tour été un dépôt de munitions de l’armée allemande en 1944, le théâtre d’opérations de déminage, d’essais pyrotechniques et d’expérimentations atomiques à partir de 1955.

C’est là notamment qu’a été développé le détonateur de la première bombe atomique française, Gerboise bleue.

Lorsque le CEA a cessé ses activités, en 1997, et après enquête publique, la préfecture de Seine-et-Marne a frappé le site en 2005 d’une servitude d’utilité publique qui impose que la terre qu’il contient ne doit pas sortir du périmètre défini. La fiche Basol du ministère de l’Ecologie, qui recense les sites pollués, mentionne que le fort de Vaujours « présente une contamination résiduelle par des substances radioactives (uranium) et pyrotechniques (munitions enterrées et particules explosives) ».MK »

Hélène Zanier

 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 20:44

Triangle de Gonesse-3

 

 Nous avons déjà abordé sur ce blog le projet démentiel de faire pousser une gare du métro Grand Paris en plein champ, tout ça pour permettre au groupe Auchan de réaliser le non moins démentiel projet Europacity. Vent debout contre cette absurdité ruineuse et destructrice, les militants locaux du Collectif pour le Triangle de Gonesse estiment qu’ « il est urgent d’attendre » et qu’il faut « faire repousser après 2030 l’éventuelle réalisation de cette branche ».
Ils organisent, avec la participation des élus de trois groupes politiques au conseil régional (PS, Europe Écologie Les Verts et FdeG), une initiative le 9 février 2013 à 10h00 à Gonesse.

Leur communiqué de presse du 29 janvier 2013 :

« Pour dire NON au projet Europa City

Le rapport Auzannet provoque l’hystérie des élus du Grand Roissy

La stupéfiante négociation entre Nicolas Sarkory et Jean-Paul Huchon qui avait conduit début 2011 à inscrire dans la liste des gares du métro automatique du Grand Paris la gare en plein champ du Triangle de Gonesse exigée par Auchan n’en finit pas de produire ses retombées politico-médiatiques désastreuses.
Le rapport Auzannet ayant prôné la construction après 2030 de la ligne Le Bourget  – Roissy du Grand Paris Express, un quarteron d’élus du Grand Roissy – emmené (entre deux visites guidées pour VIP de l’exposition Europa City d’Auchan) par le maire de Gonesse Jean-Pierre Blazy  – pousse des cris d’orfraie pour cause de promesses étatiques (non financées) non tenues. En effet, cela condamnerait le projet d’Auchan qui ne pourrait pas mettre la main sur les 80 hectares de champs que lui avait fait miroiter Nicolas Sarkozy.
Il semblerait que pour ce chœur des vierges effarouchées la seule priorité du moment soit de trouver des occupations aux futures cohortes de chômeurs oisifs allant s’inscrire au Pôle emploi : descente tout schuss de la piste de ski indoor du centre commercial Europa City, partie de golf à Roissy, match de handball au Dôme de Sarcelles, concert à l’Arena du Tremblay-en-France, séance de ciné à Aéroville, etc.
Rien de tel pour s’assurer une réélection aux municipales de 2014, même si le même programme électoral n’a pas permis à Nicolas Sarkozy de se faire réélire. Monsieur Blazy a bien retenu ses cours d’histoire antique, où les sénateurs et l’empereur apaisaient la population de Rome avec du pain et des jeux.

Le rapport Auzannet ne sauve pas le Triangle de Gonesse

Mais la solution envisagée par le rapport Auzannet pour cause de chiffrage trompeur du coût du Grand Paris par le gouvernement précédent n’offre qu’un court répit aux fertiles terres agricoles millénaires du Triangle de Gonesse et n’est donc pas la panacée. Pour le Collectif pour le Triangle de Gonesse, il faut renoncer à construire une gare sur le Triangle de Gonesse et reconnaître l’ineptie des dangereux projets d’urbanisme mis en avant par le maire de Gonesse et l’EPA Plaine de France :
-D’une part, s’inspirant directement  du scénario catastrophe se déroulant actuellement en Grande-Bretagne, le gigantesque centre commercial et de loisirs Europa City d’Auchan qui achèverait de transformer en friches commerciales les centres-villes environnant et accentuerait le pouvoir de sociétés foncières déjà surpuissantes ;
-D’autre part, un quartier de bureaux avec la vue sur Paris pour seul slogan publicitaire et réservé à la « creative class » chère au cabinet Güller & Güller mais qu’il faudrait attirer de toute l’Île-de-France au moyen d’infrastructures de transport ruineuses et vite saturées.

Appel à la mobilisation le 9 février 2013 à Gonesse

Aujourd’hui les deux groupes du Front de Gauche du conseil régional et le groupe EELV ont pris position contre ce projet. Le groupe PS avec Jean-Paul Huchon est dubitatif.
Alors que s’agite le député-maire de Gonesse Jean Pierre Blazy avec le soutien des maires PS et UMP voisins, le gouvernement doit annoncer mi-février 2013 le calendrier de réalisation du Grand Paris Express.

Pour les militants locaux il est urgent d’attendre et de faire repousser après 2030 l’éventuelle réalisation de cette branche.

Nous organisons, avec la participation des élus des trois groupes politiques, une nouvelle initiative le 9 février 2013 à 10h00 à Gonesse, pour faire contrepoids à l’agitation du député-maire de Gonesse.

Contact presse : Bernard Loup 01 39 35 00 50 – www.cptg.fr – contact@cptg.fr »

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 10:33

Villevaude 30102011 Lafarge 03 m

Pétition à l’attention de Madame la Préfète de Seine-et-Marne et Monsieur le Préfet de Seine-Saint-Denis

La pétition pétition publique peut être signé au travers du lien suivant :http://www.petitionpublique.fr/?pi=dhuis2

Courant Décembre 2012, Placoplâtre a présenté un projet d’exploitation d’une nouvelle carrière à ciel ouvert sur la commune de Villevaudé au lieu dit du Bois Gratuel.

Ce bois traversé par l’Aqueduc et la promenade de la Dhuis fait parti intégrante du corridor écologique ou trame verte qui relie la Seine Saint-Denis (93) et la Seine et Marne (77).

Ce bois de Villevaudé, comme tous les milieux naturels traversé par la Dhuis, est essentiel aux échanges biologiques de l'Est Francilien.

Aqueduc de la Dhuys1 

L'aqueduc de la Dhuis

N’ayant pu devenir propriétaire de la Dhuis grâce aux actions du Collectif « Sauvons la Dhuis » et à la force de la mobilisation citoyenne, Placoplâtre a décidé de présenter un projet d’exploitation à ciel ouvert qui viendrait à anéantir la majeure partie du bois en venant buter contre la promenade de la Dhuis. Nos précédentes actions n’ont donc pas été vaines mais le site et la trame verte n’en demeurent pas moins gravement menacés.

Le bois Gratuel, parcouru par la Dhuis, est un élément charnière de la trame verte de l’Est Francilien

Le bois Gratuel est une chênaie frênaie calcicole avec une nombre important d'espèces patrimoniales. Il héberge des orchidées sauvages typiques de ce type de milieu (Orchis Pourpre, Néottie Nid d'oiseau, Ophrys Mouche, Céphalanthère de Damas, Platanthère à deux feuilles, etc.) ainsi qu'un milieu forestier diversifié (Cornouiller mâle, Camérisier, Néflier etc.).

 Dhuis-IMG_4752.jpg

Ophrys Mouche

Le bois Gratuel possède un réseau important de mares naturelles permettant la reproduction d'amphibiens et de batraciens protégés au niveau national (Triton vulgaire, Triton palmé, Triton Crêté, Crapaud Commun, Grenouille agile, Couleuvre à collier, ect.).

 Dhuis-Abbesses_Triton-Palme_Femelle.jpg

Triton palmé femelle ( Lissotriton helveticus ).

Ce projet s’oppose également aux normes sanitaires liées au périmètre de protection de la Dhuis. En effet, ce bien d’utilité publique doit posséder des bandes de protection sanitaire de 40 mètres de large de part et d'autre de son emprise.

 

Nous nous opposons donc avec la plus grande fermeté à la destruction du bois Gratuel et de tous les milieux naturels du massif de l’Aulnoye aussi bien en Seine-Saint-Denis (93) qu’en Seine-et-Marne (77).

S'il doit y avoir une exploitation du gypse, nous demandons que celle-ci soit réalisée de façon souterraine comme toutes les nouvelles exploitations de ce type dans l’Ouest Francilien et notamment celles du Val d’Oise (95).

Il est essentiel que l’aqueduc de la Dhuis et les milieux naturels qui l'environnent soient préservés de toute forme de destruction. C'est grâce à ce type d'exploitation, plus respectueuse de l'environnement et « parfaitement » maîtrisé par BP Placoplâtre que le bois de Bernouille (Coubron - 93), la réserve de Chelles (Coubron / Vaujours - 93), la forêt de Montmorency (Val d’Oise - 95), ainsi que la butte de Parisis (Cormeilles-en-Parisis – 95) ont pu être sauvés de la destruction.

Dhuis IMG 8103 4 5 tonemapped m

Carrière de Villevaude - Le Pin - Exploitant : ETEX anciennement Lafarge Plâtre.

Courant Avril 2012, au sujet de l’exploitation souterraine future de la Butte de Parisis à Cormeille-en-Parisis dans le Val d’Oise, un représentant de Placoplâtre a même déclaré dansla presse : « Nous savons exploiter en souterrain sans qu'il y ait de risque d'affaissement. Nous faisons exactement la même chose en forêt de Montmorency où, tous les jours, des gens se promènent et ramassent des champignons au-dessus des galeries sans même s'en apercevoir! ».

Ainsi, nous exigeons que les milieux naturels de l’Est Francilien soient traités avec le même respect que ceux de l’Ouest. Comment expliquer cette différence de traitement des milieux naturels d’un côté ou de l’autre de l’Ile de France ? De surcroît, une exploitation souterraine évitera l’usage d’explosif à l’air libre à moins de 300 mètres des habitations.

La pétition pétition publique peut être signé au travers du lien suivant :http://www.petitionpublique.fr/?pi=dhuis2

Cordialement,

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

Nature Environnement 77

Villevaudé... Demain

Les Abbesses de Gagny-Chelles

Environnement 93

ADENCA

Les Amis de Carnetin

Association de Défense de l'Environnement du Bois Fleuri (ADEBF)

AJT Rando

Marne et Gondoire à Vélo

 

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 15:29

Aqueduc de la Dhuys1

Face aux menaces de Placoplatre contre le bois de Gratuel et la coulée verte de la Dhuis*, les élus écologistes de Paris réagissent.

« Soutien à la Dhuis – Placoplatre revient à la charge

jeudi 13 décembre 2012

 

Un nouveau projet d’exploitation de gypse à ciel ouvert menace le bois Graduel

Le collectif Sauvons La Dhuis est de nouveau sur les rangs. Il y a un an, l’association s’était inquiétée d’une vente prévue de l’aqueduc de la Dhuis, de la Ville de Paris à Placoplatre, afin de favoriser l’extraction de gypse. Le gypse est une roche sédimentaire qui sert à fabriquer le plâtre. Son exploitation à ciel ouvert a des effets dévastateurs sur les terrains concernés, au détriment de la biodiversité, du paysage et de l’ensemble de l’environnement local.

Grâce à la mobilisation de l’association et à notre réactivité, nous avions obtenu in extremis le retrait de la délibération concernée de l’ordre du jour du Conseil de Paris et préservé ainsi les efforts entamés pour tisser des corridors biologiques entre Paris et la Seine-et-Marne.

Mais Placoplatre tient à préserver ses profits. L’industriel tente aujourd’hui une nouvelle offensive sur le bois Gratuel pour alimenter l’usine de Vaujours. Le collectif Sauvons la Dhuis est déjà mobilisé contre la demande d’autorisation d’exploitation déposée pour le premier semestre 2013, craignant la « destruction d’un bois possédant un réseau important de mares naturelles et abritant un nombre non négligeable d’espèces protégées ». Par ailleurs l’entreprise s’entête à poursuivre l’exploitation par une méthode à ciel ouvert, quand une activité souterraine permettrait de limiter l’impact local sur l’environnement.

Le groupe EELVA apporte tout son soutien au courageux collectif Sauvons la Dhuis, et appelle les éluEs locaux concernéEs à se mobiliser contre tout projet d’exploitation du gypse à ciel ouvert.

Danielle Fournier et Sylvain Garel, coprésidentEs du groupe EELVA au Conseil de Paris »

Pierre Mathon

* http://www.bagnoletenvert.com/article-les-profits-de-placoplatre-ou-la-coulee-verte-de-la-dhuis-il-faut-choisir-113205033.html

 

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 23:53

Dhuis 19nov11-17

De nouvelles menaces pèsent sur la coulée verte de la Dhuis pour la défense de laquelle nous avions manifesté il y a plus d’un an en novembre 2011.

Nous publions ci-dessous le communiqué du collectif SAUVONS LA DHUIS -http://sauvons.dhuis.fr :

 « Dhuis : PLACOPLATRE PERSISTE A DETRUIRE NOTRE CADRE DE VIE

Ce Mardi 04 Décembre 2012, le collectif « Sauvons la Dhuis » a assisté à une Commission Locale de Concertation et de Surveillance (CLCS) des carrières de Gypse de l’Est franciien exploitées par la société Placoplâtre (BPB Placo, filiale du groupe Saint-Gobain). Cette CLCS a été orchestrée par les sous-préfets du 93 et du 77 en présence des élus et des services de l’Etat.

Le collectif « Sauvons la Dhuis » a donc pris connaissance des nouvelles menaces sévères qui pèsent sur la Dhuis.

Villevaudé : Projet de Destruction du Bois de Gratuel :

Placoplâtre a présenté un projet d’exploitation d’une nouvelle carrière à ciel ouvert sur la commune de Villevaudé au lieu dit du Bois de Gratuel.

Ce bois traversé par l’Aqueduc et la promenade de la Dhuis fait parti intégrante du corridor écologique ou trame verte qui relie la Seine Saint-Denis (93) et la Seine et Marne (77).

Dhuis Coubron 17102011 01 Web m

La coulée verte de la Dhuis

N’ayant pu devenir propriétaire de la Dhuis grâce aux actions du Collectif et à la force de la mobilisation citoyenne, Placoplâtre a décidé de présenter un projet d’exploitation à ciel ouvert qui viendrait à anéantir la majeure partie du bois en venant buter contre la promenade de la Dhuis.

Élément charnière de la trame verte de l’Est Francilien, le bois de Gratuel parcouru par la Dhuis, sur la commune de Villevaudé, possède un réseau important de mares naturellesabritant un nombre non négligeable d’espèces protégées au niveau national.

Ce projet s’oppose aux normes sanitaires liées au périmètre de protection de la Dhuis. En effet, ce bien d’utilité publique doit posséder des bandes de protection sanitaires de 40 mètres de large de part et d'autre de son emprise.

Dhuis-IMG_8103_4_5_tonemapped_m.jpg 

Exemple de carrière à ciel ouvert

Le succès de nos actions de préservation de la Dhuis a permis de préserver les milieux naturels du bois de Gratuel situés au nord de la Dhuis. Nos précédentes actions n’ont donc pas été vaines mais le site et la trame verte n’en demeurent pas moins gravement menacés.

Dhuis_19112011_Manifestation_02_m.jpg 

Manifestation pour la sauvegarde la Dhuis en date du 19 Novembre 2011 avec plus de 900 personnes

Le collectif « Sauvons la Dhuis » s’oppose donc avec la plus grande fermeté à la destruction du bois de Gratuel. Nous demandons donc que l’exploitation du gypse soit réalisée en cavages afin que l’aqueduc de la Dhuis et les milieux naturels qui l'environnent soient préservées de toute forme de destruction. C'est grâce à ce type d'exploitation, plus respectueuse de l'environnement, que le Bois de Bernouille sur Coubron a pu être sauvegardé.

Courtry : Projet de Destruction du Fort de Vaujours :

Sur les communes de Courtry, Vaujours et Coubron surplombe le Fort de Vaujours. Bordée par la Dhuis et de sa promenade, cette ancienne fortification chargée d'histoire a été utilisée de 1955 à 1997 par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). Le glas de ce patrimoine historique semble avoir sonné.

 Dhuis-Fort-de-Vaujours_IMG_8301_m.jpg

Entrée du Fort de Vaujours en 2010

C’est sur ce site qu’a été développé le détonateur de la première bombe atomique française : la gerboise bleue.

Ce site de 45 hectares présente des risques très importants de contamination résiduelle en matières radioactives (Uranium 238, voire autres).

Cette contamination radiologique a été confirmée en 2001 par la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) et par le CEA lui-même qui a reconnu que certains ouvrages contaminés avaient été noyés dans le béton compte tenu de l’impossibilité de les décontaminer.

Mesure de radioactivité à 33 fois la norme prise dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 avec un RADEX 1503 certifié par la CRIIRAD.

A cette pollution exceptionnelle en proche banlieue s’ajoutent des risques non moins importants liés à la présence d’explosifs puissants en subsurface, des pollutions enmétaux lourds (Arsenic, Cuivre, Plomb, Tungstène, Zirconium, ect.) s’écrit etc) et despollutions chimiques (Dioxine, PCB, ect.).

 

Après la destruction et démantèlement de la fortification, afin de découvrir le gypse, Placoplâtre propose le retrait 3 à 4 millions de m3 de terres (Une montagne !!!) et leur transfert dans une carrière abandonnée située à cheval des communes de Coubron et Vaujours .

Cette proposition est contraire aux servitudes d’utilité publique qui régissent le site, suite aux pollutions constatées sur cet ancien site d’expérimentation du CEA. En effet, l’arrêté préfectoral en date du 22 Septembre 2005 précise que « Les terres issues de travaux de terrassement, construction ou modification du terrain doivent être stockées sur le site même ».

La méthode d’exploitation proposée est donc illégale au regard des servitudes imposées. Que penser du déplacement de telles quantités de terre potentiellement polluées et contaminées ?

Dans ce contexte, où les risques sont mal connus donc non maîtrisés, quelles garanties Placoplâtre peut apporter à la sureté des habitants des communes environnantes, à lasécurité des salariés et sous-traitants qui interviendront sur ce site, à la sécurité des riverains et des usagers de la Dhuys ?

Dhuis-Fort-de-Vaujours_IMG_8292_m.jpg 

Dans les entrailles du fort de Vaujours

Comment Placoplâtre peut elle garantir que les 3 à 4 millions de m3 des terres de découvertes seront correctement traités et décontaminés ?

Comment Placoplâtre peut elle raisonnablement garantir la non contamination des sols, de l’air et des eaux compte tenu de la multitude des risques et des millions de m3 de terre à traiter ?

Existe t'il dans un milieu si urbanisé un autre chantier de dépollution de cet ampleur présentant autant de risques radiologiques ?

Comment Placoplâtre peut elle garantir que les matériaux de construction issus de l’exploitation seront exempts de contamination ?

A la lumière de ces très fortes interrogations, le collectif « Sauvons la Dhuis » émet donc les plus grandes réserves à cet autre projet d’exploitation de carrière à ciel ouvert et souligne son caractère parfaitement périlleux et hasardeux.

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

Nature Environnement 77

Villevaudé... Demain

Les Abbesses de Gagny-Chelles

Environnement 93

ADENCA

Les Amis de Carnetin

Association de Défense de l'Environnement du Bois Fleuri (ADEBF)

AJT Rando

Marne et Gondoire à Vélo ».

Pierre Mathon

 

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 17:06

StPierre cavage1ermasse26062010 m

Nous publions ci-dessous l’article de l’édition 93/Nord77 du Parisien du 3 novembre 2012 :

« La région renforce la protection du poumon vert du Montguichet

Le Montguichet. Le classement en zone non urbanisable de cette colline boisée de 160 ha a été conforté par le conseil régional la semaine dernière.

C’est l’un des hauts lieux de la biodiversité francilienne. Une colline de bois et de terres agricoles qui s’étend à la fois sur la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Le combat se poursuit pour la préservation du Montguichet, ce croissant de verdure de 160 ha, à cheval sur les communes de Chelles, Montfermeil et Gagny. Mais la région vient de faire un pas certain vers sa sanctuarisation.

Depuis plusieurs années, les associations environnementales bataillent pour que le site naturel situé aux portes de Paris soit préservé de l’urbanisation. Une volonté partagée par la région, qui par l’intermédiaire de l’Agence des espaces verts ne cache pas son ambition d’acquérir l’intégralité du site pour en faire un sanctuaire naturel de la biodiversité, tout en prévoyant de l’ouvrir au public.

La semaine dernière, en adoptant la nouvelle mouture de son schéma directeur (Sdrif), le conseil régional a conforté le classement du site du Montguichet en zone non urbanisable. « Cette décision est salutaire, elle devrait permettre de pouvoir préserver la nature dans la ville et d’y réintroduire également de l’agriculture périurbaine », se réjouit Franck Rolland, conseiller municipal EELV à Villeparisis, qui depuis plusieurs semaines, avec nombre d’élus et d’associations, avaient porté haut cette revendication.

Un projet d’urbanisation porté par la ville de Gagny

Et si, par ce vote, ils viennent d’obtenir satisfaction, les défenseurs du Montguichet restent plus que jamais sur le qui-vive. Il n’est pas dit, en effet, que la région par le biais de son Agence des espaces verts (AEV) pourra mener à bien tout son projet d’aménagement de cet écrin de verdure. De fait, sur la commune de Chelles, l’AEV a d’ores et déjà pu se porter acquéreur prioritaire d’une partie du site grâce à un périmètre d’intervention foncière. Au total, cet été, elle a ainsi acquis quelque 63 ha après négociations avec le propriétaire, le groupe industriel Saint-Gobain. De son côté, la ville de Montfermeil a décidé de laisser le champ libre à la région pour acquérir la partie du Montguichet situé sur sa commune.

Mais ce n’est pas le cas de la ville de Gagny. En juillet, celle-ci s’est en effet portée candidate pour le rachat de terrains situés sur son territoire. De quoi contrarier les projets de la région. D’autant que le maire de Gagny, Michel Teulet (UMP), n’a jamais caché sa volonté d’urbanisation sur cette partie, notamment pour construire un gymnase. Les associations s’inquiètent dès lors des démarches que pourrait effectuer la ville pour demander le reclassement de plusieurs hectares en zone à urbaniser.

« Ce projet de rachat et de construction détruirait la zone du Montguichet la plus riche écologiquement, il faut à tout prix que la région puisse devenir propriétaire de l’ensemble du site pour mieux le préserver », estime Christophe Nedelec, président de l’association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles. Avec une dizaine d’autres associations, il appelle Gagny à se désister de sa candidature. Contactée, la ville n’a pas été en mesure de répondre à nos sollicitations, le maire étant absent.  Manuel Vicuña »

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 16:47

bouse-et-vache.jpg

 

Le groupe immobilier d’Auchan projette de prélever des centaines d’hectares de terres agricoles du Triangle de Gonesse pour y implanter un temple de loisirs culturels commerciaux. Un projet bien nommé dans Charlie « la bouse géante d’Auchan », dont nous espérions qu’il ne survivrait pas à Sarkozy qui le soutenait très fort.

triangle de gonesse-2

Voici l’excellent article de notre ami Fabrice Nicolino dans CHARLIE HEBDO du 10 octobre 2012 : 

rubrique HYPERCONSOMMATION

EUROPACITY, LA BOUSE GÉANTE D’AUCHAN

À Gonesse, riante cité coincée entre les aéroports de Roissy et du Bourget, Auchan veut créer un lieu enchanté, avec cinq cents boutiques, une piste de ski, un parc nautique, un golf, une gare. Et compte sur deux fois plus de visiteurs qu’à Eurodisney.

Tâchons de rester calme, et commençons par une idée de balade pour les heureux habitants de la région parisienne. Jusqu’au 27 octobre, rendez-vous  l’exposition « EuropaCity 2012 Alliage(s) et Territoire(s) » qui se tient à la Maison de l’architecture, à Paris. On y verra jusqu’où peut aller le génie urbain, surtout quand il a pour alliés Auchan et ses hypermarchés. Soit Gonesse, ville de 30 000  habitants dans la banlieue de Paris, enterrée par le monde officiel, coincée entre l’aéroport du Bourget et celui de Rossy. Regardons de plus près deux cités de la ville, Les Marronniers – réfugiés d’Irak et de Turquie – et La Fauconnière, peuplée de Noirs et d’Arabes. Un pont  les sépare, que tout le monde appelle « la passerelle des embrouilles ». Baston compris, et pire si affinités.

Le maire, installé depuis 1995, est socialo. Jean-Pierre Blazy est redevenu député en 2012, après une éclipse de cinq ans qui lui visiblement rongé les sangs. Incapable (il n’est certes pas le seul) de régler si peu que ce soit les problèmes de sa banlieue, il s’est laisser embobiner d’une manière stupéfiante par des commerciaux endimanchés d’Immochan, filiale immobilière d’Auchan. Ce groupe pèse 44 milliards de chiffre d’affaires et ne sait plus quoi  faire de la thune que les pauvres viennent claquer chez lui.

LA MORT AUCHAN

D’où l’idée des cerveaux de la boîte, imaginée en 2008, et fourguée dans la foulée à un Blazy tout ébahi – hypothèse charitable – par sa beauté et sa profondeur. Premier mouvement : récupérer au bas mot, dans le triangle qu’on appelle la Patte d’oie, 700 hectares d’une terre encore cultivée, et dont la qualité du sol est d’exception. Place ensuite à la table à dessin. En deux coups de cuiller à pot, Blazy et Auchan se mettent d’accord sur le projet d’EuropaCity. En résumé, la chose deviendrait un paradis commercial de 500 boutiques (170 au Forum des Halles), comprenant une dizaine d’hôtels, un vaste golf, un parc aquatique, un musée de l’Europe, un cirque permanent, un piste de ski artificiel, sans compter la station de métro automatique droit venu de Paris, ainsi qu’une gare au milieu des champs actuels. Le tout bâti sur un promontoire d’où l’on pourra admirer, si l’on arrive à se pendre, le Sacré-Cœur et la Défense.

Encore vingt-cinq et quarante millions de visiteurs sont attendus chaque année, contre quinze actuellement chez Eurodisney, ce parc minable. Dans un premier temps, l’œuvre coûterait 1,7 milliard d’euros. Où en est-on ? Une bataille au couteau oppose en ce moment même quatre cabinets d’architectes, qui doivent être départagés avant la fin de l’année. Quatre formes sublimes sont en compétition : un carré, un ovale, un triangle et un serpentin. La langue de belle-mère a été inexplicablement oubliée.

C’est un projet de gauche, ne pas oublier. Soutenu par tout le PS régional, et par Patrick Braouzec, ancien ponte du PC passé chez Mélenchon, qui a remis un label Grand Paris à Blazy et à EuropaCity. C’est bien mérité, car comme le dit Auchan dans son incomparable propagande (www.europacity.com) , « EuropaCity tisse les usages – culture, loisirs, hôtels, séminaires, événements, shopping – pour une expérience unique, un parcours immersif, ludique et pédagogique. Articulé autour du thème « de l’art de vivre à l’européenne », de ses cultures, de ses valeurs, de son ouverture au monde, EuropaCity constitue un lieu exceptionnel, un trait d’union humain, totalement innovant, généreux et durable ».

Aussi incroyable que cela semble, les opposants existent. Rassemblés dans un vaste collectif (www.cptg.fr), ces ennemis du progrès pointent quelques menus problèmes qu’on ne peut tous évoquer. Concurrent direct de centres commerciaux voisins –O’Parinor (Aulnay), MY Place (Sarcelles) ou Aéroville (en construction) -, EuropaCity ne pourra s’imposer que contre eux ; les infrastructures géantes de transport prévues pousseront toujours plus à l’urbanisation de cette zone agricole. La terre, parlons-en une seconde : l’Île-de-France ne produit que 1,6 % de ce qu’elle mange. Demain 0 % ?

En ce temps de bulle de l’immobilier commercial, de crise et de chômage masse, le risque de fiasco est plutôt évident. Et un éventuel succès signifierait  « toujours plus de démesure, plus de luxe, toujours plus de clients » dans un prétendu « lieu de vie » (avec des activités de loisirs et de culture bas de gamme) ».

bouse-mouches.jpg

Bref, c’est la merde.
 

Fabrice Nicolino

Voir sur le blog Bagnolet en Vert :

Triangle de Gonesse-3

http://www.bagnoletenvert.com/article-samedi-matin-11-fevrier-faut-il-urbaniser-le-triangle-de-gonesse-98822836.html

triangle Gonesse 11fev12-1

http://www.bagnoletenvert.com/article-debat-associatif-reussi-sur-le-triangle-de-gonesse-99129434.html

Triangle de Gonesse-EUROPACITY-faire du ski à Gonesse

http://www.bagnoletenvert.com/article-betonnisation-du-triangle-de-gonesse-la-grande-illusion-de-l-emploi-110406291.html

 

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 22:13

Triangle de Gonesse-3

 

Samedi 22 septembre de 14 à 18h, le collectif pour le triangle de Gonesse nous invite à participer à son forum consacré à : Europacity, Emploi : La grande Illusion !

triangle Gonesse 11fev12-1

Une vue de la salle lors du 1er colloque du collectif pour le Triangle de Gonesse en février 2012

 

Petit rappel par le collectif :

« Le Triangle de Gonesse est situé entre Roissy et Le Bourget et compte encore environ 700 hectares de terres agricoles sur une surface totale de 1000 hectares; ce sont les dernières grandes terres agricoles de la "ceinture verte" situées au Nord de Paris, à moins de 30 kms de Paris-Notre Dame . Les 300 hectares urbanisés au sud du Triangle vers Le Bourget (zone des Tulipes) ont servi à construire des entrepôts de logistique peu créateurs d’emplois. Les 700 hectares encore agricoles sont principalement situés sur les départements de la Seine St Denis et du Val d’Oise et sont menacés aujourd’hui d’urbanisation, le projet Europa City d’Auchan servant de fer de lance à cette urbanisation.

Le groupe Auchan est intervenu dans le débat public sur le Grand Paris de l’automne 2010 en produisant un cahier d’acteur annonçant la réalisation de son projet sur le Triangle de Gonesse et conditionnant le projet à la réalisation d’une gare du Grand Paris en plein champ dite gare du Triangle de Gonesse.

Avec Europa City, Auchan voudrait construire un centre commercial, de loisirs et culturel gigantesque qui ferait disparaître 80 hectares de terres fertiles . Ses caractéristiques : 1,7 milliard d’investissement, 25 à 40 millions de visiteurs par an (Euro Disney n’en attire « que » 15 millions), 450 000 m2 dont 240 000 m2 de commerces et restaurants, 160 000 m² dédiés aux loisirs et aux divertissements avec la fameuse piste de ski indoor, et 50 000 m² consacrés à la culture. Les 50 000 m2 de culture (11% de la surface totale d’Europa City) comprendraient dont un espace "dédié aux expositions d'envergure internationale", deux salles de spectacle, un chapiteau de cirque de 1.000 à 2 000 places et un centre culturel. Et 170 hectares principalement des bureaux (200 000 m2) seraient construits à côté d’Europa City.

Nos actions


Le Collectif pour le Triangle de Gonesse est créé en mars 2011. Il regroupe aujourd’hui 17 associations, dont trois départementales -Les Amis de la Terre Val d’Oise, Environnement 93 et Val d’Oise Environnement- et a reçu le soutien d’Ile-de-France Environnement.

Le succès de notre pétition au printemps 2011 auprès de la population des communes concernées, de notre forum sur la préservation des terres agricoles en février 2012 et notre mobilisation constante largement diffusée dans la presse contre ce projet nous pousse à dénoncer lors de notre prochain forum les études surréalistes sur l’emploi soi-disant généré par ce projet.

Nous dénonçons

    * Le coût exorbitant en argent public en ces temps de restriction budgétaire à tous les niveaux (gare et aménagements routiers et autoroutiers sur fonds publics exigés par Auchan).

    * Les effets d’annonce scandaleux contenant des chiffres exagérés pour emporter l’adhésion des élus locaux. Europa city est le projet le plus médiatique d'une urbanisation massive du pôle de Roissy qui couvre une trentaine de communes des 95, 93 et 77, intitulée "Grand Roissy". Nous sommes en mesure de prouver que les chiffres des emplois actuels et futurs sont aussi mensongers qu'irréalistes. Nous nous battons pour un autre mode de développement de la Plaine de France, avec des emplois effectifs, durables et utiles. 
»


Le collectif pour le Triangle de Gonesse organise un forum consacré à l’emploi sur le Triangle de Gonesse le 22 septembre de 14h à 18h à la Maison de quartier des Carreaux-Boris Vian, 4 rue Scribe, 95400 Villiers le Bel (cliquez sur l'adresse).

« Des spécialistes des questions d'emploi ou qui ont étudié des projets similaires s’étant révélés a posteriori très décevants en matière de créations nettes éclaireront les débats. Un débat qui laissera la libre parole entre les intervenants et le public. »

 

Contre l’ouverture à l’urbanisation du Triangle de Gonesse, la mobilisation continue.

 

Pierre Mathon

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