Liberté, le film de Tony Gatlif passe au Cin’Hoche vendredi 7 mai à 18h45, samedi 8 mai à 16h30, dimanche 9 mai à 18h30 et mardi 11 mai à 21h.
Courez le voir, non seulement il dévoile une partie cachée (et honteuse) de l’histoire de notre pays (le sort des Tsiganes en France pendant la dernière guerre mondiale), mais en plus c’est un chef d’œuvre !
Liberté
Un film de Tony Gatlif
GENRE Drame
ACTEURS PRINCIPAUX Marc Lavoine, Marie-Josée Croze, James Thierrée, Rufus, Mathias Laliberté, Georges Babluani
EN BREF Théodore, vétérinaire et maire d'un village situé en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, a recueilli P'tit Claude, neuf ans, dont les parents ont disparu depuis le début de la guerre. Mademoiselle Lundi, l'institutrice fait la connaissance des Tsiganes qui se sont installés à quelques pas de là. Ils sont venus pour faire les vendanges dans le pays. Humaniste et républicaine convaincue, elle s'arrange, avec l'aide de Théodore, pour que les enfants Tsiganes soient scolarisés. De son côté, P'tit Claude se prend d'amitié pour Taloche, grand gamin bohémien de trente ans qui se promène partout avec son singe sur l'épaule. Mais les contrôles d'identité imposés par le régime de Vichy se multiplient et les Tsiganes, peuple nomade, n'ont plus le droit de circuler librement : Théodore cède alors un de ses terrains aux bohémiens, désormais sédentarisés. Tandis que les enfants Tsiganes suivent les cours de Mademoiselle Lundi, P'tit Claude est de plus en plus fasciné par le mode de vie des Bohémiens - un univers de liberté où les enfants sont rois. Mais la joie et l'insouciance sont de courte durée : la pression de la police de vichy et de la Gestapo s'intensifie et le danger menace à chaque instant. Comme ils l'ont toujours fait depuis des siècles, les Tsiganes devront reprendre la route...
Ajoutez-y la magie des images et de la musique, avec tout particulièrement la chanson de fin chantée par Catherine Ringer, et vous serez, comme nous l’avons été, complètement « pris » par ce film.
Nous en avions déjà parlé sur ce blog
Là, il passe à Bagnolet.
Son passage à Pantin le 26 mars, à l’initiative du MRAP 93, avait donné lieu à un débat émouvant et passionnant sur les discriminations (le mot est faible) subies par les Tsiganes français.
Y avaient participé Messieurs SCHEITZ père et fils, le père qui a vécu cette époque et le fils* responsable d’une association de gens du voyage.
Pierre Mathon
* J’avais fait sa connaissance dans la commission départementale pour l’élaboration du schéma d’accueil des gens du voyage où j’ai représenté les élus Verts de 2001 à 2008