Un appartement (105 000 €) et un bureau refaits à neuf à grands frais, une prime de départ scandaleuse (50 000 €), Thierry Lepaon avait mis la CGT (qui, rappelons-le a son siège national à Montreuil, notre voisine, et est le principal syndicat du secteur) dans une sale position.
Aujourd’hui, après s’être trop longtemps cramponné à son fauteuil, Thierry Lepaon a finalement jeté l’éponge : ce n’est pas trop tôt !
Ce type d’affaire que l’on attend surtout dans le monde du patronat et qui touche souvent, malheureusement, les carriéristes de la politique, concernait cette fois le principal syndicat de salariés.de France.
Pour des raisons de morale et d’e crédibilité de l’action syndicale, il était temps que cela s’arrête ;
La preuve a ainsi été faite une fois de plus que le pouvoir rend fou et que peu de gens y échappent, même pas le dirigeant d'un syndicat chargé de défendre la justice sociale.
Comme le dit l’OBS « C'est un peu comme si on avait appris que l'abbé Pierre, une fois sa journée terminée, rentrait dans un appartement flambant neuf de Neuilly ».
Souhaitons que ce triste épisode soit une étape salutaire, car à l'image des partis politiques, les syndicats n'échapperont plus à la transparence. Reste que Thierry Lepaon a mis beaucoup de temps à prendre la seule décision qui s'imposait car ses atermoiements, pathétiques, ont fragilisé la confédération dans toutes les négociations nationales et locales.
Pierre Mathon