On se souvient de la démolition sauvage l’été dernier, sans permis de démolir et contre l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France, des immeubles typiques situés aux numéros 13 et 15 de la rue Marceau.
C’était, rappelons-le, à la demande expresse de l’encore-maire et du Directeur des services techniques, M. Lasseron, qui à quelques heures de son départ à la retraite sévissait encore (avant de se porter aujourd’hui candidat sur la liste de l’encore-maire : il brigue le poste de 1er adjoint …)
Or, tout récemment l’encore-maire a fait afficher, devant le nouvel hôtel de ville à 40 millions d’euros, des images de son projet hyper-bétonnant, monté avec Sequano-Aménagement et Vinci Immobilier. Oh, il ne s’agit que d’images, (et il y a loin de la coupe aux lèvres) mais on y voit sans ambigüité que ces Messieurs ont décidé de raser deux immeubles supplémentaires rue Marceau :
-l’immeuble situé au n°11 préempté récemment par la ville
-et l’immeuble habité du n°9.
Aujourd’hui, on comprend mieux les raisons de la démolition attilesque (de Attila) des deux immeubles remarquables des 13 et 15 cet été ainsi que la préemption du n°11. On comprend mieux également la renonciation de l’encore-maire à la création d’un passage* vers la poste (et Auchan …) pourtant aujourd’hui envisageable.
Pierre Mathon
* Cette idée de passage (une promesse de la municipalité d’avant 2001 aux copropriétaires) était discutable dans la mesure où ses partisans la conditionnaient à la démolition de deux immeubles remarquables. Mais dès lors que ces immeubles ont été détruits (sauvagement par Everbecq) il était pourtant devenu logique de réfléchir de nouveau à ce passage …