Arrêter le bain de sang au Sri Lanka
Communiqué de presse des Verts du 21 avril 2009
Les Verts appellent le gouvernement sri-lankais à accepter d’urgence le cessez-le-feu que lui ont demandé les Nations -Unies pour assurer la sécurité des dizaines de milliers de civils dont des femmes, des enfants et des vieillards, qui sont pris au piège dans l’étroite bande côtière de 15 km2 encore tenue par les Tigres de libération de l’Eelam Tamoul (LTTE) au nord-est du Sri Lanka. Le LTTE a lui-même proposé ce cessez-le-feu.
Il y a urgence humanitaire. Depuis plus d’un quart de siècle que dure le conflit entre le LTTE et les autorités sri-lankaises, plus de 70 000 personnes ont trouvé la mort. Depuis trois mois que les quelques milliers d’ultimes combattants du LTTE sont encerclés, près de 2800 civils tamouls ont encore trouvé la mort selon l’ONU. L’actuel assaut de l’armée, dans une zone pourtant qualifiée « de cessez-le-feu » par les autorités sri-lankaises, risque de provoquer un ultime bain de sang, en l’absence de toute présence internationale.
Les Verts demandent à la France, à l’Union Européenne et à la communauté internationale de peser de tout leur poids sur les autorités sri-lankaises afin qu’elles acceptent le cessez-le-feu.
Celui -ci peut retarder l’inéluctable défaite militaire du LTTE, mais sauverait des milliers de vies. Au delà de la situation d’urgence actuelle, les Verts appellent le gouvernement du Sri Lanka à respecter les droits de la minorité tamoule, ce qui serait le meilleur gage de paix et de prospérité pour le Sri Lanka.
Djamila Sonzogni, Jean-Louis Roumégas, Porte-paroles