Devant la montée en puissance des affaires (celle des attachés parlementaires du modem et celle de l'enrichissement personnel d'un des caciques d' »en marche », ce qui ne devait être qu'un remaniement technique a pris plus d'importance.
Bon, il faudra nous expliquer en quoi Ferrand pourrait prendre la tête du groupe de députéEs d'en marche et en quoi de Sarnez pourrait faire de même avec celui du modem … alors qu'ils sont personnae non gratae au gouvernement.
À venir l'affaire Macron-Havas-Business France-Pénicaut, l'actuelle ministre du Travail* .
Pierre Mathon
« Perquisition chez Business France : la ministre Pénicaud décroche son affaire
Des perquisitions ont été menées ce mardi 20 juin au siège de Business France dans le cadre de l'enquête sur l'organisation d'un déplacement en 2016 à Las Vegas d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie. Or, c'est sa ministre actuelle du Travail, Muriel Pénicaud, qui dirigeait l'agence à l'époque.
Jamais deux sans trois. Alors que le remaniement en cours du gouvernement d'Edouard Philippe est déjà perturbé par les affaires Richard Ferrand et MoDem, voilà que celle du déplacement d'Emmanuel Macron à Las Vegas en janvier 2016, quand il était ministre de l'Economie, rebondit ce mardi 20 juin. Des perquisitions ont en effet été menées ce mardi matin au siège du groupe publicitaire Havas et de l'agence nationale Business France, dans le cadre de l'enquête préliminaire pour favoritisme ouverte sur ce dossier.
Alors ministre de l'Économie du président Hollande - et pas encore à la tête de son mouvement En Marche -, Emmanuel Macron avait été se faire ovationner le 6 janvier 2016 par plus de 500 personnalités et dirigeants de start-up françaises au Consumer Electronics Show (CES), grand-messe mondiale de l'innovation technologique à Las Vegas. Selon Le Canard enchaîné, qui avait révélé l'affaire, le coût de cette fameuse soirée aurait atteint 381.759 euros, dont 100.000 euros pour les seuls frais d'hôtel. Et Business France, organisme dépendant de Bercy chargé de l'aide au développement international des entreprises françaises, avait confié l'organisation de cette petite sauterie au géant Havas, sans avoir recours à un appel d'offres pourtant obligatoire. Résultat : le parquet de Paris a ouvert mi-mars une enquête préliminaire pour favoritisme, complicité et recel de favoritisme. »