Trente ans après la catastrophe nucléaire, les géants français du BTP Vinci et Bouygues, ont installé, ce dimanche 27 novembre, la nouvelle enceinte de confinement de la centrale de Tchernobyl - le sarcophage.
Cette cloche de confinement doit assurer la sécurité du site pour - théoriquement - les cent ans à venir. Elle est construite au-dessus du premier sarcophage, réalisé dans l’urgence après l’explosion du réacteur n°4, le 26 avril 1986. Il faut dire que la durée de vie de cette première structure s’est finalement avérée beaucoup plus courte que les 20 à 30 ans prévus et annoncés. Dès 1999, des signes de faiblesse sont apparus et il a fallu mener des premiers travaux de renforcement.
Ce nouveau sarcophage est financé principalement par les pays européens et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Haut de 108 mètres, ce sarcophage affiche une longueur de 162 mètres pour une portée de 257 mètres, ce qui équivaut, explique-t-on chez Vinci, à couvrir le Stade de France. Son poids est de 36 000 tonnes, dont 25 000 d’acier, équivalant à trois tours Eiffel et demie.
Bref, le nucléaire nous coûte cher et est plein d'aléas - qui font "boum" et "pschiit" et les apprentis sorciers qui nous ont conduit dans l'impasse n'ont pas de solutions à proposer.
Pierre Mathon