La campagne de publicité sur les panneaux Decaux a suscité deux types de remarques dont certaines critiques.
Notre avis :
1- « C'est gratuit » (argument des pros). Certes une fois que le contrat de pub est passé avec Decaux, la mairie choisit quelques affiches et cela ne lui coûte rien. Mais combien coûte en termes de cadre de vie l'envahissement des rues de Bagnolet par la publicité de Decaux ?
2- La publicité serait stigmatisante pour Bagnolet … (argument des anti). En quoi le fait de dénoncer la saleté omniprésente dans la ville et de conseiller de jeter ses papiers dans les corbeilles de rue prévues à cet effet serait-il stigmatisant pour « les » BagnoletaisEs ? On peut même s'étonner du caractère soft des messages : pourtant, si la plupart des habitantEs de notre commune sont propres, il y a quand même « de gros dégueulasses ». L'expression – certes triviale - qui correspond à ce comportement individualiste et anti-civique est « se chier sur les chaussures » (en l'occurrence sur les nôtres aussi, puisque nous partageons la même ville). En plus, il y a les gens extérieurs à Bagnolet qui profitent de la situation.
Non, ce qu'on peut reprocher à cette campagne de pub, c'est qu'elle ne soit pas combinée avec la mise en place d'un plan municipal volontaire de résorption de la saleté (Augmentation considérable du nombre de corbeilles de rue – il en faudrait 1000 soit 3 fois plus pour que les Bagnoletais disposent d'une corbeille tous les 50 mètres -, contrôles et amendes systématiques …).
Pierre Mathon