ll n’y a pas que les BagnoletaisES qui dégueulassent leur ville, il y a aussi les promoteurs.
Nous ne prendrons que 3 exemples :
1- L’immeuble Parmentier ex-France Télécom (aux numéros 30-50 de la rue) successivement vendu à CGW (un consortium avec entre autres un fonds de pension américain), puis la Foncière des régions qui prétendait reconstruire un énorme projet de bureaux et aujourd’hui un mystérieux Monsieur Chou qui a obtenu le permis de construire depuis 2 ans pour y réaliser 2 hôtels …
2- Le 93 avenue de la Dhuys qui sert aussi –encore – de parking pour les enseignants de l’école Joliot-Curie (cela figure d’ailleurs dans le dossier de permis de construire de l’école), vendu à prix cadeau par Everbecq à « BTNR-H2I », qui avait réalisé la rénovation du château de l’étang pour la « modique » somme de 3 millions d’euros (contre 1 million annoncé en 2007). Pour mémoire, « H2I-BTNR » a confié la réalisation d’un immeuble de standing à son architecte, celui du château de l’étang qui a fait l’objet d’un permis de construire prolongé par la mairie actuelle … Nous avions proposé de mettre ce terrain en emplacement réservé pour ouvrir dans sa partie arrière, un jardin partagé.
3- Un terrain situé au 54, rue Marie-Anne Colombier, sur lequel son propriétaire, un marchand de biens officiant en Haute Savoie, a obtenu un permis de construire.
Ces 3 propriètés (ce n’est qu’un exemple) ne font pas honneur à Bagnolet. Comme quoi, s’il y a des BagnoletaisES qui « se chient sur les pieds » (selon l’expression consacrée, même si elle n’est pas très élégante »), il n’y a pas qu’eux –qu’elles …
À suivre, d’autant que rien n’interdit à la mairie de mettre en demeure ces promoteurs indélicats de nettoyer leur terrain, à leurs frais …
Pierre Mathon