Lu dans Le Parisien de ce mercredi 20 janvier 2016 sous la plume de Floriane Louison (avec quelques compléments) :
« BAGNOLET
Les locaux de Pietragalla rendus aux élèves de Jules-Ferry
C’EST L’ÉPISODE FINAL d’une saga locale qui a duré près de deux ans (Soulignons le rôle des parents d’élèves sans lesquels les promesses de campagne de T. Di Martino n’auraient pas été tenues. Ndlr). Depuis quelques jours, les élèves du groupe scolaire Jules-Ferry de Bagnolet, ont réinvesti (investi : depuis l’acquisition de ces locaux à mon initiative lorsque j’étais maire-adjoint Vert en 2005, les élèves n’ont jamais pu profiter de ces locaux en raison de l’opposition du maire de l’époque. Après avoir essayé de vendre ces locaux en 2006-2007, il les avait loués à Pietragalla en 2008. Ndlr) les anciens locaux de la chorégraphe Marie-Claude Pietragalla (Ces locaux appartiennent à la commune depuis leur acquisition en 2005 et non à Pietragalla. Ndlr).
Les parents avaient réclamé son départ avec insistance (En particulier en 2014, en respect des engagements pris par la municipalité nouvellement élue … qui avait oublié ses engagements. Ndlr) afin de récupérer ce lieu de 400 m² dont la mairie est propriétaire. Objectif : agrandir l’école mitoyenne qui se trouvait à l’étroit après la poussée démographique du quartier des Coutures où elle est installée. (L’école était déjà à l’étroit avant la poussée immobilière de ces dernières années et l’acquisition avait été faite pour donner un peu d’oxygène aux enfants et à l’équipe pédagogique, pas pour accueillir de nouvelles classes. Ndlr) « Nos enfants n’ont pas de salle d’activités collectives, certains ont cours dans un préfabriqué ! », protestaient-ils dans une pétition lancée en novembre 2014.
Pour répondre à l’appel des parents et pour honorer sa promesse de campagne d’améliorer le sort des écoliers, le nouveau maire Tony di Martino a dû engager un vrai bras-de-fer avec l’ex-danseuse étoile. Et affronter plusieurs mois de polémiques. Marie-Claude Pietragalla l’accusait notamment « de mépris vis-à-vis de la culture et de la danse en particulier. » L’élu dénonçait, lui, son loyer modique, fixé sous le précédent mandat.
« Après son départ, fin août (après qu’elle ait trouvé un nouveau local à Alfortville avec l’appui de la Région. Ndlr), des travaux ont pu commencer. L’école bénéficie désormais de deux salles polyvalentes ainsi que d’un espace dédié à une activité cuisine, détaille la municipalité. Par ailleurs, un bureau d’études travaille sur un projet de restructuration globale de ces locaux afin de pouvoir créer des classes supplémentaires (L’objectif de départ de cette extension n’était pas de continuer à se serrer dans un espace trop étroit, mais la municipalité vient de comprendre que cela était désormais incontournable, vu les opérations immobilières qu’elle vient d’autoriser dans le quartier. Ndlr). F. L..»
À suivre, des engagements ayant été pris par la mairie pour associer les parents d’élèves et le conseil de quartier à ce projet.
Pierre Mathon