Lu dans le parisien 93 d’aujourd’hui 29 octobre 2015 :
« BAGNOLET
Six personnes blessées dans un incendie
Six personnes ont été légèrement brûlées, hier, dans l’incendie de leur pavillon du 46, rue Victor Hugo, à Bagnolet. Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée au commissariat local, le feu a pris vers 13 h 50 pour une raison indéterminée. Les quinze personnes, toutes d’origine malienne, qui occupaient ce logement, sans titre, ont réussi à sortir à temps. Peu de temps après, une explosion dont on ignore encore l’origine, a retenti, provoquant l’effondrement du premier étage du bâtiment. Les six blessés ont été transportés dans des hôpitaux parisiens. ».
Voici l’échange que nous avons eu sur le blog suite à un commentaire d’un internaute :
Gigi :
« il faut évacuer tous ces squats insalubres de la ville qui nous attirent insécurité, insalubrité »
Notre réponse :
« Bonjour,
Il y a squat et squat. Entre un squat de la misère où les habitants, chassés de partout sont dans une réaction de survie et un squat délinquant, il y a une différence. Parfois les propriétaires sont loin et ont laissé leur bien à l'abandon. parfois les propriétaires prélèvent, - illégalement - en "marchands de sommeil", des loyers sur les "squatteurs". Il faut, c'est sûr, mener une politique d' "éradication" de l'habitat insalubre, c'est-à-dire démolir-reconstruire ou réhabiliter l'habitat insalubre et reloger ceux qui y survivent dans des logements "très sociaux" (des "PLAI" et non pas des "PLS", comme c'est malheureusement programmé par les mairies et les promoteurs). Comme on le voit, il y a de multiples situations et une lourde défaillance des pouvoirs publics.
Par ailleurs, il y a aussi des incendies dans l'habitat de bonne qualité.
Pour info, il y a eu des blessés (6) au 46, rue Victor Hugo.
Pierre Mathon »
Cet incendie s’est produit dans un pavillon situé dans un projet d’opération immobilière (qui a fait l’objet d’un permis de construire récent et sur laquelle l’association Bagnolet Écologie était intervenue) aux numéros 44-48 rue Victor Hugo. Notons aussi que le Parisien n’emploie pas le terme de squatteurs, mais d’occupants « sans titre » d’un pavillon.
À suivre.
Pierre Mathon