Ce 26 août, Le Parisien 93 se fait l’écho du lancement de la consultation (intitulée modestement « grande consultation citoyenne » du Département sur l’avenir du Parc Georges Valbon de La Courneuve. (Et nous qui avons cru que la consultation était déjà lancée depuis juillet …)
L’article (avec quelques commentaires) :
« Un questionnaire sur l’avenir du parc de La Courneuve
Le 1er juillet dernier, Stéphane Troussel, le président PS du conseil départemental, a annoncé le lancement d’une grande concertation citoyenne sur l’avenir du parc Georges-Valbon, dit de « La Courneuve ». Première étape aujourd'hui à 11 heures à la maison du parc avec la présentation du questionnaire qui sera mis en ligne sur le site du département. Il s’agit de débattre de l’avenir du site, qui doit faire l’objet d’une opération d’intérêt national (Tiens voilà l’O.I.N., dont les locaux, élus et habitants, ne veulent pas, qui revient par la fenêtre … Ndlr) avec la construction de nombreux logements. « Il y a un préalable : pas un seul logement sur l’emprise historique du parc », rappelle (« Rappelle » ?. Le Département a toutes les audaces : il a quand même fallu une forte réaction citoyenne –vraiment citoyenne, celle-là – pour que le projet Castro soit, non pas abandonné, mais considéré par Valls comme intéressant mais seulement un des projets possibles. Ndlr) le département qui invite les habitants à se mobiliser (Décidément ils ne reculent devant rien et appellent même à la "mobilisation". Ndlr, mdr.) et à donner leurs propositions concernant l’animation du parc, l’aménagement des espaces, la programmation artistique, culturelle et sportive et les aménagements des abords. »
Rappelons que l’objectif du 1er ministre et de son fidèle camarade président du conseil départemental est de gagner du temps. Deux événements vont en effet se dérouler à la fin de l’année :
- les élections régionales et – à cet égard – on ne peut que constater l’assourdissant silence de C. Bartolone, candidat PS à la succession de J.-P. Huchon ;
- et la conférence planétaire sur le climat, dont l’amputation du Parc G. Valbon si près du Bourget, où elle se tient, pourrait être un bien triste symbole.
À suivre.
Pierre Mathon