La salle était pleine ce mardi 12 mai 2015 (même si elle s’est vidée progressivement) pour échanger entre citoyenNEs et éluEs sur les modifications proposées par la municipalité de Bagnolet. « Proposées » ou déjà décidées » ? Le doute est permis à entendre le maire parler de ces modifications en se recoupant constamment entre proposées et actées.
Mais surtout que chacunE a maintenant bien compris que l’on était passé de « la dictature- ferme ta g. » (sous Everbecq) à la « démocratie-cause toujours » (sous Di Martino).
Si les interventions de la salle faisaient plaisir à entendre (réfléchies, instruites par l’expérience …) il est malheureusement prévisible qu’il n’en sera pas tenu compte.
Pour information, la mairie prévoit une prochaine réunion fin juin au moment où compte-tenu des délais de fabrication du PLU (réunion de personnes publiques associées, organisation de l’enquête publique et remise du rapport du commissaire enquêteur …), tout sera bouclé.
Je suis intervenu pour indiquer :
1- que la « loi ALUR » ayant –entre autres, on ne peut la résumer à cela – supprimé les COS, cela aboutirait à Bagnolet à la multiplication de la densité possible par 2 ou 3 : d’où l’absolue nécessité de réduire les hauteurs, les emprises autorisées et d’accroitre les distances minima avec les limites parcellaires voisines.
2- qu’il fallait prévoir des emplacements réservés pour permettre de répondre aux besoins des BagnoletaisES en équipements publics et en espaces de respiration. J’ai insisté sur la pérennisation des jardins partagés et de Bagnolet Ville Fleurie et sur la la nécessité de réserver un espace suffisant pour une vraie école élémentaire (de 10 ou 12 classes) en centre ville sur la ZAC Vinci.
Nous reviendrons sur tout cela dans le blog Bagnolet en Vert. Et nous ferons des propositions concrètes de modification pour Bagnolet.
À suivre.
Pierre Mathon