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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 20:43

mille-vaches-28oct14-1.jpg


La procureure adjointe de la République d’Amiens a requis mardi 28 octobre de deux à quatre mois de prison avec sursis à l'encontre du porte-parole de la Confédération paysanne, Laurent Pinatel, et de quatre autres militants, auteurs de l’action symbolique de démontage de la ferme-usine et poursuivis pour des dégradations sur le site de l’ « usine des mille vaches » implantée à Drucat, dans la Somme. La magistrate a également appelé à sanctionner ce qu’elle a appelé les faits de vol et de recel et a requis une amende de 1 000 euros pour refus de prélèvement ADN.

mille-vaches-28oct14-2.jpg

Comme l’a reconnu la procureure adjointe, le dossier est « éminemment politique ». Elle a estimé que l'importance de ce qu’elle a appelé des « dégradations » – mentionnant en particulier la mise hors service la machine de traite en mai – appelait à sanction.

Des centaines de personnes étaient venus soutenir*les neuf membres de la Confédération paysanne qui comparaissaient devant le tribunal correctionnel. Une manifestation s'est tenue toute la journée aux abords du palais de justice d'Amiens. Des tracteurs ornés de panneaux dénonçant l'élevage industriel et des centaines de personnes sont venues soutenir les militants jugés.

Novissen contre l'usine à vaches

action 1000 vaches28052014


Les neuf militants de la Confédération paysanne ont été finalement condamnés à des peines allant d'une simple amende à 5 mois de prison avec sursis dans le dossier de la ferme des 1.000 vaches. La peine la plus forte a été prononcée contre le porte-parole du syndicat, Laurent Pinatel, qui a été condamné à cinq mois de prison avec sursis et 300 euros d'amende.

Cinq autres et un cinquième poursuivi pour vol, lors d'actions menées en septembre 2013 et en mai 2014, ont également reçu des peines de prison d'au moins deux mois avec sursis. Quatre des six militants en question, dont M. Pinatel, devront s'acquitter d'une amende de 300 euros, tout comme leurs trois camarades qui étaient poursuivis pour refus de prélèvement d'ADN.

Dans une première réaction à ces condamnations, L. Pinatel a dénoncé «deux poids, deux mesures» qui frappent les membres de son syndicat, en rappelant que la destruction du centre des impôts et du bâtiment de la mutualité sociale agricole à Morlaix par des légumiers en colère n'avait pas fait l'objet de poursuites.

 

Pierre Mathon

* Le communiqué d’EELV du 27 octobre :

« EELV contre la ferme des mille vaches appelle à venir soutenir les militants convoqués devant le tribunal d’Amiens

 

Demain à Amiens, Valentin Sic, Thierry Bonamour, Olivier Lainé, Dominique Henry, Morgane Laurent, Elina Bouchet, Pierre-Alain Prévost, Manu Aze, Laurent Pinatel, les 9 militants de la Confédération Paysanne accusés d’avoir dégradé le chantier de la ferme des 1000 vaches, sont convoqués devant le tribunal. Il est important que la mobilisation soit grande, c’est la raison pour laquelle EELV appelle à être présents nombreux et nombreuses, demain toute la journée, devant le tribunal d’Amiens.

Barbara Pompili, députée EELV, co-présidente du groupe à l’Assemblée Nationale, sera convoquée pour sa part en tant que témoin. Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale, Karima Delli députée européenne prendront la parole au nom d’EELV. De nombreux militant-e-s seront présent-e-s parmi lesquels José Bové député européen.

La ferme des 1000 vaches est une ineptie dangereuse pour les paysans et pour la viabilité des petites exploitations. Pour la première fois dans l’histoire de notre système agricole, notre nourriture ne sera plus produite dans des fermes mais dans des usines. Il s’agirait là d’un tournant historique que nous ne voulons absolument pas prendre. En bradant le prix du lait, la ferme-usine des 1000 vaches provoquera des fermetures d’exploitations plus petites qui ne peuvent pratiquer les mêmes prix. Enfin la méthanisation n’a pas besoin d’aussi grandes exploitations pour se développer, utilisons plutôt nos déchets (nous avons beaucoup trop) que nos vaches pour produire du gaz.

EELV par la voix de nombreux militant-e-s ira demain dire son opposition ferme à l’industrialisation sans limite de l’élevage et de l’agriculture.

Nous réaffirmons notre soutien aux 9 militants convoqués, aux 5 grévistes de la faim et continuerons à porter sans relâche et à tous les échelons institutionnels, de la commune à l’Europe, une agriculture qui respecte les hommes, les animaux et la nature. Une agriculture organisée autour de circuits courts, d’exploitations de taille raisonnable et de paysans.

La ferme usine des 1000 vaches comme le barrage de Sivens ou Notre-Dame-des-Landes appartient à ces grands projets tellement inutiles qu’il est urgent de s’en passer.

 

Sandrine Rousseau et Julien Bayou, porte-parole nationaux EELV »

 

Lire également les articles publiés sur le blog Bagnolet en Vert :

http://www.bagnoletenvert.com/article-stop-a-la-ferme-usine-des-1000-vaches-dans-la-somme-124577202.html

http://www.bagnoletenvert.com/article-non-a-la-ferme-des-1000-vaches-et-a-la-repression-conte-la-confederation-paysanne-123796785.html

http://www.bagnoletenvert.com/article-fabrice-nicolino-contre-la-ferme-aux-mille-vaches-122016514.html

 

http://www.bagnoletenvert.com/article-manifestation-dimanche-3-mars-ontre-la-ferme-usine-aux-mille-vaches-115755795.html

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 06:33

Thon Greenpeace petit navire

 

Petit Navire est le plus gros pourvoyeur de thon en boîte sur le marché français. Malgré son ambition affichée d’être leader en matière de pêche durable, la marque s’approvisionne en thons pêchés avec une technique ravageuse pour les océans.

greenpeace-29344a-tricastin_greenpeace_porte_plainte.jpg

Greenpeace lui demande d’arrêter ce carnage et d’opter pour des méthodes de pêche durable ! Greenpeace nous appelle ce 6 octobre à lui écrire pour lui demander de mettre un terme au pillage des ressources marines.

 

http://oceans.greenpeace.fr/petit-navire-gros-degats?__utma=218051913.944861289.1405024388.1412436134.1412658831.53&__utmb=218051913.2.10.1412658831&__utmc=218051913&__utmx=-&__utmz=218051913.1412658831.53.52.utmcsr=bagnoletenvert.com|utmccn=(referral)|utmcmd=referral|utmcct=/&__utmv=-&__utmk=117793098

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 10:05

SOA ROMAINVILLE ENTREE

 

La « tour maraîchère » évoquée à Romainville (cité Cachin) a du plomb dans l’aile et c’est une bonne chose.

Ainsi, nous apprenons que  l’ANRU trouve que c’est trop cher pour trop peu de  créations d’emplois.                                                              

Cela n’a évidemment rien à voir avec la qualité l’opération ANRU de la Cité Cachin, qui la dédensifie et la réhabilite (A noter qu'au contraire, l’opération ANRU programmée cité Gagarine s'annonce comme une horreur bétonnante).

La municipalité de Romainville, sous les applaudissements de ceux qui cherchent des alibis pour bétonner les terres agricoles du plateau de Saclay et du Triangle de Gonesse, s’est (s’était ?) mise en tête de faire édifier une « tour maraichère », c’est à dire un bâtiment en hauteur dans et sur lequel on ferait pousser des légumes (cher le kilo !! surtout que les agriculteurs auraient été des employés de l’OPH).

Comme le dit un ami romainvillois, « on pourrait à la rigueur imaginer une telle réalisation dans un contexte urbain dense, dépourvu d’espaces verts …et possédant les ressources financières suffisantes, …c’est à dire l’exact opposé de Romainville, riche en verdure et pauvre en finances ».

Pourtant, la com’ municipale et autre est à la hauteur de l’alibi attendu par les bétonneurs et, par exemple, Les Echos du 17 septembre y ont consacré un magnifique article … d’où il ressort - quand même - que la « tour maraîchère » aboutirait à la création ... de deux emplois pour un coût de ... quatre millions d’euros.

Certes, l’idée de la mairie est de faire payer l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine). Mais là, il y a un os : si sur un investissement total estimé à un peu plus de quatre millions d’euros, la Ville espérait décrocher auprès de l’ANRU, un financement de 900 000 euros, le comité d’engagement de l’ANRU a estimé que c’était trop cher et  qu’il n’y avait pas assez de  création d’emplois. 

Ouf ! 

Et si, la bonne idée, la plus sage, la plus responsable, la plus logique, était de  nous consacrer notre énergie « maraîchère » à combattre la destruction des terres agricoles massacrées par l’urbanisation, les déchets, etc. et à recréer une ceinture maraîchère autour de la zone urbaine de l’ile-de-France ?

Aujourd’hui, l’urgence absolue est de défendre et de sauver chaque mètre carré de sol naturel en zone dense et chaque hectare menacé dans la grande couronne.

 


Pierre Mathon

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 12:22

tournesols-dans-un-champ-d-agriculture-biologique-a-vaux-su

 

Communiqué EELV, publié le 25 septembre 2014 : 

 

« Alors que la loi d’avenir agricole adoptée ce mois-ci veut faire de la France le leader de l’agro-écologie, on constate sur le terrain que l’application de la nouvelle Politique Agricole Commune prend un tour bien différent. En effet, les régions, en charge désormais du programme de développement rural, ont prévu un budget pour les agriculteurs biologiques en moyenne 40% en deça du nécessaire pour atteindre les objectifs du plan Ambition Bio 2017 !

A travers ce plan, la France affiche son ambition pour ce mode de production bénéfique pour l’environnement, la santé et l’alimentation, en visant le doublement des surfaces en bio en 2017. La structuration nécessaire de la filière ne peut cependant se faire dans des conditions d’instabilité de production et de prix.

Les écologistes sont solidaires des agriculteurs bio et de leur pétition « les agriculteurs bio français en danger ». La Commission européenne commente dans le même sens. Il est inacceptable que les conservatismes empêchent l’adaptation d’un secteur d’ores et déjà en grande difficulté.

Les écologistes tirent la sonnette d’alarme et appellent à la mobilisation générale pour le développement de la filière bio. Pour eux, la mobilisation doit se faire à tous les niveaux. Dans les conseils régionaux où ils sont présents par exemple, ils mènent une véritable politique de développement d’une agriculture biologique, locale et saine pour tous.

C’est dans les territoires que nous pouvons initier des politiques de transition écologique, renforcer les dynamiques existantes et  engager un nouveau modèle de développement plus respectueux de la planète et de tous ses habitants.


Julien Bayou et Sandrine Rousseau
, porte-paroles nationaux »

 

 

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 07:31

poulailler fev10

 

L'association de défense des animaux « L214 » demande à Système U de retirer les œufs en batteries qu'elle commercialise sous son nom. Elle s'appuie sur une « enquête vidéo » dévoilée mercredi à la mairie du IIe arrondissement de Paris.

Tournée en cachette sur trois sites bretons de la marque Système U par l’association « L214 », une vidéo montre des poules entassées dans le noir, déplumées, parfois côtoyant dans des cages immondes, les cadavres d'autres poules.

L'organisation de protection animale entend par cette action « faire retirer à Système U les œufs de batteries qu'ils vendent actuellement sous la marque « U », précise Sebastien Arsac, membre de l'association.

Selon L214, chacun des trois sites, tous situés dans le Morbihan, compte « 100.000 poules qui pondent 90.000 œufs » par jour.

Faut-il le rappeler, les poules doivent vivre avec du sol naturel.

Privilégions, pour notre consommation, les « œufs de poules élevées en plein air » (juste dans des conditions normales) et exigeons que plus aucun « éleveur » n’ose faire subir un tel calvaire à des animaux. De plus, ne serait-ce que dans notre propre intérêt, c’est dans ces univers concentrationnaires que se développent les nouveaux virus qui nous tuent aussi.

Voici la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=NwY3uRCekzo#t=37

 

Hélène Zanier

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 10:50

poing levé lutte

 

Dans la nuit de vendredi 12 à samedi 13, Michel Ramery a installé illégalement, et sous la protection de la police, plusieurs dizaines de vaches dans son usine à Drucat dans la Somme.
Novissen contre l'usine à vaches

Les riverains de l'association Novissenont immédiatement bloqué le site.

Les paysans de
la Confédération paysannesont en train de les rejoindre. Ils ils ont besoin d'un maximum de soutien en particulier sur place.

action 1000 vaches28052014

La mobilisation est en cours dans les départements.

La mobilisation s'est immédiatement organisée et ne va faire que grossir pendant les heures qui viennent. L'Etat doit prendre ses responsabilités pour empêcher une traite illégale au lieu de protéger cet industriel qui s'octroie tous les droits !

« Est-ce que les citoyens français veulent une alimentation produite dans des fermes ou en usine ? », a interrogé le porte-parole de la Confédération paysanne.
L'organisation se réjouit néanmoins de l'annonce samedi par le directeur du site que l'utilisation d'un méthaniseur (lieu où est stocké le fumier, ndlr) sera « 100 % agricole ». C'est une première victoire. On va simplement se battre avec détermination pour (que le directeur de l'exploitation) recule sur l'ensemble du projet
».

 

Signez la pétition !

Le texte de la pétition :

« Madame la Préfète,

Alors que le promoteur de la ferme usine des mille vaches ne dispose pas de toutes les autorisations nécessaires à son exploitation, que des recours juridiques n'ont pas été jugés, Monsieur Ramery a installé illégalement quelques dizaines de vaches dans cette ferme usine ; et ce, avec le soutien complaisant de la gendarmerie.

Je vous demande d'empêcher cette voie de fait en enjoignant à Monsieur Ramery de cesser ces agissements manifestement illégaux. »

https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/14878b3c60ea1046 » 

Le communiqué d’EELV du 13 septembre 2014 : 

 

« Ferme-usine des 1000 vaches : oui au respect du droit, non au passage en force

 EELV soutient la mobilisation qui s’oppose au démarrage de la ferme-usine dite des 1000 vaches.

Une centaine de vaches ont été installées dans la nuit alors même que les conditions du permis d’exploitation ne sont pas réunies et qu’un recours en référé doit être examiné par la justice.

Pour la ferme des 1000 vaches comme pour le barrage de Sivens, EELV demande l’application de la « jurisprudence » Notre-Dame-des-Landes : pas de démarrage des travaux tant que la justice ne s’est pas prononcée sur les recours en cours.

Dans l’attente, EELV appelle militants et sympathisants à rejoindre la mobilisation de Novissen et la Confédération Paysanne sur place à Drucat et Le Plessiere.

En savoir plus sur ce projet aberrant

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-paroles nationaux »

 

 

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 17:16

nitrates.jpg

EELV proteste dans un communiqué du 7 septembre contre le fait qu’en matière de pollution par les nitrates, le gouvernement français relâche les normes.
« Nitrate : le relâchement des normes pour masquer notre inefficacité ?

Malgré cinq programmes d’action depuis 1991 et la mise en place de la Directive nitrate, la pollution des eaux souterraines et de surface augmente dans de nombreuses régions françaises conduisant même à la fermeture de captages d’eau potable devenue impropre à la consommation.

Cette situation a conduit la Cour de Justice de l’Union Européenne à condamner une nouvelle fois la France le 4 septembre pour manquement à la Directive nitrate.

Or plutôt que de prendre le problème des nitrates à bras le corps, il semblerait que le gouvernement cède à la tentation de relâcher les normes. En effet à l’occasion des « Terres de Jim », le Premier Ministre a annoncé que le gouvernement travaillerait prochainement «à une adaptation de la directive nitrates dont l’approche normative a clairement montré ses limites». Après le lobby immobilier, il semble que le lobby agricole ait réussi à trouver l’oreille conciliante de Matignon….

Pour EELV, la réponse de l’Etat est irresponsable tant d’un point de vue économique que de santé publique. Chaque année les ménages français paient entre 1 et 1,5 Milliards d’€ le cout de la dépollution de l’eau selon le ministère de l’écologie. Et les conséquences écologiques des taux de nitrate élevés sont pourtant aujourd’hui malheureusement trop connues.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-paroles nationaux »

Logo-FNE-web-little.jpg

 

Lire aussi le communiqué du 2 septembre de France Nature Environnement sur le même sujet : http://www.bagnoletenvert.com/article-pollutions-aux-nitrates-la-france-en-accusation-124500545.html

 

Pierre Mathon

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 06:08

ependage-engrais.jpg



Le communiqué de France Nature Environnement du 2 septembre 2014 :


« Nitrates : 20 ans de réglementation…pour une condamnation !

Le 4 septembre prochain, la Cour de justice de l’Union Européenne devrait annoncer la condamnation de la France pour non respect de la directive « Nitrates », après des alertes répétées depuis plusieurs années. En 2011, FNE avait donné l’alerte… 

En février 2011, France Nature Environnement avait « choqué » jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, pour avoir osé dénoncer les impacts de cette course en avant avec des affiches, dont certaines interdites dans le métro. Trois ans et demi plus tard, tout le monde peut hélas tristement constater que la dénonciation de FNE était justifiée.

Une condamnation dommageable malgré de nombreuses alertes

Depuis la mise en place de la directive nitrates en 1991, cinq programmes d’action ont vu le jour. Pourtant, on assiste aujourd’hui encore à une augmentation des taux de nitrates présents dans les eaux souterraines et superficielles d'une grande partie du territoire national. 

« Notre campagne d’affichage de 2011 avait pour but une prise de conscience qui nous évite cette condamnation coûteuse pour la France, témoigne résume Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE en charge des questions agricoles. A l’époque, les syndicats agricoles comme l’Etat ont complètement sous-estimé la gravité du message en estimant que nous étions choquants sans raison. Mais la décision de la Cour nous donne aujourd’hui raison et même si on ne peut pas être satisfait de voir notre pays condamné, il faut espérer que cette fois-ci le message sera pris au sérieux. »

Cette condamnation n'est ni une surprise ni une première souligne Jean-François Piquot, d'Eau & Rivières de Bretagne : « la Cour de Justice de l’UE avait déjà sanctionné la France pour la pollution des captages bretons en mars 2001, et les juridictions nationales ont souvent dénoncé ses carences ».

Une condamnation…en attendant les suivantes ?

La condamnation porte sur la mauvaise application de la directive nitrates, mais cette même pollution met la France en difficulté sur d’autres engagements communautaires. Par ses excès de nitrates, la France compromet la qualité de ses eaux côtières, allant à l’encontre de la directive cadre stratégie sur le milieu marin. Les effluents d’élevage et les engrais azotés sont également responsables de 97% des émissions françaises d’ammoniac, gaz nocif pour la santé. Le « paquet air » actuellement en cours de rédaction à Bruxelles visera, entre autres, ces émissions. Réduire les émissions de nitrates est donc une nécessité à de nombreux égards. Il est temps d’aller vers un modèle agricole nouveau, avec un élevage lié au sol et un cheptel adapté à ce que le sol et les eaux peuvent absorber. 

Se libérer des lobbies pour aller vraiment vers l’agroécologie

Pour FNE, cette condamnation est l’occasion de nouvelles opportunités. « Je demande au gouvernement, en particulier Stéphane Le Foll et Ségolène Royal, de se libérer des lobbies agricoles et agro-industriels qui résistent aux réformes indispensables à mener » déclare Denez L’Hostis, président de FNE. « Les agriculteurs ont besoin d’un objectif clair, d'une politique agricole qui engage les évolutions nécessaires, et permette la réduction des pollutions de l'eau et de l’air. Faisons de cette condamnation un levier pour avancer rapidement vers l’agroécologie. » 
»

 

 

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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 08:19

agriculture

 

Le communiqué du 24 juillet de France Nature Environnement :

Logo-FNE-web-little.jpg

« Politique agricole commune : moins de prairies, moins de haies, moins d’oiseaux et plus de CO2 dans nos campagnes !

D’ici le premier août, la France doit notifier à la Commission européenne ses premiers arbitrages sur la mise en œuvre du verdissement de la nouvelle Politique agricole commune (PAC). Mais le Ministre de l’agriculture a déjà annoncé ses intentions. Cédant une fois de plus aux lobbys agro-industriels, l’Etat français s’apprête à tirer encore plus vers le bas le niveau d’ambition environnementale, déjà désastreux, de la réforme européenne. Les organisations signataires (13 associations dont FNE, la LPO, la fédération d’agriculture biologique, la fondation Nicolas Hulot, WWF, Réseau agriculture durable … Ndlr) livrent leur analyse. 

Un verdissement de façade
Pour justifier le budget considérable alloué à la PAC, l’Union européenne a mis en place un « verdissement » : 30% des aides directes aux agriculteurs sont désormais liées à des pratiques environnementales et climatiques (diversification des cultures, maintien des prairies permanentes et mise en place de 5% de surfaces d’intérêt écologique sur l’exploitation agricole). Déjà très peu ambitieuse - malgré les apparences - la réforme laissait aux Etats membres des marges de manœuvre pour son application. Mais au lieu de les utiliser à bon escient, la France s’apprête à affaiblir toute leur portée potentielle !

Diversification des cultures… sauf pour la monoculture de maïs !
Avec la diversification des cultures sur les exploitations agricoles, l’objectif est d’encourager la rotation, qui est l’un des principes de base de l’agronomie. Mais, sous la pression des lobbys, la France a déjà demandé à la Commission Européenne d’exonérer la monoculture de maïs de cette obligation. Ce cadeau aux maïsiculteurs conduira à l’aggravation de la banalisation des paysages, du déclin de la faune et de la flore, et fait perdre toute crédibilité à la réforme.

Surfaces d’intérêt écologiques… avec des cultures et des pesticides !
5% de l’espace agricole doit être consacré à des surfaces d’intérêt écologique. Ces surfaces devraient être constituées de haies, de bosquets, de mares… abritant des oiseaux et des insectes participant à la lutte contre les parasites des cultures. Au lieu de cela, la France permettra que ces espaces soient réservés à des cultures qui recevront des engrais chimiques et des pesticides évidemment destructeurs de la biodiversité. Comment dans ces conditions, peut-on encore parler de surfaces d’intérêt écologique ? 

Prairies permanentes… déclin annoncé !
Les prairies permanentes représentent un patrimoine en termes de paysages, de biodiversité, de qualité de l’eau, mais aussi de lutte contre les changements climatiques grâce au stockage de carbone. Leur surface diminue de manière inquiétante en France notamment au profit des céréales.
Dans le cadre du verdissement, les Etats doivent veiller à ce que la surface des prairies permanentes ne diminue pas. Au lieu d’organiser une veille précise, au plus près du terrain, la France s’apprête à opter pour un système d’observation au niveau national aussi approximatif qu’inefficace qui aboutira à une inévitable régression des prairies.
 

Changement climatique : tout faux !
De plus, la France qui dit vouloir faire preuve d'exemplarité en vue de la grande conférence sur le climat qu'elle accueillera en 2015, s'apprête à prendre deux mesures qui vont mettre à mal cette prétendue exemplarité : le retournement annoncé des prairies permanentes au profit des céréales ne fera que relâcher plus de CO2 dans l’atmosphère et l’encouragement de la monoculture de maïs, culture très gourmande en eau, fragilisera la situation des agriculteurs face aux événements climatiques extrêmes. Or ces mesures sont pourtant essentielles pour favoriser l’adaptation au changement climatique ainsi que l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre !

Une analyse plus détaillée se situe en annexe

Pour Samuel Féret, coordinateur de la plateforme Pour Une Autre PAC, « Autoriser des pesticides sur des cultures admissibles aux surfaces dites d'intérêt écologique irait clairement à l'encontre de l'agenda agro-écologique fixé par le ministre de l'agriculture. Une telle incohérence, non seulement démobiliserait les agriculteurs les plus vertueux, mais décrédibiliserait la réforme de la PAC pourtant annoncée comme plus verte ». 

Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Le Ministre de l’agriculture doit prendre la mesure des conséquences graves des arbitrages qu’il s’apprête à rendre à la Commission européenne sur la PAC. Si les mesures de la PAC ne servent pas l’intérêt général, le citoyen-contribuable n’acceptera plus de verser des sommes aussi importantes aux agriculteurs. »



Annexe – quelques précisions

Diversification des cultures

• La mesure de base du verdissement de la PAC exige des agriculteurs ayant plus de 30 hectares de terres arables, de mettre en place au moins 3 cultures différentes. Mais sur ces 3 cultures, la principale peut représenter jusqu’à 75% et les deux principales 95%. Cette mesure est très peu ambitieuse. Une étude réalisée en 2012 par le Ministère de l’écologie1 sur la base de la proposition initiale de la Commission européenne (qui a par la suite été affaiblie dans le cadre des négociations avec le Parlement européen et les Etats membres), montrait que l’immense majorité des exploitations agricoles françaises n’aura aucun changement à faire pour respecter ce critère. Dans le bassin parisien par exemple, 75% des exploitations agricoles possèdent déjà au moins 4 cultures, ce qui est un minimum pour mettre en place une rotation, essentielle à une bonne gestion agronomique.

• En plus de cette mesure de base déjà peu ambitieuse, le règlement européen ouvre la possibilité de mettre en place des dispositifs d’équivalence. C’est à ce titre que, sous la pression des maïsiculteurs, la France a déjà demandé une certification pour les exploitations agricoles pratiquant la monoculture de maïs associée à une culture d’hiver. Cette pratique, qui représente 6% de la sole cultivée française, principalement en Alsace et en Aquitaine, pose de nombreux problèmes agronomiques et environnementaux : pression sur la ressource en eau du fait de l’irrigation, érosion et pollution par les nitrates lorsque les sols sont laissés nus l’hiver, uniformisation du paysage et des milieux, utilisation de pesticides, etc.

Surfaces d’intérêt écologiques

• Pour les 5% de surfaces d’intérêt écologique, les Etats membres doivent choisir les types d’espaces éligibles parmi une liste européenne. Celle-ci, qui au départ ne comprenait que des éléments du paysage (haies, bosquets, mares…), a été allongée au fil des négociations pour y ajouter, notamment, des cultures (cultures fixatrices d’azote et cultures intermédiaires pièges à nitrates). Les Etats membres ont aussi la possibilité d’interdire l’usage d’engrais et pesticides, condition indispensable pour pouvoir encore parler de surfaces favorables à la biodiversité. Mais le Ministre de l’agriculture a déjà annoncé qu’il utiliserait l’intégralité de la liste, cultures comprises, et qu’il n’interdirait ni les pesticides ni les engrais sur ces espaces.

Prairies permanentes

• Dans le cadre du verdissement, les Etats membres doivent s’assurer que la part des prairies permanentes dans la surface agricole utile ne diminue pas au-delà de 5%. Il revient aux Etats membres de choisir l’échelle géographique (nationale, régionale, infra-régionale, voire individuelle) du suivi. Or plus l’échelle est grande, moins le suivi sera précis et fiable pour prévenir la disparition des prairies. En effet, les chiffres montrent que si la part des prairies permanentes régresse de manière importante dans certains départements (ex. 8,7% en Meurthe-et-Moselle et de 6,7% en Moselle entre 2005 et 2010), cette diminution est masquée au niveau régional (4,7% pour la Lorraine) et encore plus au niveau national (1,9%). La France s’apprête à opter pour l’échelle nationale, la moins contraignante et la moins fiable pour limiter la disparition des prairies.

1
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Diversification-des-cultures-dans.html
2Source : Ministère de l’agriculture 
»

 

 

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 10:54

peche-chalutage

 

«  EELV salue et soutient sans réserve, dans un communiqué du 20 juillet, la proposition de loi déposée par la députée Laurence Abeille sur l’interdiction de la pêche en eaux profondes.

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Cette technique de pêche est très nuisible aux écosystèmes fragiles des fonds sous-marins, elle dégrade fortement la biodiversité, détruit des espèces menacées d’extinction lors des prises accessoires. Ses méfaits sur l’environnement sont largement connus, dénoncés par ailleurs par de nombreuses ONG. Ils ne sont en aucun cas compensés par de supposés avantages économiques car cette technique de pêche n’est pas rentable. Elle ne concerne qu’une dizaine de chalutiers dont ce n’est d’ailleurs pas l’activité principale.

Eelv estime que les études sont aujourd’hui suffisamment nombreuses pour adopter cette proposition de loi à une large majorité. Ce serait là un signe fort donné par nos parlementaires : mieux lutter contre la perte de biodiversité, contre la diminution des réserves halieutiques mais aussi contre les lobbies. L’activité de pêche a besoin que l’on préserve l’environnement

 


Sandrine Rousseau, porte-parole nationale »

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