Sous le titre suggestif « Le grand micmac des équipements sportifs », le Parisien de ce mardi 20 décembre 2011 essaie de faire le point sur la situation des équipements sportifs pris dans la tourmente éverbecquienne.
Marc Everbecq, jouant à l'apprenti-sorcier avec l'urbanisme de Bagnolet et les équipements sportifs
Voici l’article avec quelques commentaires.
« BAGNOLET
Le grand micmac des équipements sportifs
Décidément, rien n’arrête l’ardeur urbanistique de Marc Everbecq (« Qu’en termes galants ces choses là sont dites » Molière. Ndlr), le maire PC (? Ndlr) de Bagnolet. Après la pose de la première pierre de l’ambitieux hôtel de ville (« ambitieux », mais surtout moche et ruineux – 35 millions d’euros rappelons-le. Ndlr), l’élu s’attaque maintenant aux équipements sportifs de la commune. En ligne de mire : le stade de la Briqueterie et les gymnases Reneault et Politzer. (Il a aussi dans ses cartons la suppression de la piscine pour réaliser un programme immobilier. Ndlr)
Marc Everbecq joant au Monopoly avec les propriétés communales
Un stade sur le futur centre commercial ? La semaine dernière, Marc Everbecq a reçu les plans de son nouveau projet qui prévoit la destruction du stade et la création, à la place, d’un centre commercial avec une galerie marchande d’une quarantaine de boutiques, dont une partie à ciel ouvert, un parking par-dessus et, encore au-dessus, un tout nouveau stade avec six ou huit pistes d’athlétisme. « Ce sera une première en France (et pour cause, serait-on tenté de dire Ndlr),remarque l’élu. Et on espère que la vente des terrains couvrira la construction du stade.» (Il espère et n’en est pas vraiment sûr. Aurait-il été échaudé par l’expérience de son « monopoly » raté de l’avenue de la République ? « Je vends le terrain des gymnases un bon prix, pour qu’IDEC-promotion y construise des « hôtels », et j’achète les terrains de l’évêché à bas prix ». En tout cas, il semble hésiter. Ndlr) Par ailleurs, il projette également la construction de 300 logements, dont un tiers de sociaux. Le plan devrait être présenté aux élus l’année prochaine (Les citoyens et les sportifs l’attendent de pied ferme. Ndlr). Problème : l’opposition est particulièrement réticente. « Le stade est obsolète mais il a juste besoin d’être rénové et il pourrait l’être dans le cadre de l’intercommunalité puisqu’il est situé à proximité de Romainville et de Montreuil, insiste Christiane Pesci, conseillère d’opposition verte. (Il n’y a effectivement qu’une solution, partagée par beaucoup de Bagnoletais : faire du stade de la Briqueterie un complexe sportif intercommunal grâce à Est Ensemble. Ndlr) En outre, le maire » lance des projets qu’il ne pourra pas mener à terme dans le cade de son mandat, ce qui est complètement irresponsable pour ceux qui vont lui succéder.» « C’est un chantier tellement irréaliste qu’on ne sait quoi penser », se désole Tony Di Martino, élu PS. (Je dirais même plus, c’est tellement fou qu’il faut arrêter ça tout de suite. Ndlr)
Les gymnases Politzer et Reneault toujours fermés. Les deux gymnases devaient rouvrir provisoirement le 10 décembre mais il n’en fut rien. En effet, la mairie a décidé de vendre les deux équipements à un promoteur qui doit les détruire pour construire des logements. Le promoteur, une fois propriétaire, s’engageait (L’engagement du promoteur ne figurant nulle part, cela reste à prouver Ndlr) à rouvrir les vieux gymnases (Le gymnase Politzer est quasiment neuf, quant au gymnase Reneault, et quoi qu’en dise le maire, son état était correct à l’exception des vestiaires qu’il fallait entretenir. Ndlr) le temps qu’un nouvel équipement sportif soit construit sur des terrains rachetés à l’évêché (Ce terrain est d’une part trop petit et d’autre part, il amputerait les espaces de jeux et le parking des HLM voisins et il supprimerait la cour de la crèche Croix-Rouge. Sans parler du fait qu’il gâcherait irrémédiablement la vue sur l’église Notre-Dame de Pontmain. Par ailleurs le projet n’est pas près d’aboutir et même la vente est loin d’être conclue. Ndlr). La municipalité a donc lancé une longue procédure d’abandon d’équipements publics.
« Mais comme l’opposition a fait un recours contre la vente des terrains de l’évêché, le promoteur attend le jugement avant de racheter définitivement les deux gymnases. (En fait on ne compte plus les recours : un contre la vente des gymnases, trois contre l’achat des terrains des associations diocésaines, un contre la désaffectation-déclassement des gymnases, plus deux recours contre le permis de construire du promoteur. Ndlr) Et comme ils sont sous le coup d’une procédure d’abandon, je ne peux le rouvrir », assure Marc Everbecq. (C’est un mensonge : rien n’empêche la réouverture des gymnases, quitte à les refermer ensuite si d’aventure le projet bancal de reconstruction à proximité est mené au bout Ndlr) « Il y a eu un recours car les Domaines ont estimé le terrain à 168 € le mètre carré mais l’évêché a fait monter les enchères et la ville a payé 700 € le mètre carré » déclare Christiane Pesci.
Pour le moment, c’est surtout Ahmed Chabbi, le président du club d’escalade, qui fait les frais de cette situation. (De nombreux autres utilisateurs des équipements sportifs, en particulier les collégiens, font les frais de la fermeture arbitraire des gymnases, décidée par le maire. Ndlr) Depuis juin, il n’a plus accès au mur du gymnase Politzer. « On doit s’entraîner à Pantin depuis septembre mais le problème des transports m’a déjà fait perdre vingt à vingt-cinq adhérents, regrette-t-il. Et l’année prochaine, d’autres risquent aussi d’abandonner.
Conscient de la gêne (S’il est si conscient de la gêne qu’il le dit au journaliste, alors qu’il rouvre immédiatement les gymnases ! Ndlr), Marc Everbecq va faire réinstaller le mur dans un des autres gymnases d’urgence (en préfabriqués ou sous bulle…) si la fermeture de Reneault et Politzer devait persister.
(Pourquoi tout simplement ne pas utiliser celle qui existe à Politzer (photo) et qui est toute neuve ? Ndlr)
SÉBASTIEN THOMAS »
En fait de micmac, c’est Everbecq qui se prend tout seul les pieds dans le tapis de ses magouilles immobilières.
Malheureusement il entraine les Bagnoletais dans son délire mégalo et aventuriste, avec le soutien d’une partie de sa majorité.
Il est temps que cela cesse.
Pierre Mathon